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 Noël...

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Hélène
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Hélène



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MessageSujet: Noël...   Noël... Icon_minitimeMar 19 Déc 2006 - 19:38

Citation :
Plus de la moitié des enfants britanniques ignorent le lien entre Noël et Jésus
mardi 19 déc, 02 h 39

LONDRES (AFP) - Moins de la moitié des enfants britanniques âgés de 7 à 11 ans savent que Noël célèbre la naissance de Jésus, selon un sondage effectué pour la BBC.

Seulement 44% des 1.063 enfants interrogés savent que Noël renvoie à la naissance du Christ. Les jeunes Nord-Irlandais sont plus instruits en la matière, 71% d'entre eux donnant la bonne réponse.

La grande majorité des enfants (89%) se disent excités par Noël, 63% d'entre eux économisant de l'argent pour acheter des cadeaux à leurs proches. Les mères sont récompensées par 16% des enfants, les pères par seulement 7%. 66% des jeunes essaient d'être justes et de donner autant à chacun des deux parents.

Parmi les enfants interrogés, 29% estiment que Noël consiste d'abord à penser aux autres et 24% qu'il s'agit de donner plutôt que de recevoir.
Source : yahoo.ca
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MessageSujet: Re: Noël...   Noël... Icon_minitimeVen 22 Déc 2006 - 20:48

Par ailleurs, il y a aussi de belles histoires...pour une fois (une foi) qu'un journaliste d'un grand quotidien parle en bien du Vatican et de la Messe...

Citation :
Le jeudi 21 déc 2006

La messe en latin

Richard Chartier
Rome

La Place Saint-Pierre a un air d’automne, frais et lumineux, en ce dimanche matin qui, comme tous les dimanches de l’année, n’est pas ici un dimanche comme les autres. Celui-ci est le deuxième de l’Avent; évidemment, je ne m’en suis pas encore rendu compte, mais cela ne saurait tarder. Ce dimanche, donc, porte sa charge religieuse propre.

Le temps de l’Avent, cela sonne encore les clochettes d’un catholique de naissance qui a abandonné la pratique depuis longtemps. Rome vibre encore beaucoup au rythme des célébrations du calendrier catholique. L’autre vendredi, c’était fête et les magasins étaient fermés – autant qu’ils le sont à Montréal les jours fériés, c’est-à-dire pas mal tous ouverts quand même. Les Romains célébraient l’Immaculée-Conception. Ah! là je viens de vous avoir, ça faisait longtemps que vous l’aviez oubliée, celle-là. Mes excuses auprès de ceux qui pratiquent toujours, je m’adressais à une certaine majorité. De toute manière, je ne suis pas venu jusqu’ici pour me moquer de l’Église et de ceux qui ont la foi. Il m’en reste encore un bout, moi aussi, comme bien du monde.

J’habite à 20 minutes de marche du Vatican dans un grand appartement plein de femmes, pas une seule pratiquante j’en suis sûr. Surtout pas d’hôtel, sinon comment pourrais-je devenir moi-même Romain – mon but ultime étant ici de vous dire ce que cela peut bien être. Mon prétexte: Rome au temps de Noël, un naturel en quelque sorte. Mais en établissant les ponts avec mes précieux contacts ecclésiastiques, j’ai pris soin de me rappeler les termes appropriés: dans l’entourage de Sa Sainteté; en effet, on dira plutôt les «célébrations de La Nativité». Ça fait moins Père Noël…

C’est sans doute pour ne pas trébucher dans leur propre calendrier que les Romains n’érigent guère les décorations de Noël avant l’Immaculée-Conception. C’est une explication tout à fait gratuite que je vous offre, mais elle concorde avec mes observations. À part une couple de Pères Noël gonflables, j’en ai vu davantage des très sexy en bikini pour la promotion de quelque parfum ou de dessous tissés de folles tentations. Des arbres de Noël, mais clairsemés, ce qui les rends bien plus jolis, des guirlandes ici et là, presque sobrement, et des jeux de lumières suspendus au-dessus de certaines voies, quelques-unes très belles, voire artistiques, qui font des tonnelles étoilées à la cohue urbaine. Le plus beau jeu que j’ai vu, c’était à Turin, il y a quelques jours: un ciel reproduisant les constellations du ciel. L’exact contraire du quétaine. Et voilà pour les décorations du temps des Fêtes à Rome.

