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 Demande d'euthanasie

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Christophe
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giorgino
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MessageSujet: Re: Demande d'euthanasie   euthanasie - Demande d'euthanasie - Page 4 Icon_minitimeMer 26 Mar 2008 - 5:53

Toujours peu convaincu par vos arguments , Avemaria .
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Etrigan
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MessageSujet: Re: Demande d'euthanasie   euthanasie - Demande d'euthanasie - Page 4 Icon_minitimeMer 26 Mar 2008 - 6:25

Lisette Lambert a écrit:
Etrigan,

Il y a quelque chose dont je n'ai jamais compris ; en quoi le fait d'être malade, incurable, avec douleurs atroces nous fait perdre notre dignité ?

Nous devenons faible, invalide, dépendant des gens autour de nous qui par contre nous aime et nous donne tout leur amour pour nous venir en aide dans la maladie et l'épreuve.

Personne n'est à l'abri de la maladie, de la souffrance ; elle fait partie intégrale de la Vie. C'est difficile de voir souffrir un proche, un mari, une mère, un père, un enfant, un ami ; c'est encore plus difficile de le voir partir. Auriez-vous, franchement, la capacité physique, mentale et spirituelle de le/la débrancher ou lui donner vous même une injection létale sachant que cela mettrait un terme définitif à sa vie ? Seriez-vous capable en prenant un peu de recul de vivre avec cela sur la conscience sans que cela vous perturbe au point de croire devenir totalement fou de culpabilité ? Auriez-vous vraiment l'impression que ce droit vous revenait même si cela était la volonté du malade ?

Quand il s'agit d'une personne qui nous est totalement inconnue, cela nous touche moins, mais si cela était votre enfant.... verriez-vous la chose du même oeil ?

Si vous pouviez me donner vos impressions sur ce que je viens d'énoncer, j'apprécierais. Je suis au chevet d'un grand malade depuis 12 ans maintenant et j'avoue, par moment, avoir prié pour que Dieu le délivre de ses souffrances mais avec combien de culpabilité par contre par la suite ne serait-ce que d'y avoir penser... souhaiter le départ de quelqu'un, de l'être cher. En revanche, jamais je ne serais capable de procéder ou d'autoriser son euthanasie, oh non jamais.

Je ne juge aucunement une personne malade et souffrante comme indigne. Je ne sais pas ce qui vous a fait penser à cela en me lisant, mais je vous jure que jamais je n'ai eu une telle idée honteuse.

En ce qui concerne l'euthanasie, ma réponse va sans doute vous surprendre, mais je suis contre. Sur le principe.

Seulement, je me demande : si je vois une personne souffrir atrocement et me demander de lui apporter une fin, que ferais-je ?

Prenons un exemple : un enfant, le mien par exemple, tends ses doigts vers la prise d'électricité. Que fais-je ? Je lui donne une tape sur la main, assez forte pour que ce dernier ait un peu mal et ensuite je le sermonne vertement. Je lui fais peur car comme cela, la tape marquera un moment clé et le sermon dur soulignera la gravité de son acte. Sui-je un homme violent parce que je l'ai tapoté ? Non, je l'ai fait pour son bien.

Mon fils, le même, devenu adolescent, se drogue et un jour il veut sortir de force de la maison pour chercher sa drogue. Aurais-je le moindre scrupule à me battre avec lui pour l'arrêter ? Non. Bien sûr, cela ne m'est jamais arrivé, je n'ai même pas d'enfant, mais je pense que vous comprenez. Je n'hésiterais pas à le frapper et lui "casser la gueule", plutôt que de le laisser sortir et se droguer.

Bon, si maintenant je suis face à ma mère au stade terminal et qui me supplie de lui apporter le soulagement, je ne sais ce que je ferais. Mais j'espère avoir la force de la débrancher à ce moment là. Peu-être n'y arriverais-je pas. Peut-être demanderais-je à un médecin de le faire pour moi...

Peut-être, au contraire, supplierais-je ma mère de se battre pour survivre.

Comment savoir ?
Que valent nos désirs face à la souffrance d'un malade ?
Pourquoi voudrais-je que ma mère vive en souffrant atrocement ? Par lâcheté ? Par amour ? La conséquence d'un acte est-elle la même en fonction de l'intention ?

