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| CONGRES SUR "MULIERIS DIGNITATEM" | |
| | Auteur | Message |
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Hélène Administrateur
| Sujet: CONGRES SUR "MULIERIS DIGNITATEM" Ven 1 Fév 2008 - 19:50 | |
| - Citation :
- CONGRES SUR "MULIERIS DIGNITATEM"
CITE DU VATICAN, 1 FEV 2008 (VIS). Pour le vingtième anniversaire de la Lettre apostolique Mulieris Dignitatem, le Conseil pontifical pour la famille organise un Congrès international intitulé: "Femme et homme, l'Humanum en totalité" (Rome 7-9 février). Sont attendus 260 participants (49 pays), des délégations de 40 conférences épiscopales. Des représentants de 28 mouvements et nouvelles communautés, de 16 associations de femmes catholiques, de 9 instituts religieux féminins, ainsi que des femmes responsables dans différents secteurs de la culture.
Le congrès traitera des sujets suivants: Maternité, paternité et leur importance dans la famille et dans la société; Equilibre entre vie familiale et travail; Perspectives d'une présence féminine plus ample dans la vie publique et d'un accès aux responsabilités ecclésiales comme civiles. Le but de ces assises est de tracer un portrait de la promotion de la femme ces dernières vingt années et de faire le point sur la reconnaissance de sa dignité; mais aussi d'envisager à la lumière de la Révélation les nouveaux paradigmes culturels et les difficultés des femmes à vivre leur identité et à partager les responsabilités de manière féconde avec les hommes pour le progrès de l'Eglise comme de la société. Il entend enfin encourager les femmes à retrouver la beauté de la vocation à la sainteté, à y répondre de manière plus consciente, et au sein de l'Eglise à agir pleinement en mettant tout leur génie au service de l'apostolat, de la famille, du monde du travail et de la culture.
CON-L/CONGRES FEMME/... VIS 080201 (260) Source : Vatican Information Service | |
| | | Hélène Administrateur
| Sujet: Re: CONGRES SUR "MULIERIS DIGNITATEM" Dim 10 Fév 2008 - 18:21 | |
| - Citation :
- Benoît XVI dénonce les anciennes et les nouvelles discriminations contre la femme
Et encourage une nouvelle recherche anthropologique sur le « génie féminin »
ROME, Dimanche 10 février 2008 (ZENIT.org) - Le pape Benoît XVI a dénoncé les anciennes et les nouvelles discriminations contre la femme qui vont des abus machistes à l'utilisation dans la publicité de la femme objet.
Benoît XVI a par ailleurs encouragé une recherche anthropologique renouvelée sur la femme - mais aussi sur l'homme - qui d'une part tienne compte de la tradition chrétienne et de l'autre intègre les progrès de la science et la sensibilité culturelle.
C'est ce qu'il a expliqué hier samedi lors de l'audience qu'il a accordée aux participants au congrès international sur « Femme et homme, l'humanum dans son intégralité », organisé du 7 au 9 février par le Conseil pontifical pour les laïcs, à l'occasion du vingtième anniversaire de la Lettre apostolique de Jean-Paul II « Mulieris dignitatem ».
Dans son discours aux participants, en majorité des femmes, le pape a reconnu qu'une « mentalité machiste, qui ignore la nouveauté du christianisme qui reconnaît et proclame l'égale dignité et responsabilité de la femme par rapport à l'homme », « persiste encore ».
« Il y a des lieux et des cultures où la femme est discriminée et sous-évaluée pour le seul fait d'être femme, où l'on a même recours à des arguments religieux et à des pressions familiales, sociales et culturelles pour soutenir la disparité des sexes, où sont perpétrés des actes de violence à l'égard de la femme, faisant d'elle un objet de mauvais traitements et d'exploitation dans la publicité et dans l'industrie de la consommation et du divertissement », a-t-il ajouté.
Dans ce contexte, « nous avons assurément besoin d'une recherche anthropologique renouvelée qui, sur la base de la grande tradition chrétienne intègre les nouveaux progrès de la science et les données concernant les sensibilités culturelles d'aujourd'hui, contribuant ainsi à approfondir non seulement l'identité féminine mais aussi masculine qui est également souvent l'objet de réflexions partiales et idéologiques », a poursuivi Benoît XVI.
