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 Saint du jour

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MessageSujet: 4 juin Sainte Clotilde    Saint du jour - Page 30 Icon_minitimeLun 4 Juin 2012 - 4:46

Biographie
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1268/Sainte-Clotilde.html

Les litanies et deux cantiques de sainte Clotilde
http://confrerie-ste-clotilde.perso.sfr.fr/page-oraison.php

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
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MessageSujet: 5 juin Saint Boniface    Saint du jour - Page 30 Icon_minitimeMar 5 Juin 2012 - 6:58

Audience générale du 11 mars 2009

Saint Boniface nous encourage à accueillir la Parole de Dieu
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2009/documents/hf_ben-xvi_aud_20090311_fr.html

Une Prière de Saint Boniface

Dieu Eternel, refuge et aide pour tous tes enfants,
nous te louons pour tout ce que Tu nous a donné,
pour tout ce que Tu as fait pour nous,
pour tout ce que Tu représentes pour nous.
Dans nos moments de faiblesse, Tu es notre force,
Dans nos jours les plus tristes, Tu es notre lumière,
Dans notre chagrin, Tu es notre récomfort et notre paix

Nul ne peut compter Tes grâces,
Nul ne peut déclarer Ton amour:
Pour toutes Tes bénédictions, nous Te bénissons.
Puissions nous vivre en Ta présence,
Et aimer les choses nue Tu aimes
Et Te servir dans notre vie quotidienne
à travers Jésus-Christ notre Seigneur.

Source : crediton.co.uk

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MessageSujet: 6 juin Saint Marcellin Joseph-Benoît Champagnat   Saint du jour - Page 30 Icon_minitimeMer 6 Juin 2012 - 7:20

Biographie
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1282/Saint-Marcellin-Champagnat.html

Fins dernieres 5 - La mort du pécheur de Saint Marcellin

Souvenez vous de vos fins dernières et vous ne pécherez jamais.

Pourquoi mes chers frères, tombons nous dans le péché et suivons nous nos mauvais penchents? C'est parce que nous oublions nos fins dernières, parce-que nous ne pensons pas à ce qu'il doit nous arriver à la fin de notre vie. Nous rejettons la pensée de la mort, du jugement et des suites terribles de ce jugement et cependant cette seule pensée est capable, d'après l'expression du St Esprit d'arrêter la fougue de nos passions. Souvenez-vous de vos fins dernières et vous ne pécherez pas: [...] Pour vous rappeller une de ces quatre fins de l'homme que dans un moment votre pasteur viendra au milieux de vous portant la cendre bénite que l'Eglise lui met aujourd'hui à la main et vous adressant ces paroles que Dieu adressa au premier homme devenu pécheur: souviens toi, - homme que tu n'es que poussière et que tu retourneras en poussière. Que ce peu de cendre parle éloquemment à qui veut prêter l'oreille de son coeur.

Méditons-les, mes chers fères pendant ce carême, cette année, notre vie toute entière. La mort, nous trouvant occupé de cette sainte pensée, ne nous épouventera pas. Voyons combien est terrible la mort à celui qui n'y a jamais réflechi et qui par consequent ne s'y est jamais préparé: mors peccatorum pessima, la mort des pécheurs est très mauvaise.

Mauvaise par rapport aux circonstances qui la précédent, à celles qui l'accompagnent et à celles qui la suivent. Ces trois points feront tout notre sujet. St Bernard nous dit qu'il n'y a rien que le pécheur mourant repousse avec plus de soin que le souvenir de ses iniquités passées, et rien cependant qui se retrace plus vivement à sa mémoire que ce souvenir.

Voyons ce fameux pécheur dont nous parle la Sainte Ecriture: .

Maintenant que je suis étendu sur ce lit, accablé par la maladie, je me souviens de maux que j'ai faits dans Jérusalem. . Voyez mes chers frères comme l'approche de la mort lui fait bien reconnaître la vérité, il ne dit pas, qu'on m'a fait faire, qu'on m'a conseillé de faire, mais: quae ego feci, que j'ai fait moi-même. La mort lui fait encore discerner la qualité du mal qu'il a fait et contre qui il l'a fait: , c'est contre ma ville consacrée à Dieu, consacrée à son culte, consacrée à sa religion: . C'est contre les ministres de Dieu qui habitaient dans Jérusalem auxquels j'ai fait tout le mal que j'ai pu.

Ah! ce souvenir m'accable, ce souvenir m'abat, au moment de la mort le pécheur, comme un autre Antiochus dit: , je vois à cette heure tout ce que j'ai fait: péchés de mon enfance, péchés de ma jeunesse, péchés d'un âge plus mûr, enfin l'histoire entière de toute ma vie. Je vois les péchés contre Dieu et sa religion, contre ses ministres et son culte. : ici ce présente à mes yeux tous mes murmures contre la divine Providence, toutes mes imprécations, mes blasphèmes: dans quelle triste situation je me trouve.

Il voit, le pécheur mourant, il voit les sacrilèges, railleries qu'il a faites contre ce qu'il y avait de plus saint dans la religion. Il voit comme un autre Judas l'énormité du sacrilège usage qu'il a fait des sacrements et il dit comme ce fameux réprouvé: mon crime est trop grand pour en espérer le pardon: in desolationum deveni quantam.

Péchés contre le prochain: jalousie, envie, haine, médisance, calomnie, injustice, scandales, mauvais conseils, en un mot, tous les maux qu'on lui a fait commettre. Péchés contre soi-même: orgueil, avarice, paresse, intempérance, impudicité, etc... etc...

A la vue de toutes ces saletés impudiques dont il ne pouvait soutenir le souvenir, même lorsqu'il se portait bien, dans l'état où il est réduit, il ne peut y penser sans saisissement; il dit avec encore plus de force qu'Antiocus, parce-qu'il est plus instruit que lui, par conséquent plus capable: , - dans quelle terrible désolation me trouve-je réduit; , - et dans quels reflux de tristesse.

Pendant que le pécheur jouissait d'une bonne santé, tout le mal qu'il faisait ne lui semblait rien, il avalait l'iniquité comme l'eau, mais il en est plus de même maintenant que la maladie l'a atteint: , - mes péchés se présentent à moi sous la forme de bêtes affreuses; , - le pécheur ouvrira les yeux au moment de la mort.

Quelle étrange expression, s'écrie Saint Gregoire, nous fermons les yeux pour dormir, et nous les ouvrons à notre réveil; d'où vient donc qu'il est dit que le pêcheur ouvrira les siens pendant son sommeil. C'est que deux choses entrant dans sa composition de l'être du pêcheur, l'âme et le corps et que le sommeil se saisissant d'une de ces parties, l'autre s'éveille et ouvre les yeux.

Le présent aflige le pécheur aux prises avec la mort. Jugez, mes frères, par trois choses:
1º par les douleurs aiguës qu'un pécheur au lit de la mort éprouve dans son corps; par les alarmes effrayantes que la mort livre à son esprit; par l'impuissance où i l se trouve de se secourir lui-même dans ses misères.

1° Par les douleurs aigues. De tous les maux qui peuvent affliger l'homme il n'en est point auxquelles il soit plus sensible qu'aux maladies, surtout quand elles sont mortelles. Tandis qu'il n'est affligé que dans ses amis, dans ses biens, dans ses proches, il supporte ses peines. Quelque soit cette disgrâce, elle ne le touche que de loin, dit Saint Grégoire, en comparaison de la douleur intime et particulière qu'il souffre quand il est frappé et tourmenté dans sa propre personne.

C'est la réflexion que fait ce savant Pape sur la réponse que fit le démon à Dieu à l'égard de Job: il est inutile de dire que le démon fit contre Job tout ce qu'il put, mais tant qu'il ne sera affligé dans les choses qui ne tiennent pas à son corps , il gardera la paix; s'il n'est pas fort ému des choses qui lui sont étrangères, il rentre en lui-même, il se trouble quand il fait une sensible expérience de sa propre douleur. Si cela est généralement vrai à l'égard de tous les hommes, à combien plus forte raison est-ce vrai à l'égard des pécheurs.

2° Par les effroyables alarmes que la mort qui se présente à ses yeux, livre à son esprit. La mort du juste produit des effets bien différens dans l'un et dans l'autre, dit Saint Bernard. Dans le juste, la mort est bonne à cause du repos qu'il y trouve, de la nouvelle vie qu'il va recevoir et de l'éternité qui va lui être assurée. Il n'y a rien de si intime que l'âme et le corps, et, par conséquent que la séparation fasse plus de peine.

3° Pour que le pécheur put se secourir il foudrait qu'il eût absolument quatre choses, une d'elles manquant, le pécheur ne peut se convertir:
1. le temps; 2. l'usage des facultés de son âme; 3. la grâce de Dieu; 4. enfin la coopération à la grâce.

Le pécheur promenant ses regards dans l'avenir sera terriblement épouvanté: , - la mort des pécheurs est malheureuse dans leur sortie de ce monde; pejora autem in ingressu, - elle est encore plus mauvaise dans l'entrée de l'autre vie; très mauvaise par la réprobation qui suivra. La terre, les créatures qu'il a souillées et qu'il a forcées pour ainsi dire à lui aider à assouvir ses passions, lui livreront la guerre.

J'en distingue trois: celle qui lui ont été amies; celles qui lui ont été indifférentes et dont il a abusé; d'autres qu'il ne connait pas et qui lui ont été ennemies.

Les premières sont les parents et les proches; les secondes, les créatures en général, les troisièmes sont les démons.

Source : champagnat.org

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MessageSujet: 9 juin Bienheureuse Anne-Marie Taïgi   Saint du jour - Page 30 Icon_minitimeSam 9 Juin 2012 - 5:33

Biographie
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1294/Bienheureuse-Anne-Marie-Taigi.html

Prophéties
http://leraton-laveuretl-aigle.blogspirit.com/archive/2008/10/30/propheties-anna-maria-taigi.html

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MessageSujet: 9 juin Saint Ephrem de Syrie   Saint du jour - Page 30 Icon_minitimeSam 9 Juin 2012 - 5:41

Biographie
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1298/Saint-Ephrem-le-Syrien.html

Prière de Sainte Ephrem

Seigneur Jésus-Christ, Roi des rois, qui a puissance sur la vie et sur la mort ; tu connais ce qui est secret et caché, ni nos pensées ni nos sentiments ne sont voilés pour toi. Guéris mes menées, j'ai fait le mal en ta présence.
Voici que ma vie décline de jour en jour, et mes péchés ne font que croître. O Seigneur, Dieu des esprits et des corps, tu connais l'extrême fragilité de mon âme et de ma chair. Accorde-moi, Seigneur, la force dans ma faiblesse, et soutiens-moi dans ma misère.
Tu sais que j'ai été pour beaucoup un sujet d'étonnement, tu es mon puissant soutien. Donne-moi une âme reconnaissante ; que sans cesse je me souvienne de tes bienfaits, Seigneur plein de bonté. Ne garde pas la mémoire de mes nombreux péchés, mais pardonne toutes mes forfaitures.
Seigneur, ne dédaigne pas ma prière - une prière de misérable - conserve-moi ta grâce jusqu'à la fin ; qu'elle me garde comme par le passé. C'est elle qui m'a enseigné la sagesse : bienheureux ceux qui empruntent ses chemins, car ils recevront la couronne de gloire.
Seigneur, je te loue et te glorifie, malgré mon indignité, parce que ta Miséricorde à mon égard n'a pas eu de borne. Tu as été pour moi aide et protection. Que le nom de ta majesté soit loué à jamais !
A toi, ô notre Dieu, la gloire !

Source : users.skynet.be

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MessageSujet: 10juin Solennité du Saint Sacrement ou Fête Dieu   Saint du jour - Page 30 Icon_minitimeDim 10 Juin 2012 - 9:38

L'ADORATION PERPETUELLE
http://www.mourillon-adoperp.com/index.html

LITANIES DU TRES SAINT SACREMENT

Seigneur, ayez pitié de nous!
Kyrie, eléison!

Ô Christ, ayez pitié de nous!
Christe, eléison!

Seigneur, ayez pitié de nous!
Kyrie, eléison!

Jésus, écoutez-nous.
Jésus, écoutez-nous.

Jésus, exaucez-nous.
Jésus, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu,
ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu,
ayez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu,
ayez pitié de nous.

Sainte Trinité, qui êtes un seul Dieu,
ayez pitié de nous.

Pain vivant qui êtes descendu du ciel,
ayez pitié de nous.

Dieu caché et Sauveur,
ayez pitié de nous.

Froment des élus,
ayez pitié de nous.

Vin céleste qui faites germer dans les coeurs
la fleur de la virginité,
ayez pitié de nous.

Pain qui faites les délices des rois,
ayez pitié de nous.

Sacrifice perpétuel,
ayez pitié de nous.

Oblation pure,
ayez pitié de nous.

Agneau sans tache,
ayez pitié de nous.

Table où nous est donnée la sainteté même,
ayez pitié de nous.

Nourriture des anges,
ayez pitié de nous.

Manne dont la force et la vertu sont tout intérieures,
ayez pitié de nous.

Abrégé des merveilles du Tout-Puissant,
ayez pitié de nous.

