Non à la femme-remède contre la déviance !

Pascal, je crois que vous confondez L'Église institution avec l'Église, Épouse du Christ, Magistère vivant institué par le Christ. Bien sûr, cette Église est Une seule et unique Église et les défauts de l'une (l'institution, l'homme) peut porter à croire que l'Église pourrait se tromper. L'Église est Humaine et Divine à la fois. Je veux dire, que si l'Église est composée de pécheurs et que les péchés de ses membres blessent tout le Corps, c'est encore et toujours le Christ qui la conduit et qui la lave sans cesse dans son Sang. Il nous a promis que les portes de l'enfer ne prévaudraient point contre Elle, qu'Elle est le Roc sur lequel nous pouvons nous appuyer. Si les hommes et les femmes d'Église peuvent pécher, l'Église, comme Épouse du Christ rachetée et conduite par Lui, ne peut pas nous tromper. Dans l'individuel, un homme (voire des hommes peuvent) peut nous tromper, mais dans son Magistère vivant et collégial, l'Église ne peut nous tromper parce que c'est l'Esprit Saint qui la guide. C'est ainsi tout au long de son histoire. Lorsque des hommes prennent un mauvais chemin (par exemple le jansénisme), le Christ l'a toujours ramené en écartant d'Elle ce qui n'est pas dans la Vérité. Pour illustrer un autre exemple, lorsque Jean-Paul II, au tournant du millénaire, s'est mis à genoux devant le monde entier pour demander pardon, ce n'est pas au nom de l'Église qu'il l'a fait mais au nom des fils et des filles de l'Église. Ce n'est donc pas l'Église en tant que telle qui pèche ou qui peut tromper mais ses fils et ses filles (fussent-ils mêmes papes ou évêques). C'est donc que nous pouvons avoir totalement confiance que l'Église possède en son sein la plénitude de la foi dans la vérité. N'oublions pas que nous, catholiques, ne séparons pas Écritures, Tradition et Magistère.

Je n'ai en effet pas été très clair sur cette différence entre Eglise-institution (humaine) et Eglise-épouse du Christ (divine). Je dois avouer que parfois j'ai du mal avec la première, sachant qu'ici-bas l'une ne va pas sans l'autre.