Présentant la tradition chrétienne et en particulier la contribution offerte par Jean-Paul II qui a réfléchi sur le thème de l'unité-dualité de l'homme et de la femme, il a affirmé : « Cette unité-dualité de l'homme et de la femme se base sur le fondement de la dignité de toute personne, créée à l'image et à la ressemblance de Dieu qui ‘les créa homme et femme' », comme le souligne le livre de la Genèse (1, 27).
« Face à des courants culturels et politiques qui cherchent à éliminer ou au moins à voiler et confondre les différences sexuelles inscrites dans la nature humaine, les considérant une construction culturelle », le pape a rappelé « le dessein de Dieu qui a créé l'être humain homme et femme, avec une unité et dans le même temps une différence originelle et complémentaire ».
« La nature humaine et la dimension culturelle s'intègrent dans un processus ample et complexe qui constitue la formation de l'identité, où les deux dimensions, la dimension féminine et la dimension masculine, correspondent l'une à l'autre et se complètent », a-t-il expliqué.
Dans ce contexte, le pape a revendiqué le droit des enfants « de pouvoir compter sur le père et la mère qui prennent soin d'eux et les accompagnent dans leur croissance » et rappelé que l'Etat « doit soutenir, par des politiques sociales appropriées, tout ce qui promeut la stabilité et l'unité du mariage, la dignité et la responsabilité des conjoints, leur droit et leur devoir irremplaçable d'éducateurs de leurs enfants ».
Pour terminer, Benoît XVI a souhaité que « que la femme ait également la possibilité de collaborer à la construction de la société, en valorisant son ‘génie féminin' caractéristique ».
Jesús Colina Source : Zenit.org | |
| | | Hélène Administrateur
| Sujet: Re: CONGRES SUR "MULIERIS DIGNITATEM" Dim 10 Fév 2008 - 18:39 | |
| - Citation :
- Discours de Benoît XVI à l’occasion du Congrès sur la femme au Vatican
Texte intégral
ROME, Dimanche 10 février 2008 (ZENIT.org) - Samedi matin 9 février, le pape Benoît XVI a reçu les participants au congrès international « Femme et homme, l'humanum dans son intégralité », promu par le Conseil pontifical pour les laïcs à l'occasion du XXe anniversaire de la publication de la lettre apostolique Mulieris dignitatem de Jean-Paul II. Nous publions ci-dessous le texte intégral de son discours.
Chers frères et sœurs,
Je suis très heureux de vous accueillir et de vous saluer, vous qui participez au congrès international sur le thème : « Femme et homme, l'humanum dans son intégralité », organisé à l'occasion du XXe anniversaire de la publication de la Lettre apostolique Mulieris dignitatem. Je salue le cardinal Stanislaw Rylko, président du Conseil pontifical pour les laïcs, et je le remercie de s'être fait l'interprète des sentiments de tous. Je salue le secrétaire, Mgr Josef Clemens, les membres et les collaborateurs du dicastère. Je salue de manière particulière les femmes qui sont ici en majorité, et qui ont enrichi les travaux du congrès de leur expérience et de leurs compétences.