Pain au-dessus de tout substance,
ayez pitié de nous.

Verbe fait chair,
ayez pitié de nous.

Dieu avec nous,
ayez pitié de nous.

Hostie sainte et adorable,
ayez pitié de nous.

Calice de bénédiction,
ayez pitié de nous.

Mystère de foi,
ayez pitié de nous.

Sacrement sublime et vénérable,
ayez pitié de nous.

Sacrifice le plus saint,
ayez pitié de nous.

Sacrifice vraiment expiatoire
pour les vivants et pour les morts,
ayez pitié de nous.

Céleste remède contre les atteintes du péché,
ayez pitié de nous.

Miracle étonnant et le plus grand des prodiges,
ayez pitié de nous.

Souvenir sacré de la passion du Seigneur,
ayez pitié de nous.

Don précieux qui surpassez
la plénitude de tous les dons,
ayez pitié de nous.

Témoignage le plus touchant
de l'amour de notre Dieu,
ayez pitié de nous.

Torrent de la munificence divine,
ayez pitié de nous.

Mystère le plus relevé et le plus auguste,
ayez pitié de nous.

Gage de notre immortalité,
ayez pitié de nous.

Sacrement redoutable à l'enfer,
et qui vivifiez nos âmes,
ayez pitié de nous.

Pain devenu la propre chair du Verbe incarné,
ayez pitié de nous.

Sacrifice non sanglant,
ayez pitié de nous.

Aliment de vie présenté par la Vie même,
ayez pitié de nous.

Banquet délicieux dont les anges sont les ministres,
ayez pitié de nous.

Sacrement d'amour,
ayez pitié de nous.

Lien de charité,
ayez pitié de nous.

Oblation d'un Dieu qui s'offre lui-même comme victime,
ayez pitié de nous.

Douceur spirituelle goûtée dans sa propre source,
ayez pitié de nous.

Réfection des âmes saintes,
ayez pitié de nous.

Viatique de ceux qui meurent dans le Seigneur,
ayez pitié de nous.

Gage assuré de notre gloire future,
ayez pitié de nous.

Soyez-nous propice,
pardonnez-nous, Seigneur.

Du malheur de recevoir indignement votre Corps
et votre Sang adorables,
délivrez-nous, Seigneur.

De la concupiscence de la chair,
délivrez-nous, Seigneur.

De la concupiscence des yeux,
délivrez-nous, Seigneur.

De l'orgueil de la vie,
délivrez-nous, Seigneur.

De toute occasion de vous offenser,
délivrez-nous, Seigneur.

Par le désir ardent que vous avez eu de célébrer
la dernière Pâque avec vos apôtres,
délivrez-nous, Seigneur.

Par la profonde humilité
qui vous a fait laver les pieds de vos disciples,
délivrez-nous, Seigneur.

Par l'immense charité
qui vous a porté à instituer ce divin Sacrement,
délivrez-nous, Seigneur.

Par les cinq plaies douloureuses
qu'a reçues votre corps sacré pour l'amour de nous,
délivrez-nous, Seigneur.

Tout pécheurs que nous sommes,
nous vous en prions, écoutez-nous.

Daignez accroître et conserver en nous la foi,
le respect et la dévotion envers ce Sacrement admirable,
nous vous en prions, écoutez-nous.

Daignez-nous conduire,
par la confession humble et sincère de nos péchés,
à l'usage fréquent de la sainte Eucharistie,
nous vous en prions, écoutez-nous.

Daignez-nous préserver de toute hérésie,
de toute infidélité et de tout aveuglement intérieur,
nous vous en prions, écoutez-nous.

Daignez-nous faire recueillir les fruits célestes
qu'opère, dans les âmes bien disposées,
ce Sacrement qui renferme en lui la sainteté même.
nous vous en prions, écoutez-nous.

Daignez enfin nous soutenir et nous fortifier
aux approches de la mort,
par la vertu efficace de ce Viatique céleste,
nous vous en prions, écoutez-nous.

Fils éternel du vrai Dieu,
nous vous en prions, écoutez-nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,
pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,
exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,
ayez pitié de nous, Seigneur.

Jésus-Christ,
écoutez-nous.

Jésus-Christ,
écoutez-nous.

Jésus-Christ,
exaucez-nous.

Jésus-Christ,
exaucez-nous.

Vous leur avez donné le pain du ciel,
Qui renferme toutes sortes de délices.

Prions.

O Dieu,
qui nous avez laissé un souvenir continuel
de votre passion dans le Sacrement admirable de l'Eucharistie,
faites-nous la grâce de révérer de telle sorte les mystères sacrés
de votre corps et de votre sang,
que nous ressentions sans cesse en nous
le fruit de votre rédemption.
Vous qui, étant Dieu,
vivez et régnez avec Dieu le Père
en l'unité du Saint-Esprit,
dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.

Source : catholiquedu.free.fr

Bonne Fête-Dieu à tous !

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MessageSujet: 13 juin Saint Antoine de Padoue   Saint du jour - Page 30 Icon_minitimeMar 12 Juin 2012 - 19:16

Biographie
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1313/Saint-Antoine-de-Padoue.html

Sermons de Saint Antoine sur la Très Sainte Vierge Marie
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/StAntoine/antoine.html

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MessageSujet: 14 juin Saint Elisée    Saint du jour - Page 30 Icon_minitimeJeu 14 Juin 2012 - 6:13

biographie
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1318/Saint-Elisee.html

Livre II des Rois 4, 8-37

Un jour, le prophète Élisée passait à Sunam ; une femme riche de ce pays insista pour qu'il vienne manger chez elle. Depuis, chaque fois qu'il passait par là, il allait manger chez elle. Elle dit à son mari : « Écoute, je sais que celui qui s'arrête toujours chez nous est un saint homme de Dieu. Construisons-lui une petite chambre sur la terrasse ;
nous y mettrons un lit, une table, un siège et une lampe, et quand il viendra chez nous, il pourra s'y retirer. » Le jour où il revint, il se retira dans cette chambre pour y coucher.[...] Puis il dit à son serviteur : « Que peut-on faire pour cette femme ? »
Le serviteur répondit : « Hélas, elle n'a pas de fils, et son mari est âgé. » Élisée lui dit : « Appelle-la. » Le serviteur l'appela et elle vint à la porte. [...] Un jour que l'enfant était allé trouver son père auprès des moissonneurs, il se mit à crier : « Oh ! ma tête ! ma tête ! » Le père dit à un serviteur : « Porte-le à sa mère. »
Le serviteur emporta l'enfant et le remit à sa mère. Celle-ci garda l'enfant sur ses genoux jusqu'à midi, puis il mourut.
Alors elle monta l'étendre sur le lit de l'homme de Dieu, ferma la porte et sortit pour aller chercher le prophète.[...]
Quand Élisée arriva dans la maison, il trouva l'enfant mort, étendu sur le lit. Il entra, ferma la porte pour être seul avec lui, et il se mit à prier le Seigneur. Il monta sur le lit, se coucha sur l'enfant, mit sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux et ses mains sur ses mains. Il resta étendu sur lui, et le corps de l'enfant se réchauffa. Le prophète se releva et marcha de long en large dans la chambre, il remonta sur le lit et se recoucha sur l'enfant. Celui-ci éternua sept fois, et ouvrit les yeux. Élisée appela son serviteur et lui dit : « Fais venir sa mère. » Lorsqu'elle arriva auprès de lui, Elisée lui dit : « Reprends ton fils. » Elle entra, tomba à ses pieds et se prosterna jusqu'à terre. Elle reprit son fils et sortit [...]
Bible - © AELF, Paris

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MessageSujet: 15 juin 2012 Solennité du Sacré Coeur de Jésus    Saint du jour - Page 30 Icon_minitimeVen 15 Juin 2012 - 5:13

VIII-269
CHAPITRE XII.--Que le divin Coeur de Jésus est un trésor immense; qu'ilest tout à nous; et le saint usage que nous en devons faire.

Après avoir considéré le Coeur adorable de notre Sauveur comme une fournaise d'amour au regard de nous, nous voir maintenant, premièrement, que c'est un trésor immense qui contient des richesses infinies; secondement, que ce trésor est à nous; troisièmement, le saint usage que nous en devons faire.
Oui, le divin Coeur de Jésus est un trésor inestimable, qui renferme en soi toutes les richesses merveilleuses qui sont au ciel et en la terre, dans la nature, dans la grâce, dans la gloire, dans tous les Anges dans tous les Saints, dans la bienheureuse Vierge, dans la Divinité, dans la très sainte Trinité, dans toutes les perfections divines. Car, si saint Chrysostome dit que la très sacrée Vierge est un abîme des immenses perfections de la Divinité: Abyssus immensarum Dei perfectionum 73, combien davantage cela est-il vrai du Coeur adorable de Jésus. De plus ce même Coeur est un très précieux trésor qui contient tous les mérites de la vie du Sauveur, tous les fruits de ses divins mystères, toutes les grâces qu'il nous a acquises par ses travaux et par ses souffrances, toutes les vertus qu'il a pratiquées en un degré infiniment élevé, tous les dons du Saint Esprit dont il a été comblé: Requiescet super eum Spiritus Domini, Spiritus sapientiae et intellectus, etc.74 En un mot, tout ce qu'il a de grand, de riche, de précieux et d'admirable dans l'être créé et incréé, dans le Créateur et les créatures, est compris dans ce trésor incomparable.

Extrait de La dévotion au Sacré Coeur de Jésus.
Le premier Traité de cette dévotion.
Le livre 12e du Coeur Admirable
de Saint Jean Eudes.

Source : liberius.net

CONSECRATION DU GENRE HUMAIN AU SACRE COEUR DE JESUS

Très doux Jésus,
Rédempteur du genre humain,
Jetez un regard sur nous,
Qui sommes humblement prosternés devant votre autel.
Nous sommes à vous,
Nous voulons être à vous;
Et afin de pouvoir nous être plus fermement unis,
Voici qu'en ce jour,
Chacun de nous se consacre spontanément à votre Sacré-Coeur.

Beaucoup ne vous ont jamais connu;
Beaucoup ont méprisé vos commandements et vous ont renié.
Miséricordieux Jésus,
Ayez pitié des uns et des autres,
Et remenez-les tous à votre Sacré-Coeur.

Seigneur, soyez le Roi,
Non seulement des fidèles qui
Ne se sont jamais éloignés de vous,
Mais aussi des enfants prodigues qui vous ont abandonné;
Faites qu'ils rentrent bientôt dans la maison paternelle,
Pour qu'ils ne périssent pas de misère et de faim.

Soyez le Roi de ceux qui vivent dans l'erreur
Ou que la discorde a séparés de vous;
Ramenez-les au port de la vérité et à l'unité de la foi,
Afin que bientôt il n'ait plus qu'un seul troupeau
Et qu'un seul pasteur.

Accordez, Seigneur,
A votre Église,
Une liberté sûre et sans entraves;
Accordez à tous les peuples l'ordre et la paix;
Faites que d'un côté du monde à l'autre,
Une seule voix retentisse:
"Loué soit le divin Coeur qui nous a acquis le salut,
A lui gloire et honneur dans tous les siècles."

Amen.

(Léon XIII, 11 juin 1899; modifié par Pie XI,
17 octobre 1925. - Acte à réciter le 1er vendredi
du mois et pour la fête du Christ-Roi.)

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MessageSujet: 16 juin 2012 : Coeur Immaculé de Marie   Saint du jour - Page 30 Icon_minitimeSam 16 Juin 2012 - 6:19

Mémoire liturgique
http://www.mariedenazareth.com/8226.0.html?&L=0

CONSECRATION AU CŒUR IMMACULE DE MARIE
Notre-Dame de Fatima

Ô CŒUR IMMACULE DE MARIE, Reine du Ciel et de la Terre, Mère de Miséricorde et Refuge des pécheurs, pour répondre au désir que vous avez manifesté à Fatima, nous voulons nous consacrer aujourd’hui à votre Cœur Immaculé.
Nous vous consacrons tout ce que nous avons, tout ce que nous aimons et tout ce que nous sommes. A vous nos corps, nos cœurs et nos âmes ; à vous nos foyers, notre pays et le genre humain tout entier. Nous vous consacrons tout ce qui est en nous et autour de nous.
Nous nous engageons, ô Cœur Immaculé de Marie, à professer courageusement et en tout temps les vérités de notre sainte Foi. Nous nous engageons à observer les commandements de Dieu et de l’Eglise. Nous voulons aussi réparer pour les péchés des hommes.
Régnez sur nous, ô douce Reine. Que cette consécration de tout notre être fasse que toujours, dans les épreuves comme dans la prospérité, dans la douleur comme dans la joie, dans la maladie comme dans la santé, dans la vie et au moment de la mort, nous soyons sous la protection constante de votre Cœur Immaculé. Ainsi soit-il.

