Mois du Rosaire

Hors sujet : J'aime ton nouvel avatar.

Réponse Hors Sujet, je l'ai choisi pour le mois du rosaire. Mon grand-père se nomme Rosario (Celui qui a rejoint le Père la semaine dernière), il est né le 16 octobre, date d'élection du pape Jean-Paul II. Aujourd'hui je me suis essayé à dire le rosaire presque complet, j,ai pas fait les mystères lumineux. Ouf, disons que j'ai commencé en disant à Marie : "Je m'essaie, mais je garantit pas que je vais finir, car moi, je ne suis pas un héro". bien coudonc, je me suis presque endormi, j'ai été terriblement agacé par toutes sortes de distraction, mais je crois avoir fait un des meilleurs rosaires de ma vie. Même que j'ai eu une intuition étrange, en fait, deux.

1- A-t-on déjà relevé la portée anthropologique du Rosaire? Si non, faudrait s'y mettre, car quand je médite le Rosaire, je vois toutes mes illusions et mes fantasmes prendre de méchants pieds au derrière.

2- Qui est lié à mon constat, se pourrait-il que justement, l'épreuve du rosaire en soi une du purification, dans le sens, ou, le rosaire éprouve dans la méthode (une heure et demi à dire la même phrase, ça a l,air de rien, mais ça demande de la ténacité) et qu'il donne en même temps la clé, la réponse de l'épreuve dans la méditation des mystères.

Autrement dit, la méthode peut soit nous fatiguer, soit nous ravigorer, selon la façon de méditer les mystères. Si nous méditons les mystères en résistance et de façon mécanique et froide, alors l'épreuve nous épuisera et révélera notre mensonge dans notre faillite. Mais si, au contraire, nous nous laissons éclairer, que nous nous laissons toucher dans nos manques et nos misères, alors la méditation des mystères ne deviendra pas notre condamnation, mais bien plutôt la nourriture et l'eau qui nous donne d'avancer sur la route. La méditation des mystères nous révèle à nous même et éclaire les ténèbres qui nous habite à condition de vouloir nous laisser découvrir dans nos misères, si je regarde l'ensemble des mystères, j'y vois même une pogression intéressante de la croissance spirituelle. 1- la promesse 2- la charité fraternelle 3- accomplissement d'une première promesse, charité étendue aux étrangers 4- sanctification de la charité 5- sagesse. 6- Épreuve d'adhérer ou non à ce qui est acquie précédemment dans toute nos situations se rapprochants de Gethsémanie. 7- Après notre oui, sommes-nous prêts à souffrir dans notre chair ce qu'il en coute de dire la vérité, de rétablir ce qui est juste et droit et de dénoncer ce qui mérite de l'être? 8- Acceptons-nous de ne pas être cru, de ne pas être estimé pour ce sacrifice? 9- Persévérerons-nous dans la charité, alors qu'on nous mène à l,abatoir, contunuons-nous à nous inquiéter du plus pauvre, du plus petit, continue-t-on de nous donner? 10- Alors que l'on cherche à nous assassiner de tout bord, tout côté pour ne pas avoir adhérer aux vices de notre monde et ne pas avoir cédé aux tortures de la chair et de l'esprit, gardons-nous les bras ouverts, offrons-nous encore notre solicitude à notre prochain, pardonnons-nous à nos bourreaux dans la confiance de l'accomplissement de la promesse ultime? 11- Accomplissement de la promesse ultime, la vie en plénitude. Victoire définitive et rétablissement de l'ordre, mais non pas dans la vengeance ou l'illusion, mais dans la justice faite à la victime véritable, qui n'est pas victime en ce qu'il se donne, mais victime en ce que nous ne l'avons pas reconnu, le Père le réssuscite. Les bourreaux restent "impunis" ou n'ont comme punition que la révélation de leur injustice. 12- Communion effective au christ par l'espérance(je suis avec vous jusqu'à la fin des temps) 13- PLeine place à l'Esprit-Saint, l'espace est créépour qu'Il déploit toute sa puissance. 14- Le don de Jésus sur la croix efficace dans la vie des hommes, vie en plénitude accordée à Marie et promise à tout homme de bonne volonté. 15- Divinisation définitive dans la gloire de Dieu.

Bon ce n,est qu'une ébauche très rapide qui a encore besoin d'être travailler. Il y a plusisuers débuts d'intuition, mais n'est-ce pas que la foi est comme le grain de sénevé? Il fait son oeuvre et se révèle petit à petit à celui qui cherche Dieu?