En ce matin du deuxième dimanche de l’Avent, donc, me voici au centre du monde catholique. La longue file des Chrétiens m’appelle à son extrémité, presque aussi loin que via della Conciliazione. Ces milliers de croyants et de mécréants – soyons réalistes! –, faute de cheminer vers Dieu, progressent à petits pas vers la sécurité qui filtre tout le monde à l’entrée de la basilique comme à l’embarquement d’un aéroport. Américains, Croates, Français, Japonais, Albanais, Brésiliens, Sud-Africains, tous en profitent pour se tirer un instantané sur fond de Vatican. Nous avançons plutôt rapidement et cela m’encourage, car j’espère assister à la messe du cardinal Poupard dans moins d’une heure et pour ce faire, je dois passer la même sécurité que les visiteurs de la basilique ou des tombeaux des papes. Après la célébration, je rencontrerai un religieux québécois au nom prédestiné, le père Pierre Paul, originaire de Trois-Rivières, qui va me dire ce qu’il peut bien faire là depuis bientôt 40 ans.

Grâce à son humour, je repère très rapidement dans l’absyde le père Paul – rondelet, presque chauve – qui voit aux préparatifs de la maîtrise de Metz qui s’apprête à chanter la messe que le cardinal Poupard va dire en français pour une célébration de Saint-Nicolas-des-Lorrains.

La messe est dite en latin, comme à l’époque de mon enfance – je suis né sous Pie-XII, puis j’ai grandi dans l’esprit moderne de Jean XXIII – et cela me plaît. Je l’aimais mieux, cette messe que je ne comprenais pas, qui semblait parler avec l’au-delà, qui chantait grégorien comme ce choeur qui vient subitement me serrer le coeur. Le concélébrant, monseigneur Pierre Raffin, évêque de Metz, s’adresse à l’assemblée en français, d’une voix chevrotante, pour rappeler la longue association entre la région française et Rome. Vous voulez des noms? Jeanne-d’Arc, saint Nicolas.

J’aime mieux cette messe en latin, empreinte d’un mysticisme séculaire, que ces réunions trop modernes dans nos églises plastifiées et douteuses, où les catholiques non pratiquants comme moi assistent aux mariages et aux funérailles de proches et amis. En revanche, les bureaux de clercs et les palais de justice pour ces choses-là, chu pu capable…

Je ne vous ai pas beaucoup décrit la plus grande église de l’univers, comme on aime bien l’appeler ici, mais j’essaierai un autre jour, car j’y ai encore rendez-vous.

Le cardinal Paul Poupard – lui, par contre, je sais son nom pour avoir lu une entrevue dans laquelle, en sa qualité de ministre de la Culture du Saint-Siège, il expliquait la position de l’Église à l’égard du roman de Dan Brown, Da Vinci Code – dit la messe en latin, mais prononce son homélie en français, sa langue natale.

Avant la fin de la messe, le bon père Paul vient me trouver dans l’assistance pour m’annoncer qu’il ne pourra finalement pas me voir après la messe. Nous convenons brièvement d’un coup de fil au cours de la semaine.

C’est long, une messe, une vraie messe en latin je veux dire, je l’avais oublié. Mais quel bonheur de réentendre les Kyrie eleison et Alleluia, dont j’avais oublié jusqu’aux noms. La messe est longue, mais je l’offre à mes défunts parents et à ma grand-maman qui auraient mérité, eux, de vivre ce que je vis aujourd’hui.

Ite missa est, annonce le cardinal. En suivant les concélébrants qui passent au milieu de l’assemblée, le prélat bénit les fidèles et leur adresse un sourire chaleureux. Un sourire émouvant. C’est vrai, j’avais aussi oublié que l’Église pouvait avoir un sourire.

Dehors, place Saint-Pierre, le pape Benoît XVI est déjà à la fenêtre de son appartement du Palais apostolique et s’adresse à la multitude. En anglais, en italien, en allemand, en albanais, provoquant chaque fois des salves d’applaudissement, mais aussi des rires de joie.

Je quitte le Vatican. Troublé mais content.
Source : cyberpresse.ca
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Hélène
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MessageSujet: La crèche   Noël... Icon_minitimeVen 22 Déc 2006 - 22:24

Citation :
Noël privé, Noël public : petite histoire de la crèche
Décryptage

Une grande crèche adossée à la façade de la mairie. C'est la photo qui s’affiche sur le blog du sénateur Jean-Luc Mélenchon. “Cherchez l’erreur”, demande l’élu socialiste... À chaque hiver, il se trouve de plus en plus de grands prêtres de la laïcité pour s’indigner de la persistance des symboles de Noël sur la place publique : la débauche de guirlandes qui dégorgent des vitrines pour appâter le client scandalise moins que ces crèches ou ces sapins financés par les fonds publics. Une armée de santons menace la République ! Comment ces instruments de la violence religieuse peuvent-ils perdurer, alors que le catéchisme recule à grand pas ? Déjà les "bonnes fêtes" laïques ont remplacé le "joyeux Noël", mais les crèches résistent. Paradoxe de l’histoire : c’est à la République qu’on doit l’expansion des crèches dans les foyers français.

