5e jour dans l'Octave de Noël
Première lettre de saint Jean 2,3-11.
Bien-aimés, voici comment nous savons que nous le connaissons : si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur : la vérité n’est pas en lui. Mais en celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu atteint vraiment la perfection : voilà comment nous savons que nous sommes en lui.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,22-35..
Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant: « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël.»
Cy Aelf, Paris
Comment l'homme peut-il reconnaître qu'il est vraiment sur le chemin qui conduit de la simple croyance à la foi, et de la foi à la vie en Dieu ?
C'est bien la question qui est posée au cœur des lectures de ce matin. Ce critère, c'est la foi vécue dans le quotidien, mais aussi l'attention continuelle aux signes de la présence du Seigneur parmi nous.
Cette attention intérieure se traduit concrètement par une veille continuelle aux signes qui nous sont donnés au cœur du quotidien, quel qu'il soit. Si le vieillard Syméon n'avait pas vécu dans l'attention continuelle aux signes donnés par Dieu, jamais il n'aurait pu reconnaître le Christ dans l'enfant présenté au temple. Mais c'est bien cette espérance active, vivante, quotidienne, qui à permis à Syméon de reconnaître le messie dans l'enfant nouveau-né.
La première lecture ne dit pas autre chose : nul ne peut prétendre connaître le Seigneur s'il ne met pas en pratique ses commandements. Et ce matin, je me suis réjoui car réveillé très tôt, j'avais songé ne pas me rendre à la première messe en m'octroyant l'excuse banale : "ce n'est pas pour une fois" ! Eh bien, justement, oui, la messe de ce matin m'attendait pour me confirmer dans la participation quotidienne à l'Eucharistie, soit depuis l'année 1985. Mes yeux ont vu et continuent de l'Esprit qui préside à chaque journée de vie et de travail.
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