Pressés des deux côtés
(Lire : Philippiens 1 : 19 – 26)
Car Christ est ma vie, et mourir m’est un gain (…) Je suis pressé des deux côtés ; j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ.
Philippiens 1 : 21, 23 a
Comme chrétiens, nous sommes pressés de deux côtés. Nous voulons tous aller au ciel, mais cette vie est aussi très attirante. Nous sommes comme ce jeune de l’école du dimanche qui écoutait attentivement tandis que la monitrice lui parlait des beautés du ciel. Elle conclut en disant : « Levez la main si vous voulez aller au ciel ». Toutes les mains se sont levées instantanément – sauf une. « Pourquoi ne veux-tu pas aller au ciel, Jean ? » « Eh bien, répliqua-t-il, maman vient juste de faire une tarte aux pommes. »
Nous n’avons pas à nous sentir coupables d’avoir un grand désir de jouir de la vie. Le mariage, une famille, un travail satisfaisant, les voyages, les divertissements ont tous un attrait légitime. Mais si les délices de notre maison terrestre sont attirants au point de nous faire perdre de vue la raison pour laquelle Dieu nous a placés ici, il y a quelque chose qui ne va pas.
L’apôtre Paul était aussi partagé. Bien qu’il ait cru qu’il serait libéré de prison, il savait qu’il pouvait être victime de l’épée de Néron. Cela créa un conflit. Il désirait être avec Christ, car ce serait « de beaucoup le meilleur » (Philippiens 1 : 23). Il voulait aussi vivre, pas seulement pour jouir de la vie, mais parce que ses frères croyants avaient besoin de lui (v. 24).
Paul était pressé des deux côtés, et dans les deux cas, c’était pour la meilleure des raisons. Qu’en est-il de nous ?
Pour bien employer notre temps sur terre, ayons toujours le ciel en tête.
source:recu ce lundi par e-mail d'amis chrétiens