Source : catholiquedu.free.fr

Acte de consécration des prêtres au Coeur Immaculé de Marie

Prière de Benoît XVI

Mère Immaculée, en ce lieu de grâce convoqués par l'amour de ton Fils Jésus, Grand et Eternel Prêtre, nous, fils dans le Fils et ses prêtres, nous nous consacrons à ton Cœur maternel, pour accomplir fidèlement la Volonté du Père.
Nous sommes conscients que, sans Jésus, nous ne pouvons rien faire de bon (cf. Jn 15, 5) et que, seulement par Lui, avec Lui et en Lui, nous serons pour le monde des instruments de salut. Épouse de l'Esprit Saint, obtiens-nous l'inestimable don d'être transformés dans le Christ.
Par la puissance même de l'Esprit qui, étendant sur Toi son ombre, t'a rendue Mère du Sauveur, aide-nous afin que le Christ, ton Fils, naisse aussi en nous. Que l'Église puisse ainsi être renouvelée par de saints prêtres, transfigurée par la grâce de Celui qui fait toutes choses nouvelles. Mère de Miséricorde, c'est ton Fils Jésus qui nous a appelés à devenir comme Lui : lumière du monde et sel de la terre. (cf. Mt 5, 13-14). Aide-nous, par ta puissante intercession, à ne
jamais trahir cette sublime vocation, à ne pas céder à nos égoïsmes, aux séductions du monde et aux suggestions du Malin. Préserve-nous par ta pureté, garde-nous par ton humilité et enveloppe-nous de ton amour maternel, qui se reflète en de nombreuses âmes consacrées à toi, devenues pour nous d'authentiques mères spirituelles.
Mère de l'Église, nous, prêtres, nous voulons être des pasteurs qui ne paissent pas pour eux-mêmes, mais qui se donnent à Dieu pour leurs frères, trouvant en cela leur bonheur. Non seulement en paroles, mais par notre vie, nous voulons répéter humblement, jour après jour, notre « me voici ». Guidés par toi, nous voulons être des Apôtres de la Miséricorde Divine, heureux de célébrer chaque jour le Saint Sacrifice de l'Autel et d'offrir à tous ceux qui nous le demandent le Sacrement de la Réconciliation. Avocate et Médiatrice de la grâce, Toi qui es entièrement immergée dans l'unique médiation universelle du Christ, demande à Dieu, pour nous, un cœur complètement renouvelé, qui aime Dieu de toutes ses forces et serve l'humanité comme toi-même tu l'as fait.
Redis au Seigneur cette parole efficace : « ils n'ont pas de vin » (Jn 2, 3), afin que le Père et le Fils répandent sur nous, comme dans une nouvelle effusion l'Esprit Saint. Plein d'émerveillement et de gratitude pour ta présence continuelle au milieu de nous, au nom de tous les prêtres, moi aussi je veux m'exclamer : « Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ? » (Lc 1, 43)
Notre Mère depuis toujours, ne te lasse pas de « nous visiter », de nous consoler, de nous soutenir. Viens à notre secours et libère-nous des dangers qui nous menacent. Par cet acte d'abandon et de consécration, nous voulons t'accueillir de façon plus profonde et radicale, pour toujours et pleinement, dans notre existence humaine et sacerdotale. Que ta présence fasse refleurir le désert de nos solitudes et briller le soleil sur nos obscurités, qu'elle fasse revenir le calme après la tempête, afin que chaque homme voie le salut du Seigneur, qui a le nom et le visage de Jésus, réfléchi dans nos cœurs, pour toujours unis au tien ! Ainsi soit-il !
© Libreria Editrice Vaticana

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MessageSujet: 16 juin Saint Jean François Régis   Saint du jour - Page 30 Icon_minitimeSam 16 Juin 2012 - 6:33

Biographie
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Neuvaine
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MessageSujet: 21 juin Saint Louis de Gonzague    Saint du jour - Page 30 Icon_minitimeJeu 21 Juin 2012 - 6:15

Biographie
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Prière de Saint Louis de Gonzague à Saint Michel Archange

Ô prince invincible, gardien fidèle de l'Église de Dieu et des âmes justes, vous qui, animé d'une si grande charité et d'un si grand zèle, avez livré tant de batailles et accompli d'entreprises, non pour vous acquérir à vous-même renommée et réputation, comme le font les capitaines de ce monde, mais pour accroître et défendre la Gloire et l'Honneur que nous devons tous à notre Dieu, en même temps que pour satisfaire au désir que vous aviez du salut des hommes, venez, je vous en prie, au secours de mon âme qui est attaquée continuellement et mise en danger par ses ennemis : la chair, le monde et le démon. Vous avez conduit jadis le peuple d'Israël dans le désert, veuillez aussi être mon guide et mon compagnon dans le désert de ce monde, jusqu'à ce que vous m'ayez conduit hors de tout danger dans la terre des vivants, dans cette bienheureuse patrie d'où nous sommes tous exilés.

Source : parousie.over-blog.fr

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MessageSujet: 22 juin Saint Paulin de Nole   Saint du jour - Page 30 Icon_minitimeVen 22 Juin 2012 - 6:06

Catéchèse de Benoît XVI sur Saint Paulin de Nole
http://www.patristique.org/Benoit-XVI-Paulin-de-Nole.html

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MessageSujet: 22 juin Saint Thomas More    Saint du jour - Page 30 Icon_minitimeVen 22 Juin 2012 - 6:40

Biographie
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1372/Saint-Thomas-More.html

LITANIES DE SAINT THOMAS MORE

Seigneur, ayez pitié de nous

Christ, ayez pitié de nous

Seigneur, ayez pitié de nous

Christ, écoutez-nous

Christ, exaucez-nous

Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous


Sainte Marie, Reine des Martyrs, priez pour nous.

Saint Thomas More, priez pour nous.

Saint Thomas More, fervent adorateur de la Passion du Christ, priez pour nous.

Saint Thomas More, qui avez mis la prière avant toute chose, priez pour nous.

Saint Thomas More, époux et père de famille dévoué, priez pour nous.

Saint Thomas More, défenseur de l'Eglise, priez pour nous.

Saint Thomas More, modèle de l'amitié parfaite, priez pour nous.

Saint Thomas More, imperméable à tout acte de corruption, priez pour nous.

Saint Thomas More, engagé pour le bien de tous commun, priez pour nous.

Saint Thomas More, qui avez fidèlement servi les lois civiles et la loi divine, priez pour nous.

Saint Thomas More, qui aviez toujours les yeux devant la mort, priez pour nous.

Saint Thomas More, qui aviez une conscience aiguë de la brièveté de la vie, priez pour nous.

Saint Thomas More, toujours méfiant face à la prospérité, priez pour nous.

Saint Thomas More, étranger à la vanité de ce monde, priez pour nous.

Saint Thomas More, fervent dévot des Pères de l'Eglise, priez pour nous.

Saint Thomas More, qui détestiez l'oisiveté, priez pour nous.

Saint Thomas More, toujours joyeux et plein d'humour, priez pour nous.

Saint Thomas More, généreux envers tous, priez pour nous.

Saint Thomas More, ami des handicapés mentaux, priez pour nous.

Saint Thomas More, amoureux de la nature et défenseur des animaux, priez pour nous.

Saint Thomas More, Homme de paix renommé, priez pour nous.

Saint Thomas More, étranger à la cupidité, priez pour nous.

Saint Thomas More, juge à l'intégrité irréprochable, priez pour nous.

Saint Thomas More, Protecteur universel des pauvres, priez pour nous.

Saint Thomas More, libérateur des opprimés, Priez pour nous.

Saint Thomas More, martyr courageux qui a donné sa vie par fidélité au Christ et à son Eglise, priez pour nous.

Saint Thomas More, bon serviteur du roi, mais de Dieu en premier lieu, priez pour nous.

Saint Thomas More, Saint Patron des hommes politiques, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur


Priez pour nous, saint Thomas More,

Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus Christ

Prions

O Seigneur notre Dieu, Vous avez donné à Saint Thomas More le courage de rester fidèle à sa conscience, formée par l'enseignement de Votre sainte Église catholique; nous Vous demandons de nous donner le courage de suivre ses traces, en plaçant la prière avant toutes chose, et le courage de rester fidèle au Christ et à son Église jusqu'à la fin, pour que nous puissions obtenir la récompense éternelle. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.


Source : imagessaintes.canalblog.com


PRIERE
Seigneur bon
de Saint Thomas More


Dieu tout-puissant,
écarte de moi toute préoccupation de vanité,
tout désir d'être loué,
tout sentiment d'envie, de gourmandise,
de paresse et de luxure,
tout mouvement de colère,
tout appétit de vengeance,
tout penchant à souhaiter du mal à autrui
ou à m'en réjouir,
tout plaisir à provoquer la colère,
toute satisfaction que je pourrais éprouver
à admonester qui que ce soit
dans son affliction et son malheur.
Rends-moi, Seigneur bon,
humble et effacé, calme et paisible,
charitable et bienveillant, tendre et compatissant.
Qu'il y ait dans toutes mes actions,
dans toutes mes paroles,
et dans toute mes pensées,
un goût de ton Esprit saint et béni.
Accorde-moi, Seigneur bon, une foi pleine,
une ferme espérance
et une charité fervente;
un amour pour toi, Seigneur bon,
qui dépasse incomparablement
mon amour pour moi-même;
aide-moi à n'aimer rien contre ton gré,
mais toute chose en fonction de toi…
Chasse de moi, Seigneur bon,
Cette tiédeur que j'éprouve dans la méditation,
et mon manque de goût à te prier.
Accorde-moi d'être rempli de chaleur,
joyeux et vibrant, lorsque je pense à toi.
Fais-moi la grâce
de désirer tes sacrements avec ardeur,
et de prendre joie en ta présence
dans le Saint Sacrement de l'autel.
Seigneur bon, fais de nous tous, chaque jour,
Des membres vivants de ton Corps mystique,
Ton Église.

Source : spiritualit2000.com

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MessageSujet: 24 juin Nativité de Saint Jean Baptiste   Saint du jour - Page 30 Icon_minitimeSam 23 Juin 2012 - 20:01