Si je rentre dans une chambre d'hopital d'un patient dont j'ignore tout et que je le débranche, je commets un crime.
Si je débranche un ami qui souffre atrocement et n'en peut plus, je considère - mais cela n'engage que moi - que je ne commets pas un crime.

Voilà l'état de mes réflexions. J'espère n'avoir choqué personne en parlant ainsi et j'insiste bien sur le fait que je ne sais vraiment pas, mais alors vraiment pas, ce que je ressentirais et ferais face à une telle situation.

Hélène, je répondrais à ton message plus tard. Je crains que tu ne m'ais pas compris.

Jo, je vous enjoint à plus de modération dans vos propos : ne blessez pas Hélène, quel intérêt cela a-t-il ? Lui faire mal vous rend-t-elle meilleure ? La blesser la rendra-t-elle plus réceptive à vos arguments ?

Je suis peiné de la violence actuelle des échanges. De grâce, un peu de respect pour nos amis !!
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jo
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MessageSujet: Re: Demande d'euthanasie   euthanasie - Demande d'euthanasie - Page 4 Icon_minitimeMer 26 Mar 2008 - 6:49

x

[Désolé, l'auteur n'acceptant pas d'être modérée, ni n'ayant aucune considération pour le lecteur a supprimer ses messages sans que nous puissions le contrôler. - David]


Dernière édition par jo le Ven 29 Mai 2009 - 17:58, édité 1 fois
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giorgino
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MessageSujet: Re: Demande d'euthanasie   euthanasie - Demande d'euthanasie - Page 4 Icon_minitimeMer 26 Mar 2008 - 7:31

Absolument , rien à ajouter .
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MessageSujet: Re: Demande d'euthanasie   euthanasie - Demande d'euthanasie - Page 4 Icon_minitimeMer 26 Mar 2008 - 10:18

Voici mon opinion sur le sujet:

L'euthanasie est une autre facette de notre société de consomation. En Occident (surtout en Amnésique du Nord), les produits "made in China" sont très populaires. Toutefois, ces produits, bien que pas chers, ne durent qu'un temps. Alors, quand c'est cassé, on jette. Cette mentalité de "jeter quand c'est plus bon" s'est appliquée à l'être humain. Le corps, meurtri par une maladie, l'âme déchirée par la douleur et la peur de l'inconu (dans ce cas-ci, la mort) ont tous deux besoin d'amour et de compassion. La même chose s'applique à nos aînés, qui, lorce que trop vieux, sont placé dans des établissements spcésialisés afin qu'ils nous f****** la paix.
Petit example: mon grand-père avait le cancer du côlon. Lorce qu'il est entré en phase terminale, on lui a proposé d'aller dans un centre de soins palliatifs, ou il aurait de la morphine à profusion. Il a préféré rester, mourir dans la maison qu'il a fait construire aux côtés de sa femme. Et j'ai été émerveillé par la foi de cet homme, qui a dit que le Seigneur était pour le libérer de la doueur. Il est mort 2 jours après.

D'un autre côté, des histoires d'euthanasie, il y en a depuis belle-lurette. Au moyen-âge, il était courant d'achever les malades de la peste (Moore 186). Un peu plus tard, alors que la médecine évoluait peu à peu, les maladies "incurables" d'alors s'achevaient souvant avec l'aide de poison. Comme quoi nous avons rien inventé.
Pour ce qui est de ma position personelle à ce sujet, je ne sais pas trop, n'étant pas assez documenté sur le sujet, et donc, n'ayant pas de conaissances assez grandes sur ce opint de débat.
C'était l'avis d'un futur bioéthicien.

Sources: Vivian Moore,
[/i]the ethical treatment of the body[i], thèse, presses de l'Université Concordia
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Avemaria
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MessageSujet: Re: Demande d'euthanasie   euthanasie - Demande d'euthanasie - Page 4 Icon_minitimeMer 26 Mar 2008 - 11:33

Citation :
Je pense, d'autre part, que c'est un débat éthique qui doit être traité par les laïques et non les groupes religieux (les propos débiles de Christine BOUTIN le prouvent). Plus que jamais, on doit séparer la politique de la religion

La religion est une chose. La philosophie en est une autre. Dieu n'égale pas religion. La religion découle de la Révélation Divine. On peut bien croire en Dieu et les droits naturels sans adhérer à la Révélation Divine.

