Shakespeare est passé à côté
(Lire : Psaume 145)
Je bénirai l’Eternel en tout temps.
Psaume 34 : 2
D’après William Shakespeare dans Le Marchand de Venise : « La miséricorde tombe du ciel comme une fine pluie sur la place en bas : elle bénit deux fois ; elle bénit celui qui donne et celui qui reçoit. »
Shakespeare avait raison au sujet de la double bénédiction que procure la miséricorde. Nos œuvres de miséricorde bénissent la personne à qui nous tendons une main bienveillante. Qui plus est, lorsque nous manifestons de la miséricorde, nous en bénéficions nous-mêmes. Nous expérimentons la promesse de notre Seigneur : « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ! » (Matthieu 5 : 7).
Mais Shakespeare a oublié le troisième bénéficiaire d’une bénédiction : Dieu ! Lorsque, au nom de notre Sauveur, nous avons soin des autres, comme Christ a eu soin de nous, Dieu est glorifié. Il est honoré lorsque nous faisons preuve de miséricorde.
Aussi étonnant que cela puisse être, c’est une vérité biblique. Dieu n’est pas dépourvu de sentiments. Ce que nous faisons ou négligeons de faire l’affecte. Nos actions Le réjouissent ou L’attristent profondément. Dieu se réjouit quand nous L’adorons en reconnaissant Sa bonté, et Il est attristé quand nous servons nos propres intérêts (Proverbes 11 : 20 ; Hébreux 13 : 15, 16).
Les bénédictions de la miséricorde chrétienne coulent non seulement du donateur au récipiendaire et vice versa, mais aussi dans le cœur même de Dieu. Les gestes de miséricorde sont des gestes d’adoration.
En nous donnant aux autres nous donnons de la joie à Dieu.