Le thème sur lequel vous réfléchissez est d'une grande actualité : depuis la deuxième moitié du XXe siècle jusqu'à nos jours, le mouvement de valorisation de la femme dans les différentes instances de la vie sociale a suscité d'innombrables réflexions et débats, et a vu se multiplier les initiatives que l'Eglise catholique a suivies et souvent accompagnées avec un grand intérêt. La relation homme-femme dans leur spécificité, réciprocité et complémentarité respective, constitue sans aucun doute un point central de la « question anthropologique », particulièrement décisive dans la culture contemporaine. De nombreuses interventions et documents pontificaux ont abordé la réalité naissante de la question de la femme. Je me limite à rappeler ceux de mon bien-aimé prédécesseur Jean-Paul II qui, en juin 1995, voulut écrire une Lettre aux femmes, et qui le 15 août 1988, il y a exactement vingt ans, publia la Lettre apostolique Mulieris dignitatem. Ce texte sur la vocation et la dignité de la femme, d'une grande richesse théologique, spirituelle et culturelle, a, à son tour, inspiré la Lettre aux évêques de l'Eglise catholique sur la collaboration de l'homme et de la femme dans l'Eglise et dans le monde, de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
Dans Mulieris dignitatem, Jean-Paul II a voulu approfondir les vérités anthropologiques fondamentales de l'homme et de la femme, l'égale dignité et l'unité des deux, la diversité enracinée et profonde entre l'homme et la femme et leur vocation à la réciprocité et à la complémentarité, à la collaboration et à la communion (cf. n. 6). Cette unité-dualité de l'homme et de la femme se base sur le fondement de la dignité de toute personne, créée à l'image et à la ressemblance de Dieu qui « les créa homme et femme » (cf. Gn 1, 27), évitant aussi bien une uniformité indistincte et une égalité aplatie et appauvrie qu'une différence abyssale et conflictuelle (cf. Jean-Paul II, Lettre aux femmes, 8 ). Cette unité-dualité porte en elle, inscrite dans les corps et dans les âmes, la relation avec l'autre, l'amour pour l'autre, la communion interpersonnelle qui indique « dans la création de l'homme a été inscrite aussi une certaine ressemblance de la communion divine » (n. 7). Par conséquent, lorsque l'homme et la femme prétendent être autonomes et entièrement autosuffisants, ils risquent de s'enfermer dans une autoréalisation qui considère comme une conquête de liberté le dépassement de tout lien naturel, social ou religieux, mais qui de fait les réduit à une solitude opprimante. Pour favoriser et soutenir la réelle promotion de la femme et de l'homme, on ne peut pas ne pas tenir compte de cette réalité.
Nous avons assurément besoin d'une recherche anthropologique renouvelée qui, sur la base de la grande tradition chrétienne intègre les nouveaux progrès de la science et les données concernant les sensibilités culturelles d'aujourd'hui, contribuant ainsi à approfondir non seulement l'identité féminine mais aussi masculine qui est également souvent l'objet de réflexions partiales et idéologiques. Face à des courants culturels et politiques qui cherchent à éliminer ou au moins à voiler et confondre les différences sexuelles inscrites dans la nature humaine, les considérant une construction culturelle, il est nécessaire de rappeler le dessein de Dieu qui a créé l'être humain homme et femme, avec une unité et dans le même temps une différence originelle et complémentaire. La nature humaine et la dimension culturelle s'intègrent dans un processus ample et complexe qui constitue la formation de l'identité, où les deux dimensions, la dimension féminine et la dimension masculine, correspondent l'une à l'autre et se complètent.
En ouvrant les travaux de la Ve Conférence générale de l'épiscopat latino américain et des Caraïbes, en mai dernier au Brésil, j'ai eu l'occasion de rappeler combien persiste encore une mentalité machiste, qui ignore la nouveauté du christianisme qui reconnaît et proclame l'égale dignité et responsabilité de la femme par rapport à l'homme. Il y a des lieux et des cultures où la femme est discriminée et sous-évaluée pour le seul fait d'être femme, où l'on a même recours à des arguments religieux et à des pressions familiales, sociales et culturelles pour soutenir la disparité des sexes, où sont perpétrés des actes de violence à l'égard de la femme, faisant d'elle un objet de mauvais traitements et d'exploitation dans la publicité et dans l'industrie de la consommation et du divertissement. Face à des phénomènes aussi graves et persistants, l'engagement des chrétiens apparaît encore plus urgent, afin qu'ils deviennent partout les promoteurs d'une culture qui reconnaisse à la femme, dans le droit et dans la réalité des faits, la dignité qui lui revient.
