"Tout ce qui s'élève sera abaissé et tout de qui s'abaisse sera "élevé "
Lecture du livre du prophète Isaïe
Ainsi parle le Seigneur : Malheureux ! Assour, l’instrument de ma colère, le bâton de mon courroux. Je l’envoie contre une nation impie, je lui donne mission contre un peuple qui excite ma fureur, pour le mettre au pillage et emporter le butin, pour le piétiner comme la boue des chemins. Mais Assour ne l’entend pas ainsi, ce n’est pas du tout ce qu’il pense : ce qu’il veut, c’est détruire, exterminer quantité de nations. Car le roi d’Assour a dit : « C’est par la vigueur de ma main que j’ai agi, et par ma sagesse, car j’ai l’intelligence. J’ai déplacé les frontières des peuples, j’ai pillé leurs réserves ; fort entre les forts, j’ai détrôné des puissants. J’ai mis la main sur les richesses des peuples, comme sur un nid. Comme on ramasse des œufs abandonnés,j’ai ramassé toute la terre, et il n’y a pas eu un battement d’aile, pas un bec ouvert, pas un cri. » Mais le ciseau se glorifie-t-il aux dépens de celui qui s’en sert pour tailler ? La scie va-t-elle s’enfler d’orgueil aux dépens de celui qui la tient ?Comme si le bâton faisait mouvoir la main qui le brandit, comme si c’était le bois qui brandissait l’homme ! C’est pourquoi le Seigneur Dieu de l’univers fera dépérir les soldats bien nourris du roi d’Assour, et au lieu de sa gloire s’allumera un brasier,le brasier d’un incendie.
PSAUME
(Ps 93 -94)
R/ Le Seigneur ne délaisse pas son peuple.
C’est ton peuple, Seigneur, qu’ils piétinent,
et ton domaine qu’ils écrasent ;
ils massacrent la veuve et l’étranger,
ils assassinent l’orphelin.
Ils disent : « Le Seigneur ne voit pas,
le Dieu de Jacob ne sait pas ! »
Sachez-le, esprits vraiment stupides ;
insensés, comprendrez-vous un jour ?
Lui qui forma l’oreille, il n’entendrait pas ?
il a façonné l’œil, et il ne verrait pas ?
il a puni des peuples et ne châtierait plus,
lui qui donne aux hommes la connaissance ?
Le Seigneur ne délaisse pas son peuple,
il n’abandonne pas son domaine :
on jugera de nouveau selon la justice ;
tous les hommes droits applaudirontt.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. »
– Aelf, Paris
Ces textes sont extraordinaires car ils nous initions à la pédagogie
divine. Il en est ainsi dès les premiers pas des enfants nouveaux nés.
Ils trébuchent, ils tombes et se redressent et recommencent le même mouvement jusqu'au moment où, tout fier, ils se relèvent et recommencent le même enchaînement les mêmes mouvements jusqu'à devenus tout simples, parfaitement intégrés. Il en est encore de même pour la plupart des animaux. Gracieux aussi sont aussi les animaux à à quatre pattes. Ils sont tous admirés, les uns pour leurs pelages, mais aussi leur puissances, leurs courses, leur vitesses, et tout autant leurs soudants arrêts soudains lorsque leur odorat les renseignement sur un possible agresseurs - ou la proximité d'une proie.
De la sorte, toute la nature nous entraînent à l'adoration et et l'étonnement. Si notre pretre a voulu cet "inventaire" du bestiaire, c'est en vue d'honorer la venue de 'homme capable, lui, de ce tenir debout et de vivre debout selon sa vocation humaine.
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