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 TEMOIGNAGE DE CATALINE SUR LA SAINTE MESSE

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MessageSujet: TEMOIGNAGE DE CATALINE SUR LA SAINTE MESSE   TEMOIGNAGE DE CATALINE SUR LA SAINTE MESSE Icon_minitimeDim 9 Mar 2008 - 10:34

Témoignage de Catalina Sur la Sainte Messe

"Dans cet écrit je ne trouve rien qui aille contre la Foi et la doctrine de l'Église." - Père Daniel Gagnon, OMI - Responsable de la Doctrine de la Foi - Archevêché de Mexico
Avril 2000

Ce n'est pas de ma compétence d'en confirmer le caractère surnaturel. Toutefois je le recommande pour son inspiration spirituelle.

Jésus leur dit : "C'est moi qui suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n'aura pas faim ; celui qui croit en moi jamais n'aura soif". Jn 6, 35

Jésus leur dit alors : "En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez pas en vous la vie. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier

jour" Jn 6, 53-54

"Car ma chair est vraie nourriture et mon sang vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. Et comme le Père qui est vivant m'a envoyé et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mangera vivra par moi." Jn 6, 55-57

"Celui qui mangera du pain que voici vivra pour l'éternité" Jn 6, 58

* * *

Connaissance de ce qui se passe

durant la Sainte Messe

et de la façon de la vivre avec le coeur.

C'est ce témoignage que je veux donner au monde entier, pour la plus grande gloire de Dieu et pour le salut de tous ceux qui veulent ouvrir leur coeur au Seigneur. Afin que beaucoup d'âmes, consacrées à Dieu, ravivent le feu de leur amour pour le Christ, que ce soient celles qui ont dans leurs mains le pou voir de le faire descendre sur la terre pour être notre nourriture, ou les autres, afin qu'elles perdent leur façon de le recevoir par "habitude" et revivent avec amour la surprise merveilleuse de leur rencontre quotidienne. Afin que mes frères et soeurs laïcs du monde entier vivent avec le coeur le plus grand des miracles : la célébration de la Sainte Eucharistie.

C'était la veille du jour de l'Annonciation et les membres de notre groupe étaient allés se confesser. Quelques dames du groupe de prière ne réussirent pas à le faire et renvoyèrent la confession au jour suivant, avant la Sainte Messe.

Lorsque le jour suivant j'arrivai à l'Église avec un peu de retard, Monseigneur l'Archevêque et les prêtres étaient en train de pénétrer dans le choeur. A ce moment, la Sainte Vierge me dit d'une voix douce et suave qui radoucit l'âme :

« Aujourd'hui, pour toi, c'est un jour d'enseignement et je veux que tu fasses très attention, parce que, de ce dont tu vas être aujourd'hui le témoin, tout ce que tu vivras en ce jour, tu devras le donner en partage à l'humanité.»

Je suis restée surprise, sans comprendre, mais en essayant d'être très attentive.

La première chose dont je fus témoin c'était celle d'un choeur de très belles voix qui chantaient comme si elles venaient de loin. A certains moments la musique s'approchait, puis s'éloignait comme s'il s'agissait d'un son porté par le vent.

Monseigneur l'Archevêque commença la Sainte Messe et, arrivé à l'Acte Pénitentiel, la Très Sainte Vierge dit :

"Du fond de ton coeur, demande pardon au Seigneur pour toutes tes fautes, pour l'avoir offensé, ainsi tu pourras participer dignement au privilège d'assister à la Sainte Messe."

Il est certain qu'en une fraction de seconde je pensais en moi-même : "Je suis certainement en grâce avec Dieu, je me suis à peine confessée, hier soir".

Elle répondit : "Tu crois peut-être que, depuis hier soir, tu n'as pas offensé le Seigneur ? Permets que je te rappelle quelques détails. Quand tu étais en train de venir ici, la jeune fille qui t'aide s'est approchée de toi pour te dire quelques mots, et parce que tu étais en retard, brusquement tu lui as répondu sans trop de courtoisie. Ce fut un manque de charité de ta part, et tu prétends ne pas avoir offensé Dieu... ?

Sur la route que tu as parcourue pour venir ici, un autobus t'a gênée et t'a presque bousculée et tu as proféré une quantité de paroles contre ce pauvre homme, au lieu de venir à l'Eglise en priant pour te préparer à la Sainte Messe. Tu as manqué de charité et tu as perdu patience et paix. Et tu dis que tu n'as pas offensé le Seigneur ?

Et tu es arrivée à la dernière minute, au moment où la file des célébrants entraient pour célébrer la Messe... et tu allais participer à la Messe sans une préparation préalable..."

"C'est bien, ma Mère, ne m'en dis pas davantage, ne me rappelle pas autre chose, sinon je vais aussi tôt mourir de honte et de douleur", ai-je répondu.

« Pourquoi arriver au dernier moment ? Vous devriez être ici, d'abord, pour pouvoir faire une prière et demander au Seigneur Son Esprit- Saint, afin qu'il vous accorde un esprit de paix qui chasse l'esprit du monde, les préoccupations, les problèmes et les distractions et pou voir ainsi être capables de vivre ce moment si sacré. Tandis que vous arrivez presque au commencement de la célébration et vous y participez comme si vous alliez assister à un évènement quelconque, sans aucune préparation spi rituelle. Pourquoi ? C'est le miracle le plus grand, et vous avez la possibilité de vivre le moment du plus grand cadeau de la part du Très-Haut, mais vous ne savez pas l'apprécier.»