Dans une société pluraliste: Il est complètement légitime de prendre en considération de tels propos comme:

Tuer c'est mal sauf pour sauver la vie.

Commettre le mal pour combattre le mal, c'est une contradiction.

Et ainsi de suite.

Mais mon expérience est que les opposants à ces propos manque souvent une base logique pour les contredire.

Alors ils étiquettent ces propos comme "religieux" (même s'ils sont tout à fait défendable sur le point de vue purement philosophique) et voilà! Aucun argument n'est nécessaire! Par le fait même que ces propos soient adoptés par une religion-- surtout le christianisme-- et que la gauche est contre: c'est automatique, c'est inadmissible à la discussion publique. Pas besoin d'examiner le fondement de ces propos ou des ses propres croyances: on connaît la vérité: c'est le contraire de la pensée chrétienne.

Ensuite, il s'agit simplement de dépeindre les croyants comme des fanatiques, et le tour est joué, sans débat et sans arguments, les progressistes gagnent la partie. C'est l'émotion et la rhétorique qui l'emportent et non la logique.

Personne n'a présenté des arguments contre ce que j'ai dit: que tuer c'est toujours mal, sauf pour se défendre. Personne n'a dit un mot là-dessus. Est-ce parce que c'est vrai? Si c'est vrai, alors pourquoi qu'on parle contre?

Et si ce n'est pas vrai, alors pourquoi ne pas adresser la substance de l'argument?


Dernière édition par Avemaria le Mer 26 Mar 2008 - 14:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Demande d'euthanasie   euthanasie - Demande d'euthanasie - Page 4 Icon_minitimeMer 26 Mar 2008 - 12:07

Peut- être n'est-il pas inutile dans ce débat de regarder ce que le Pape déclare sur le sujet.

La Vatican insiste pour que l'on rende hommage au bilan provie du pape

L'agence Zénith, contrôlée par le très réactionnaire courant des Légionnaires du Christ lire, publie chaque jour un bulletin représentant la parole officielle du Vatican.

Le 5 avril, en pleine période d'intense commémoration suite à la mort du pape, elle a publié deux brèves ne laissant aucun doute sur la volonté du Vatican d'insister sur le bilan provie de Jean-Paul II.

La première, intitulée "Jean-Paul II, défenseur de l'Homme, de la vie de tout homme" cite le site internet de la Fondation Jérôme Lejeune (www.genethique.org) pour rappeler le combat anti-avortement et anti-euthanasie de celui qui s'est pourtant octroyé le droit de mourir dans la dignité : "A l'occasion de la mort de Jean-Paul II, de nombreux journaux reviennent sur les valeurs morales défendues par le Saint-Père. Dans Evangelium Vitae en 1995, il dresse le tableau d'une humanité à la dérive qui ne connaît plus les limites de sa liberté et va jusqu'à légaliser des formes objectives de destruction de la vie comme l'avortement ou l'euthanasie. A cette "culture de mort" il oppose une "culture de vie". Il n'a pas craint d'aller à contre courant de l'évolution des moeurs, de prêcher un humanisme exigeant fondé sur le respect inconditionnel de l'être humain quelque soit son âge et sa santé, rejetant la procréation médicalement assistée et les manipulations génétiques,condamnant l'avortement et l'euthanasie. Son discours clair invitait les hommes de bonne volonté à rejeter tout ce qui peut porter atteinte à la vie humaine".

Et de citer quelques unes des déclarations provie du pape :

- "Avec les nouvelles perspectives ouvertes par le progrès scientifique et technique on voit naître de nouvelles formes d'attentats à la dignité de l'être humain". "Le XXème siècle aura été une époque d'attaques massives contre la vie, une interminable série de guerres et un massacre permanent de vies humaines".

- "Je confirme que tuer directement et volontairement un être humain innocent est toujours gravement immoral..."

- "Je déclare que l'avortement direct, c'est à dire voulu comme fin ou comme moyen, constitue toujours un désordre moral grave, en tant que meurtre délibéré d'un être humain innocent ... aucune circonstance, aucune finalité, aucune loi au monde ne pourra jamais rendre licite un acte qui est intrinsèquement illicite parce que contraire à la loi de Dieu...."

- "Je confirme que l'euthanasie est une grave violation de la loi de Dieu, en tant que meurtre délibéré moralement inacceptable d'une personne humaine..."