Bon fin de la digression. J'essairai de garder un désir aimant de pardonner à Gilles Duceppe et aux médias d'être ce qu'ils sont, de toute façon, ils ne donnent pas la vie, et la mort ne leur appartient que dans leurs illusions, illusions des plus déplorable. Ce qui fait que la pitié devrait être le premier sentiment que ceux-là nous inspirent.

Bien, à plus tard.

Dites, d'autre ont-ils l'intention de dire le rosaire régulière pour le mois d'octobre?


David

Ta méditation est très belle... même si elle est hors sujet, je propose de la déplacer dans un nouveau fil dédié au Rosaire.

Pour ma part, je médite le chapelet quotidiennement (sur la route en vélo !) et cela est d'une grande inspiration et aide pour offrir le monde, les passants, les chauffards, le travail quotidien dans la laideur du béton, les ci et les ça à Dieu par les mains de Marie qui, de sa bonne odeur maternelle, embellit le tout pour offrir cette couronne de fleurs à Jésus. C'est en effet une arme très puissante de purification intérieure, je dirais même plus, une arme de destruction massive...

Je dis rarement le Rosaire au complet, faute de temps quotidiennement, mais avec la semaine de chapelet, si on fait le calcule, je finis par dire deux Rosaires par semaine...

Mais puisque c'est le mois du Rosaire... je vais intensifier autant que je peux...

En union de prière avec Marie,
Hélène

Merci Hélène de ce mot d'encouragement.

Union de prière en Marie.

Rappel de ma question, connais-tu des études anthropologique sur le Rosaire? Car vraiment, je crois que le Rosaire, comme tu dis avec humour, est une arme de destruction massive, c'est le décapant le plus efficace sur le marché. Si aucune étude n'a jamais été faite, ça pourrait être un sujet de maitrise, voir de doctorat très très intéressant.




David

Pour répondre à ta question, je ne sais pas. Sûrement que Grignon de Monfort a bien étudié le phénomène et / ou Maximilien Kolbe... à explorer.

Mais pour ce qui est d'un sujet de maîtrise : vas-y fort mon homme !

En tout cas, voici un bon début pour ta recherche. Il s'agit de petits enseignements de la fraternité St-Pierre.

http://www.fssp.org/fr/rosaire.htm

Merci de vos réponses. En effet, Grignon de Monfort était très très perspicace. Il discerne avec une clarté et luminosité géniale quasi parfaite les nuances de la dévotion mariale et des fausseté que la chair y induit facilement. Pour ma part "Traité de la vraie Dévotion" Est une lecture absolument superbe. Je vais devoir me procurer les écrits de maximilien Kolbe.

Enfin, merci pour le lien Fred.

Bien sur, je ne vise pas la maitrise avant quelques temps. Disons que j'ai une petite écoeurite des difficultés financières liées aux études. Mais ce qui concerne la Vierge et les sacrements me passionne. Je vais surement aller dans ces sens là.


à bientôt,

David

Si tu pense faire un mémoire du Marie et si tu étudie à l'Université Laval, je te conseille comme directrice de mémoire Thérèse Nadeau-Lecour. C'était la directrice de l'un des séminaristes de Marie-Jeunesse qui a fait sa maîtrise sur "Marie, femme eucharistique" d'après l'encyclique sur l'eucharistie de Jean-Paul II. J'ai entendu de très bon commentaire de ce séminariste. Malhereusement, j'ai su qu'elle était en marge dans le milieu universitaire, car trop fidèle au magistère.

Pax.

Pour David...

Congrès en Italie sur l’histoire et la théologie du rosaire

ROME, Lundi 6 octobre 2008 (ZENIT.org) - La province dominicaine San Domenico en Italie et le département de théologique systématique de la faculté de théologie d'Emilie-Romagne, organisent du 6 au 8 octobre, à Bologne, un congrès sur le thème : « Le rosaire : théologie, histoire, spiritualité. De Notre-Dame du Rosaire vers le mystère pascal selon les Ecritures ».

Le congrès a été inauguré par l'évêque d'Assise, Mgr Domenico Sorrentino, qui a parlé des « motivations, contexte, éléments nouveaux contenus dans la lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae de Jean-Paul II ».

Selon les organisateurs, cette rencontre est « une rencontre unique, qui a pour objectif de donner un profil historique et théologique à une question généralement traitée sous un angle pastoral et dévotionnel ».

Les organisateurs sont convaincus que « le sujet rigoureusement scientifique, n'ôte rien à la profondeur spirituelle du rosaire. Au contraire, il la soutient et la motive d'un point de vue culturel ».

