Le Rosaire

Je voudrais revenir sur le Rosaire.

Il y a quelques années j’utilisais le chapelet pour réciter des dizaines sans trop me préoccuper de tout ce qu’il y avait autour.

A la suite de la lettre apostolique de Jean Paul II j’ai compris que le Rosaire permettait d’aller plus loin et qu’il était d’abord le regard de Marie et de chacun de nous sur la vie de Son Fils. Excusez moi de mal m’exprimer.

Je me suis, alors, mis à faire partie, d’une façon intermittente, d'un groupe de récitation du chapelet.

Mon pèlerinage à Lourdes que j’ai effectué sur le double signe de Marie et de son Fils m’a conforté dans cette direction.

La gabonaise que j’accueille a, avec moi, donné plus d’ampleur au Rosaire en faisant la synthèse de différentes propositions de Rosaires et en y ajoutant une dose de prières personnelles.

La partie d’introduction du Rosaire a été étoffée et, surtout, les prières à l’issue du Rosaire.

Au total, même s’il dure 45 minutes, il me semble bien équilibré.

Enfin nous nous sommes mis à le réciter sous forme de sept septaines en souvenir des « sept douleurs de la Vierge Marie ».

Le Rosaire

J’ai bien aimé la façon dont est conduit le Rosaire à Saint Michel des Batignoles.

Un chant en début
Puis les prières classiques du début du Rosaire ( Confiteor, Credo … )
Le Rosaire.
Puis les prières classiques de fin du Rosaire dont l’Angélus
Puis le « Je vous salue Joseph ».
Puis en chant marial

Durée totale 40 minutes.

Personnellement j’aime développer les lectures de l’Evangile pour mieux « caractériser » ou "illustrer" les mystères.

Prier le Rosaire pour la paix dans le monde

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En ce mois d’octobre, Benoît XVI invite à « redécouvrir la beauté » de la prière du Rosaire, et à le prier à trois intentions spécifiques : « les intentions du pape, la mission de l’Eglise et la paix dans le monde ».
Le pape s’est en effet adressé aux fidèles à Castel Gandolfo en évoquant le mois du rosaire en ces termes : « Aujourd’hui, premier jour d’octobre, je voudrais m’arrêter sur deux aspects qui, dans la communauté ecclésiale, caractérisent ce mois : la prière du rosaire et l’engagement pour les missions ».

« Samedi prochain, 7 octobre, ajoutait le pape, nous célébrerons la fête de la Bienheureuse Vierge du Rosaire, et il semble que chaque année la Vierge nous invite ainsi à découvrir la beauté de cette prière, si simple et si profonde ».

Le pape proposait ces trois intentions de prière du rosaire : « Je voudrais vous inviter, chers frères et sœurs, à réciter le rosaire au cours de ce mois, en famille, dans les communautés, et dans les paroisses pour les intentions du pape, pour la mission de l’Eglise et pour la paix dans le monde ».

Benoît XVI rendait ainsi hommage à l’œuvre de Jean-Paul II : « Le bien aimé Jean-Paul II a été un grand apôtre du Rosaire ».

Il ajoutait ce souvenir visuel de Jean-Paul II « à genoux, le chapelet entre les mains, plongé dans la contemplation du Christ, comme il nous a lui-même enseigné à le faire dans sa lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae ».

Benoît XVI insistait sur le fait que le chapelet met le Christ et la Parole de Dieu au centre de la prière : « Le rosaire, prière contemplative et christocentrique, inséparable de la méditation de l’Ecriture Sainte. C’est la prière du chrétien qui avance dans son pèlerinage de la foi, en suivant Jésus, précédé de Marie ».

« Que Marie, la Vierge du Rosaire, et la Reine des Missions nous conduise tous au Christ Sauveur », concluait le pape.

Source : zenit.org, 2006