- "La tolérance légale de l'avortement et de l'euthanasie ne peut en aucun cas s'appuyer sur le respect de la conscience d'autrui, précisément parce que la société a le droit et le devoir de se protéger contre les abus qui peuvent intervenir au nom de la conscience et sous le prétexte de la liberté..."

- "L'avortement et l'euthanasie sont des crimes qu'aucune loi humaine ne peut prétendre légitimer".

La seconde brève rend hommage à Jérôme Lejeune, théoricien de référence du mouvement provie, sous le titre "Jérôme Lejeune et Jean-Paul II : plus qu'une amitié". On se souvient qu'en 1997, à l'occasion des Journées Mondiales de la Jeunesse à Paris, le pape avait tenu à envoyé un message aux Français en se rendant sur la tombe du professeur Jérôme Lejeune, qu'il avait nommé Président de l'Académie pontificale pour la Vie. Le pape l'appelait son "Frère Jérôme".

mercredi 6 avril 2005


Une question à ceux qui sont favorables à ces crimes: "Où est votre conscience chrétienne? Pensez y tout simplement quand vous recevrez le Corps de u Christ dans vos mains à la prochaine eucharistie!!
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MessageSujet: Re: Demande d'euthanasie   euthanasie - Demande d'euthanasie - Page 4 Icon_minitimeMer 26 Mar 2008 - 12:15

Jean-Paul II et Jérôme Lejeune sont sûrement des pharisiens sans coeur...

:truce:
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MessageSujet: Re: Demande d'euthanasie   euthanasie - Demande d'euthanasie - Page 4 Icon_minitimeMer 26 Mar 2008 - 12:18

Citation :
Une question à ceux qui sont favorables à ces crimes: "Où est votre conscience chrétienne? Pensez y tout simplement quand vous recevrez le Corps de u Christ dans vos mains à la prochaine eucharistie!!

Voilà : tout est une question de sémantique. Vous les voyez comme des assassins, ils se voient comme des libérateurs...
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MessageSujet: Re: Demande d'euthanasie   euthanasie - Demande d'euthanasie - Page 4 Icon_minitimeMer 26 Mar 2008 - 14:54

Mais la véritable question est: est-ce permissible?

C'est ça l'enjeux.
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MessageSujet: Re: Demande d'euthanasie   euthanasie - Demande d'euthanasie - Page 4 Icon_minitimeMer 26 Mar 2008 - 15:07

Les "bons Samaritains" belges se proposent maintenant de "libérer" aussi les enfants et les déments...

http://www.actu24.be/article/societe/leuthanasie_pour_enfants_bientot_possible/122312.aspx

C'est beau la "compassion" !!! Evil or Very Mad

Vous avez le droit d'être naïfs, mais vous ne pourrez pas dire que l'on ne vous a pas prévenus !
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MessageSujet: Parabole de l'euthanasie   euthanasie - Demande d'euthanasie - Page 4 Icon_minitimeMer 26 Mar 2008 - 16:53

Un jour Jésus et ses disciples arrivèrent dans une maison de retraite où de pauvres vieillards étaient atteint de maladies dégénératives. Il entra dans un pièce où une pauvre dame, en fin de vie, souffrait terriblement. Il appela une responsable et lui dit: "Vous n'avez donc pas de compassions pour ces malades? Qu'on m'amène une seringue avec du penthotal. Je vais mettre fin à ses douleurs et envoyer cette personne directement dans les bras du Père"
Joignant le geste à la parole il chercha une veine et en moins de deux il envoya cette pauvre femme dans l'éternité en disant "Heureux les artisans de compassion pour les malades."
Extrait de la prochaine version de la Bible selon Saint Euthanasiste. :beret: 👏 cheers
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MessageSujet: Re: Demande d'euthanasie   euthanasie - Demande d'euthanasie - Page 4 Icon_minitimeJeu 27 Mar 2008 - 4:56

Christophe, ce que vous soulez est préocuppant. On sait quel précédent il y a eu sur le sujet : il me paraît très dangereux de légiférer sur un sujet comme celui-là et notamment sur des questions relevant de la folie.

Puisse Dieu et la sagesse des Hommes de bonne volonté protéger les plus faibles et démunis.
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MessageSujet: Re: Demande d'euthanasie   euthanasie - Demande d'euthanasie - Page 4 Icon_minitimeSam 5 Avr 2008 - 10:01

Citation :
Après les mensonges de l’affaire Sébire, sortir la France du marasme palliatif
Pierre-Olivier Arduin*

La vérité sur l’affaire Sébire, qui a tenu en haleine la France entière jusqu’à l’épilogue dramatique du suicide aux barbituriques, émerge progressivement. Chaque jour, de nouvelles informations percent sur la maladie de Chantal Sébire, et la prise en charge thérapeutique dont elle aurait dû bénéficier. Après le battage hors normes entretenu subtilement par l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) et soutenu avantageusement par les médias audiovisuels, c’est une tout autre histoire qui se dessine aujourd’hui.

Le docteur Emmanuel Debost, médecin traitant de la défunte, n’avait-il pas déclaré dans les colonnes de La Croix que « tout ce que la médecine pouvait faire au niveau curatif a été fait » et que « toutes les solutions ont été étudiées » pour calmer sa douleur ? Sans accuser directement le généraliste, certainement dépassé par l’ampleur de l’affaire, et dont lui-même a pu être abusé par sa patiente ou les responsables de l’ADMD aux aguets, force est de constater que le mensonge, sur un plan strictement médical, est double.

Stupéfaction des spécialistes


La tumeur dont souffrait Chantal Sébire n’aurait pas dû entraîner la déformation majeure du visage dont l’image, à l’instar de Méduse, a pétrifié la pensée. Le chroniqueur médial du Monde, Jean-Yves Nau, était le premier à relater, dès le 19 mars, jour du décès de Chantal Sébire, la stupéfaction des spécialistes devant « l’absence, durant six ans, de prise en charge médicale adaptée de la malade [indiquant] que la maladie de Mme Sébire ne peut être qualifiée d’incurable, notamment si elle est traitée de façon précoce ». Le journaliste citait également les réponses déconcertantes de la malade suite au diagnostic de la tumeur des sinus posé en 2002 par un chirurgien ORL lyonnais : « Il m’a expliqué l’intervention prévue, mais n’a pas réuni l’équipe adéquate », Chantal Sébire ajoutant : « Je n’ai pas accepté les interventions qu’on me proposait car le risque vital était engagé ».

Jean-Yves Nau ne s’est pas arrêté en si bon chemin et s’est rendu sur le site Orphanet spécialisé dans les affections orphelines :

« L’esthésioneuroblastome ou neuroblastome olfactif est une tumeur très rare qui se développe aux dépens du nerf olfactif dans la cavité nasale. Moins de 1000 cas ont été publiés dans les vingt dernières années. Cette tumeur se développe lentement et surtout localement même si elle peut métastaser. L’intervalle entre le premier signe et le diagnostic est en général de 6 mois […]. Le traitement repose sur une chirurgie maximale suivie d’une radiothérapie […]. La plupart des séries récentes rapportent des survies à 5 ans de l’ordre de 60 à 70 %. Les récidives locales peuvent être rattrapées par un traitement de deuxième ligne. Dès la phase de diagnostic et de la chirurgie initiale, le traitement doit être confié à des équipes pluridisciplinaires » (Orphanet, Docteur J. Grill, février 2005.

Concernant l’analgésie dont on a déjà eu l’occasion de rappeler qu’elle ne s’improvise pas et requiert des compétences sanctionnées par des diplômes universitaires spécifiques, la tromperie passe toute mesure alors même qu’on nous parlait de souffrances insupportables, réfractaires ou encore d’allergie à la morphine. Le docteur Jean-Louis Béal, chef de l’unité des soins palliatifs du CHU de Dijon, livre un témoignage accablant dans Le Parisien dont le travail d’investigation mérite d’être salué : « Révélation surprenante, le médecin affirme que l’ex-enseignante “ne voulait à la fin qu’être soignée par homéopathie”. »

« Elle nous disait vouloir contrôler sa vie et n’accepter que les médecines douces. Je lui ai suggéré de rentrer dans mon unité de soins palliatifs, mais elle ne l’a pas souhaité. C’est son droit, mais que l’on ne vienne pas nous dire aujourd’hui que l’on n’a rien proposé ! […] On n’a jamais douté de l’intensité de sa douleur, mais elle a opposé un non catégorique à nos protocoles. Je lui ai proposé différents antidouleurs, y compris la morphine. Mais cela ne lui convenait pas, car elle l’assimilait à de la chimie, donc du poison » (Le Parisien, 26 mars).