Dieu confie à la femme et à l'homme, selon leurs spécificités, une vocation et une mission particulière dans l'Eglise et dans le monde. Je pense ici à la famille, communauté d'amour ouverte à la vie, cellule fondamentale de la société. Dans la famille, la femme et l'homme, grâce au don de la maternité et de la paternité, jouent ensemble un rôle irremplaçable à l'égard de la vie. Dès le moment de leur conception, les enfants ont le droit de pouvoir compter sur le père et la mère qui prennent soin d'eux et les accompagnent dans leur croissance. L'Etat, quant à lui, doit soutenir, par des politiques sociales appropriées, tout ce qui promeut la stabilité et l'unité du mariage, la dignité et la responsabilité des conjoints, leur droit et leur devoir irremplaçable d'éducateurs de leurs enfants. Par ailleurs, il est nécessaire que la femme ait également la possibilité de collaborer à la construction de la société, en valorisant son « génie féminin » caractéristique.
Chers frères et soeurs, je vous remercie encore une fois de votre visite et, tout en souhaitant beaucoup de succès aux travaux du congrès, je vous assure de mon souvenir dans la prière, invoquant l'intercession maternelle de Marie, afin qu'elle aide les femmes de notre temps à réaliser leur vocation et leur mission dans la communauté ecclésiale et civile. Avec ces vœux, je vous donne à vous ici présents et à ceux qui vous sont chers, une bénédiction apostolique spéciale.
[© Copyright du texte original en italien : Libreria Editrice Vaticana - Traduction réalisée par Zenit] | |
| | | Hélène Administrateur
| Sujet: Re: CONGRES SUR "MULIERIS DIGNITATEM" Mar 12 Fév 2008 - 19:16 | |
| - Citation :
- « Un nouveau féminisme » est nécessaire, déclare le cardinal Rylko
Intervention au congrès international sur la femme au Vatican
ROME, Mardi 12 février 2008 (ZENIT.org) - Il faut promouvoir un « nouveau féminisme » qui reconnaisse le « génie féminin » et travaille pour le dépassement de toute forme de discrimination, exhorte le cardinal Stanislaw Rylko, président du Conseil pontifical pour les laïcs.
Le cardinal polonais est intervenu à l'ouverture des travaux du congrès international sur le thème « Femme et homme, la totalité de l'humanum », organisé par son dicastère, du 7 au 9 février, à l'occasion du vingtième anniversaire de la lettre apostolique de Jean-Paul II Mulieris dignitatem.
Ce document, le premier à être entièrement consacré à la femme, est toujours d'actualité et mérite réflexion car, comme l'a souligné le cardinal Rylko, nous faisons souvent face à une « rapide et profonde transformation des modèles de l'identité féminine et masculine et des relations entre les deux sexes ».
Cette situation est la conséquence de « nouveaux paradigmes culturels », au milieu desquels figurent les deux tendances dominantes du féminisme radical : l' « empowerment », qui prétend défendre l'identité féminine « en faisant de la femme l'antagoniste de l'homme », et l' « idéologie du genre », qui tend à éliminer la différence sexuelle en la concevant « exclusivement comme le résultat de conditionnements culturels », a souligné le cardinal Rylko.
Ainsi se répandent des identités masculines et féminines « extrêmement confuses », a-t-il observé, reflet « d'une modernité qui, dépourvue de référence, prétend remplacer la vérité par une pluralité d'opinions ».
« Cette tendance menace et remet tout particulièrement en question la figure de la mère et du père », et donc la nature même de « l'institution du mariage hétérosexuel et la famille biparentale », a-t-il relevé.
Concrètement, le cardinal Rylko souligne qu' « une grande bataille est en train de se disputer pour la personne humaine, pour sa dignité et sa vocation transcendantale, autour de la figure de la femme, autour du concept même de féminité ».
Conscient de cela, le Conseil pontifical pour les laïcs suit depuis des années « avec grand intérêt tout ce qui se passe dans le vaste monde de la femme au niveau culturel, social, voire même au niveau politique », a ensuite expliqué le cardinal à ZENIT.
« Notre dicastère s'occupant spécialement des laïcs, nous sommes particulièrement sensibles à relever ce grand défi auquel l'Eglise aujourd'hui, mais surtout les laïcs, sont appelés à faire face car, a-t-il souligné, ce défi est un défi d'ordre anthropologique qui touche l'Eglise, mais surtout les hommes et les femmes catholiques ».