LA TRADITION attribue à saint François d’Assise la première crèche de Noël. Mais l’histoire de la crèche s’inscrit d’abord dans l’histoire de la représentation de la Nativité.

Les premières célébrations de la naissance de Jésus "Natale Christi" apparaissent au cours du IVe siècle en Occident. Elles ont pour but de christianiser les fêtes de la culture populaire et païenne, célébrés au mois de décembre. Jésus appelé "Lumière du Monde" ou "Soleil de Justice" se substitue au Sol Invictus mithriaque. C'est en 354 que le pape Liberus instaura la Nativité le 25 décembre. Dès le Ve siècle, la fête de la Nativité prit une telle importance dans le monde de la chrétienté, qu'elle marqua le début de l'année liturgique.

Les deux plus anciennes représentations de la Nativité connues datent du IVe siècle. La première est une peinture murale ornant la chambre mortuaire d'une famille chrétienne ayant vécu aux environs de 380 ; elle a été découverte en 1877 dans les Catacombes de Saint-Sébastien, à Rome. L'autre mention fait référence à une scène peinte sur un sarcophage de la basilique de Saint-Maximin représentant l'adoration de l'Enfant Jésus par les Rois Mages.

Les représentations de la naissance du Christ se multiplient alors, et en particulier sur les livres liturgiques comme les psautiers. L’iconographie de la Nativité rassemble Marie, Joseph, l'Enfant Jésus, les Bergers, les Anges et les Rois Mages le jour de l'Epiphanie.

Deux traditions se partagent la représentation de Noël. Dans la tradition occidentale, la conception et la naissance de Jésus relèvent du divin : Marie est restée vierge et, n'étant pas soumise à la malédiction des filles d'Eve, n'a pas souffert lors de son accouchement. C'est pourquoi elle est figurée assise, portant l'enfant Jésus sur ses genoux. À la fin du XIVe siècle, sous l'influence artistique italienne, la Vierge sera représentée à genoux dans l'attitude de l'adoration. La tradition orientale insiste au contraire sur la réalité de l'Incarnation de Jésus, sur le caractère humain de sa naissance : Marie, venant d'accoucher, est allongée.

Les premières crèches sont animées

Le terme de crèche (de l'allemand "Krippe") apparut dès le XIIe siècle. Il désigne la mangeoire pour les animaux dans laquelle la Vierge a déposé Jésus à sa naissance, selon saint Luc. La crèche désignera par la suite le lieu de la Nativité, puis la scène même de l’événement. On raconte que saint François d'Assise aurait fait célébrer en 1223, avec une autorisation pontificale, la messe de minuit à Greccio, en Italie, devant une étable où hommes et bêtes revivent les circonstances de la Nativité.

Au Moyen Âge, les mystères et les jeux qui se jouaient primitivement dans les églises, puis sur les parvis sont à l'origine des crèches spectacles, même s’il n'y a pas de filiation directe entre les drames liturgiques médiévaux et le théâtre populaire de la crèche dont les plus anciennes manifestations remontent à la fin du XVIIIe siècle. L'origine en est plutôt les recueils de Noël qui se multiplient dès le XVIe siècle, dans lesquels certains cantiques font dialoguer deux ou plusieurs partenaires. Les pastorales en sont issues, en raison de l'importance accordée aux rôles des bergers dans la célébration de la Nativité, et par analogie avec un mode littéraire à la mode dès le XVIIe siècle.

Montées et jouées en public, ces crèches animées se sont appelées, selon le genre, l'époque ou la région crèches publiques, crèches parlantes, pastorales. À la fin de l’Ancien Régime, se jouait à Besançon une crèche de marionnettes représentant des personnages types de la société locale (la crèche bisontine). Le personnage satirique Barbizier incarnait une résistance des Francs-Comtois à la politique d'assimilation menée par la France. Il devint ainsi le porte-parole de l'identité culturelle régionale.

