Ste Faustine récite le chapelet de la Misericorde pour un mourant :1034. Ce soir, mourut dans de grandes souffrances, un homme jeune encore. J’ai entrepris de dire à son intention le chapelet que m’enseigna le Seigneur. Je l’ai dit en entier. Comme l’agonie se prolongeait, j’ai voulu commencer les litanies des Saints.
Mais tout à coup, j’entendis ces mots : « Récite le chapelet ». Je compris que cette âme avait particulièrement besoin de l’aide des prières et d’une grande Miséricorde.
Je me suis alors enfermée dans ma chambre. Je suis tombée en croix devant Dieu, et j’ai imploré Sa Miséricorde pour cette âme. Ce faisant, j’ai ressenti l’immense Majesté de Dieu et Sa grande Justice. Je tremblais de peur, mais je n’ai pas cessé de supplier la Miséricorde Divine pour cette âme.
Puis j’ai pris ma croix sur ma poitrine, cette croix qui est celle de mes vœux, et je l’ai posée sur la poitrine de l’agonisant, en disant à Notre Seigneur : « Jésus, que Votre regard rempli d’amour se pose sur cette âme, comme il s’est posé sur l’holocauste que je fis le jour de mes vœux éternels ! Je vous en supplie par la force de la promesse que Vous m’avez faite envers les agonisants qui invoqueront Votre Miséricorde pour eux. » L’agonisant cessa de souffrir et mourut en paix. Oh ! Profitons de la Miséricorde Divine tant qu’il en est encore temps ! Demandons-Lui de nous prendre en pitié !
1035. Je me rends de mieux en mieux compte à quel point chaque âme éprouve le besoin de la Miséricorde Divine, toute sa vie durant, mais particulièrement à l’heure de la mort. Le chapelet en question anéantit la colère de Dieu ainsi qu’il me l’a dit Lui-même.
"Petit Journal" de Ste Faustine
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde