Nouveau féminisme

Bonjour,
comme dit souvent la grand-mère d'un ami qui a été suffragette pendant l'Entre-Deux-Guerre : "je n'ai pas milité pour la reconnaissance des droits des femmes pour que les femmes d'aujourd'hui soient obligées de se comporter comme des hommes pour être leur égal."
Si vouloir rester à la maison pour s'occuper de ses enfants, de leur éducation spirituelle et religieuse, pour s'occuper du foyer et le rendre agréable à toute la famille est rétrograde et misogyne comme le pensent certaines féministes des années 1970, alors je suis rétrograde et misogyne. Si considérer la femme comme un objet sexuel est moderne alors je suis définitivement réactionnaire.

Fraternellement,
Aurélie

Je suis tout à fait pour ce nouveau féminisme à la Jean-Paul II .

Ce qui fait la dignité de la femme, c'est... sa féminité !

Sa capacité de donner la vie (maternité naturelle et spirituelle)... quelle mission grandiose et belle ! Il faut être folle pour ne pas accueillir cette mission, cette "sous-mission" au sens de "juste en dessous de celle de Dieu". En vouloir une autre - càd une pour laquelle Dieu ne m'a pas donné les charismes pour les mener à bien mais à l'homme qui vient complémenter ma mission - c'est refuser le dessein d'amour de Dieu sur moi et sur la création par jalousie et par révolte orgueilleuse.

Cordialement,
Hélène

être une femme c'est aussi être un être humain avant tout.et si une femme ne veut pas être mère,cela fait-il d'elle une femme moins femme que les autres?

Bonjour Rachel,

Je voudrais attirer ton attention sur ce bout de mon intervention :

Hélène a écrit:

Sa capacité de donner la vie (maternité naturelle et spirituelle)...

;)

En tout cas, si on ne désire pas enfanter même spirituellement en tant que femme, nous avons, en tant que baptisé(e)s à enfanter le Christ au monde... homme ou femme que nous soyons.

c'est quoi enfanter spirituellement?

C'est aimer son prochain (comme une mère aime son enfant et veut son bien) à la manière du Christ "Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime" et "Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé" : de cette façon, nous leur donnons la possibilité de rencontrer l'amour incarné ("ce n'est plus moi qui vis mais c'est le Christ qui vit en moi") et ainsi nous les guidons à devenir enfant de Dieu. À la suite de Marie, et comme l'Église qui est épouse du Christ, nous enfantons le Christ au monde... c'est parfois un enfantement douloureux (parfois même crucifiant...) : les enfants sont parfois bien ingrats.

Cordialement,
Hélène