Cela m'a suffit. J'éprouvai un profond chagrin et je demandai pardon à Dieu, non seulement pour les fau tes de ce jour, mais pour toutes les fois où, comme un très grand nombre de personnes, j'ai attendu que le prêtre eut terminé l'homélie pour entrer dans l'église, pour toutes les fois où je n'ai pas su ou refusé de comprendre ce que signifiait être là, et pour les autres fois où, l'âme peut-être remplie de péchés plus graves, j'avais osé participer à la Sainte Messe.

C'était un jour festif et il fallait donc réciter le Gloria. La Sainte Vierge dit : "Glorifie et bénis de tout ton coeur la Très Sainte Trinité, en reconnaissant que tu es sa créature".

Comme ce Gloria fut différent Je me suis vue, soudain, dans un autre lieu, empli de lumière, en la présence majestueuse du Trône de Dieu, tout rempli de lumière ; avec quel amour, quelle

action de grâce, j'ai répété : "Pour ton immense Gloire, nous te louons, nous te bénissons, nous t 'adorons, nous te glorifions, nous te rendons grâce Seigneur Dieu, Roi du Ciel, Dieu le Père tout-puissant" et j'imaginais le visage du Père plein de bonté..."Seigneur, Fils uni que Jésus-G Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père. Toi qui enlèves les péchés du monde..." et Jésus se tenait devant moi, avec son visage plein de tendresse et de miséricorde..."Car toi seul es Dieu, Toi seul es le Très Haut, Jésus Christ, avec le Saint-Esprit..." Le Dieu de l'Amour parfait, celui qui en ce moment fait tressaillir tout mon être...

J'ai demandé : "Seigneur, libère-moi de tout esprit mauvais. Mon coeur est à Toi. Mon Seigneur, envoie-moi ta paix pour obtenir le meilleur profit de cette Eucharistie et pour que ma vie produise les fruits les meilleurs. Esprit-Saint de Dieu, transforme-moi, agis en moi, guide-moi. O Dieu, offre-moi les dons dont j'ai besoin pour mieux te servir... !"

Arrivée au moment de la liturgie de la Parole, la Sainte Vierge me fait répéter : "Seigneur, je veux aujourd'hui écouter Ta Parole, et porter du fruit en abondance ; que Ton Esprit-Saint sarcle le terrain de mon coeur afin que ta parole croisse et se développe, pour mon coeur pour qu'il soit bien disposé."

« Je veux que tu sois attentive à la lecture et à l'homélie du prêtre. Souviens-toi que la Bible dit que la Parole de Dieu ne retourne pas sans avoir donné du fruit. Si tu es attentive, il reste ra quelque chose en toi de tout ce que tu auras entendu. Tu dois chercher à te rappeler toute la journée ces paroles qui laisseront en toi une empreinte. Parfois ce seront deux phrases, d'autres fois la lecture entière de l'Évangile, ou encore une seule parole, à savourer le reste de la journée. Ceci prendra chair en toi car c'est la manière de transformer la vie et faire en sorte que la Parole de Dieu te transforme.

Et maintenant, dis au Seigneur que tu es ici pour écouter ce que Lui veut dire aujourd'hui à ton coeur."

Je remercie à nouveau Dieu parce qu'il me donne l'occasion d'écouter sa Parole. Je demande pardon d'avoir gardé un coeur si dur pendant tant d'années et pour avoir enseigné à mes enfants à aller à la Messe du Dimanche parce que l'Église le commandait et non par amour et par le besoin de se remplir de Dieu.

Moi qui avais assisté à tant d'Eucharisties surtout par obligation et qui avais cru que par là j'étais sauvée...

Quelle douleur n'ai-je pas éprouvée par tant d'années perdues inutilement à cause de mon ignorance ! ... Quelle superficialité durant la Messe à laquelle nous assistons quand c'est un mariage ou une Messe des défunts ou parce que nous tenons à nous faire voir aux autres ! Quelle ignorance à l'égard de notre Église et à l'égard des sacrements ! Quel gâchis dans notre volonté de nous instruire et de nous cultiver pour les choses du monde qui peuvent en un clin d'oeil disparaître sans laisser de trace et qui, à la fin de la vie, ne servent même pas à ajouter une minute à notre existence ! Tandis que nous ne savons rien de ce qui nous fera gagner un peu de Ciel sur la terre et ensuite la vie éternelle, et cependant nous nous considérons comme des hommes et des femmes instruits !...

Peu de temps après nous sommes à l'Offertoire et la Très Sainte Vierge me dit : "Prie ainsi (et je la suivis) : Seigneur, je t'offre tout ce que je suis, ce que j'ai, ce que je puis, je le dépose tout entier dans Tes mains. Seigneur élève, Toi, le peu que je suis. Par les mérites de Ton Fils, transforme- moi, Dieu Très-Haut. Intercède pour ma famille, pour mes bienfaiteurs, pour chaque membre de notre apostolat, pour toutes les personnes qui y luttent, pour ceux qui se recommandent à mes pauvres prières... Apprends-moi à humilier mon coeur afin que leur chemin soit moins dur !

