En ce qui concerne Vatican II, le problème c'est que le magistère et le saint Père lorsqu'ils lisent les textes les situent dans l'ensemble des 16 documents conciliaires et de la Tradition Apostolique. Au contraire, les progressistes lisent uniquement les passages qui font leurs affaires.
On oublie facilement que Dei Verbum enseigne que seul le Magistère est l'interprète autorisé des Écritures.
Les progressistes insistent sur l'Église peuple de Dieu. Ils mettent de côté le chapitre de Lumen Gentium sur l'Église hiérarchique (chap. III).
Les mêmes progressistes oublient que la constitution sur la liturgie, Sacrosanctum concilium, n'est pas un laisser-passer pour faire n'importe quoi. On y trouve des règles strictes. Ainsi, les textes de Jean-Paul II et de Benoit XVI sur la messe ne sont pas en contradiction avec Vatican II mais l'interprétation stricte de celui-ci.
Autres problèmes, Vatican II n'a pas traité des questions de morale sexuelle. Alors, on s'imagine du côté progressiste que si cela avait été le cas nous aurions assisté à un renouveau de ce côté là aussi. Hors, la doctrine morale de l'Église n'est pas "réformable". On ne peut changer les éléments de moral sans changer aussi la foi. La foi et la moral font parti du dépôt révélé et demeurer inchangé depuis saint Pierre. L'encyclique Humanae Vitae propose la seule voie morale possible pour l'Église à la lumière de la Révélation qu'elle détient.
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alfred