Lecture du livre du prophète Jérémie
C’est pour mon malheur, ô ma mère, que tu m’as enfanté, homme de querelle et de dispute pour tout le pays. Je ne suis le créancier ni le débiteur e personne,
et pourtant tout le monde me maudit ! Seigneur, quand je rencontrais tes paroles, je les dévorais ; elles faisaient ma joie, les délices de mon cœur, parce que ton nom était invoqué sur moi, Seigneur, Dieu de l’univers. Jamais je ne me suis assis dans le cercle d
es moqueurs pour m’y divertir ; sous le poids de ta main, je me suis assis à l’écart, parce que tu m’as rempli d’indignation. Pourquoi ma souffrance est-elle sans fin, ma blessure, incurable, refusant la guérison ? Serais-tu pour moi un mirage, comme une eau incertaine ? Voilà pourquoi, ainsi parle le Seigneur : « Si tu reviens, si je te fais revenir, tu reprendras ton service devant moi. Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est méprisable, tu seras comme ma propre bouche. C’est eux qui reviendront vers toi, et non pas toi qui reviendras vers eux. Je fais de toi pour ce peuple un rempart de bronze infranchissable ; ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi, car je suis avec toi pour te sauver et te délivrer – oracle du Seigneur. Je te délivrerai de la main des méchants, je t’affranchirai de la poigne des puissants. »
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PSAUME
(Ps 58 -59)
R/ Dieu, mon rempart au temps de la détresse !
Délivre-moi de mes ennemis, mon Dieu ;
de mes agresseurs, protège-moi.
Délivre-moi des hommes criminels ;
des meurtriers, sauve-moi.
Voici qu’on me prépare une embuscade :
des puissants se jettent sur moi.
Je n’ai commis ni faute, ni péché, ni le mal, Seigneur,
pourtant ils accourent et s’installent.
Auprès de toi, ma forteresse, je veille ;
oui, mon rempart, c’est Dieu !
Le Dieu de mon amour vient à moi :
avec lui je défie mes adversaires.
Et moi, je chanterai ta force,
au matin j’acclamerai ton amour.
Tu as été pour moi un rempart,
un refuge au temps de ma détresse.
Je te fêterai, toi, ma forteresse :
oui, mon rempart, c’est Dieu,
le Dieu de mon amour.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »
Aelf, Paris
Quiconque choisit de servir le Seigneur et le message de l'amour de Dieu, qu'il soit homme ou femme, il devra se renoncer lui-même afin de vivre son sacerdoce, ils et elle devront renoncer au mode de vie qui les qui leur convenait le mieux selon les talents particuliers que leur que la naissance leur avait conférés. Non pas que ces dons du Ciel soient mauvais ou inutiles, mais parce qu'ils sont d'abord au service du message de l'amour de Dieu.
Cela veut-il dire que Marthe est moindre que sa sœur au service de l’édification du Royaume, mais simplement que le rapport à Dieu s'illustre de manière différente Marie, par le geste d'abandon - manifesté par l'abandon complet du riche par parfum, fera d'elle une mystique, dont la prière et le sacrifice
conduira à la prière incessante.
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