C'est ainsi que priaient les saints et c'est ainsi que je veux que vous fassiez".

Voilà ce que Jésus veut que nous fassions : humilier notre coeur afin qu'eux n'en sentent pas la dureté, au contraire soulageons leur douleur d'être foulés aux pieds. Quelques années après, j'ai lu un petit livre de prières d'un saint que j'aime beaucoup : José Maria Escrivá de Balaguer. Là, j'ai trouvé une prière semblable à celle que la Vierge m'avait enseignée. Parfois ce saint à qui je me confie rendait hommage à la Très Sainte Vierge par ces prières.

Soudain je vis se lever des personnes que je n'avais pas vues auparavant. C'était comme si du côté de chaque personne qui se trouvait dans la cathédrale, sortait une autre personne. Ainsi la cathédrale se remplit de diverses personnes, jeunes et belles, vêtues de tuniques blanches. Elles se dirigèrent vers l'allée centrale pour avancer vers l'autel.

Notre Mère me dit : "Regarde, ce sont les Anges Gardiens de chacune des personnes qui sont ici. C'est le moment où votre Ange Gardien porte vos offrandes et vos prières à l'Autel du Seigneur."

À ce moment j'étais absolument saisie par un grand étonnement, parce que ces êtres avaient un visage si beau et si rayonnant qu'il est impossible de se l'imaginer. Les visages resplendissaient d'une très grande beauté, presque féminine, bien que, sans aucun doute, l'aspect général des corps, les mains et la stature fussent d'un homme. Les pieds nus ne foulaient pas le sol, mais allaient plutôt en glissant. C'était une très belle procession.

Quelques-uns portaient comme un vase en or avec quelque chose qui resplendissait d'une forte lumière blanche dorée. La Vierge dit : "Ce sont les Anges Gardiens des personnes qui sont en train d'offrir cette Sainte Messe pour beaucoup d'intentions diverses, des personnes qui sont conscientes de la signification de cette célébration, de celles qui ont quelque chose à offrir au Seigneur...

En ce moment, offrez vos peines, vos douleurs, vos espérances, vos joies et vos tristesses, vos demandes. Souvenez-vous que la Messe a une valeur infinie, par conséquent soyez généreux dans vos offrandes et vos demandes.»

Derrière les premiers Anges, marchaient d'autres Anges qui n'avaient rien dans les mains, elles étalent vides. La Vierge dit : "Ce sont les Anges des per sonnes qui tout en étant ici, n'offrent jamais rien, elles ne s'intéressent pas à vivre chaque moment de la liturgie de la Messe et elles n'ont pas d'offrande à apporter à l'Autel du Seigneur."

En dernier il y avait des Anges qui étalent plutôt tristes, les mains jointes pour la prière, mais les yeux baissés. "Ce sont les Anges Gardiens de personnes qui tout en étant ici sont comme si elles étaient dehors, sans aucun désir de participer à la Sainte Messe, c'est pourquoi les Anges avancent tristement car ils n'ont rien à porter à l'Autel, sauf leurs prières propres.

N'attristez pas votre Ange Gardien... Priez beaucoup, priez pour la conversion des pécheurs, pour la paix dans le monde, pour votre famille, pour votre prochain et pour ceux qui se recommandent à vos prières. Priez, priez beaucoup, non seulement pour vous mais pour les autres.

Rappelez-vous que l'offrande la plus agréable au Seigneur est celle où vous vous offrez vous- mêmes comme holocauste, afin que Jésus, en descendant, vous transforme par ses propres mérites. Qu'avez-vous à offrir au Père qui soit seulement à vous ? Votre néant et votre péché, mais si vous vous offrez en union aux mérites de Jésus, vous faites une offrande agréable au Père."
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MessageSujet: SUITE DE CATALINA   TEMOIGNAGE DE CATALINE SUR LA SAINTE MESSE Icon_minitimeDim 9 Mar 2008 - 10:35

Ce spectacle, cette procession était si belle qu'il serait difficile de la comparer à une autre. Toutes ces créatures célestes devant l'Autel faisaient la révérence, certaines en déposant leurs

offrandes sur le sol, d'autres en se prosternant à genoux le front touchant presque la terre, et après être arrivées jusque-là, elles disparaissaient à ma vue.

Arrive le moment où la préface se termine, lors que l'assemblée commence à dire : "Saint, Saint, Saint." Instantanément, tout ce qui était derrière les célébrants disparut. Sur le côté gauche de Mon seigneur l'Archevêque, en forme diagonale en arrière, apparurent des milliers d'anges, des petits et des grands, des anges avec des ailes immenses, des Anges avec de petites ailes, des anges sans ailes comme les premiers ; tous étaient revêtus de tuniques qui ressemblaient aux aubes blanches des prêtres et des moines.

Tous s'agenouillaient les mains jointes en prière et, en signe de révérence, ils inclinaient la tête. On entendait une très belle musique, comme s'il y avait un très grand nombre de choeurs avec des voix diverses, et tous, à l'unisson et avec le peuple, disaient : Saint, Saint, Saint.

