Outre un impossible débat sur la beauté, je parle essentiellement de la fonction sacrée du langage, et de la profondeur particulière de cette fonction, profondeur originelle du latin. Si un rituel vise à unir en communion le visible et l'invisible, dans un but donné et positif (élévation de l'âme, guérison, purification, prière...) on peut dire qu'un tel rituel possède une dimension clinique. Et d'un point de vue clinique, le latin possède un effet plus "fort", un spectre plus large et mieux adapté à cette union. Comme si les "tuyaux", pour faire circuler du contenu sensible dans les deux sens, étaient plus larges.
Après, je suis bien d 'accord que la beauté de l'union de prière, du partage de vie dans l'instant, tout ça se joue plus au niveai local, et dans la langue du coin. Que les enfants (par exemple) se réunissent autour d' l'autel dans un cadre sacré renforcé, pour y célébrer la joie et l'Amour du père avec des mots à eux, c'est essentiel! La beauté universelle est là, bien plus que dans un choix linguistique!
Amitiés in christo,
Damien