Il évoque également la mise à l’écart de l’équipe laissant le champ libre selon lui à « l’Association pour le droit de mourir dans la dignité de s’emparer de ce cas emblématique pour faire avancer sa cause ». Quant au docteur Bernard Devalois, ancien président de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs et actuel directeur de l’unité de soins palliatifs à l’hôpital de Puteaux, fort de son expérience, il déclare sans ambages que « dans le cas du cancer, il n’y a pas de situations pour lesquelles nous ne puissions pas apporter de réponses. L’allergie à la morphine, cela n’existe pas. Il y a des effets secondaires, mais on peut les soigner. Et nous avons à notre disposition quatre ou cinq autres molécules efficaces » (La Vie, 22 mars).

La demande à corps perdu de suicide médicalement assisté de la part de Chantal Sébire, relayée habilement par l’ADMD et ses épigones, n’apparaît-elle pas aujourd’hui comme la requête désespérée d’une euthanasie de rattrapage, les ressources de la médecine ayant été obstinément repoussées ? Sachant cela, les médias, et en premier lieu la télévision, auraient-ils participé aussi complaisamment au montage de cette affaire pour relancer le débat sur l’euthanasie ? Le premier ministre se serait-il cru obligé de confier à Jean Léonetti une mission d’évaluation sur la loi qui porte son nom ?

Le rapport Hennezel

Il est encore possible de se ressaisir, au moins en partie, et de tourner à l’avantage du mouvement des soins palliatifs la précipitation de la décision de Matignon. Voilà en effet qu’on apprend l’existence d’un rapport remis par Marie de Hennezel, spécialiste reconnue de l’accompagnement des personnes en fin de vie, à Roselyne Bachelot fin 2007 concluant au manque criant de lits de soins palliatifs et à l’absence de formation sérieuse aux enjeux de la loi Léonetti. Intitulé La France palliative, il était ignoré de tous ou presque jusqu’à ce qu’il fût exhumé des tiroirs du ministère de la Santé par la polémique. Jean-Yves Nau, encore lui, nous apprend, après enquête minutieuse, qu’aucune suite ne lui fut donnée, pas même un accusé de réception, alors qu’il devait être un « message fort » en direction du chef de l’État, selon l’auteur du document (Le Monde, 25 mars). Comment expliquer la chape de plomb qui l’a recouvert quand on sait que font défaut en France au minimum 2400 lits de soins palliatifs et que le gouvernement s’était fixé le chiffre de 3000 avant le début de l’année 2008 ?

L’omission politique frôle la faute si l’on ajoute que la loi relative à la fin de vie elle-même avait présenté le renforcement de la médecine palliative comme une véritable alternative à l’euthanasie. La loi du 22 avril 2005 affirme en effet que « les professionnels de santé mettent en œuvre tous les moyens à leur disposition pour assurer à chacun une vie digne jusqu’à la mort » (article L. 1110-5 al. 5 CSP). Respect de la dignité qui passe par les soins palliatifs selon leur définition même inscrite dans le marbre de la loi : « Ce sont des soins actifs et continus pratiqués par une équipe pluridisciplinaire en institution ou à domicile. Ils visent à soulager la douleur, à apaiser la souffrance psychologique, à sauvegarder la dignité de la personne malade et à soutenir son entourage » (article L. 1110-10 du Code de la santé publique). Le législateur en a fait ni plus ni moins qu’un droit : « Toute personne malade dont l’état le requiert a le droit d’accéder à des soins palliatifs et à un accompagnement » (article L. 1110-9 CSP).

En corollaire de ce droit, qui sait que la loi Léonetti a fait de la mise en place d’une médecine palliative de qualité une obligation pour les établissements de santé ? Ceux-ci, dans le cadre des contrats pluriannuels conclus avec les agences régionales de l’hospitalisation (ARH), devaient identifier les services dispensant des soins palliatifs et faire connaître pour chacun d’eux le nombre de soignants référents qu’il convenait de former (article L. 6114-2 CSP). La loi Léonetti demandait dans le nouvel article L. 6143-2-2 du CSP que le projet médical d’établissement comprenne un volet « activité palliative des services ».