Nous voici au moment de la Consécration, le moment du plus merveilleux des miracles... Sur le côté droit de l'Archevêque, en ligne diagonale vers l'arrière, partait une multitude de personnes, vêtues de la même tunique, mais avec des couleurs pastel rose, vert, bleu ciel, lys, jaune ; en peu de mots, des couleurs variées et délicieuses. Leurs visages aussi resplendissaient de joie, on avait l'impression qu'ils avaient le même âge. On pouvait remarquer (mais je ne saurais dire pourquoi) que ces personnes étaient d'âge différent, mais dans leurs visages elles étaient toutes égales, sans rides, heureuses. Toutes s'agenouillaient avant le chant du "Saint, Saint, Saint est le Seigneur..."

Notre-Dame dit : "Ce sont tous les saints et les bienheureux du Ciel et parmi eux il y a aussi des membres de votre parenté qui jouissent déjà de la Présence de Dieu." Et puis, je L'ai vue, exactement à la droite de Monseigneur l'Archevêque.., un pas en arrière, Elle était élevée un peu au-dessus du sol, agenouillée sur des voiles très fins, à la fois transparents et lumineux, comme de l'eau cristalline, la Très Sainte Vierge, les mains jointes, Elle regardait avec attention et respect le célébrant. De là, Elle me parlait, mais en silence, directement au coeur, sans me regarder.

"Tu es surprise de me voir un peu en retrait derrière Monseigneur, n'est-il pas vrai ? Mais ce doit être ainsi... Malgré tout son amour, mon Fils ne m'a pas donné la dignité qu'il donne à un prêtre, de pouvoir le porter chaque jour dans mes mains comme le font les mains sacerdotales. Voilà pourquoi je ressens un très profond respect pour le prêtre et pour le miracle que Dieu réalise par son intermédiaire, ce qui m'oblige ici à m'agenouiller.

Mon Dieu, quelle dignité, que de grâces le Seigneur répand sur les âmes des prêtres, et nous n'en sommes pas conscients, et parfois, pas même beaucoup d'entre eux !

Face à l'autel, commencèrent à se présenter l'ombre (les personnes de couleur grise, qui élevaient les mains vers le haut. La Très Sainte Vierge dit : "Ce sont les âmes bénies du Purgatoire qui attendent vos prières pour trouver du rafraîchisse ment. Ne cessez pas de prier pour elles. Elles prient pour vous, mais elles ne peuvent pas prier pour elles-mêmes, c'est votre devoir de prier pour elles, pour les aider à sortir à la rencontre de Dieu et jouir de Lui éternellement.

Comme tu vois, Je suis toujours ici... Les gens font des pèlerinages aux lieux de mes apparitions, et c'est bien pour toutes les grâces qu'ils reçoivent en ces lieux, mais en aucune apparition, en aucun lieu je ne suis aussi longtemps présente comme durant la Sainte Messe. Vous pourrez toujours me trouver au pied de l'autel où se célèbre l'Eucharistie. Moi je demeure aux pieds du Tabernacle avec les Anges, parce que je demeure toujours avec Lui."

Voir le beau visage de la Mère au moment du "Saint", ainsi que tous les autres, resplendissants, les mains jointes en attente de ce miracle qui se répète continuellement, c'était exactement comme être dans le ciel même. Quand on songe qu'il y a des personnes qui à ce moment-là

sont distraites, qui même bavardent... Je le dis avec douleur, il y a plus d'hommes que de femmes, qui sont debout, les bras croisés, comme s'ils devaient rendre hommage au Seigneur d'égal à égal.

La Vierge dit : "Dis aux humains que jamais un homme n'est plus réellement un homme que quand il plie les genoux devant Dieu."

Le célébrant prononça les paroles de la "Consécration". C'était une personne de stature normale, mais soudain elle se mit à grandir, à se remplir de lumière, d'une lumière surnaturelle, blanche, dorée, qui l'enveloppait et qui devenait très forte sur le visage à tel point qu'on n'en pouvait plus discerner les traits. Quand il a élevé l'hostie, j'ai vu sur le dos de ses mains des signes, d'où jaillissait beaucoup de lumière. C'était Jésus !... C'était Lui, qui de Son Corps, enveloppait celui du célébrant comme s'il entourait amoureusement les mains de Monseigneur l'Archevêque. A ce moment, l'Hostie se mit à grandir et à croître d'une manière importante et en elle, le Visage merveilleux de Jésus qui regardait Son peuple.

Instinctivement je baissai les yeux et Notre-Dame me dit :

"Ne détourne pas ton regard, lève les yeux, contemple-le, croise ton regard avec le sien et répète la prière de Fatima : "Mon Jésus, je crois, j'adore, j'espère et je t'aime. Je te demande pardon pour tous ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas et qui ne t'aiment pas. Pardon, et Miséricorde..."Maintenant dis-lui combien tu l'aimes, rends hommage au Roi des Rois."

Il me semblait que l'hostie énorme ne regardait que moi, mais j'ai su qu'elle contemplait de la même manière chaque personne, d'un regard plein d'amour... Aussi je baissai le front jusqu'à toucher terre ainsi que le faisaient tous les anges et les bien heureux du Ciel. Pendant une fraction de seconde je pensai que c'était le même Jésus qui entourait le corps du célébrant et qui dans le même temps était dans l'Hostie, et quand le célébrant l'abaissait, elle redevenait petite. J'avais les joues remplies de larmes, je ne pouvais sortir de mon état de stupeur mer veilleuse.

