Lecture du livre de Zacharie le prophète
Ainsi parle le Seigneur de l’univers : Voici que, de nouveau, des peuples afflueront, des habitants de nombreuses villes. Les habitants d’une ville iront dans une autre ville et diront : « Allons apaiser la face du Seigneur, allons chercher le Seigneur de l’univers ! Quant à moi, j’y vais. » Des peuples nombreux et des nations puissantes viendront à Jérusalem chercher le Seigneur de l’univers et apaiser sa face. Ainsi parle le Seigneur de l’univers : En ces jours-là, dix hommes de toute langue et de toute nation saisiront un Juif par son vêtement et lui diront : « Nous voulons aller avec vous,
car nous avons appris que Dieu est avec vous. »
PSAUME
(Ps 86 -87)
R/ Dieu est avec nous.
Elle est fondée sur les montagnes saintes.
Le Seigneur aime les portes de Sion
plus que toutes les demeures de Jacob.
Pour ta gloire on parle de toi, ville de Dieu !
.
« Je cite l’Égypte et Babylone
entre celles qui me connaissent. »
Voyez Tyr, la Philistie, l’Éthiopie :
chacune est née là-bas.
.
Mais on appelle Sion : « Ma mère ! »
car en elle, tout homme est né.
C’est lui, le Très-Haut, qui la maintient.
.
Au registre des peuples, le Seigneur écrit :
« Chacun est né là-bas. »
Tous ensemble ils dansent, et ils chantent :
« En toi, toutes nos sources ! »
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem. Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem. Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? » Mais Jésus, se retournant, les réprimanda. Puis ils partirent pour un autre village.
– Aelf, Paris
Comme Jésus se met en route vers Jérusalem , il va se heurter, d'une part, aux incrédules ainsi qu'aux particularismes - comme celui des Samaritains, mais encore aux scribes et aux pharisiens. Tous vont s'accrocher à leurs coutumes et leurs manières de vivre et de croire. C'est bien du fait d'un attachement aux rites et aux coutumes que les uns et les autres vont endurcir leurs cœurs et, finalement, s'emparer du Messager afin de garder leurs coutumes et leurs manières de croire.
Cette "dérive" demeure possible de notre temps, si nous tombons dans la tentation des "rites pour les rites". Afin de vaincre ce penchant pour les particularismes, il faut s'en remettre aux deux principaux commandements :
- Tu aimeras le Seigneur de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute tes forces -
et :
- : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
A eux seuls, ces commandements renferment toute la théologie. Certes, il n'est pas simple d'aimer ainsi "dans l'absolu" . Ce n'est pratiquement possible qu'en ayant cherché à renoncé à l'Ego définitivement en vue de l'amour de Dieu - le seul et unique absolu !
.