Luc, 57-80. Naissance de S. Jean-Baptiste
par Saint Ambroise de Milan


« Elisabeth mit donc au monde un fils, et ses voisins s’unissaient à sa joie.»
La naissance des saints est une joie pour beaucoup, parce que c’est un bien commun : car la justice est une vertu sociale. Aussi à la naissance de ce juste voit-on déjà les marques de ce que sera sa vie, et le charme qu'aura sa vertu est présagé et signifié par l'allégresse des voisins.
Il est heureux que soit mentionné le temps passé par le prophète au sein maternel, sans quoi la présence de Marie n'eût pas été rapportée. Mais il n'est pas question du temps de son enfance, car, la présence du Seigneur l'ayant fortifié dès le sein de sa mère, il n'a pas connu les entraves de l'enfance. Aussi ne lisons-nous dans l'Évangile rien d'autre à son sujet que sa naissance et son témoignage : son tressaillement au sein maternel, sa parole au désert. C'est qu'il n'a jamais connu l'âge de l'enfance, puisqu'élevé au-dessus de la nature, au-dessus de son âge, il a, dès le sein de sa mère, commencé par la mesure de l'âge parfait de la plénitude du Christ (Ephésiens, IV, 13).
« Et sa mère répondit : Non, mais il s'appellera Jean. Et ils lui répondirent : II n'y a personne dans votre parenté à porter ce nom. Ils demandèrent donc par signes à son père comment il voulait qu'on le nommât. Et, prenant des tablettes, il écrivit ces mots : Jean est son nom. Et tous furent étonnés. Et aussitôt sa langue se délia, ses lèvres s'ouvrirent, et il parla pour bénir Dieu. »
Chose remarquable, le saint évangéliste a jugé bon de noter en premier lieu que beaucoup pensaient donner à l'enfant le nom de son père Zacharie : ainsi vous observerez que sa mère n'a pas trouvé déplaisant le nom de quelque étranger, mais que l'Esprit Saint lui a communiqué celui que précédemment l'ange avait annoncé à Zacharie ; muet, celui-ci n'a pu indiquer le nom de son fils à son épouse, mais Elisabeth a appris par révélation ce qu'elle n'avait pas appris de son mari. « Jean, dit-il, est son nom » ; c'est-à-dire : ce n'est pas nous qui lui donnons un nom, puisqu'il a déjà reçu de Dieu son nom. Il a son nom : nous le reconnaissons, nous ne l'avons pas choisi. Les saints ont ce privilège de recevoir de Dieu un nom ; ainsi Jacob est appelé Israël parce qu'il a vu Dieu ; ainsi Notre Seigneur a été appelé Jésus avant sa naissance ; ce n'est pas l'ange, mais son Père qui Lui a imposé ce nom : «Mon fils Jésus, est-il écrit, se manifestera avec ceux qui auront part à sa joie, qui ont été réservés pour les quatre cents années. Et voici qu'après ces années mon fils le Christ mourra et le siècle se convertira » (IV Esdras, VII, 28-30)» Vous le voyez, les anges annoncent ce qu'ils ont entendu, non ce qu'ils ont pris sur eux.
Ne soyez pas surpris si cette femme témoigne d'un nom qu'elle n'avait pas entendu, puisque l'Esprit Saint, qui l'avait confié à l'ange, le lui a révélé. D'ailleurs il ne se pouvait qu'elle ignorât le Précurseur du Seigneur, elle qui avait annoncé le Christ. Et il y avait lieu d'ajouter que personne dans sa parenté ne portait ce nom : vous comprenez ainsi que ce nom ne désigne pas la famille, mais le prophète.
Zacharie à son tour est interrogé par signes ; mais comme son manque de foi l'avait privé de la parole et de l'ouïe, ne pouvant s'exprimer de vive voix, il le fait par la main et par l'écriture ; car « il écrivit ces mots : Jean est son nom » : par où le nom n'est pas donné mais attesté. Et il est juste qu'aussitôt sa langue se soit déliée : enchaînée par l'incrédulité, la foi l'a déliée. Croyons donc, nous aussi, afin de parler (Ps. 115,1), afin que notre langue, enchaînée par les liens de l'incrédulité, se délie en paroles spirituelles. Ecrivons en esprit les mystères si nous voulons parler ; écrivons le messager du Christ « non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair de notre coeur » (II Cor., III, 3). Car parler de Jean, c'est prophétiser le Christ : parlons de Jean, parlons aussi du Christ, afin que nos lèvres à leur tour puissent s'ouvrir, ces lèvres qui, chez un prêtre si grand, étaient, comme pour un animal sans raison, bridées par le mors d'une foi hésitante.
« Et Zacharie son père fut rempli de l'Esprit Saint et prophétisa en ces termes. »
Voyez comme Dieu est bon, prompt à pardonner les péchés : non seulement II rend ce qu'il avait retiré, mais II accorde encore ce qu'on n'espérait pas. Cet homme depuis longtemps muet prophétise : car c'est le comble de la grâce de Dieu que ceux qui l'avaient nié Lui rendent hommage. Que personne donc ne perde confiance ; que personne, à la pensée de ses fautes passées, ne désespère des récompenses divines. Dieu saura modifier sa sentence si vous savez corriger votre faute.
« Et toi, enfant, on t'appellera prophète du Très-Haut. »
II est bien que, dans cette prophétie sur le Seigneur, il adresse la parole à son prophète pour montrer qu'il y a là encore un bienfait du Seigneur : faute de quoi, dans cette énumération des bienfaits généraux, il eût semblé, comme un ingrat, taire ceux qu'il avait reçus, qu'il reconnaissait dans son fils. Mais quelques-uns jugeront peut-être déraisonnable et extravagant d'adresser la parole à un enfant de huit jours. Pourtant, à la réflexion, nous comprenons parfaitement qu'il pouvait, une fois né, entendre la voix de son père, ayant entendu le salut de Marie avant de naître. Prophète, il (Zacharie) savait qu'il est d'autres oreilles pour un prophète, celles qu'ouvrent l'Esprit de Dieu, et non la croissance du corps ; il (Jean-Baptiste) avait le sens pour comprendre, ayant eu le sentiment pour tressaillir.
Remarquez encore combien courte est la prophétie d'Elisabeth, combien étendue celle de Zacharie. Pourtant l'un et l'autre parlaient de la plénitude de l'Esprit Saint ; mais le bon ordre était respecté, qui demande à la femme d'être plus appliquée à s'instruire des choses divines qu'à les enseigner. Aussi avons-nous peine à trouver une femme qui ait prophétisé plus longuement que la Mère du Seigneur. Même la prophétesse Marie, sœur d'Aaron, comme elle a vite terminé son cantique ! (Ex., XV, 20 sqq.) au lieu que, le jour où elle parla plus longuement en compagnie de son frère, elle ne manqua pas d'être châtiée de ses propos (Nombres, XII, 1 sqq.).

Source : livres-mystiques.com

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MessageSujet: 25 juin Saint Prosper d'Aquitaine    Saint du jour - Page 30 Icon_minitimeLun 25 Juin 2012 - 5:47

Biographie
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1390/Saint-Prosper-d-Aquitaine.html

Les dessins de Dieu ne changent pas de Saint Prosper d'Aquitaine
http://christus-web.com/les-dessins-de-dieu-ne-changent-pas-prosper-d-aquitaine/

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MessageSujet: 25 juin Saint Maxime de Turin   Saint du jour - Page 30 Icon_minitimeLun 25 Juin 2012 - 6:01

Biographie
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1389/Saint-Maxime-de-Turin.html

La naissance du Précurseur de Saint Maxime de Turin Sermon 57

D'avance Dieu avait destiné Jean Baptiste à venir proclamer la joie des hommes et l'allégresse des cieux. De sa bouche, le monde a entendu tomber les paroles admirables qui annonçaient la présence de notre Rédempteur, l'Agneau de Dieu (Jn 1, 29). Alors que ses parents avaient perdu tout espoir d'obtenir une descendance, l'ange, messager d'un si grand mystère, l'a envoyé pour servir de témoin au Seigneur avant même de naître (Lc 1, 41) Il a rempli d'une joie éternelle le sein de sa mère, quand elle le portait en elle… En effet, dans l'Évangile, on lit ces paroles qu'Élisabeth dit à Marie : « Lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi. Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ? » (Lc 1, 43-44)… Tandis que, dans sa vieillesse, elle s'affligeait de ne pas avoir donné d'enfant à son mari, soudain elle a mis au monde un fils qui était aussi le messager du salut éternel pour le monde entier. Et un messager tel que, dès avant sa naissance, il a exercé le privilège de son ministère futur quand il a répandu son esprit prophétique par les paroles de sa mère.

Puis, par la puissance du nom que l'ange lui avait donné d'avance, il a ouvert la bouche de son père fermée par l'incrédulité (Lc 1, 13.20). Lorsqu'en effet Zacharie était devenu muet, ce n'était pas pour le rester mais pour recouvrer divinement l'usage de la parole et confirmer par un signe venu du ciel que son fils était un prophète. Or, l'Évangile dit de Jean : « Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage pour que tous croient par lui » (Jn 1, 7-8 Il n'était certes pas la Lumière, mais il était tout entier dans la lumière, celui qui a mérité de rendre témoignage à la Lumière véritable.

Source : christus-web.com

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MessageSujet: 26 juin Saint José Maria de Escriva   Saint du jour - Page 30 Icon_minitimeMar 26 Juin 2012 - 5:55

Biographie
http://www.fr.josemariaescriva.info/section/profil-biographique

Le sens de la souffrance
http://www.fr.josemariaescriva.info/article/le-sens-de-la-souffrance

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MessageSujet: 27 juin Saint Cyrille d'Alexandrie   Saint du jour - Page 30 Icon_minitimeMer 27 Juin 2012 - 5:22

Biographie
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1398/Saint-Cyrille-d-Alexandrie.html

Lettre de Saint Cyrille d'Alexandrie aux moines d'Egypte

... Je m'étonne qu'il y ait des gens pour poser cette question : faut-il, ou ne faut-il pas appeler la Sainte Vierge Mère de Dieu ? Car si Notre-Seigneur Jésus-Christ est Dieu, comment la Vierge qui l'a mis au monde ne serait-elle pas la Mère de Dieu ? C'est la croyance que nous ont transmise les saints apôtres, même s'ils ne se sont pas servis de ce terme. C'est l'enseignement que nous avons reçu des saints Pères. Et tout particulièrement notre Père de vénérable mémoire, Athanase, qui pendant quarante-six ans a illustré le siège d'Alexandrie, qui a opposé aux inventions des hérétiques impies une sagesse invincible et digne des apôtres, Athanase, qui a embaumé du parfum de ses écrits l'univers tout entier, à qui tous rendent témoignage pour son orthodoxie et sa piété, Athanase, au troisième livre du traité qu'il a composé sur la Trinité sainte et consubstantielle, appelle à plusieurs reprises la Sainte Vierge, Mère de Dieu. Je vais citer textuellement ses propres paroles : " La sainte Ecriture, nous l'avons fait remarquer bien souvent, se caractérise principalement en ceci, qu'elle rend au sujet du Sauveur un double témoignage. D'une part, il est le Dieu éternel, le Fils, le Verbe, le resplendissement et la sagesse du Père ; d'autre part, en ces derniers temps et pour notre salut, il a pris chair de la Vierge Marie, Mère de Dieu, et s'est fait homme. " Et un peu plus loin : " Il y a eu beaucoup de saints ; il y a eu des hommes exempts de tout péché : Jérémie a été sanctifié dès le sein maternel ; Jean, encore porté dans les entrailles de sa mère, a tressailli d'allégresse à la voix de Marie, la Mère de Dieu. " Ainsi parle cet homme considérable, si digne d'inspirer confiance, car il n'aurait jamais rien dit qui ne fût conforme aux saintes Écritures...

D'ailleurs l'Ecriture divinement inspirée déclare que le Verbe de Dieu s'est fait chair, c'est-à-dire s'est uni à une chair douée d'une âme raisonnable. A sa suite le grand et saint concile de Nicée enseigne que c'est le même Fils unique de Dieu, engendré de la substance du Père, par qui tout a été fait, en qui tout subsiste, qui pour nous autres hommes et pour notre salut est descendu des cieux, s'est incarné, s'est fait homme, a souffert, est ressuscité, et reviendra un jour comme juge ; le Concile nomme le Verbe de Dieu : le seul Seigneur Jésus-Christ. Et que l'on observe bien qu'en parlant d'un seul Fils, et en le nommant le Seigneur, le Christ-Jésus, le Concile déclare qu'il est engendré par Dieu le Père, qu'il est le Monogène. Dieu de Dieu, lumière de lumière, engendré, non créé, consubstantiel au Père... Et dès lors la Sainte Vierge peut être appelée à la fois Mère du Christ, et Mère de Dieu, car elle a mis au monde non point un homme comme nous, mais bien le Verbe du Père qui s'est incarné et s'est fait homme.

Mais, dira-t-on : " La Vierge est-elle donc mère de la divinité ? " A quoi nous répondons : Le Verbe vivant, subsistant, a été engendré de la substance même de Dieu le Père, il existe de toute éternité, conjointement avec celui qui l'a engendré, il est en lui, avec lui. Mais dans la suite des temps, il s'est fait chair, c'est-à-dire s'est uni une chair possédant une âme raisonnable, dès lors on peut dire qu'il est né de la femme, selon la chair. Ce mystère d'ailleurs a quelque analogie avec notre génération même. Sur la terre en effet les mères, d'après les lois mêmes de la nature, portent dans leur sein un fruit qui, obéissant aux mystérieuses énergies déposées par Dieu, évolue et finalement se développe en forme humaine ; mais c'est Dieu qui dans ce petit corps met une âme de la manière que lui seul connaît. " C'est Dieu qui façonne l'âme de l'homme ", dit le prophète. Or autre chose est la chair, autre chose est l'âme. Pourtant bien que les mères aient produit le corps seulement, on ne laisse pas de dire qu'elles ont mis au monde l'être vivant, corps et âme, et non point seulement une de ses parties. Nul ne dirait par exemple qu'Elisabeth est la mère de la chair (sarkotokos), qu'elle n'est pas la mère de l'âme (psychotokos) ; car elle a mis au monde Jean-Baptiste, avec son corps et son âme, cette personne unique, l'homme composé de corps et d'âme. C'est quelque chose de semblable qui se passe à la naissance de l'Emmanuel. II a été engendré, avons-nous dit, de la substance du Père, étant son Verbe, son Fils unique ; mais quand il a pris chair, et qu'il s'est fait Fils de l'homme, il n'y a, ce me semble, aucune absurdité à dire, et bien plutôt il est nécessaire de confesser, qu'il est né de la femme selon la chair. Exactement comme l'on dit que l'âme de l'homme naît en même temps que son corps, et ne fait qu'un avec lui, bien qu'elle en diffère complètement quant à la nature.

Epist. I, P.G., 77. (trad. E. Amann, Le dogme catholique dans les Pères de l'Eglise, Beauchesne, 1922.