À peine Monseigneur commença-t-il à prononcer les paroles de consécration du vin, en même temps que ses paroles, se mirent à apparaître des lueurs comme des éclairs dans le ciel et sur le fond. L'église n'avait plus de toit, ni de murs, tout était sombre, il n'y avait que cette lumière qui brillait sur l'autel.

Soudain, suspendu dans l'air, j'ai vu Jésus crucifié, depuis la tête jusqu'à la partie basse du thorax. Le tronc transversal de la croix était soutenu par des mains grandes et fortes. Du centre de cette splendeur se détacha une petite lumière comme une colombe très petite et très brillante, qui fit rapidement le tour complet de l'église et se posa sur l'épaule gauche de Monseigneur l'Archevêque qui continuait à être Jésus, car je pouvais distinguer sa chevelure souple, ses plaies lumineuses, son corps grandiose, mais je ne voyais pas son visage.

En haut, Jésus crucifié demeurait le visage incliné vers l'épaule droite. On voyait sur son visage et sur ses bras les marques des coups et des blessures. Sur le côté droit, à hauteur de la poitrine, il y avait une blessure dont sortait à flot du sang, vers la gauche, et comme de l'eau vers la droite, très brillante ; mais c'était plutôt des faisceaux de lumière ceux qui se dirigeaient vers les fidèles, en mouvement vers la droite et la gauche. J'étais étonnée de la quantité de sang qui débordait du Calice et je pensais qu'il aurait imprégné et taché tout l'autel, mais pas une goutte ne tomba !

A ce moment, la Vierge dit : "Je te le répète, ceci est le miracle des Miracles. Pour le Seigneur, le temps n'existe pas ni la distance et au moment de la Consécration, toute l'assemblée est transportée aux pieds du Calvaire, au moment de la Crucifixion de Jésus."

Quelqu'un peut-il l'imaginer ? Nos yeux ne peuvent pas voir, mais tous nous sommes là, au même moment où on le crucifie et où il demande pardon à son Père, non seulement pour ceux qui le tuent, mais pour chacun de nos péchés :

"Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font !"

A partir de ce jour, peu importe s'ils me prennent pour une folle, je demande à tous de s'agenouiller, je demande à tous de chercher à vivre avec le coeur et avec toute la sensibilité dont ils sont capables, ce privilège que le Seigneur leur accorde.

Quand nous allions commencer la prière du Notre Père, le Seigneur parla pour la première fois durant la célébration et dit : "Voici, je veux que tu pries du plus profond de toi-même, autant que tu le peux, et qu'en ce moment tu te souviennes de la personne ou des personnes qui t'ont le plus offensé dans ta vie, afin que tu les embrasses et les serres dans tes bras et tu leur dises avec tout ton coeur : " Au Nom de Jésus, je te pardon ne et je te souhaite la paix". Si cette personne mérite la paix, elle la recevra et en retirera un grand bien ; si cette personne n'est pas capable de s'ouvrir à la paix, cette paix reviendra dans ton coeur. Mais je ne veux pas que tu reçoives ou donnes la paix à d'autres personnes tant que tu n'es pas capable de pardonner et de ressentir cette paix d'abord dans ton coeur."

"Faites attention à ce que vous faites" - continua le Seigneur - "Vous répétez dans le Notre Père : "pardonne-nous comme nous par donnons à ceux qui nous offensent ". Si vous êtes capables de pardonner, et non d'oublier, comme certains disent, vous êtes en train de mettre des conditions au pardon de Dieu. Vous êtes en train de dire : pardonne-moi seulement comme je suis capable de pardonner, rien de plus."

Je ne sais comment exprimer ma douleur quand je comprends combien nous pouvons blesser le Seigneur et combien nous pouvons nous-mêmes l'offenser par tant de rancoeurs, de mauvais sentiments et de méchancetés qui naissent de nos complexes et de notre susceptibilité. Pardonnez, pardon nez avec le coeur et demandez pardon à tous ceux qui, parfois, vous avaient offensé, afin de sentir la paix du Seigneur.

Le célébrant disait : "Donnez-vous la paix et l'unité "et ensuite : "La paix du Seigneur soit avec vous..."

J'ai vu tout à coup, entre des personnes qui s'embrassaient (pas toutes), se poser sur elles une lumière intense. J'ai su que c'était Jésus et alors je m'élançais pour embrasser la personne que j'avais à mon côté. Je pouvais en vérité sentir dans cette lumière l'étreinte du Seigneur, c'était Lui qui m'embrassait pour me donner Sa paix, parce que, à ce moment-là, j'avais été capable de pardonner et de retirer de mon coeur toute offense contre une autre personne. Voilà ce que Jésus veut, partager ce moment de joie dans une étreinte pour retrouver Sa Paix.

J'arrivais au moment de la communion des célébrants, et alors je remarquais la présence de tous les prêtres avec Monseigneur. Pendant qu'il communiait, la Vierge dit :

« Voici le moment de prier pour le célébrant et pour tous les prêtres qui l'accompagnent, répète avec moi : "Seigneur, bénis-les, sanctifie-les, aide-les, purifie-les, aime-les, prends-en soin, soutiens-les de ton amour. Souvenez-vous de tous les prêtres du monde, priez pour toutes les âmes consacrées..."»
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MessageSujet: SUITE DE CATALINA   TEMOIGNAGE DE CATALINE SUR LA SAINTE MESSE Icon_minitimeDim 9 Mar 2008 - 10:36

Frères aimés, c'est le moment où nous devons prier parce qu'ils sont l'Église, comme nous le sommes, nous, les laïcs. Très souvent les laïcs exigent beau coup des prêtres, cependant nous sommes incapables de prier pour eux, de comprendre que ce sont des personnes humaines, de comprendre et de mesurer la solitude qui très souvent pèse sur un prêtre.

