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| Aucun rempart n'arrête l'amour de Dieu | |
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boisvert Martyr du forum
| Sujet: Aucun rempart n'arrête l'amour de Dieu Mer 25 Sep 2013 - 4:33 | |
| Le mercredi de la 25e semaine du temps ordinaire
Livre d'Esdras 9,5-9. Moi, Esdras, à l'heure de l'offrande du soir, je sortis de ma prostration; après avoir déchiré mes vêtements et mon manteau, je tombai à genoux; les mains tendues vers le Seigneur mon Dieu, je dis : « Mon Dieu, j'ai trop de honte et de confusion pour lever mon visage vers toi, mon Dieu. Nos fautes sans nombre nous submergent, nos péchés se sont amoncelés jusqu'au ciel. Depuis les jours de nos pères et aujourd'hui encore, nous sommes gravement coupables : c'est à cause de nos fautes que nous avons été livrés, nous, nos rois et nos prêtres, aux mains des rois étrangers, au massacre, à la déportation, au pillage et à l'humiliation, qui nous accablent encore aujourd'hui. Or, voici que tout à coup la pitié du Seigneur notre Dieu nous a permis d'en réchapper et de fixer notre demeure dans sa terre sainte ; ainsi, notre Dieu a fait briller nos yeux, il nous a donné un peu de répit dans notre esclavage. Car nous sommes des esclaves ; mais, dans cet esclavage, notre Dieu ne nous a pas abandonnés : il nous a concilié la faveur des rois de Perse, il nous a rendu la vie, pour que nous puissions restaurer le temple de notre Dieu et relever ses ruines, afin d'avoir un abri solide en Juda et à Jérusalem. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,1-6. Jésus convoqua les Douze, et il leur donna pouvoir et autorité pour dominer tous les esprits mauvais et guérir les maladies ; il les envoya proclamer le règne de Dieu et faire des guérisons. Il leur dit : « N'emportez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n'ayez pas chacun une tunique de rechange. Si vous trouvez l'hospitalité dans une maison, restez-y ; c'est de là que vous repartirez. Et si les gens refusent de vous accueillir, sortez de la ville en secouant la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. » Ils partirent, et ils allaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons.
Cy Aelf, Paris
L'abri solide en Juda et à Jérusalem, par la reconstruction du temple de Jérusalem, nous savons qu'il ne durera plus longtemps après la venue du Christ. Par ailleurs, si le prophète est tombé en prostration, c'est pour avoir réalisé - ce que j'ai découvert lors d'une lecture plus approfondie, que de nombreux juifs ont bien retrouvé la cité sainte ... mais en continuant un culte aux dieux étrangers de leur pérégrination. Néanmoins, ils sont rentrés sur la terre de leurs pères, ils se sentent à l'abri, la ville a ses murs, ses fossés, ses remparts. Dieu a eu pitié - c'est tout ce qui doit compter pour le lecteur.
Jésus, quant à lui, lorsqu'il envoie ses disciples annoncer la bonne nouvelle du Royaume, ne leur donne aucune consigne en vue de se protéger d'autrui. Ce serait plutôt le contraire: ils ont reçu de lui le pouvoir contre les esprits mauvais et les maladies, qu'ils aillent donc comme ils sont au moment de se mettre en route et qu'ils annoncent la bonne nouvelle - la protection dont ils jouissent c'est l'amour de leur maître.
Comme je suivais cette homélie, moi qui désormais non seulement vis isolé, mais aussi sans voiture (du fait de problèmes oculaires), dans un climat de rentrée où tout le monde se serre la ceinture, je me suis senti rempli de confiance, car l'aboutissement de ces textes est pour moi que la confiance en Dieu viendra finalement à bout de toutes les épreuves, pourvu que je l'entretienne en moi par des gestes d'ouverture. Et donc, ce matin, de nouveau, la Joie a submergé ma détresse. Alléluia ! | |
| | | gerardh Apôtre
| Sujet: Re: Aucun rempart n'arrête l'amour de Dieu Mer 25 Sep 2013 - 5:34 | |
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Bonjour,
Quelques commentaires sur ces passages :
Livre d'Esdras 9,5-15. Remarquons et imitons l'attitude d'Esdras dans ce chapitre. Un autre aurait adressé au peuple les reproches les plus sévères. Esdras au contraire se place devant Dieu et s'accuse en même temps que tout Israël. En offrant douze taureaux et douze boucs (chapitre 8:35), il avait réaffirmé l'unité du peuple de Dieu. Or une conséquence de cette unité est justement la responsabilité commune, la souffrance partagée (voir 1 Corinthiens 12:26). Quelle leçon nous donne ce serviteur de Dieu! Il nous apprend non seulement à ne pas montrer du doigt les fautes des autres chrétiens, mais à en être nous-mêmes honteux, affligés devant le Seigneur. «Mon Dieu, je suis confus, et j’ai honte de lever ma face vers toi…» — dit l’homme de Dieu (v. 6). Les paroles d'Esdras sont bien touchantes. Elles opposent la miséricorde du Dieu d'Israël à l'ingratitude de Son peuple. Mais, tout en sentant profondément le poids du péché dont il n'était pas personnellement coupable, Esdras ne pouvait rien faire pour l'ôter de devant le regard d'un Dieu Saint. Un seul était en mesure d'accomplir l'expiation. Le Fils de Dieu, prenant sur Lui nos péchés comme étant les siens, a pu déclarer dans Son indicible douleur: «Mes iniquités m'ont atteint...» (Psaume 40:12).
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,1-6.
Nous avons vu, au chapitre 6, que Jésus s’était choisi douze disciples qu’il nomma apôtres, c’est-à-dire envoyés. Restés jusqu’ici avec leur maître, Jésus les rassemble pour les envoyer prêcher le royaume de Dieu. Il leur donne autorité sur les démons et le pouvoir de guérir malades et infirmes. Lors même que Jésus voit son rejet s’accentuer de jour en jour, il veut employer tous les moyens possibles pour faire connaître à son peuple ce qu’il venait lui apporter. Il multiplie ces moyens en conférant aux apôtres la puissance en délivrance dont il disposait lui-même et qui aurait dû amener les Juifs à croire en lui. L’amour ne se lasse pas, tant que l’heure du jugement n’a pas sonné. Jésus dit aux disciples de ne rien prendre pour le chemin, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent, ni vêtement de rechange. Pendant que le Seigneur se trouvait là, ils jouissaient de sa protection, car il les envoyait à un peuple sensé le recevoir. Une fois son rejet accompli, tout changerait pour eux, comme nous le lisons au chap. 22:35-38. Où ils étaient reçus, ils devaient demeurer, et sur ceux qui ne les recevraient pas, ils prononçaient un jugement en secouant contre la ville la poussière de leurs pieds. « Et partant, ils parcouraient tous les villages, évangélisant et guérissant partout » (v. 6).
(sources : Bibliquest citant « Chaque jour les Ecritures, par JK)
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