Naissance des crèches familiales

Les premières crèches d'église apparurent au XVIe siècle. Elles remplaçaient de manière statique et théâtrale les jeux scéniques des liturgies médiévales. Puis la formule se popularise. Au XVIIIe siècle, dans les maisons aristocratiques et bourgeoises, on voit des préfigurations de la crèche domestique, sous la forme de boîtes vitrées décorées, appelées grottes ou rocailles.

On y trouve des représentations de l'enfant Jésus, ou des scènes de la vie du Christ et des saints. Les figurines, réalisées en cire, en mie de pain ou en verre filé, s’exposent dans un décor imaginaire de fleurs, de cascades d'animaux évoquant le Paradis. Les crèches napolitaines connaissent notamment un grand succès.

A l'origine, la crèche familiale se limitait aux personnages de la Nativité. Au Québec, les premiers personnages de la crèche étaient fabriqués en cire par les congrégations religieuses.

Puis, au XVIIIe siècle, apparut dans le Midi de la France une petite industrie qui se mit à fabriquer tous les personnages de la crèche. Avec les premiers santons provençaux, la crèche familiale prend davantage d'envergure, certaines comptant même parfois une quarantaine de personnages différents.

Le véritable essor des santons est lié à la Révolution française qui interdit la Messe de Minuit et les crèches d'église. À son corps défendant, la République inventa donc la coutume de la crèche familiale ! Restés très fidèles à leurs crèches, les Marseillais contournèrent la loi en créant des "crèches publiques", qui étaient en réalité des crèches privées ouvertes au public. On ouvrait son logis à la visite pour faire admirer la crèche familiale.

L'usage se répandit alors de monter une crèche dans chaque foyer, pour le plus grand bonheur des santonniers. Grâce au travail de ces habiles artisans, les fameux santons de Provence, apparus pour la première fois à la foire de Noël à Marseille en 1803, gagnèrent rapidement la faveur populaire : ils concurrençaient les santons de cire, plus raffinés, mais aussi plus coûteux. Bientôt, ces petits personnages aux couleurs vives garnirent les crèches provençales, mais aussi celles du Dauphiné, du Roussillon et du Languedoc. Tout un peuple de personnages non bibliques apparût autour de Jésus : ce sont les personnages du petit peuple de Marseille, et de la Provence.

Après la tourmente révolutionnaire, les crèches mécaniques reprirent leur essor avec des spectacles où les prouesses de la machinerie et les situations fantaisistes primaient sur le religieux. Puis les pastorales détrônèrent à nouveau ce type de théâtre populaire. La première pastorale “sacrée” fut jouée à Toulon le 25 décembre 1333 sous le titre de “La jeunesse de la Vierge et la naissance de Jésus Christ”. Mais la plus célèbre des pastorales a été écrite à Marseille en 1844 par Antoine Maurel, dans le Cercle catholique d’ouvriers de l’abbé Julien, à Marseille. Maurel, qui fut tonnelier, doreur, miroitier, comptable puis mutualiste, imagine avec humour et tendresse les habitants d’un village de Provence prenant le chemin de Bethléem, sous le poids de leurs faiblesses, pas très reluisantes, comme celles de chacun.

C’est ainsi que la Provence donna son visage à de très nombreuses crèches en France et dans le monde, et que les crèches contribuèrent à évangéliser les âmes. Mais surtout, ne le répétez pas.

Source principale : Exposition sur les Traditions des fêtes de Noël, ministère de la Culture, France, et ministère du Patrimoine (Canada).
© Photo : Santons Fouque

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Et le sapin ?

Sur le parvis des cathédrales, les Mystères médiévaux faisaient souvent figurer un « arbre du Paradis » représenté par un sapin — symbole de vie — (toujours vert) garni de pommes rouges. Les pommes avaient une valeur symbolique en elle-même: sur l'ancien calendrier, le 24 décembre était réservé à Eve et Adam, canonisés par les Eglises orientales.

C'est au début du XVIe siècle que le sapin ou arbre de Noël ou encore arbre du Christ est mentionné pour la première fois en Alsace. On parle alors de décorer les maisons avec des branches coupées trois jours avant Noël. Symbole de la Vierge Marie, les roses faisaient partie aussi de la décoration des sapins, avec les pommes, des confiseries et de petits gâteaux qui ressemblaient à des hosties.

L'arbre de Noël fut introduit à Versailles par la reine Marie Leszcynska en 1738. Au XIXe siècle, le sapin de Noël prend son essor. La tradition se généralisa après la guerre de 1870 dans tout le pays.

Source : www.libertepolitique.com
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