Nous devons comprendre que les prêtres sont des personnes comme nous et qu'ils ont besoin de compréhension, d'assistance, d'affection et d'attention de notre part car ils donnent leur vie pour chacun de nous, comme Jésus, en se consacrant à Lui.

Le Seigneur veut que l'ensemble du troupeau que Dieu lui a confié, prie et aide son propre pasteur à se sanctifier. Un jour ou l'autre, lors que nous serons de l'autre côté, nous comprendrons la merveille accomplie par le Seigneur de nous avoir donné des prêtres qui nous aident à sauver nos âmes.

L'assemblée commença à sortir des bancs pour aller communier. Était arrivé le grand moment de la rencontre, celle de la "Communion". Le Seigneur me dit : "Attends un peu, je veux que tu remarques quelque chose...". Poussée par un mouvement intérieur, je dirigeai mon regard vers la personne qui allait recevoir la communion sur la langue des mains du prêtre.

Je dois préciser que cette personne qui fait partie de notre groupe n'avait pas réussi à se confesser la veille, mais elle s'était confessée le matin, avant la Sainte Messe. Lorsque le prêtre eut posé la Sainte Hostie sur sa langue, il y eut comme un éclair lumineux : cette lumière intense, blanche, dorée, traversa cette personne d'abord par les épaules, puis en faisant le tour des épaules, l'humérus et la tête. Le Seigneur dit : "C'est ainsi que je me complais à embrasser une âme qui vient me recevoir avec un coeur pur !"

Le ton de la voix de Jésus est celui d'une personne heureuse. Moi j'étais saisie d'admiration de voir cette amie qui revenait à sa place enveloppée de lumière, embrassée par le Seigneur ; je pensais aux merveilles que nous avons perdues parce que nous sommes allés recevoir Jésus avec nos petits et grands manquements, alors que ce devrait être uniquement une fête. De multiples fois nous disons qu'il n'y a pas de prêtres pour se confesser souvent, mais le problème n'est pas de se confesser souvent, le problème réside dans notre facilité à tomber dans le mal. D'ailleurs, de même que nous prenons soin de trouver un institut de beauté ou, pour les hommes, un coiffeur chaque fois que se présente une fête, de même nous devons veiller à trouver un prêtre quand nous avons besoin de nous débarrasser de toutes nos souillures et de ne pas avoir la désinvolture de recevoir Jésus en un moment quelconque le coeur rempli de méchancetés.

Quand je me suis mise en route pour recevoir la communion, Jésus répétait : "La dernière Cène fut le moment de la plus grande intimité avec les Miens. En cette heure de l'amour, j'ai institué ce qui aux yeux des hommes peut sembler la plus grande folie, me faire prisonnier d'Amour. J'ai institué l'Eucharistie. J'ai voulu demeurer avec vous jusqu'à la fin des siècles, parce que Mon Amour ne pouvait supporter de laisser orphelins ceux que j'aimais plus que Ma vie..."

J'ai reçue cette hostie qui avait une saveur particulière ; c'était un mélange de sang et d'encens qui m'inonda entièrement. Je ressentais un tel amour que les larmes coulèrent sans pouvoir les retenir...

Quand je revins à ma place, au moment de m'agenouiller, le Seigneur me dit : "Écoute..." et à cet instant je commençais à entendre à l'intérieur de moi la prière d'une dame qui était assise devant moi et qui venait juste de recevoir la communion.

Ce qu'elle disait sans ouvrir la bouche, était plus ou moins ceci : "Seigneur, rappelle-toi que nous sommes à la fin du mois et que je n'ai pas d'argent pour payer le loyer, la redevance pour la machine, le collège pour les enfants, tu dois faire quelque chose pour m'aider.. Je t'en prie, fais que mon mari s'arrête de boire autant, je ne puis plus supporter ses ivrogneries ; mon fils va de nouveau perdre l'année si tu ne l'aides pas, il passe les examens cette semaine.., et n'oublie pas ma voisine qui doit changer de maison, qu'elle le fasse une bonne fois parce que je ne peux plus la supporter.. etc. etc."

A ce moment, Monseigneur l'Archevêque dit : "Prions" et évidemment toute l'assemblée se leva pour la prière finale. Jésus me dit d'un ton triste : "T'es-tu rendue compte ? Elle ne m'a pas dit une seule fois qu'elle m'aimait, pas une seule fois elle ne m'a remercié pour le don que je lui ai fait : faire descendre ma divinité jusqu'à sa pauvre humanité, pour l'élever jusqu'à Moi. Elle ne m'a pas dit une seule fois : merci, Seigneur. Ce fut une litanie de demandes... et ils sont presque tous ainsi ceux qui viennent me recevoir.

