Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 3,1-6.
Un jour, Jésus entra dans une synagogue; il y avait là un homme dont la main était paralysée.
On observait Jésus pour voir s'il le guérirait le jour du sabbat ; on pourrait ainsi l'accuser.
Il dit à l'homme qui avait la main paralysée : « Viens te mettre là devant tout le monde. » Et s'adressant aux autres :
« Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? de sauver une vie, ou de tuer ? » Mais ils se taisaient.
Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l'endurcissement de leurs cœurs, il dit à l'homme : « Étends la main. » Il l'étendit, et sa main redevint normale.
Une fois sortis, les pharisiens se réunirent avec les partisans d'Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
L'attitude de Jésus devant ceux qui déjà, désirent sa mort, me touche au cœur directement. Cet homme, il va le guérir, mais sans même l'avoir touché: et de cette manière, il ne bouge pas, il n'a pas "travaillé" le jour du sabbat. Quant au malade, il a certainement désiré être guéri par Jésus, mais il ne l'a pas demandé. A la fin, il est là debout au milieu de tous, sa main guérie et tendue, 'devant tout le monde'. Je m'imagine ses efforts pour contenir sa joie, car recouvrer l'usage de sa main, c'est redevenir un homme, c'est pouvoir travailler, avoir une vie à soi... J'ai lu que saint Paul, dans ses voyages, consacrait une partie de sa journée à tisser des toiles pour en faire des tentes, afin de n'être à charge de personne.
Pour en revenir à Jésus, affligé et en colère, il dévoile tout haut les intentions des cœurs : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? de sauver une vie, ou de tuer ? » Et la scène se déroule dans une synagogue... Cela m'inspire encore de veiller le plus possible à la qualité de mes pensées lorsque j'assisterai à ma prochaine messe. Il ne m'est plus possible d'en vivre une chaque jour comme autrefois, raison de plus de mieux m'y préparer ! Quant au dimanche, puisque de plus en plus la société se montre de plus en plus anti-chrétienne, à moi de faire de ce jour ce qu'il fût: un temps de rencontres, de prière, de repos et de détente.