Diffuser une culture palliative

Autre aspect très novateur de la loi du 22 avril 2005 : sortir les soins palliatifs de structures spécialisées tout en renforçant ces dernières. L’idée promue par la législation votée à l’unanimité par le Parlement était que tout patient, quelque soit son lieu d’hospitalisation, devait bénéficier d’un accès à ces soins. Il y a la volonté de les organiser en dehors des modes classiques d’hospitalisation si bien que la loi du 22 avril 2005 stipule, en modifiant le Code de l’action sociale et des familles, que les services sociaux ou médico-sociaux doivent prévoir cette activité (articles L. 313-12). C’est en fait à un effort sans précédent en faveur de la diffusion d’une culture palliative sur tout le territoire et au sein de tous les établissements de santé que consentait la loi relative à la fin de vie, en prévoyant un redéploiement ambitieux de l’organisation de cette spécialité. Il n’a manqué en définitive qu’une chose : l’impulsion politique pourtant promise lors de la campagne présidentielle.

Le député Jean Léonetti doit « faire des propositions pour remédier à la méconnaissance ou à la mauvaise application des textes et éventuellement à l’insuffisance de la législation », selon l’ordre de mission de François Fillon. Oublions la dernière expression qui n’a aucun sens : un corpus législatif inconnu des Français et particulièrement des soignants auquel il s’adresse en priorité ne peut être qualifié d’insuffisant. Une loi qui n’est que peu ou pas appliquée ne peut être jugée comme défaillante.

Pour autant, la nouvelle mission sur l’accompagnement de la fin de vie dont est chargé le député-maire d’Antibes doit tirer d’un mal plusieurs biens.

* En premier lieu formuler des propositions concrètes pour sortir la France du marasme palliatif. L’intelligence pratique ne manque pas dans ce domaine, il faut la mettre à l’honneur et écouter enfin ceux qui ont donné leur vie professionnelle à cet idéal. Le rapport Hennezel doit faire l’objet d’une lecture minutieuse et attentive.

* Ensuite rappeler sans cesse l’impératif de formation des professionnels de la santé aux contenus éthiques, déontologiques et juridiques de la loi. Pour avoir personnellement dispensé cet enseignement à des cadres de santé au sein d’un module de deux journées de sept heures, la satisfaction des soignants qui ne demandent qu’à approfondir leur réflexion sur les problématiques de fin de vie est inestimable. Ils deviennent rapidement des personnes ressources dans leurs services en entraînant leurs collègues à suivre leur démarche. La diffusion résolue et capillaire de cours spécifiques pendant les cursus universitaires et lors de sessions de formation continue, toutes catégories soignantes confondues, alliant l’aspect magistral à des staffs d’éthique, ne pourra que favoriser une culture médicale faisant échec aux revendications d’un autre âge du lobby pro-euthanasie. C’est ce que les Français attendent. Ils comptent sur le gouvernement pour que les moyens suivent. Jean Léonetti, unanimement apprécié par ses pairs pour ses qualités morales et humaines, se doit de le lui rappeler.


*Pierre-Olivier Arduin est responsable de la commission bioéthique du diocèse de Fréjus-Toulon.
Source : Liberté Poitique
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giorgino
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MessageSujet: Re: Demande d'euthanasie   euthanasie - Demande d'euthanasie - Page 4 Icon_minitimeSam 5 Avr 2008 - 10:13

Vous ne pensez pas que vous en faites un peu trop ? certes l' euthanasie est un vrai pb , mais hélène ça va maintenant !! Alors qu'il y a 10 millions de pauvre en france , vous nous saoulez pour 4 cas de personnes qui veulent mourir : c 'est bon ! non ?
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Hélène
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MessageSujet: Re: Demande d'euthanasie   euthanasie - Demande d'euthanasie - Page 4 Icon_minitimeSam 5 Avr 2008 - 10:52

giorgino,

1. Si vous ne voulez pas lire sur ce sujet, personne ne vous y oblige. Il y a plein d'autres sujets sur ce forum qui pourraient vous intéresser. C'est ce que je fais lorsque je regarde le journal : je lis ce qui me préoccupe et je passe le reste. Si la pauvreté en France vous préoccupe, ouvrez un fil pour en discuter.