Source : spiritualite-chretienne.com

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MessageSujet: 28 juin Saint Irénée de Lyon   Saint du jour - Page 30 Icon_minitimeJeu 28 Juin 2012 - 3:34

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2. LA LIBERTÉ HUMAINE

La loi de la liberté


Cette parole : «Que de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, et vous n'avez pas voulu! » illustrait bien l'antique loi de la liberté de l'homme. Car Dieu l'a fait libre, possédant dès le commencement sa propre faculté de décision, tout comme sa propre âme, pour user du conseil de Dieu volontairement et sans être contraint par celui-ci. La violence, en effet, ne se tient pas aux côtés de Dieu, mais le bon conseil l'assiste toujours. Et c'est pourquoi, d'une part, il donne le bon conseil à tous ; d'autre part, il a mis dans l'homme le pouvoir du choix, comme il l'avait fait déjà pour les anges — car ceux-ci sont raisonnables —, afin que ceux qui auront obéi possèdent en toute justice le bien donné par Dieu et gardé par eux, tandis que ceux qui n'auront pas obéi se trouveront dépossédés de ce bien en toute justice et subiront le châtiment mérité. Car Dieu, dans sa bonté, leur avait donné le bien; mais eux, au lieu de le garder avec un soin scrupuleux et de l'estimer à sa valeur, ont méprisé la suréminente bonté de Dieu. Pour avoir rejeté le bien et l'avoir en quelque sorte craché loin d'eux, ils encourront donc le juste jugement de Dieu, comme l'a attesté l'apôtre Paul dans l'épître aux Romains, lorsqu'il dit : « Méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ignorant que la bonté de Dieu te pousse à la pénitence ? Par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t'amasses un trésor de colère pour le Jour de la colère et de la révélation du juste jugement de Dieu. » « Mais en revanche, dit-il, gloire et honneur pour quiconque fait le bien. »

Dieu a donc donné le bien, comme en témoigne l'Apôtre, et ceux qui le font recevront gloire et honneur pour avoir fait le bien alors qu'ils pouvaient ne pas le faire, tandis que ceux qui ne le font pas subiront le juste jugement de Dieu pour n'avoir pas fait le bien alors qu'ils pouvaient le faire. Si, au contraire, c'était par nature que les uns fussent mauvais et les autres bons, ni ceux-ci ne seraient louables du fait qu'ils seraient bons, puisque tels ils auraient été créés, ni ceux-là ne seraient blâmables, puisqu'ils auraient été ainsi faits. Mais en fait tous sont de même nature, capables de garder et de faire le bien, capables aussi de le rejeter et de ne pas le faire : aussi est-ce en toute justice — déjà devant les hommes régis par de bonnes lois, et bien davantage encore devant Dieu — que les uns sont loués et reçoivent un digne témoignage pour avoir choisi le bien et y avoir persévéré, tandis que les autres sont blâmés et subissent un digne préjudice pour avoir rejeté le bien.

C'est pourquoi les prophètes exhortaient les hommes à pratiquer la justice et à faire le bien, comme nous l'avons longuement montré. Car une telle conduite était à notre portée, mais nous avions été plongés dans l'oubli par suite de notre grande négligence et nous avions besoin d'un bon conseil : ce bon conseil, Dieu, dans sa bonté, nous le procurait par les prophètes.

C'est pourquoi aussi le Seigneur disait : « Que votre lumière brille devant les hommes, pour qu'ils voient vos bonnes œuvres et glorifient votre Père qui est dans les cieux. » Et encore : « Prenez garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne s'alourdissent dans la débauche, l'ivrognerie et les soucis matériels. » Et encore : « Que vos reins soient ceints et vos lampes allumées ! Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir lorsqu'il arrivera et frappera. Heureux ce serviteur que le maître, à son arrivée, trouvera agissant ainsi ! » Et encore : « Le serviteur qui connaît la volonté de son maître et ne la fait pas, sera battu d'importance . » Et encore : « Pourquoi me dites-vous : Seigneur, Seigneur! et ne faites-vous pas ce que je dis? » Et encore : « Si un serviteur dit en son cœur : "Mon maître tarde", et qu'il se mette à battre ses compagnons, à manger, à boire et à s'enivrer, son maître viendra un jour où il ne s'y attend pas, et il le retranchera et lui assignera sa part avec les hypocrites. » Et tous les textes analogues qui montrent le libre arbitre de l'homme et le conseil de Dieu : car celui-ci nous exhorte à la soumission envers lui et nous détourne de lui être infidèles, mais il ne nous fait pas violence pour autant. Même l'Evangile, en effet, il est loisible de ne pas le suivre, si l'on veut, encore que ce soit sans profit : car la désobéissance à Dieu et le rejet du bien sont au pouvoir de l'homme, mais comportent un préjudice et un châtiment non négligeables.
Et c'est pourquoi Paul dit : « Tout est loisible, mais tout n'est pas profitable » : il enseigne ainsi la liberté de l'homme, en vertu de laquelle tout est loisible, puisque Dieu ne le contraint pas ; et il souligne aussi l'absence de profit, afin que nous ne nous servions pas de la liberté pour voiler notre malice, car ce serait sans profit. Il dit encore : « Dites la vérité chacun à son prochain. » Et encore : « Qu'il ne sorte de votre bouche ni parole mauvaise, ni propos déshonnête, ni vain discours, ni bouffonnerie, toutes choses qui sont malséantes, mais plutôt une action de grâces. » Et encore : « Vous étiez autrefois ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur : conduisez-vous avec décence, en enfants de lumière, sans vous laisser aller aux orgies et aux beuveries, à la luxure et à l'impudicité, aux querelles et aux jalousies. » «Voilà ce que certains d'entre vous ont été ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom de notre Seigneur. » S'il n'était pas en notre pouvoir de faire ou de ne pas faire ces choses, quelle raison aurait donc eue l'Apôtre, et bien avant lui le Seigneur lui-même, de nous conseiller de poser certains actes et de nous abstenir d'autres ? Mais l'homme est libre dans sa décision depuis le commencement — car Dieu aussi est libre dans sa décision, lui à la ressemblance de qui l'homme a précisément été fait — : aussi, en tout temps, lui est-il donné le conseil de garder le bien, ce qui s'accomplit par l'obéissance envers Dieu.

Et ce n'est pas seulement dans les actes, mais jusque dans la foi, que le Seigneur a sauvegardé la liberté de l'homme et la maîtrise qu'il a de soi-même : « Qu'il te soit fait selon ta foi », dit-il, déclarant ainsi que la foi appartient en propre à l'homme par là même que celui-ci possède sa décision en propre. Et encore : « Tout est possible à celui qui croit. » Et encore : « Va, qu'il te soit fait selon ta foi. » Et tous les textes analogues qui montrent l'homme libre sous le rapport de la foi. Et c'est pourquoi « celui qui croit en lui a la vie éternelle, tandis que celui qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui». C'est donc en ce sens que le Seigneur, tant pour montrer son bien à lui que pour signifier le libre arbitre de l'homme, disait à l'adresse de Jérusalem : « Que de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n'avez pas voulu ! C'est pourquoi votre maison va vous être abandonnée. » Ceux qui contredisent cela introduisent un Seigneur impuissant et incapable de faire ce qu'il eût voulu, ou ignorant ceux qui sont « choïques » par nature et ne peuvent recevoir son incorruptibilité.

Liberté et mal

Mais, objecte-t-on, il n'aurait pas dû faire les anges tels qu'ils pussent désobéir, ni les hommes tels qu'ils devinssent aussitôt ingrats envers lui par là même qu'ils seraient doués de raison et capables d'examen et de jugement, et non — comme les êtres dépourvus de raison et de vie qui ne peuvent rien faire par leur propre volonté, mais sont traînés au bien par nécessité et par force — assujettis à une unique tendance et à un unique comportement, inflexibles et privés de jugement, incapables d'être jamais autre chose que ce qu'ils auraient été faits.
Dans une telle hypothèse, répondrons-nous, le bien n'aurait aucun charme pour eux, la communion avec Dieu serait sans valeur, et il n'y aurait rien de désirable dans un bien qui leur serait acquis sans mouvement ni souci ni application de leur part et aurait surgi automatiquement et sans effort; par suite, les bons n'auraient aucune supériorité, puisqu'ils seraient tels par nature plus que par volonté et qu'ils posséderaient le bien automatiquement et non par libre choix ; aussi ne comprendraient-ils même pas l'excellence du bien et ne pourraient-ils en jouir. Car quelle jouissance du bien pourrait-il y avoir pour ceux qui l'ignoreraient? Quelle gloire, pour ceux qui ne s'y seraient pas exercés ? Quelle assurance, pour ceux qui n'y auraient pas persévéré? Quelle couronne enfin, pour ceux qui n'auraient pas conquis celle-ci de haute lutte ?

Et c'est pourquoi le Seigneur a dit que le royaume des cieux est objet de violence, « et ce sont les violents, dit-il, qui s'en emparent», c'est-à-dire ceux qui, par la violence et la lutte, avec vigilance et promptitude, s'en saisissent. C'est pourquoi aussi l'apôtre Paul dit aux Corinthiens : « Ne savez-vous pas que dans les courses du stade tous courent, mais qu'un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter. Or quiconque veut lutter s'abstient de tout : eux pour une couronne corruptible, nous pour une incorruptible. Pour moi, c'est ainsi que je cours, et non à l'aventure ; c'est ainsi que je combats, et non en frappant dans le vide. Au contraire, je meurtris mon corps et le réduis en servitude, de peur qu'après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même réprouvé. » Ainsi, cet excellent athlète nous invite au combat de l'incorruptibilité, pour que nous soyons couronnés et estimions précieuse cette couronne conquise de haute lutte et non surgie automatiquement ; et plus elle résultera pour nous de la lutte, plus elle aura de prix ; et plus elle aura de prix, plus nous l'aimerons éternellement. Car on n'aime pas de la même manière ce qui s'offre automatiquement et ce qui ne se trouve qu'à grand-peine. Ainsi donc, puisqu'il dépendait de nous d'aimer Dieu davantage, le Seigneur a enseigné et l'Apôtre a proclamé à sa suite que nous avions à le réaliser par une lutte. Au reste, il serait insaisissable pour l'esprit, un bien qui serait nôtre sans que nous ayons eu à nous y exercer. La vue non plus ne serait pas pour nous si désirable, si nous ne savions quel grand mal c'est de ne pas voir ; la santé aussi est rendue plus précieuse par l'expérience de la maladie, tout comme la lumière par le contraste des ténèbres et la vie par celui de la mort. Ainsi le royaume céleste est-il plus précieux pour ceux qui connaissent celui de la terre ; et plus il sera précieux, plus nous l'aimerons ; et plus nous l'aurons aimé, plus nous serons glorieux auprès de Dieu.
C'est donc pour nous que Dieu a permis tout cela, afin que, instruits de toutes manières, nous soyons dorénavant scrupuleusement attentifs en toutes choses et demeurions dans son amour, ayant appris à aimer Dieu en hommes doués de raison : car Dieu a usé de longanimité en présence de l'apostasie de l'homme, et l'homme, de son côté, a été instruit par celle-ci, selon la parole du prophète : « Ton apostasie t'instruira. » Ainsi Dieu a-t-il déterminé toutes choses à l'avance en vue de l'achèvement de l'homme et de la réalisation et de la manifestation de ses « économies », afin que sa bonté éclate et que sa justice s'accomplisse, que l'Eglise soit « configurée à l'image de son Fils », et qu'un jour enfin l'homme en vienne à être assez parfaitement mûr pour voir et saisir Dieu.

Liberté, croissance et perfection

Ici, l'on objectera peut-être : Eh quoi? Dieu n'eut-il pu faire l'homme parfait dès le commencement? — Qu'on sache donc que pour Dieu, qui est depuis toujours identique à lui-même et qui est incréé, tout est possible , à ne considérer que lui. Mais les êtres produits, du fait qu'ils reçoivent subséquemment leur commencement d'existence, sont nécessairement inférieurs à leur Auteur. Impossible, en effet, que soient incréés des êtres nouvellement produits. Or, du fait qu'ils ne sont pas incréés, ils sont inférieurs à ce qui est parfait : car, du fait qu'ils sont nouvellement venus à l'existence, ils sont de petits enfants, et, du fait qu'ils sont de petits enfants, ils ne sont ni accoutumés ni exercés à la conduite parfaite. De même, en effet, qu'une mère peut donner une nourriture parfaite à son nouveau-né, mais que celui-ci est encore incapable de recevoir une nourriture au-dessus de son âge, ainsi Dieu pouvait, quant à lui, donner dès le commencement la perfection à l'homme, mais l'homme était incapable de la recevoir, car il n'était qu'un petit enfant. Et c'est pourquoi aussi notre Seigneur, dans les derniers temps, lorsqu'il récapitula en lui toutes choses, vint à nous, non tel qu'il le pouvait, mais tel que nous étions capables de le voir : il pouvait, en effet, venir à nous dans son inexprimable gloire, mais nous n'étions pas encore capables de porter la grandeur de sa gloire. Aussi, comme à de petits enfants, le Pain parfait du Père se donna-t-il à nous sous forme de lait — ce fut sa venue comme homme —, afin que, nourris pour ainsi dire à la mamelle de sa chair et accoutumés par une telle lactation à manger et à boire le Verbe de Dieu, nous puissions garder en nous-mêmes le Pain de l'immortalité qui est l'Esprit du Père.

Et c'est pourquoi Paul dit aux Corinthiens : «Je vous ai donné du lait à boire, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas encore la supporter. » Ce qui veut dire : Vous avez bien été instruits de la venue du Seigneur comme homme, mais l'Esprit du Père ne repose pas encore sur vous à cause de votre faiblesse. « Car, poursuit-il, dès lors qu'il y a parmi vous de la jalousie, de la discorde et des disputes, n'êtes-vous pas charnels et ne vous conduisez-vous pas selon l'homme ? » Autant dire que l'Esprit du Père n'était pas encore avec eux à cause de leur imperfection et de la faiblesse de leur conduite. De même donc que l'Apôtre avait le pouvoir de leur donner la nourriture solide — car tous ceux à qui les apôtres imposaient les mains recevaient l'Esprit Saint, qui est la nourriture de vie —, mais qu'ils étaient incapables de la recevoir, parce que faibles et inexercées étaient encore les facultés leur permettant de tendre vers Dieu, ainsi, dès le commencement, Dieu avait-il le pouvoir de donner la perfection à l'homme, mais celui-ci, nouvellement venu à l'existence, était incapable de la recevoir, ou, l'eut-il même reçue, de la contenir, ou, l'eut-il même contenue, de la garder. Et c'est pourquoi le Verbe de Dieu, alors qu'il était parfait, s'est fait petit enfant avec l'homme, non pour lui-même, mais à cause de l'état d'enfance où était l'homme, afin d'être saisi selon que l'homme était capable de le saisir. Ce n'est donc pas du côté de Dieu qu'était l'impuissance et l'indigence, mais du côté de l'homme nouvellement venu à l'existence : car il n'était pas incréé.

