Le mardi de la 13e semaine du temps ordinaire
Livre d'Amos 3,1-8.4,11-12.
[b]Écoutez cette parole que le Seigneur prononce contre vous, fils d’Israël, contre tout le peuple qu’il a fait monter du pays d’Égypte : « Je vous ai distingués, vous seuls, parmi tous les peuples de la terre ; aussi je vous demanderai compte de tous vos crimes. » (...) C’est pourquoi, voici comment je vais te traiter, Israël ! Et puisque c’est ainsi que je vais te traiter, prépare-toi, Israël, à rencontrer ton Dieu. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 8,23-27.
En ce temps-là, comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent. Et voici que la mer devint tellement agitée que la barque était recouverte par les vagues. Mais lui dormait. Les disciples s’approchèrent et le réveillèrent en disant : « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus. » Mais il leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? » Alors, Jésus, debout, menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme.Les gens furent saisis d’étonnement et disaient : « Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? »
Cy Aelf, Paris
"Quand le chat est parti, les souris dansent", dit aussi un proverbe. Et les hommes de notre temps, comme ceux du peuple juif dans dans la première lecture agissent tout à fait de la même façon. "Pas vu, pas pris !" et "Ni vu, ni connu !" - mais encore : "La nuit, tous les chats sont gris !", etc. Pourquoi se gêner, puisque Dieu n'existe pas, les sciences ne l'ont-elles pas prouvé de mille et une façon ?
Les juifs que le Seigneur menace par la voix de son prophète, dans la première lecture, ont commis toutes sortes de graves péchés et ils en paieront les conséquences.
Dieu semble absent de notre monde, cependant il n'a jamais été aussi proche des âmes souffrantes, des cœurs brisés de toutes celles et tous ceux qui ont placé en Lui leur confiance. Oui, Jésus est dans notre barque - la mienne et la vôtre. Oui, Il est présent en tout temps; oui, il me voit en train de pianoter sur mon clavier. Oui, Jésus sait comme je me sens dénigré par le reste de ma famille, car va-t-on me fêter mes soixante ans bientôt ? " Ah non ! En plein mois de juillet, durant les congés ? Ah, non, ce sera pour plus tard - pour Noël, peut-être ? Mais non, depuis 2008, je réveillonne seul devant la jolie petite crèche qu'on m'avait offerte, il y a vingt ans...
Du reste, en juillet comme en août, lorsque toutes et tous seront au soleil, je serai présent pour veiller sur ma mère de 93 ans, tout comme le Seigneur veille sur moi en tout temps.
Bref, Jésus, pour chacun d'entre nous, Jésus semble dormir sur un coussin à l'arrière de notre barque, mais il est bien là ! Heureux parmi nous celles et ceux qui peuvent se souvenir, comment Jésus, l'Inattendu, l'Inespéré, nous a détournés d'un chemin apparemment séduisant, facile, qui nous rendrait riches, mais avec - tout au bout - un long séjour au purgatoire !
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