Pour mieux comprendre les raisons et les finalités de ce congrès, ZENIT a interrogé le père Riccardo Aimone Barile, prieur provincial de la province dominicaine San Domenico en Italie.

ZENIT - Pourquoi un congrès sur le rosaire ? Quel est le but de cette initiative ?

P. Aimone Barile - Etant organisé par la faculté théologique de l'Emilie Romagne - section San Domenico -, il est évident que le congrès a un caractère d'étude. Le chapelet, bien qu'(apparemment) simple dans son fonctionnement, ne l'est pas tant que ça dans ses éléments de base et dans ses références aussi bien à la prière de l'Eglise, qui est la liturgie, qu'au phénomène anthropologique constant de la prière basée sur une formule répétitive. Pour ne pas parler aussi de cette imbrication entre la prière, ou mieux propagande, du chapelet et l'histoire artistique, civile et politique de l'Europe et du reste du monde après l'expansion missionnaire qui a suivi le concile de Trente. Tout cela peut et doit devenir un objet d'étude digne et stimulant.

ZENIT - Quels arguments avanceriez-vous pour convaincre un jeune d'aujourd'hui à réciter le chapelet ?

P. Aimone Barile - Etant donné que la récitation du chapelet est libre, même si elle est chaleureusement recommandée, l'argument de fond est cet avantage que l'on éprouve à acquérir une technique de prière (Saint Pie V avait écrit dans une célèbre bulle que le rosaire était un « modus orandi », autrement dit une « méthode »), pour « prier sans cesse » ou du moins le plus facilement possible, guidés par une sélection d'éléments fournis par l'Evangile qui peuvent donner une orientation sur le message chrétien et sur sa propre vie.

ZENIT - Prier le rosaire a parfois été vu comme un « excès de dévotion » populaire, voire même de l' ignorance. Comment répondre à de telles accusations ?

P. Aimone Barile - C'est vrai, parfois c'était le cas. Mais, si ça l'était ou non, en dernière analyse Dieu seul peut le dire. Il existe une pratique du rosaire, je ne dirais pas « populaire et ignorante », mais plutôt « habituelle », et il existe une pratique qui cherche (avec sagesse) à mettre en valeur les quelques conseils techniques rappelés par Jean-Paul II et déjà tous présents dans l'histoire : une brève parole de Dieu, un minimum de silence, le support d'une icône, etc. Tout ceci permettant, si on l'applique au moins de temps en temps, d'éviter de réciter de chapelet de manière « populaire et ignorante ».

ZENIT - Malgré les critiques, on a l'impression que la prière du chapelet se répand. En Italie il existe un réseau de personnes qui prie le chapelet continuellement, représenté par la revue « Rosarium ». Récemment, un Mexicain, Guillermo Estévez, a invité les diocèses, les paroisses, les mouvements et les associations, à participer à une grande prière du chapelet au niveau mondial, le 4 octobre. Que pensez-vous de ces initiatives ?

P. Aimone Barile - En réalité les revues consacrées au rosaire sont nombreuses et il faut noter en particulier la Revue du Rosaire en français. L'idée de réciter le chapelet de façon continue et « en relation » remonte à l'ancien « rosaire perpétuel ». Avant tout il ne faut pas faire obstacle à ces initiatives et ensuite elles doivent être encouragées, mais au sein d'une sorte de « libre affirmation » ou de « libre concurrence ». Il ne s'agit pas en effet d'initiatives normalement nécessaires à la structure de la prière de l'Eglise, comme la liturgie, et il est donc important de les gérer correctement en respectant et en acceptant leur évolution dans l'histoire...

ZENIT - Quelles actions proposez-vous pour développer la pratique du chapelet ? Et quels pourraient être les bénéfices de cette pratique pour l'Eglise et pour l'humanité ?

P. Aimone Barile - Comme je le disais, ce congrès étant un congrès d'étude, aucune proposition pastorale n'en découlera. Quoiqu'il en soit, la première proposition à faire est de participer au congrès et de lire les actes quand ils seront publiés, pour se rendre compte de la richesse et des liens qui unissent cette forme de prière à d'autres formes de prières pas forcément chrétiennes. Cette conscience renouvelée des agents pastoraux devrait vivifier la pratique humble et précieuse de la prière du chapelet, en aidant à en redécouvrir les richesses et en suggérant, à ce moment-là, des initiatives.

Antonio Gaspari

Source : Zenit.org

Vous viendrez me dire que je n'étais pas inspiré!

Merci Hélène, j'attendrai avec impatience les suites de cette études.