Lecture du premier livre des Rois
En ces jours-là, Élie descendit de la montagne. Il trouva Élisée, fils de Shafath, en train de labourer.Il avait à labourer douze arpents, et il en était au douzième. Élie passa près de lui et jeta vers lui son manteau. Alors Élisée quitta ses bœufs, courut derrière Élie, et lui dit : « Laisse-moi embrasser mon père et ma mère, puis je te suivrai. » Élie répondit : « Va-t’en, retourne là-bas ! Je n’ai rien fait. » Alors Élisée s’en retourna ; mais il prit la paire de bœufs pour les immoler, les fit cuire avec le bois de l’attelage, et les donna à manger aux gens. Puis il se leva, partit à la suite d’Élie et se mit à son service.
PSAUME
(Ps 15 16),
R/ Seigneur, mon partage et ma coupe !
Garde-moi, mon Dieu : j’ai fait de toi mon refuge.
J’ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu !
Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort.
Je bénis le Seigneur qui me conseille :
même la nuit mon cœur m’avertit.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.
Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
ma chair elle-même repose en confiance :
tu ne peux m’abandonner à la mort
ni laisser ton ami voir la corruption.
Evangile selon saint Luc
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez encore appris qu’il a été dit aux anciens :Tu ne manqueras pas à tes serment , mais tu t’acquitteras de tes serments envers le Seigneur. Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas jurer du tout, ni par le ciel, car c’est le trône de Dieu, ni par la terre, car elle est son marchepied, ni par Jérusalem, car elle st la Ville du grand Roi. Et ne jure pas non plus sur ta tête, parce que tu ne peux pas rendre un seul de tes cheveux blanc ou noir. Que votre parole soit “oui”, si c’est “oui”, “non”, si c’est “non”. ce ceCe qui est en plus vient du Mauvais. »
Aelf, Paris
Les textes de ce jour nous incitent à la rigueur dans nos choix Soit dit simplissime ,lors du décès de mon père, Gabriel, ma mère mère première héritière fit comme convenu bien avant l'événement, se retira dans une maison de repos comme ils l'avaient décidé. A partir de ce jour-à, comme mes revenus n’étaient pas fixes , je demeurais dans la maison familiale à l'unique condition de l'entretenir
Et il en fut ainsi. Chaque année, ai effectué toutes sortes d'adaptation. On est passé d'un four à bois à une chaudière à à condensation très économique, puis en remontant : pas un coin de cette patisse qui ne fut rénovée. Mais après avoir effectués,
on me pousse à louer un petit studio anonyme en ville.... Puisse donc le Seigneur me garder vigilant afin de ne pas tomber en dépression.
Dans son roman : "Le journal d'un curé de campagne" , l'écrivain Bernanos, dépeint un petit prêtre fragile mais qui sut finir en s’exclamant : "Qu'importe, tout est grâce !"
.