Sapin et/ou Hélène : Custode

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Bonjour Chantal,

Redemptionis Sacramentum a écrit:

- 132 - Personne ne doit emporter la très sainte Eucharistie chez soi ou dans un autre lieu, ce qui est contraire à la norme du droit. De plus, on doit se souvenir que le fait d’emporter ou de conserver les espèces consacrées à des fins sacrilèges, de même que le fait de les jeter par terre constituent des actes qui entrent dans la catégorie des graviora delicta, dont l’absolution est réservée à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

- 133 - Le prêtre ou le diacre, ou bien, en l’absence ou en raison de l’empêchement du ministre ordinaire, le ministre extraordinaire, qui transporte la très sainte Eucharistie pour donner la Communion à un malade, doit se rendre directement, si possible, depuis le lieu, où le Sacrement est conservé, jusqu’au domicile du malade, en s’abstenant de toute autre occupation durant le trajet, pour éviter ainsi tout risque de profanation et faire preuve du plus grand respect envers le Corps du Christ. Il faut toujours observer le rite de l’administration de la Communion aux malades, tel qu’il est prescrit dans le Rituel Romain. (Redemptionis Sacramentum, Chapitre VI, LA SAINTE RÉSERVE EUCHARISTIQUE ET LE CULTE DE LA TRÈS SAINTE EUCHARISTIE EN DEHORS DE LA MESSE)

http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/documents/rc_con_ccdds_doc_20040423_redemptionis-sacramentum_fr.html#Chapitre%20IV

Fraternellement,
Hélène

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Ton p'tit doigt est branché sur l'Esprit Saint.

Pas du tout. Vous pouvez prendre la communion pour un malade et la garder chez vous dans un lieu respectueux et la porter au malade le lendemain. Cela vous permettra de prier un petit peu plus avec le Seigneur.
Ce qui est dit dans la lettre c'est au sujet de personnes qui veulent garder la communion chez eux pour leur fin propre et d'autres pour des fins sacrilèges. Ce n'est pas votre cas.
Sachez qu'en portant la communion dans votre sac à dos dans les transport en commun, toutes les personnes qui seront avec vous en seront bénites. Votre présence permettra la présence de Dieu

de se rendre directement, si possible.
Quand ce n'est pas possible, on fait autrement. L'important c'est que le malade puisse communier.

Fil bleu, pouvez-vous fournir une source qui confirme ce que vous dites ?

Le no 133 me semble très clair et ne concerne pas les fins sacrilèges. Cela s'adresse aux prêtres, diacres ou ministre extraordinaire de la communion.

Hélène

C'est l'interprétation. Si on prend les dispositions pour qu'il n'y ait pas profanation et qu'il y ait un grand respect, quand on ne peut pas faire autrement et que l'on en ait parlé avec le responsable de la paroisse.
Moi quand je portais la communion aux malades ou aux personnes agées
j'avais d'un côté le bon Dieu et de l'autre une petite trousse à outils
et en plus de porter le bon Dieu je réparais une prise de courant, mettre une cale sous un meuble ainsi de suite. Tout cela comme gestes de communion

Aussi louables que soient les intentions, ce n'est ni au responsable de la paroisse ni au prêtre ni même à l'évêque d'aller contre la norme voulue par le Magistère. Si l'Église demande à ce que ce genre d'abus soit évité, elle a certainement ses raisons. En toute bonne foi, j'ai vu des trucs dans des paroisses qui décoiffent, dont une laïque s'auto-communier devant l'autel alors que le prêtre était déjà descendu pour donner la communion ! Alors, aussi sincère que le geste puisse être, je crois qu'il est plus sage d'obéir à l'Église qu'à nos propres sentiments, aussi louables et saints (présumés par nous) soient-ils...

Aussi, rien ne garanti que, même avec les meilleures dispositions du monde, rien n'arrivera en chemin si le ministre extraordinaire de communion ne va pas directement donner la communion au malade. Que savons-nous de ce que la vie nous réserve à chaque instant ?

Fraternellement,
Hélène

Entièrement d'accord d'appliquer au mieux les règles mais comme dans toute loi, il y a la jurisprudence et nous faisons au mieux pour le soutien de la vie de foi des personnes.

Je rappelle simplement que le gardien et le ministre ordinaire de l'eucharistie, même en dehors de la célébration eucharistique est le prêtre.

Les auxiliaires de la communion laïcs ne le font que de manière extraordinaire. Le texte fourni par Hélène est bel et bien la norme à respecter concernant cette pratique de la communion à domicile.

Nous devons donc porter la communion à domicile pour le malade (et la communion à domicile est pour un malade uniquement) immédiatement après la messe. Dans un cas exceptionnel, nous pouvons retarder d'aller porter la communion à domicile, dans ce cas, l'hostie en custode doit être porté dans un étui porté au cou, et non pas laissée sur une tablette à la maison, même si nous avons pris toutes les dispositions pour en assurer le respect.

En dehors du tabernacle et pour le transport de l'hostie, c'est dans un étui attaché au cou comme une médaille qui est la meilleure façon de transporter et de garder l'hostie.

J'espère que ceci éclaire tout le monde.

Si la réserve brûle en même temps que le tabernacle et l'église, le signe sacramentel de l'Eucharitie n'existe plus. A mon avis mais je peux me tromper

Quelques précisions sur le ministre extraordinaire de la communion.

Un tel ministre peut agir pour:

1) Donner la communion pendant la messe.

2) Donner la communion à une personne malade.

Voici la définition:

La discipline canonique sur le ministre extraordinaire de la sainte Communion doit cependant être correctement appliquée pour ne pas provoquer de confusion. Elle dispose que le ministre ordinaire de la sainte Communion est l'évêque, le prêtre et le diacre, tandis que sont ministres extraordinaires soit l'acolyte institué, soit le fidèle député dans ce but aux termes du can. CIC 230,3.

CIC 230,3: Là où le besoin de l'Eglise le demande par défaut de ministres, les laïcs peuvent aussi, même s'ils ne sont ni lecteurs, ni acolytes, suppléer à certaines de leurs fonctions, à savoir exercer le ministère de la parole, présider les prières liturgiques, conférer le baptême et distribuer la sainte communion, selon les dispositions du droit.

Cependant, le laïc doit - pour agir en conformité avec le magistère - recevoir une approbation de son évêque ou, en cas de nécessité, par un prêtre:

Un fidèle non-ordonné, si des motifs de vraie nécessité y invitent, peut être député en qualité de ministre extraordinaire par l'Evêque diocésain, en utilisant la formule de bénédiction liturgique appropriée: pour distribuer la sainte Communion y compris en dehors de la célébration eucharistique ad actum vel ad tempus, ou de façon stable. Dans des cas exceptionnels et imprévisibles, l'autorisation peut être concédée ad actum par le prêtre qui préside la célébration eucharistique.

source:
Instruction de 1997 approuvé par Jean-Paul II.
http://www.catho.org/9.php?d=cgo