En revanche, du côté de Dieu se manifestent à la fois la puissance, la sagesse et la bonté : la puissance, et déjà la bonté, en ce qu'il crée et fait volontairement des êtres non encore existants ; la sagesse, en ce qu'il donne proportion, mesure et organisation aux êtres ainsi produits ; sa suréminente bonté, enfin, grâce à laquelle ces êtres, en recevant accroissement et en se maintenant toujours plus avant dans l'existence, obtiendront la gloire de l'Incréé, Dieu leur octroyant généreusement ce qui est bon. Car, du fait qu'ils sont venus à l'existence, ils ne sont certes pas incréés; mais, du fait de leur persistance à travers la longueur des siècles, ils recevront la puissance de l'Incréé, Dieu leur donnant gratuitement l'éternelle pérennité. Et ainsi Dieu aura la primauté en tout, puisqu'il est seul incréé, qu'il est antérieur à tout et qu'il est cause d'être pour tout. Quant à tout le reste, il demeure dans la soumission à Dieu, et cette soumission à Dieu est l'incorruptibilité, et la permanence de l'incorruptibilité est la gloire de l'Incréé. Tel est donc l'ordre, tel est le rythme, tel est l'acheminement par lequel l'homme créé et modelé devient à l'image et à la ressemblance du Dieu incréé : le Père décide et commande, le Fils exécute et modèle, l'Esprit nourrit et fait croître, et l'homme progresse peu à peu et s'élève vers la perfection, c'est-à-dire s'approche de l'Incréé : car il n'y a de parfait que l'Incréé, et celui-ci est Dieu. Quant à l'homme, il fallait qu'il vînt d'abord à l'existence, qu'étant venu à l'existence il grandît, qu'ayant grandi il devînt adulte, qu'étant devenu adulte il se multipliât, que s'étant multiplié il prît des forces, qu'ayant pris des forces il fût glorifié, et enfin qu'ayant été glorifié il vît son Seigneur : car c'est Dieu qui doit être vu un jour, et la vision de Dieu procure l'incorruptibilité, « et l'incorruptibilité fait être près de Dieu ».
Ils sont donc tout à fait déraisonnables, ceux qui n'attendent pas le temps de la croissance et font grief à Dieu de la faiblesse de leur nature. Dans leur ignorance de Dieu et d'eux-mêmes, ces insatiables et ces ingrats refusent d'être d'abord ce qu'ils ont été faits, des hommes sujets aux passions ; outrepassant la loi de l'humaine condition, avant même d'être des hommes, ils veulent être semblables au Dieu qui les a faits et voir s'évanouir toute différence entre le Dieu incréé et l'homme nouvellement venu à l'existence. Ils sont plus déraisonnables que les animaux sans raison, car ceux-ci ne reprochent pas à Dieu de ne pas les avoir faits hommes, mais chacun rend grâces d'avoir été fait ce qu'il a été fait. Nous, au contraire, nous lui faisons un crime de ce que nous n'avons pas été faits dieux dès le commencement, mais d'abord hommes, et seulement ensuite dieux. Pourtant, dans la simplicité de sa bonté, Dieu a fait même cela, pour que nul ne le croie envieux ou avare, car il a dit : «J'ai dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous les fils du Très-Haut » ; mais, parce que nous étions incapables de porter la puissance de la divinité, il ajoute : « Mais vous, comme des hommes, vous mourrez. » Il exprimait par là ces deux choses : la générosité de son don, d'une part; notre faiblesse et notre libre arbitre, d'autre part. Dans sa générosité, en effet, il a donné magnifiquement le bien et a fait les hommes maîtres d'eux-mêmes à sa ressemblance; dans sa prescience, d'autre part, il a connu la faiblesse des hommes et ce qui devait en résulter ; dans son amour et sa puissance, enfin, il triomphera de la substance de la nature créée. Ainsi fallait-il que d'abord apparût cette nature, qu'ensuite ce qui est mortel fût vaincu et englouti par l'immortalité, et ce qui est corruptible, par l'incorruptibilité, et que l'homme devînt ainsi à l'image et à la ressemblance de Dieu, après avoir reçu la connaissance du bien et du mal.

L'homme, artisan de son destin éternel

Or le bien consiste à obéir à Dieu, à lui être docile, à garder son commandement : c'est la vie de l'homme ; de même, désobéir à Dieu est mal : c'est la mort de l'homme. Dieu ayant usé de longanimité, l'homme a donc connu et le bien de l'obéissance et le mal de la désobéissance, afin que l'œil de son esprit, ayant acquis l'expérience de l'un et de l'autre, fasse choix du bien avec décision et ne soit ni paresseux ni négligent à l'égard du commandement de Dieu : ce qui lui ôte la vie, c'est-à-dire désobéir à Dieu, il saura par expérience que c'est mal et il ne l'entreprendra plus jamais; au contraire, ce qui lui conserve la vie, c'est-à-dire obéir à Dieu, il saura que c'est bien et il le gardera avec un soin scrupuleux. Et c'est pourquoi il a reçu une double faculté possédant la connaissance de l'un et de l'autre, afin de faire choix du bien en connaissance de cause. Cette connaissance du bien, comment aurait-il pu l'avoir, s'il avait ignoré son contraire ? Car plus ferme et plus incontestable est la perception d'objets présents qu'une conjecture résultant d'une supposition. Car, de même que la langue acquiert par le goût l'expérience du doux et de l'amer, que l'œil distingue par la vue le noir du blanc, que l'oreille connaît par l'audition la différence des sons, ainsi l'esprit, après avoir acquis par l'expérience de l'un et de l'autre la connaissance du bien, devient plus scrupuleusement attentif à le conserver en obéissant à Dieu : en premier lieu, par le repentir, il rejette la désobéissance, parce qu'elle est chose amère et mauvaise; ensuite, sachant par une perception immédiate ce qu'est le contraire du bien et du doux, plus jamais il n'entreprendra de goûter de la désobéissance à Dieu. Si tu répudies cette connaissance de l'un et de l'autre et cette double faculté de perception, sans le savoir, tu supprimeras l'homme même que tu es.

Comment, d'ailleurs, seras-tu dieu, alors que tu n'as pas encore été fait homme ? Comment seras-tu parfait, alors que tu viens à peine d'être créé ? Comment seras-tu immortel, alors que, dans une nature mortelle, tu n'as pas obéi à ton Créateur ? Car il te faut d'abord garder ton rang d'homme, et ensuite seulement recevoir en partage la gloire de Dieu : car ce n'est pas toi qui fais Dieu, mais Dieu qui te fait. Si donc tu es l'ouvrage de Dieu, attends patiemment la Main de ton Artiste, qui fait toutes choses en temps opportun — en temps opportun, dis-je, par rapport à toi qui es fait. Présente-lui un cœur souple et docile et garde la forme que t'a donnée cet Artiste, ayant en toi l'Eau qui vient de lui et faute de laquelle, en t'endurcissant, tu rejetterais l'empreinte de ses doigts. En gardant cette conformation, tu monteras à la perfection, car par l'art de Dieu va être cachée l'argile qui est en toi. Sa Main a créé ta substance ; elle te revêtira d'or pur au dedans et au dehors, et elle te parera si bien, que le Roi lui-même sera épris de ta beauté. Mais si, en t'endurcissant, tu repousses son art et te montres mécontent de ce qu'il t'a fait homme, du fait de ton ingratitude envers Dieu tu as rejeté tout ensemble et son art et la vie : car faire est le propre de la bonté de Dieu et être fait est le propre de la nature de l'homme. Si donc tu lui livres ce qui est de toi, c'est-à-dire la foi en lui et la soumission, tu recevras le bénéfice de son art et tu seras le parfait ouvrage de Dieu. Si, au contraire, tu lui résistes et si tu fuis ses Mains, la cause de ton inachèvement résidera en toi qui n'as pas obéi, non en lui qui t'a appelé. Car il a envoyé des gens pour inviter aux noces, mais ceux qui ne l'ont pas écouté se sont eux-mêmes privés du festin du royaume.

Ce n'est donc point l'art de Dieu qui est en défaut, car il peut, à partir de pierres, susciter des fils à Abraham ; mais celui qui ne se plie pas à cet art, celui-là est cause de son propre inachèvement. La lumière non plus n'est pas en défaut à cause de ceux qui se sont aveuglés eux-mêmes, mais, tandis qu'elle demeure semblable à elle-même, ces aveugles sont, par leur propre faute, plongés dans les ténèbres. La lumière ne subjugue personne de force : Dieu ne violente pas davantage celui qui refuserait de garder son art. Ceux qui se sont séparés de la lumière du Père et ont transgressé la loi de la liberté se sont séparés par leur faute, puisqu'ils avaient été faits libres et maîtres de leurs décisions. Et Dieu, qui sait toutes choses par avance, a préparé aux uns et aux autres des demeures appropriées : à ceux qui recherchent la lumière de l'incorruptibilité et courent vers elle, il donne avec bonté cette lumière qu'ils désirent ; mais à ceux qui la méprisent, se détournent d'elle, la fuient et, en quelque sorte, s'aveuglent eux-mêmes, il a préparé des ténèbres bien faites pour ceux qui se détournent de la lumière, et à ceux qui fuient la soumission à Dieu il a préparé un châtiment approprié. Or la soumission à Dieu est l'éternel repos, en sorte que ceux qui fuient la lumière aient un lieu digne de leur fuite et que ceux qui fuient l'éternel repos aient une demeure appropriée à leur fuite. Car, comme tous les biens se trouvent auprès de Dieu, ceux qui fuient Dieu de leur propre mouvement se frustrent eux-mêmes de tous les biens : ainsi frustrés de tous les biens qui se trouvent auprès de Dieu, ils tomberont à bon droit sous le juste jugement de Dieu. Car ceux qui fuient le repos vivront justement dans la peine, et ceux qui ont fui la lumière habitent justement les ténèbres. Il en est comme de cette lumière passagère : ceux qui la fuient sont cause de ce qu'ils sont privés de la lumière et habitent les ténèbres, et ce n'est pas la lumière qui est pour eux cause d'un tel séjour, ainsi que nous l'avons dit plus haut ; de même ceux qui fuient l'éternelle lumière de Dieu qui renferme tous les biens, habiteront par leur faute d'éternelles ténèbres, privés qu'ils seront de tous les biens pour avoir été pour eux-mêmes cause d'un tel séjour.

3. UN SEUL DIEU, JUGE DE TOUS LES HOMMES

Parabole du pasteur qui sépare les brebis d'avec les boucs


Il n'y a donc qu'un seul et même Dieu Père : pour ceux qui aspirent à sa communion et persévèrent dans la soumission à lui-même, il a préparé les biens qui sont auprès de lui; mais pour l'initiateur de l'apostasie, c'est-à-dire le diable, et pour les anges qui apostasièrent avec lui, il a préparé le feu éternel, en lequel le Seigneur dit que seront envoyés ceux qui auront été mis à sa gauche. C'est ce qui a été dit par le prophète : «Je suis un Dieu jaloux, qui fait la paix et crée le mal» : pour ceux qui se repentent et se tournent vers lui, il fait la paix et l'amitié et il établit l'union ; mais pour ceux qui ne se repentent pas et fuient sa lumière, il a préparé un feu éternel et des ténèbres extérieures, qui sont un mal pour ceux qui y tombent.

Si autre était le Père qui donne le repos, et autre le Dieu qui a préparé le feu, leurs Fils aussi seraient différents : l'un enverrait dans le royaume du Père, l'autre, au feu éternel. Mais, puisqu'un seul et même Seigneur a annoncé qu'il séparerait le genre humain tout entier lors du jugement, « comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs», et qu'il dira aux uns : « Venez, les bénis de mon Père, recevez l'héritage du royaume qui vous a été préparé», et aux autres : «Allez-vous-en, maudits, au feu éternel que mon Père a préparé pour le diable et pour ses anges», la preuve est faite avec évidence qu'il n'y a qu'un seul et même Père, qui « fait la paix et crée le mal » en préparant aux uns et aux autres ce qui leur convient, tout comme il n'y a qu'un seul Juge, qui envoie les uns et les autres au lieu qui leur convient.

Parabole de l'ivraie et du froment

C'est ce que le Seigneur a montré dans la parabole de l'ivraie et du froment, en disant : « Comme on ramasse l'ivraie et qu'on la brûle au feu, ainsi en sera-t-il à la consommation du siècle. Le Fils de l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l'iniquité, et ils les jetteront dans la fournaise de feu : là seront les pleurs et le grincement des dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. » Le Père, qui a préparé pour les justes le royaume en lequel son Fils a accueilli ceux qui en sont dignes, a donc aussi préparé la fournaise de feu en laquelle ceux qui le méritent seront jetés par les anges envoyés par le Fils de l'homme, suivant l'ordre du Seigneur.

