Lecture du livre du Deutéronome
Moïse disait au peuple : « Maintenant, sais-tu, Israël, ce que le Seigneur ton Dieu te demande ? Craindre le Seigneur ton Dieu, suivre tous ses chemins, aimer le Seigneur ton Dieu, le servir de tout ton cœur et de toute ton âme, garder les commandements et les décrets du Seigneur que je te donne aujourd’hui pour ton bien. C’est au Seigneur ton Dieu qu’appartiennent les cieux et les hauteurs des cieux, la terre et tout ce qu’elle renferme. Et pourtant, c’est uniquement à tes pères que le Seigneur ton Dieu s’est attaché par amour. Après eux, entre tous les peuples, c’est leur descendance qu’il a choisie, ce qu’il fait encore aujourd’hui avec vous. Pratiquez la circoncision du cœur, n’ayez plus la nuque raide, car le Seigneur votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, vaillant et redoutable, qui est impartial et ne se laisse pas acheter. C’est lui qui rend justice à l’orphelin et à la veuve, qui aime l’immigré,et qui lui donne nourriture et vêtement. Aimez donc l’immigré, car au pays d’Égypte vous étiez des immigrés. Tu craindras le Seigneur ton Dieu, tu le serviras, c’est à lui que tu resteras attaché, c’est par son nom que tu prêteras serment. Il est ton Dieu, c’est lui que tu dois louer : il a fait pour toi ces choses grandes et redoutables que tu as vues de tes yeux. Quand tes pères sont arrivés en Égypte, ils n’étaient que 70 ; mais à présent le Seigneur votre Dieu vous a rendus aussi nombreux que les étoiles du ciel. »
PSAUME
(Ps 147 (147b)
R/ Glorifie le Seigneur, Jérusalem !
Glorifie le Seigneur, Jérusalem !
Célèbre ton Dieu, ô Sion !
Il a consolidé les barres de tes portes,
dans tes murs il a béni tes enfants.
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Il fait régner la paix à tes frontières,
et d’un pain de froment te rassasie.
Il envoie sa parole sur la terre :
rapide, son verbe la parcourt.
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Il révèle sa parole à Jacob,
ses volontés et ses lois à Israël.
Pas un peuple qu’il ait ainsi traité ;
nul autre n’a connu ses volontés.
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Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, comme Jésus et les disciples étaient réunis en Galilée, il leur dit : « Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera. » Et ils furent profondément attristés. Comme ils arrivaient à Capharnaüm, ceux qui perçoivent la redevance ldeux drachmes pour le Temple vinrent trouver Pierre et lui dirent : « Votre maître paye bien les deux drachmes, n’est-ce pas ? » Il répondit : « Oui. » Quand Pierre entra dans la maison, Jésus prit la parole le premier : « Simon, quel est ton avis ? Les rois de la terre, de qui perçoivent-ils les taxes ou l’impôt ? De leurs fils, ou des autres personnes ? » Pierre lui répondit : « Des autres. » Et Jésus reprit : « Donc, les fils sont libres. Mais, pour ne pas scandaliser les gens, va donc jusqu’à la mer, jette l’hameçon, et saisis le premier poisson qui mordra ; ouvre-lui la bouche, et tu y trouveras une pièce de quatre drachmes. Prends-la, tu la donneras pour moi et pour toi. »
– Aelf, Paris
Le Seigneur n'est pas venu pour instaurer de nouveaux modes de gouvernement. Il n'est pas venu pour renverser les lois qui gouvernent la société. Il n'est pas venu, non plus, pour renverser le pouvoir financier, mais lui-même n'a pas cherché à instaurer un nouveau pouvoir au sein de la société. Il n'est pas venu pour comme maître du monde mais pour sauver le monde. Lorsque Pierre lui pose la question, Jésus envoie pécher un poisson - ce qui signifie: travaillez et payez ce qui est convenu. Mais il déclarera malheureux ceux qui ceux qui préfèrent servir l'argent plutôt que l’amour de Dieu, lequel permet de remédier à toutes sortes de pauvretés, car la maladie est elle aussi un esclavage...
Nous les fidèles, nous ne sommes liés qu'à l'amour de Dieu, lequel se manifeste le mieux dans l'amour du prochain. C'est un défi pour chacune et chacun d'entre nous. Jésus dit très clairement : "Vous ne pouvez aimer Dieu et l'argent. Car l'amour de l'argent aboutit à une forme de possession diabolique. Un mauvais riche, c'est l'homme qui n'a pas su tempérer sa quête de fortune. n'Il est vraiment possédé d'une soif sans objet véritable ... Le milliardaire qui s'achète la présidence d'un pays, n'a aucun souci ni de Dieu, ni du prochain - il lui faut toujours plus jusqu'à la perte de son âme...
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