« L'injustice et la discrimination envers les femmes doivent être dénoncées, tout comme le danger que représentent aujourd'hui, dans le monde global, ces nouveaux paradigmes culturels, mais ce qu'il faut surtout, c'est un témoignage », a-t-il estimé.
Ce témoignage doit se traduire, a-t-il expliqué, par « l'annonce positive que vivre sa propre identité masculine et féminine, selon le dessein de Dieu, vaut la peine, que cela est beau et source de tant de bonheur », a dit le cardinal Rylko à ZENIT.
Lors de son intervention, le cardinal Rylko a rappelé les enseignements du pape Jean-Paul II : « Le féminin et le masculin sont entre eux complémentaires, non seulement du point de vue physique et psychologique, mais ontologique » ; c'est « grâce à la dualité du ‘masculin' et du ‘ féminin' que l'‘homme' se réalise pleinement ».
Ni « une égalité statique et nivelante » ni « une différence abyssale et inexorablement conflictuelle » : le rapport homme-femme est un rapport naturel qui répond au dessein de Dieu. C'est l'« unité des deux » qui permet à chacun de découvrir la relation interpersonnelle et réciproque comme un don, source de richesse et de responsabilité » écrit Jean-Paul II dans sa lettre aux femmes.
« L'être humain existe toujours et uniquement comme femme et comme homme », disait-il.
Et c'est justement Jean-Paul qui a invité les laïcs « à devenir les promoteurs d'un nouveau ‘féminisme' » qui sache « reconnaître et exprimer le vrai génie féminin dans toutes les manifestations de la vie en société, travaillant à dépasser toute forme de discrimination, de violence et d'exploitation » a rappelé le cardinal Rylko dans son intervention.
La force morale de la femme, souligne Jean-Paul II dans sa lettre apostolique Mulieris dignitatem, « rejoint la conscience du fait que Dieu lui confie l'homme, l'être humain, d'une manière spécifique », et cette sensibilité est nécessaire pour chaque personne.
C'est pourquoi, a souligné le cardinal Rylko, « la femme a également un rôle déterminant à jouer dans l'évangélisation de la culture ».
Au cours de leurs travaux, les participants au congrès international sur la femme, qui a rassemblé jusqu'à samedi les représentants de près de 50 pays des cinq continents, ont relevé la nécessité de fonder sur des principes solides, anthropologiques et théologiques, toute réflexion visant une promotion authentique de la femme dans la société et dans l'Eglise.
Benoît XVI a reçu les participants au Congrès samedi matin (cf. Zenit du dimanche 10 février pour le texte intégral de son intervention).
Marta Lago Source : Zenit.org | |
| | | Etrigan Disciple
| Sujet: Re: CONGRES SUR "MULIERIS DIGNITATEM" Mer 13 Fév 2008 - 3:53 | |
| Je souscris complètement à la dernière analyse : elle résume parfaitement mon point de vue et la situation.
Néanmoins, je m'interroge sur le "génie féminin" : je n'aime guère ce genre de considérations apologétiques. Pourquoi y aurait-il un génie féminin ? La femme n'est pas supérieure à l'homme et inversement... L'homme a son génie, la femme aussi. Mais alors parler de génie n'a plus de sens car le génie, c'est l'exception-nelle. Ce qui sort de l'exception. Si l'homme et la femme sont des génies, alors plus personne ne l'est.
De plus, sans aucune définition précise du contexte, on peut y mettre tout et n'importe quoi. Mais pour le reste, je suis d'accord. | |
| | | Hélène Administrateur
| Sujet: Re: CONGRES SUR "MULIERIS DIGNITATEM" Jeu 14 Fév 2008 - 19:25 | |
| Voici qui devrait répondre à ta question Etrigan . - Citation :
- « Le génie féminin » est la capacité de voir avec les yeux et le coeur
Travaux du congrès international sur la femme (7-9 février)
ROME, Mercredi 13 février 2008 (ZENIT.org) - « Le génie féminin », mis en valeur par Jean-Paul II, est cette capacité de « voir loin », d'« entrevoir » et de « voir avec les yeux et avec le cœur », affirme Paola Bignardi, coordinatrice du Forum international de l'action catholique.
C'était l'une des idées centrales de son intervention au congrès sur le thème « Femme et homme, la totalité de l'humanum », organisé à Rome par le Conseil pontifical pour les laïcs, du 7 au 9 février, à l'occasion du vingtième anniversaire de la lettre apostolique de Jean-Paul II sur la femme Mulieris dignitatem.
Paola Bignardi estime que la vocation de la femme passe par l'amour et que sa contribution principale consiste à édifier « une Eglise à son tour maternelle », témoignant d'une Eglise qui aime, et « sache exprimer la symphonie d'un amour qui donne du sens à la vie ».
Durant son intervention, intitulée : « Responsabilité et participation de la femme à l'édification de l'Eglise et de la société », Paola Bignardi affirme que la femme, avec sa « patience de l'attente », peut apporter dans l'Eglise l' « expérience de l'écoute ».
Après avoir souhaité une présence plus accrue des femmes, « pas seulement en terme de nombre », dans les conseils pastoraux et dans les congrès, la représentante italienne souligne que dans certaines régions du monde la condition féminine est encore « problématique » malgré certains « signes inattendus d'espoir ».
Paola Bignardi a ensuite expliqué à ZENIT en quoi consiste le concept de « génération » maternelle dans l'Eglise.
« Je pense qu'il s'agit d'une des expériences fondamentales et caractéristiques de la vie de la femme, de la femme qui met au monde un enfant mais également de la femme qui n'engendre pas physiquement », explique l'ancienne présidente de l'Action catholique en Italie.
La pédagogie veut que « la mise au monde, avant même d'être un trait du corps, soit un trait de l'âme », qui « appartient anthropologiquement à l'existence de la femme ».
« Pour la femme, vivre sa propre identité dans l'Eglise signifie contribuer à engendrer l'Eglise, à l'engendrer, naturellement, dans un sens purement humain, précise-t-elle. L'Eglise est engendrée par l'Esprit mais elle a besoin d'être engendrée aussi au plan humain et je pense que la femme peut l'engendrer dans sa maternité, en contribuant à faire en sorte que l'Eglise soit elle aussi vraiment mère ».
Ce dont le monde a besoin c'est d'une « Eglise mère », affirme Paola Bignardi : « Les personnes de notre temps ont besoin de rencontrer une Eglise qui accueille, une Eglise qui donne la liberté de sa propre vie, qui sait pardonner, qui fait sentir que l'on peut toujours recommencer ».
« Je crois que ce rôle est le rôle le plus profond que la femme puisse avoir aujourd'hui dans l'Eglise », a-t-elle conclu.
Miriam Díez i Bosch Source : Zenit.org | |
| | | Etrigan Disciple
| Sujet: Re: CONGRES SUR "MULIERIS DIGNITATEM" Ven 15 Fév 2008 - 5:11 | |
| Assez complexe comme position car prenant différentes formes en fonction des paragraphes.
Je crois donc comprendre, en résumé, que ce qu'aime l'Eglise chez la femme, c'est son attitude naturellement aimante de mère... j'ai bon ? | |
| | | Christophe Intime
| Sujet: Re: CONGRES SUR "MULIERIS DIGNITATEM" Ven 15 Fév 2008 - 13:25 | |
| - Etrigan a écrit:
- Néanmoins, je m'interroge sur le "génie féminin" : je n'aime guère ce genre de considérations apologétiques. Pourquoi y aurait-il un génie féminin ? La femme n'est pas supérieure à l'homme et inversement... L'homme a son génie, la femme aussi. Mais alors parler de génie n'a plus de sens car le génie, c'est l'exception-nelle. Ce qui sort de l'exception. Si l'homme et la femme sont des génies, alors plus personne ne l'est.
Il me semble que vous faîtes un contre-sens sur l'acceptation du mot "génie". Voici un lien vers la définition de ce mot dans le Wikitionnaire : http://fr.wiktionary.org/wiki/g%C3%A9nie Ici, le mot n'est pas utilisé dans sa quatrième acceptation (" (Familier) Le talent inné et exceptionnel d’une personne, puis par extension, la personne doté d’un tel talent. La Qualité des esprits supérieurs qui les rend capables de créer, d’inventer, d’entreprendre des choses extraordinaires, etc. ") mais dans la cinquième (" Caractère propre et distinctif. ") Par exemple, quand on parle du "génie français", c'est le quatrième sens qui est utilisé. Mais si l'on parle du "génie québecois", c'est le cinquième ! :beret: Amicalement Christophe | |
| | | DavidB Martyr du forum
| Sujet: Re: CONGRES SUR "MULIERIS DIGNITATEM" Ven 15 Fév 2008 - 22:55 | |
| Bof, c'est moche ta blague christophe.
C'est pas notre faute si on a "stallé" à la cinquième, dès les début de la colonie nous n'avons été qu'une usine à fourrure pour la France, rien de plus, puis abandonnés pour n'être que de vulgairs arpents de neige, et ensuite harcelés et opprimés par les saudits anglais et maintenant encore par la culture des USa...
Mais ici aussi, au Québec, nous avons des génies au quatrième sens, sauf que puisque en plus, nous avons de l'humilité, au lieu de nous en prévaloir pour s'inventer quelques crédits, nous le mettons au service des autres, nous!
:KC: : | |
| | | Christophe Intime
| Sujet: Re: CONGRES SUR "MULIERIS DIGNITATEM" Sam 16 Fév 2008 - 3:10 | |
| Le chauvinisme fait partie intégrante du "génie français" ! | |
| | | Arzur Séminariste
| Sujet: Re: CONGRES SUR "MULIERIS DIGNITATEM" Sam 16 Fév 2008 - 7:16 | |
| - Christophe a écrit:
- Le chauvinisme fait partie intégrante du "génie français" !
Entièrement d'accord ! :eiffel: :drapeaufr: :jesors: | |
| | | Etrigan Disciple
| Sujet: Re: CONGRES SUR "MULIERIS DIGNITATEM" Sam 16 Fév 2008 - 7:52 | |
| - Christophe a écrit:
- Etrigan a écrit:
- Néanmoins, je m'interroge sur le "génie féminin" : je n'aime guère ce genre de considérations apologétiques. Pourquoi y aurait-il un génie féminin ? La femme n'est pas supérieure à l'homme et inversement... L'homme a son génie, la femme aussi. Mais alors parler de génie n'a plus de sens car le génie, c'est l'exception-nelle. Ce qui sort de l'exception. Si l'homme et la femme sont des génies, alors plus personne ne l'est.
Il me semble que vous faîtes un contre-sens sur l'acceptation du mot "génie". Voici un lien vers la définition de ce mot dans le Wikitionnaire : http://fr.wiktionary.org/wiki/g%C3%A9nie
Ici, le mot n'est pas utilisé dans sa quatrième acceptation ("(Familier) Le talent inné et exceptionnel d’une personne, puis par extension, la personne doté d’un tel talent. La Qualité des esprits supérieurs qui les rend capables de créer, d’inventer, d’entreprendre des choses extraordinaires, etc. ") mais dans la cinquième ("Caractère propre et distinctif. ")
Par exemple, quand on parle du "génie français", c'est le quatrième sens qui est utilisé. Mais si l'on parle du "génie québecois", c'est le cinquième ! :beret:
Amicalement Christophe Ah oui, j'ignorais ces deux acceptations. Merci de vos lumières ! | |
| | | DavidB Martyr du forum
| Sujet: Re: CONGRES SUR "MULIERIS DIGNITATEM" Sam 16 Fév 2008 - 21:42 | |
| Le chauvinisme est une manifestation excessive et agressive du patriotisme et/ou du nationalisme. Il est le reflet d'une admiration exagérée, voire trop exclusive, de son pays
Selon Wikipedia...
Ha ces français... ils se prendront toujours pour le nombril du monde... | |
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