Car celui-ci avait semé de la bonne semence dans son champ — «et ce champ, dit-il, c'est le monde» —. « Mais, pendant que les gens dormaient, l'ennemi vint, sema de l'ivraie au travers du froment et s'en alla. » Car cet ange fut apostat et ennemi, du jour où il jalousa l'ouvrage modelé par Dieu et entreprit de le rendre ennemi de Dieu. C'est pourquoi aussi Dieu retrancha de sa société celui qui, de son propre mouvement, avait secrètement semé l'ivraie, c'est-à-dire introduit la transgression; mais il eut pitié de l'homme, qui avait accueilli la désobéissance par inadvertance et non par malice, et il retourna contre l'auteur de l'inimitié l'inimitié que celui-ci avait voulu fomenter contre lui : cette inimitié fomentée contre lui, il l'écarta de lui-même, pour la retourner et la rejeter contre le serpent. C'est ce qu'indiqué la parole de Dieu au serpent rapportée par l'Écriture : «Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité ; il observera ta tête et tu observeras son talon. » Cette inimitié, le Seigneur l'a récapitulée en lui-même, en se faisant homme « né d'une femme » et en foulant aux pieds la tête du serpent, comme nous l'avons montré dans notre livre précédent.

Puisqu'il a parlé d'anges du diable pour lesquels a été préparé le feu éternel, et puisqu'il dit encore à propos de l'ivraie : «L'ivraie, ce sont les fils du Malin», il faut reconnaître qu'il a rattaché tous les apostats à celui qui fut l'initiateur de cette transgression. Ce n'est toutefois pas celui-ci qui a fait les anges ou les hommes quant à leur nature. On ne voit pas, en effet, que le diable ait fait quoi que ce soit : lui-même est une créature de Dieu, comme tous les autres anges. Car Dieu a fait toutes choses, comme le dit David à propos de tous les êtres du même genre : « Il a dit, et ils ont été faits ; il a commandé, et ils ont été créés. »

Ainsi donc, puisque toutes choses ont été faites par Dieu et que le diable est devenu cause d'apostasie pour lui-même et pour les autres, c'est à bon droit que l'Ecriture appelle fils du diable et anges du Malin ceux qui demeurent à jamais dans l'apostasie. Car, comme l'a dit un de nos prédécesseurs, le mot « fils » s'entend de deux manières : d'abord selon la nature, s'il s'agit de l'enfant et de l'ouvrage de quelqu'un qui les a produits — encore qu'entre l'enfant et l'ouvrage il y ait cette différence que le premier a été engendré de lui, tandis que le second a été fait par lui — ; ensuite selon l'enseignement, car quelqu'un qui a été instruit par un autre au moyen de la parole est dit fils de celui qui l'a instruit, et ce dernier, père de celui-là. Selon la nature donc, pour ainsi parler, nous sommes tous fils de Dieu, pour ce motif que nous avons tous été faits par lui ; mais selon l'obéissance et l'enseignement, tous ne sont pas fils de Dieu, mais ceux-là seulement qui croient en lui et font sa volonté : ceux qui ne croient pas et ne font pas sa volonté sont les fils et les anges du diable, pour autant qu'ils font les œuvres du diable. Qu'il en soit bien ainsi, il l'a dit en Isaïe : «J'ai engendré des fils et je les ai élevés, mais eux m'ont méprisé. » Il les appelle encore des fils étrangers : « Des fils étrangers m'ont menti. » En effet, selon la nature ils sont ses fils, puisqu'ils ont été faits par lui, mais selon les œuvres ils ne sont pas ses fils.

Dans la société humaine, les fils rebelles à leurs parents sont reniés par ceux-ci : selon la nature ils restent leurs fils, mais selon la loi ils ne sont plus que des étrangers, puisqu'ils n'héritent pas de leurs parents selon la nature. Il en va de même avec Dieu : ceux qui ne lui obéissent pas sont reniés par lui ; ils ont cessé d'être ses fils et, dès lors, ne peuvent avoir part à son héritage. Comme le dit David : « Les pécheurs se sont rendus étrangers dès le sein maternel ; leur colère est à la ressemblance du serpent. » Et c'est pourquoi le Seigneur appelait « race de vipères » des gens qu'il savait être de la race humaine, parce que, à la ressemblance de ces bêtes, ils se comportaient de façon tortueuse et faisaient tort aux autres : « Gardez-vous, disait-il en effet, du levain des Pharisiens et des Sadducéens. » Il disait également à propos d'Hérode : « Allez dire à ce renard... », signifiant par là son astuce et sa fourberie. C'est pourquoi aussi le prophète Jérémie disait : « L'homme, alors qu'il était comblé d'honneur, devint semblable aux. bêtes » ; et encore : « Ils sont devenus des étalons en rut ; chacun hennissait après la femme de son prochain. » Et Isaïe, qui prêchait en Judée et disputait avec Israël, les appelait « princes de Sodome » et « peuple de Gomorrhe » : il signifiait par là que leur transgression était pareille à celle des habitants de Sodome et que les mêmes péchés se trouvaient en eux, et il les désignait du même nom à cause d'une conduite semblable. Et la preuve qu'ils n'avaient pas été faits tels par Dieu quant à leur nature, mais capables d'agir aussi avec justice, c'est que le même Isaïe leur disait, en leur donnant un bon conseil : « Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez la malice de vos cœurs de devant mes yeux, cessez vos méchancetés. » C'était leur dire que, s'ils transgressaient et péchaient, ils encourraient le même châtiment que les habitants de Sodome, mais que, s'ils se convertissaient, faisaient pénitence et cessaient de mal faire, ces mêmes hommes pourraient être les fils de Dieu et obtenir l'héritage de l'incorruptibilité accordé par lui. Telle est donc l'acception selon laquelle le Seigneur a appelé anges du Malin et fils du diable ceux qui se fient à celui-ci et font ses œuvres : d'une part, au commencement, tous ont été faits par un seul et même Dieu ; mais, d'autre part, tandis que, s'ils lui sont dociles, persévèrent dans son obéissance et gardent sa justice, ils sont les fils de Dieu, en revanche, s'ils apostasient et deviennent transgresseurs, ils se rattachent au diable, qui est devenu l'initiateur et la cause originelle de l'apostasie tant pour lui-même que pour tous les autres.

Conclusion

Parce qu'il y a beaucoup de paroles du Seigneur qui proclament toutes un seul et même Père, Auteur de ce monde, il nous a fallu confondre par des preuves nombreuses des gens retenus dans de nombreuses erreurs : puissent-ils, grâce à cette abondance de preuves, revenir à la vérité et être sauvés ! Mais à cet écrit il nous faut encore ajouter, à la suite des paroles du Seigneur, les paroles de Paul : nous aurons à scruter sa pensée, à exposer l'Apôtre, à élucider tout ce qui, de la part d'hérétiques ne comprenant absolument rien aux paroles de Paul, a reçu d'autres interprétations, à montrer la stupidité de leur folie, à établir par ce même Paul, dont ils tirent contre nous des difficultés, qu'eux-mêmes sont des menteurs, tandis que l'Apôtre, en prédicateur de la vérité, a enseigné toutes choses en accord avec le message de la vérité, à savoir : un seul Dieu Père, qui a parlé à Abraham, qui a donné la Loi, qui a envoyé par avance les prophètes et qui, dans les derniers temps, a envoyé son Fils et accordé le salut à l'ouvrage par lui modelé, c'est-à-dire à la substance de la chair. Nous disposerons donc dans un autre livre le restant des paroles du Seigneur, en lesquelles il a parlé du Père non en paraboles, mais en termes propres, ainsi que l'explication des épîtres du bienheureux Apôtre, et nous t'offrirons alors en son intégralité, par la grâce de Dieu, notre ouvrage « Dénonciation et réfutation de la Gnose au nom menteur», après nous être exercé et t'avoir exercé avec nous, dans ces cinq livres, à la réfutation de tous les hérétiques.

Source : remacle.org

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MessageSujet: 29 juin Saint Pierre Saint Paul    Saint du jour - Page 30 Icon_minitimeVen 29 Juin 2012 - 5:16

DEUXIÈME SERMON POUR LA FÊTE DES SAINTS APOTRES PIERRE ET PAUL de Saint Bernard.

1. Les deux Saints dont nous célébrons aujourd'hui la passion, m'ont fourni déjà de nombreux motifs et une ample matière à vous parler d'eux; je ne crains qu'une chose, c'est qu'à force d'entendre la parole de Dieu, vous finissiez par la moins estimer. C'est une chose de bien peu de prix et bien fugace que la parole de l'homme, elle n'a ni corps, ni poids, ni valeur, ni consistance. Elle frappe l'air, d'où son nom (a) et elle vole comme la feuille emportée par le vent, et personne ne fait attention à elle. Que nul de vous, mes frères, ne prise ou plutôt ne méprise de cette façon la parole de Dieu, car je vous répéterais ce mot : « Il eût été bon pour cet homme qu'il ne l'eût point entendue. » La parole de Dieu, c'est un fruit de vie, ce ne sont point des feuilles, ou si ce sont des feuilles, ce sont des feuilles d'or; il ne faut donc point en faire peu de cas, ni passer outre, ni les laisser emporter par le vent. Ramassez-en même les moindres parties, de peur qu'elles ne se perdent, car la terre que de nombreuses pluies arrosent, et qui ne produit point de fruit est une terre réprouvée, et bien près d'être maudite (Hebr. VI, 8 De même en est-il de l'olivier stérile de l'Évangile, si après que le cultivateur a remué la terre où il est planté, et lui a mis du fumier au pied, il ne produit encore rien, ne vous semble-t-il pas qu'il n'y a plus qu'à mettre la cognée à sa racine (Matt. XXI, 19) ?

2. Eh bien je vous dis donc si le Seigneur trouve moins de bien dans les gens du monde qu'en nous qu'il a arrosés de la pluie volontaire de ses consolations célestes, il aura pour eux plus de patience que pour nous, à qui n'a manqué ni le sarcloir de la discipline, ni le fumier de la pauvreté et de l'humilité. N'est-ce point, en effet, une sorte de fumier que les abominations des Égyptiens que nous immolons à notre Dieu! Oui, c'en est un qui choque la vue, mais qui porte avec lui la fécondité ; il ne faut point avoir peur de ces ordures, si on tient à la fécondité. De ces tas de fumiers désagréables à voir, qu'on porte dans les champs, naîtront des gerbes dont l'aspect réjouira la vue quand on les en rapportera. Que ces précieux engrais ne soient pas l'objet de vos dédains, et tenez les humiliations de Jésus-Christ pour beaucoup plus précieuses que tous les trésors de l'Égypte. Mais si vous êtes riches en engrais terrestres, la pluie du ciel ne vous fait pas défaut; je veux dire les pieuses prières, la récitation des psaumes , la douce méditation, et la lecture si consolante de la sainte Écriture. Enfin, je puis bien encore donner le nom de pluie céleste à celle qui descend de mes lèvres sur vous, si vous avez le bonheur que quelques gouttes tombent dans vos âmes, du fleuve dont le cours impétueux réjouit la cité de Dieu, et du torrent de voluptés célestes, pendant que je vous en parle. [...]

a Saint Bernard joue ici sur les mots ou plutôt sur quelques lettres des mots latins veberare, frapper, et verbum la parole, d'une manière qu'il nous est impossible de faire passer dans le français. A. C.

Source : abbaye-saint-benoit.ch

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MessageSujet: 3 juillet Saint Thomas (Apôtre)   Saint du jour - Page 30 Icon_minitimeMar 3 Juil 2012 - 6:15

Biographie
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/296/Saint-Thomas.html

Luc, XXIV, 33-49. Apparitions aux Apôtres. de Saint Ambroise de Milan

Quelqu'un dira : Comment donc Thomas, alors qu'il ne croyait pas encore, a-t-il pourtant touché le Christ ? Mais il semble qu'il ait douté non de la Résurrection du Seigneur, mais du mode de la Résurrection. Et il fallait qu'il m'enseignât en le touchant, comme Paul aussi m'a enseigné : « Car il faut que cette corruption revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité. » (I Cor., XV, 53), en sorte que l'incrédule croie, et que l'hésitant ne puisse clouter ; car nous croyons plus facilement ce que nous voyons. Or Thomas avait lieu de s'étonner, quand il vit, tout étant fermé, un corps se glisser à travers des barrières impénétrables aux corps, sans dommage pour leur structure. Oui, c'est merveille qu'une nature corporelle ait traversé un corps impénétrable : on ne le vit pas arriver, on vit sa présence il fut aisé de le toucher, difficile de le reconnaître.
Aussi bien les disciples, troublés, croyaient voir un esprit. C'est pourquoi le Seigneur, pour nous montrer le caractère de la résurrection : «Touchez, dit-Il, et voyez : un esprit n'a ni chair ni os comme vous voyez que je les ai. »
Ce n'est donc point une nature incorporelle, mais l'état de son corps ressuscité, qui lui a fait pénétrer des clôtures normalement impénétrables ; car ce qui se touche est corps, ce qui se palpe est corps. Or c'est corporellement que nous ressuscitons : car « la semence est un corps de chair, d'où lève un corps spirituel » (I Cor., XV, 44) ; l'un est subtil, l'autre grossier, étant encore épaissi par les conditions de son infirmité terrestre. Comment en effet n'y eût-il pas eu un corps, alors que demeuraient les marques des blessures, les traces des cicatrices, que le Seigneur a présentées pour être touchées ? Par là non seulement Il affermit la foi, mais Il excite la dévotion : les blessures reçues pour nous, Il a préféré les emporter au ciel, Il n'a pas voulu les effacer, afin de montrer à Dieu le Père le prix de notre libération. C'est en cet état que le Père le place à sa droite, accueillant les trophées de notre salut ; tels sont les témoins que la couronne de ses plaies a produits pour nous.

