Le mardi de la 7e semaine du temps ordinaire
Livre de l'Ecclésiastique 2,1-11.
Mon fils, si tu viens te mettre au service du Seigneur, prépare-toi à subir l’épreuve; fais-toi un cœur droit, et tiens bon; ne t’agite pas à l’heure de l’adversité. Attache-toi au Seigneur, ne l’abandonne pas, afin d’être comblé dans tes derniers jours. Toutes les adversités, accepte-les ; dans les revers de ta pauvre vie, sois patient; car l’or est vérifié par le feu, et les hommes agréables à Dieu, par le creuset de l’humiliation. Dans les maladies comme dans le dénuement, aie foi en lui. Mets ta confiance en lui, et il te viendra en aide ; rends tes chemins droits, et mets en lui ton espérance. Vous qui craignez le Seigneur, comptez sur sa miséricorde, ne vous écartez pas du chemin, de peur de tomber.
Vous qui craignez le Seigneur, ayez confiance en lui, et votre récompense ne saurait vous échapper.
Psaume 37(36),3-4.18-19.27-28ab.39-40ac.
Le Seigneur est le salut pour les justes,
leur abri au temps de la détresse.
Le Seigneur les aide et les délivre,
car ils cherchent en lui leur refuge.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 9,30-37.
En ce temps-là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache,car il enseignait ses disciples en leur disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera.» Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger. Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : «De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit: «Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit: «Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. »
Les deux premières lectures nous incitent à faire preuve de courage, en véritables baptisés et en adultes qui savent très bien que les épreuves ne manqueront pas sur leur route. Il faut donc chercher à marcher sans nous lasser et accepter aussi des épreuves, des renoncements et de porter des peines tant physiques que morales.
Or, dans l’Évangile de ce jour, à peine Jésus a-t-il annoncé qu'il serait mis à mort que ses disciples rivalisent déjà entre eux pour savoir qui, parmi eux, prendra la succession de leur maître ! Ils ont de l'ambition, mais la plus grande des ambitions serait plutôt d'accepter de porter sa propre croix chaque jour, en mobilisant toutes ses forces pour tracer un chemin bien droit sous le regard de Dieu.
Pourtant, ce n'est pas une image de lutte que donne Jésus pour se faire comprendre, mais il choisit l'image du petit enfant, lui qui est entièrement dépendant de ses parents pour vivre. C'est donc dans l'humilité et la foi de confiance absolue que nous avons à tracer notre chemin.
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