2. Je vous demanderais de changer de ton car vous êtes à la limite de l'impolitesse. Ça devient agressant.

Cordialement,
Hélène
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MessageSujet: Re: Demande d'euthanasie   euthanasie - Demande d'euthanasie - Page 4 Icon_minitimeSam 5 Avr 2008 - 18:55

Ok , d'accord mille excuses . je répondrai à ce qui m'interesse .
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Hélène
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MessageSujet: Re: Demande d'euthanasie   euthanasie - Demande d'euthanasie - Page 4 Icon_minitimeMer 13 Aoû 2008 - 14:21

Ça y est, c'est reparti...

Citation :
Le mercredi 13 août 2008
Un Français lourdement handicapé se suicide après avoir écrit à Sarkozy
Agence France-Presse
Cergy, France

Un jeune Français de 23 ans, lourdement handicapé, s'est suicidé dimanche après reçu une réponse perçue comme négative du président Nicolas Sarkozy à un courrier où il demandait qu'on lui «permette de mourir».

Rémy Salvat, atteint d'une maladie mitochondriale (pathologie dégénérative rare) depuis l'âge de six ans, s'est donné la mort avec des médicaments à son domicile de Valmondois, près de Paris.

En France, une loi de 2005 instaure, dans certains cas, une sorte de droit au «laisser mourir» par l'arrêt de tout traitement, mais ne permet pas aux médecins de pratiquer une euthanasie active.

Le jeune homme avait écrit à M. Sarkozy en mai, alors que son état s'était très dégradé.

«Je demande qu'on me permette de mourir pour me libérer de mes souffrances», avait-il écrit dans sa lettre dont l'AFP a obtenu une copie. «Je sais qu'en France, il n'y a pas de loi qui permette aux équipes médicales de pratiquer l'euthanasie. Ca m'empêche de vivre en paix (...) Il faut que la loi change!», avait-il ajouté.

«Le problème est que vous, Monsieur Nicolas Sarkozy, vous ne voulez pas en entendre parler. Moi, Rémy Salvat, je vous demande de laisser de côté votre avis personnel et d'arrêter d'être sourd», concluait-il.

Le 6 août, le jeune homme a reçu une réponse. «Pour des raisons philosophiques personnelles, je crois qu'il ne nous appartient pas, que nous n'avons pas le droit, d'interrompre volontairement la vie», a expliqué M. Sarkozy.

«Mais je ne veux pas fuir mes responsabilités (...) Je voudrais que soit privilégié le dialogue au chevet du malade, entre lui-même, le médecin et la famille, en toute humanité afin que soit trouvée la solution la plus adaptée à chaque situation», avait-il ajouté.

Dans un court enregistrement sonore qu'il a laissé, le jeune homme demande à ses parents «de poursuivre son action pour qu'il y ait un vrai débat public sur le droit à l'euthanasie et au suicide assisté», a indiqué à l'AFP sa mère, Régine Salvat.

Il y déclare à l'adresse de M. Sarkozy: «Vous ne m'avez pas laissé le choix».

Ces dernières années, la France s'est émue de plusieurs cas de malades qui ont demandé le droit à l'euthanasie, et ne l'ayant obtenu, se sont donnés la mort.

:heum?

J'ai mis en caractères gras ce qui me semble incohérent dans ce discours.

On dirait qu'il voudrait l'approbation de M. Sarkozy comme si elle représentait l'approbation de Dieu au droit de se donner la mort.

De un : le fait qu'il n'y ait pas de loi pro-euthanasie l'empêche de vivre en paix... alors qu'il veut mourir et peut très bien s'enlever la vie. Ce n'est pas la loi qui l'empêche de vivre en paix, c'est sa souffrance. À ce que je sache, le suicidé ne se fera pas arrêter et n'ira pas en prison pour son acte (qui n'a que des conséquences spirituelles et non des peines temporelles judiciaires).

De deux: "vous ne m'avez pas laissé le choix". Shocked Le choix de quoi ? De mourir sans la loi pro-euthanasie ou de mourir avec la loi pro-euthanasie ? Qu'on m'explique. Il voulait mourir. Je ne vois pas en quoi essayer de culpabiliser M. Sarkozy changera quoi que ce soit à son désir de mourir. Comme si M. Sarkozy était responsable de sa maladie, de sa souffrance et de sa mort.

Encore une manipulation des lobbys pro-euthanasie qui se servent d'un pauvre malheureux sans recours ?

Prions pour le salut de son âme.

Hélène
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