Source : livres-mystiques.com

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MessageSujet: 4 juillet Saint André de Crète    Saint du jour - Page 30 Icon_minitimeMer 4 Juil 2012 - 6:34

Biographie
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1436/Saint-Andre-de-Crete.html

Homélie pour le Dimanche des Rameaux de Saint André de Crète

Venez, gravissons ensemble le mont des Oliviers ; allons à la rencontre du Christ. Il revient aujourd'hui de Béthanie et Il s'avance de son plein gré vers sa sainte et bienheureuse passion, afin de mener à son terme le mystère de notre salut. Il vient donc, faisant route vers Jérusalem, Lui qui est venu du ciel pour nous, alors que nous gisions au plus bas, afin de nous élever avec Lui, comme le dit l'Écriture, « au-dessus de toutes les puissances et de tous les êtres qui nous dominent, quel que soit leur nom » (Ephésiens 1, 21). Mais Il vient sans ostentation et sans faste. Car, dit le prophète, « Il ne protestera pas, Il ne criera pas, on n'entendra pas sa voix » (Isaïe 42, 2). Il sera doux et humble, Il fera son entrée modestement... Alors, courons avec Lui qui se hâte vers sa passion ; imitons ceux qui allèrent au-devant de Lui. Non pas pour étendre sur son chemin, comme eux ils l'ont fait, des rameaux d'olivier, des vêtements ou des palmes. C'est nous-mêmes qu'il faut abaisser devant Lui, autant que nous le pouvons, par l'humilité du cœur et la droiture de l'esprit, afin d'accueillir le Verbe qui vient (Jean 1, 9), afin que Dieu trouve place en nous, Lui que rien ne peut contenir. Car Il se réjouit de se montrer à nous ainsi dans toute sa douceur, Lui qui est doux, « Lui qui monte au-dessus du couchant » (Isaïe 14, 14), c'est-à-dire au-dessus de notre condition dégradée. Il est venu pour devenir notre compagnon, nous élever et nous ramener vers Lui par la parole qui nous unit à Dieu ».

Source : notredamedesneiges.over-blog.com

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MessageSujet: 4 juillet Sainte Elisabeth du Portugal   Saint du jour - Page 30 Icon_minitimeMer 4 Juil 2012 - 6:58

Biographie
http://missel.free.fr/Sanctoral/07/04.php

Pensée spirituelle d’Elisabeth de Portugal

» Je ne puis entendre les gémissements de tant de pauvres mères de famille, les voix des petits enfants, les larmes des vieillards sans employer les biens que Dieu m’a donnés, à subvenir à tous ces besoins. »

Courte prière de Ste Elisabeth de Portugal au moment de sa mort
« Ô Marie, Mère de toutes grâces ! »

Source : dieumerci.direct8.fr/2010/07/04/

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MessageSujet: 5 juillet Saint Antoine-Marie Zaccaria   Saint du jour - Page 30 Icon_minitimeJeu 5 Juil 2012 - 7:09

Biographie
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1443/Saint-Antoine-Marie-Zaccaria.html

LETTRE IX
Guastalla, 10 juin 1539
Lettre de Très Révérend Père Antoine-M. Zaccaria,
au sujet d'un acte de saint Barnabé, à sa guide
spirituelle, la Mère Maîtresse angélique Paola Antonia.



Bien chère et unique (Mère) et mes Filles obéissantes dans le Christ, salut.

Puisque demain c'est la fête de saint Barnabé, compagnon de notre commun protecteur saint Paul, je ne puis m'empêcher dans sa manière d'agir à l'égard du savant Paul, qui voulait être en réalité, et aussi aux yeux de ses contemporains, une vivante copie du Christ souffrant.

Vous savez que quand Paul, peu de temps après sa conversion, se rendit pour la première fois à Jérusalem, il cherchait à se mêler et à s'introduire chez les autres chrétiens, à se faire reconnaître par eux comme chrétien. Mais ceux-ci, craignant qu'il ne fût toujours ce qu'il avait été autrefois, n'osaient se joindre à lui.

Alors Barnabé le prit par la main, le conduisit chez les Apôtres et leur dit : « Voilà celui qui était... etc. ; ensuite, le Christ lui est apparu...etc. ; il a dit et fait...etc. ». Et ainsi, en présence de Paul, il le fit connaître de tous. Et, tenant cachés le plus possible ses propres mérites dans cette affaire, et en même temps très satisfait sans, pour cela, chercher à se mettre personnellement en valeur, il le présentait à tous les chrétiens comme une colonne (de l'Église) et comme une homme qui tenait presque la primauté dans l'apostolat. C'est ainsi, ma chère Mère, que je voudrais bien, avec votre permission, vous dire un mot de ces libertés que prennent parfois les grands saints ; et aussi de vous faire observer comment il y a des choses qui, chez eux, à cause de leur haute perfection, sont une expérience et un signe certain d'une sainteté consommée, mais qui,chez nous, seraient l'occasion d'une ruine manifeste et le signe évident que nous ne sommes pas encore dépouillés de nos anciennes mauvaises habitudes, peut-être invétérées.

Voici un exemple : saint Jean Climaque parle d'un certain saint tellement sûr d'avoir éteint en lui toute gourmandise qu'il défiait le démon, en brandissant une grappe de raisins, de le tenter sous ce rapport. Un autre exemple : une personne voulant savoir si, en elle ou chez un autre, et jusqu'à quel point, une passion est morte et qui donnerait à cette passion, par des paroles ou des comportements et par toute autre manière, l'occasion de se manifester et ensuite observerait avec une grande attention les résultats, pour comprendre l'état de son âme ou de celle d'autrui.

Je ne vous parlerai pas de choses que vous seule pourriez comprendre mais de celles que mêmes nos Angéliques aussi peuvent comprendre, vous laissant le soin de méditer le reste au fond de votre âme.

« Voici Saul », déclare Barnabé, c'est-à-dire l'apparence de notre vieil homme et l'exemple de nos mauvaises inclinations ou passions.
Voilà, dis-je, une personne qu'on dit être sainte, et cependant elle ne fait toujours que causer, tellement qu'on la dirait un pinson ou un singe [ nous dirions : qui bavarde comme une pie] ; qu'on ne voit jamais prier, qui ne s'occupe que de choses extérieures, qui reste volontiers au lit ou qui s'abandonne à l'oisiveté. N'est-ce pas là le visage de Saul et l'apparence du vieil homme ?

Mais cela n'est encore rien. Vouloir être bien servie, arranger sa chambre avec soin, parler en élevant toujours la voix ; ne jamais dire à personne une bonne parole, avoir l'air de n'estimer qui que ce soit : qu'est-ce que cela si ce n'est des restes de nos ancienne habitudes ? Continuons. Trouver des difficultés partout, être toujours sujette à la tentation, rester constamment en proie au doute ou à l'incertitude : c'est prouver qu'on n'est encore que ce que l'on était dans le monde ou, du moins, qu'on est encore imparfaite et bien peu changée.

Avoir un estomac qui ne s'accommode que d'aliments de choix ou de primeurs, qu'est-ce donc, sinon montrer que la gourmandise est loin d'être éteinte ? Ne pouvoir attendre un moment sans que la colère monte au visage, ne pouvoir rester à genoux sans avoir un banc pour s'appuyer, se faire du mauvais sang devant toute contrariété, tout cela ne montre-t-il pas qu'en est encore bien douillet ? N'est-ce pas aussi être douillet que n'oser guère se donner de mouvement, ne pouvoir rester à la grille du parloir sans avoir mal à la tête, ne pouvoir supporter le prochain sans éprouver d'ennui ? On peut y voir tout ce qu'on veut sauf un progrès dans la perfection.

Ces choses et d'autres semblables, c'est Saul, la figure de l'homme imparfait. Mais, taisez-vous, dit Barnabé, sachez qu'à ces personnes, telles que vous les voyez, le Christ est apparu, etc. » Vous découvrirez que vous vous retrouvez devant une personne sainte dans ses intentions et dans ses oeuvres. Pour bien la juger, il faudrait voir tout l'ensemble de sa vie. Si je vous disais tout le bien que je trouve dans cette pauvre créature, je crains qu'elle ne rougisse et qu'elle baisse la tête pour ne pas paraître ce qu'elle est en réalité.

Dites-moi en effet : quand elle parle, ne vous enflamme-t-elle pas le coeur ou ne vous faitelle pas désirer des choses spirituelles ?

Est-ce que, quand elle semble parler avec exagération, elle n'est pas attentive au cas personnel de chacune et qu'elle n'a rien d'autre en tête ?

Regardez : si elle semble toujours en mouvement, n'est pas pour faire elle-même quelque nouveau progrès ou en faire faire à d'autres. Ou si, quand elle semble vous quitter, une parole édifiante, son silence ou tout autre signe ne montre pas qu'elle vous porte avec elle. Est-ce que, quand elle vous paraît distraite, elle ne se rend pas compte de votre situation personnelle et ne vous suggère pas de bons sentiments ou ne vous exerce pas à quelque vertu ?

Taisez-vous et ne dites rien : je vous révélerai encore autre chose.

Quand elle ne va pas à l'oraison, c'est alors qu'elle montre sa richesse intérieure. Quand vous la voyez angoissée et toujours
en peine, paraissant vouloir apprendre de la part de ceux qui n'ont pas la science voulue, elle le fait par mépris d'elle-même et par désir de se faire passer pour ignorante.

Quand vous la voyez arranger soigneusement sa chambre, ne veut-elle pas qu'on se moque d'elle et qu'on la traite de sotte ? Ne veut-elle pas cacher que le Crucifié l'a consolée et que Paul l'a instruite ? Un même mot de sa bouche vous ressuscite et vous abat, un même geste vous caresse ou vous fait mal.

Cela suffit. Quiconque veut bien scruter comme il faut son comportement trouvera en elle la figure de Saul. Oui, mais Barnabé attestera que la réalité ne correspond pas à ses apparences actuelles ni à celles du passé.

Ma chère Mère, j'aurais encore bien d'autres choses à dire mais je ne voudrais pas qu'on m'en sût mauvais gré.

Dites leur donc vous-même le reste. Je ne dirai que ceci : dites aux Angéliques de ne pas adopter ni de se permettre ces manières trop libres car je les en assure, elles aboutiraient à un résultat tout opposé à celui qu'obtient cette l'enfer de la plus grande imperfection.

Il ne leur convient donc pas de trop bavarder mais d'observer un silence rigoureux.

De même, il ne leur convient pas d'agir, de parler ou de penser sans qu'elles ne sentent au fond d'elles-mêmes que c'est cela qu'elles doivent faire ou sans la permission des supérieurs.

Ainsi, suivre leurs inclinations au lieu de les combattre serait pour elles un poison mortel, car il s'agit de désirs terrestres. Les charges augmenteraient en elles la présomption ; le savoir nourrirait leur orgueil ; les occupations distrayantes les rendraient relâchées ; ne pas entretenir en elles l'esprit d'abnégation, même à l'égard de choses bonnes en elles-mêmes, les ferait non seulement sombrer dans la vulgarité mais les éloignerait du désir de suivre Paul et d'imiter son genre de vie.

Songez donc et voyez quel dommage apporte l'amour de ses aises, le désir – je ne parle pas de vin ou de mets choisis – d'un peu de douceurs spirituelles et de goûter la complaisance en elle-mêmes.

Si elles ne sont pas aveugles, ce que je leur ai dit suffira pour qu'elles voient combien tout cela leur fait tort.

Dites-leur donc que Paul leur prêche un Christ crucifié de toutes parts : crucifié non seulement en lui-même mais également crucifié en elles. Et ce mot – crucifié – demandez-leur de bien le ruminer.

Et si, à cause de leur manque de finesse, elles ne le comprennent pas suffisamment, dites à ma Mère Maîtresse de bien le leur expliquer. Sa parole enflammée et pénétrante suppléera à tout ce que je voudrais leur dire moi-même.

Voilà tout ce que je voulais vous dire, chère Mère.

Guastalla, le 10 juin 1539.
De V(otre) C(harité)
Père et Fils
ANTOINE-MARIE
Prêtre


Source : storicibarnabiti.it/pdf/2011/

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