Moi je suis mort par amour et je suis ressuscité. Par amour j'attends chacun de vous et par amour je demeure avec vous… mais vous, vous ne réalisez pas que J'ai besoin de votre amour. Fais savoir que je suis le Mendiant d'Amour en cette heure sublime pour l'âme."

Vous rendez-vous compte, vous, que Lui, l'Amour, vient réclamer notre amour et que nous ne Lui donnons pas ? Et même nous évitons d'aller à la rencontre de l'Amour des Amours, de l'amour qui se donne dans une offrande permanente.

Lorsque le célébrant se préparait à donner la bénédiction, la Très Sainte Vierge parla de nouveau et dit : "Fais attention, regarde bien... Au lieu de faire le signe de Croix, vous faites un gribouillis. Rappelle-toi que cette bénédiction peut être la dernière que tu reçois dans ta vie de la main d'un prêtre. Tu ne sais pas si en sortant d'ici, tu mourras ou non, et tu ne sais pas si tu auras l'occasion de recevoir d'un autre prêtre une bénédiction. Ces mains consacrées te donnent la bénédiction au nom de la Très Sainte Trinité, par conséquent, fais le signe de croix avec respect et comme s'il était le dernier de ta vie.

Que de grâces nous perdons parce que nous ne les comprenons pas, et quand nous ne participons pas tous les jours à la Sainte Messe ! Pourquoi ne pas faire un effort et commencer la journée une demi- heure plus tôt, pour courir à la Sainte Messe et recevoir toutes les bénédictions que le Seigneur veut répandre sur nous ?

Je comprend que tous, à cause de leurs obligations, ne peuvent le faire chaque jour, mais au moins deux ou trois fois par semaine, assurément. Sans aucun doute, beaucoup évitent la Messe du Dimanche avec le faux prétexte d'avoir un ou deux petits-enfants et en conséquence ils ne peuvent assister à la Messe... Comment font-ils quand ils ont d'autres devoirs importants ? Ils y vont avec tous leurs enfants ou alors à tour de rôle : le mari y va à une heure et la femme à une autre heure, mais qu'ils remplissent leurs propres devoirs envers Dieu.

Nous avons du temps pour étudier, pour travailler, pour nous détendre, pour nous reposer, mais nous n'avons pas le temps d'aller à la Sainte Messe au moins le Dimanche.

Jésus me demanda de rester avec Lui quelques minutes de plus, une fois la Messe terminée. Il dit :

"Ne partez pas au pas de course après la fin de la Messe, restez un moment en Ma compagnie, tirez-en profit et laissez-moi aussi tirer profit de votre compagnie..."

Enfant, j'avais entendu dire par quelqu'un que le Seigneur demeurait en nous 5 ou 10 minutes après la communion. A ce moment, je lui demandais : "Seigneur, combien de temps restes-tu avec nous après la communion ?

J'imagine que le Seigneur a dû rire de ma stupidité, car il me fit cette réponse : "Tout le temps que tu voudras me garder en toi. Si tu me parles durant toute la journée, en m'adressant quelques mots au cours de tes actions, Moi je serai à ton écoute. Moi je suis toujours avec vous, c'est vous qui vous éloignez de Moi. Vous sortez de la Messe et pour ce jour cela suffit pour vous ; vous avez observé le jour du Seigneur, et tout finit là, vous ne pensez pas qu'il me plairait de partager votre vie familiale avec vous, au moins un jour.

Vous, dans vos maisons, vous avez un lieu pour tout, une pièce pour chaque activité : une chambre pour dormir, une autre pour cuisiner, une autre pour manger, etc. etc. Où est le lieu que vous m'avez réservé ? Ce doit être un lieu où vous aurez placé seulement une image continuellement chargée de poussière, mais un lieu où, au moins 5 minutes par jour la famille se réunit pour remercier de la journée, pour le don de la vie, et prier pour les nécessités quotidiennes, demander des bénédictions, la protection, la santé... Tous ont une place dans vos maisons, sauf Moi.

Les hommes programment leur journée, leur semaine, le semestre, les vacances, etc. etc. Ils savent le jour où ils se reposeront, le jour où ils iront au cinéma ou à une fête, où ils rendront visite à la grand-mère ou aux neveux, aux enfants, aux amis, quand ils iront se divertir. Mais combien de familles disent au moins une fois par mois "C'est le jour où nous devons- rendre visite à Jésus dans le Tabernacle" et toute la famille vient dialoguer avec Moi, s'as soir en face de Moi et me parler, me raconter ce qui est arrivé ces derniers jours, m'exposer ses problèmes, les difficultés qu'elle rencontre, me demander ce dont elle a besoin... Me rendre participant de leurs affaires ! Combien de fois ?

Moi je sais tout, je lis même au plus profond de vos coeurs et de vos esprits, mais j'ai plaisir quand c'est vous qui m'entretenez de vos sou cis, qui m'y faites participer comme un membre de la famille, comme l'ami le plus intime. Que de grâces l'homme perd quand il ne m'accorde pas une place dans sa vie... !"

Ce jour-là je suis restée avec Lui, ainsi que beau coup d'autres jours encore, et j'ai reçu des enseignements que je veux aujourd'hui partager avec vous, dans cette mission qui m'a été confiée. Jésus dit :

"Je veux sauver Ma créature, parce que le moment de lui ouvrir la porte du Ciel a été rem pli de trop de douleur... Rappelle qu'aucune mère n'a nourri son propre fils de sa chair. Moi je suis arrivé à cet excès d'Amour pour vous communiquer mes mérites.

