Jean et moi, nous vous remercions du fond du coeur, Hélène, Chantal, Aurélie, Rachel ; j'ose espérer que je n'oublie personne
Si tel est le cas, veuillez accepter mes plus plates excuses.
Hier, j'ai pondu un texte sur Ephata afin de répondre à la suggestion de Chantal en ce qui a trait au Collège des médecins. J'ai pris le temps de bien expliquer mais lorsque j'ai cliqué sur envoyer, un message d'erreur provenant du serveur Ephata s'est produit et j'ai tout perdu mon texte
En bref, nous ne pouvons, pour de multiples raisons, faire opposition à l'hésitation du généraliste de procéder au changement des médicaments. En premier lieu, son hésitation à changer la médication part du fait que la décision a été prise par des instances au dessus de lui, c'est-à-dire 2 spécialistes réputées ; l'une en médecine de la douleur (médecine palliative) en qui nous n'avons aucune confiance et l'autre en pneumologie. Le généraliste se fit beaucoup sur l'opinion des experts et, selon moi, veut s'assurer du bien fondé de ma requête et que tout soit sécuritaire pour Jean. Il me faisait mention que la maladie pulmonaire de Jean était ce qui avait influencé les 2 spécialistes de 2 hôpitaux différents et qui plus est ne se sont même pas consulté dans le dossier. Elles en viennent toutes 2 à la même conclusion. On ne lui laisse pas le choix, il souffre ou il étouffe. Je me demande lequel je choisirais ?
Ce matin, l'infirmière clinicienne, spécialiste en pneumologie qui est favorable pour le changement, va entrer en contact avec le généraliste et je crois que cela devrait aider. Elle fera tout ce qui lui est humainement possible pour apporter des arguments convainquants au généraliste. Demain, son infirmière auxilière va faire de même. Si après cela la réponse est dans la négative, nous ne pourrons plus rien faire.
Nous ne pouvons pas formuler une plainte contre le généraliste qui, somme toute, a toujours à venir jusqu'à présent été assez souple au dossier. Les médecins n'aiment pas les narcotiques et c'est le seul médecin que nous avons eu qui a une telle souplesse, qui répare les pots cassés des autres toubibs et qui connait mieux que quiconque la maladie de Jean. Il est notre médecin de famille depuis 11 ans. C'est également la première fois qu'il n'acquiesce pas dans mon sens immédiatement. Je ne dis pas qu'il n'a jamais fait d'erreur, il en a 2 majeures à son actif mais en moyenne c'est le meilleur malgré tout que nous avons trouvé. À Québec, les patients se l'arrachent.
Cette maladie n'est pas connue de la majorité du corps médical, c'est très complexe et de ce fait, il nous serait impossible de trouver un remplaçant à Québec. Il y aurait certe le spécialiste du Centre de réadaptation en déficience physique de Québec, le Centre François-Charron mais il ne se déplace pas à domicile, Jean ne peut aller en externe et c'est complètement au bout de la ville. Nous sommes pieds et poings liés.
Il ne nous reste plus qu'à prier, espérer, faire confiance