Lecture de la première lettre de saint Jean
Petits enfants, que nul ne vous égare : celui qui pratique la justice est juste comme lui, Jésus, est juste ; celui qui commet le péché est du diable, car, depuis le commencement, le diable est pécheur. C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu s’est manifesté. Quiconque est né de Dieu ne commet pas de péché, car ce qui a été semé par Dieu demeure en lui : il ne peut donc pas pécher, puisqu’il est né de Dieu. Voici comment se manifestent les enfants de Dieu et les enfants du diable: quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et pas davantage celui qui n’aime pas son frère.
PSAUME
(97- 98)
R/ La terre tout entière a vu
le salut de notre Dieu.
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s’est assuré la victoire.
Que résonnent la mer et sa richesse,
le monde et tous ses habitants ;
que les fleuves battent des mains,
que les montagnes chantent leur joie.
Acclamez le Seigneur, car il vient
pour gouverner la terre,
pour gouverner le monde avec justice
et les peuples avec droiture !
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. » Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? » Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure, (environ quatre heures de l’après-midi).
André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples
qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus.
Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ. André amena son frère à Jésus Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.
Aelf, Paris
Pour être sauvé, il faut tout d'abord croire que l'homme a besoin de salut. Tous les êtres humains sont tôt ou tard confrontés à la question du destin de la nature humaine. Tous nous savons que que la chair n'a qu'un temps, et que nous serons soumis à l'ultime épreuve.
Or, cette épreuve peut être une occasion plus qu'une sorte de malédiction. Le labeur auquel nous devons nous livrer tient de la foi et de l'espérance. Nous sommes appelés à ouvrir notre esprit au-delà de notre condition charnelle.
Est-ce possible ? L'essentiel est de cultiver d'une part : l'espérance et de l'autre de saisir ces occasions où il nous est possible de passer au-delà de nos raisonnements et de nous goûts particulier. Les philosophes déclarent que "L'homme est quelque chose qui doit se dépasser" et la foi ajoute qu'il faut se sauver en pratiquant en aimant comme nous sommes aimés. Cette cohérence entre foi et charité, voici ce qui gonfle le cour par la Joie.
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