La Sainte Messe c'est Moi-même qui prolonge Ma Vie et Mon Sacrifice sur la Croix au milieu de vous. Sans les mérites de Ma Vie et de Mon Sang, qu'avez-vous pour vous présenter devant le Père ? Le néant, la misère et le péché.

Vous devriez surpasser en vertu les Anges et les Archanges, parce qu'ils n'ont pas la chance de me recevoir comme nourriture, vous, oui. Eux ne boivent qu'une goutte de la fontaine, mais vous vous avez la grâce de me recevoir, vous pouvez boire tout l'océan..."

Le Seigneur me parla ensuite, encore avec douleur, de ces personnes qui vont à sa rencontre par habitude, de celles qui ont perdu la merveilleuse surprise de la rencontre avec Lui, de la manière dont la routine rend certaines personnes si tièdes qu'elles n'ont rien de neuf à dire à Jésus quand elles Le reçoivent. De plus, de nombreuses âmes consacrées perdent l'enthousiasme de s'éprendre du Seigneur et font de leur vocation un métier, une profession, auquel elles ne se consacrent plus autant qu'il est nécessaire, sans sentiment..."

Ensuite le Seigneur me parla des fruits que doit porter en nous chaque communion. De fait il arrive que des personnes communient chaque jour, mais qui ne changent pas de vie. Elles consacrent beau coup d'heures à la prière, elles accomplissent de nombreuses oeuvres, etc. etc. mais leur vie ne se transforme pas, et une vie qui ne se transforme pas ne peut pas porter des fruits authentiques pour le Seigneur. Les mérites que nous recevons dans l'Eucharistie doivent porter en nous des fruits de conversion, et des fruits d'amour pour nos frères. Nous les laïcs, nous avons une tâche importante dans notre Église, nous n'avons aucun droit de nous taire devant l'invitation que nous fait le Seigneur, comme la reçoit chaque baptisé, d'auer annoncer la Bonne Nouvelle. Nous n aucun droit de recevoir toutes ces connaissances et de ne pas les transmettre aux autres et ainsi laisser nos frères mourir de faim, tandis que nous avons du pain en abondance dans nos mains.

Nous ne pouvons pas assister à la lente ruine de notre Église, parce que nous sommes à l'aise dans nos paroisses, dans nos maisons, alors que nous recevons et continuons à recevoir tant du Seigneur : Sa Parole, les homélies du prêtre, les pèlerinages, la Miséricorde de Dieu dans le sacrement de la confession, l'union merveilleuse à travers la nourriture Eucharistique, les conférences de tel ou tel prédicateur.

Autrement dit, nous recevons tant et nous n'avons pas le courage de sortir de notre commodité, d'aller dans une prison, dans une maison de correction, de parler avec celui qui en a le plus besoin, de lui dire de ne pas se tenir pour vaincu, qu'il est né catholique et que son Église a besoin de lui, même là où il est, souffrant, parce que cette souffrance servira à racheter les autres, car ce sacrifice lui fera gagner la vie éternelle.

Nous ne sommes pas capables d'aller dans les hôpitaux où sont des malades en fin de vie et, tout en récitant le chapelet de la Divine Miséricorde, les aider par notre prière dans ces moments de lutte entre le bien et le mai, pour les délivrer des embûches et des tentations du démon. Chaque moribond a peur. On le réconforte en lui tenant seulement la main, en lui parlant de l'amour de Dieu et des mer veilles qui l'attendent au Ciel avec Jésus et Marie et en compagnie de ceux qui lui sont chers et qui sont déjà partis.

L'heure que nous vivons ne permet pas que nous acceptions l'indifférence. Nous devons être pour nos prêtres une main qui aide, aller là où eux ne peuvent pas ailer. Mais pour faire cela, pour en avoir le courage, nous devons recevoir Jésus, vivre avec Jésus, nous nourrir de Jésus. Nous avons peur de nous engager un peu plus, mais le Seigneur nous dit : "Cherche d'abord le Règne de Dieu et le reste te sera donné par surcroît", et recevoir tout. C'est chercher le Royaume de Dieu que d'utiliser tous les moyens et... ouvrir les mains pour recevoir tout par surcroît, car il est le Maître qui donne le meilleur salaire, le seul qui soit attentif à nos plus petits besoins !

* * *

Frère, soeur, merci de m'avoir permis de porter à terme la mission qui m'a été confiée, de te faire parvenir ces pages.

La prochaine fois que tu assisteras à la Messe, vis-la. Je sais que le Seigneur accomplira aussi en toi la promesse que "ta Messe ne sera plus comme avant et quand tu le recevras... Aime-Le... ! Expérimente la douceur de reposer sur la plaie de son côté ouvert pour toi, pour te laisser Son Église et Sa Mère, pour t'ouvrir la Maison de son Père, et pour que tu sois capable de vérifier Son Amour Miséricordieux à travers ce témoignage et de chercher à correspondre avec ton petit amour.

Que Dieu te bénisse en cette Pâque de la Résurrection.

Ta soeur dans le Christ Jésus vivant.

Catalina

Missionnaire laïque du Coeur Eucharistique de Jésus
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