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| Ô dieu condom, protégez-nous ! | |
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+11dauphinbleu GrandParleurTiFaiseur DavidB maranatha Fred Christophe fil bleu Cessounette Chantelajoie Mac Guy 15 participants | |
Auteur | Message |
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fil bleu Martyr du forum
| Sujet: Re: Ô dieu condom, protégez-nous ! Jeu 19 Mar 2009 - 10:19 | |
| Si tout l'argent qui revient d'Afrique en Europe ou en Amérique ou en Russie par les valises diplomatiques étaient versés à la recherche contre le sida, il y aurait de nette savancées. | |
| | | Fred Ami(e)
| Sujet: Re: Ô dieu condom, protégez-nous ! Jeu 19 Mar 2009 - 10:57 | |
| ZF09031903 - 19-03-2009 Permalink: http://www.zenit.org/article-20489?l=french
Le pape rencontre les jeunes d’une association d’aide aux malades du sida
La mobilisation de Sant’Egidio contre le sida
ROME, Jeudi 19 mars 2009 (ZENIT.org) - Benoît XVI a rencontré les jeunes d'une association d'aide aux malades du sida promue par la communauté catholique de Sant'Egidio, qui a mis en place un programme ambitieux de lutte contre le sida intitulé « Dream », sigle anglais pour « Amélioration des ressources en médicaments pour lutter contre le Sida et la malnutrition » : un programme qui a été primé, par exemple, au Malawi.
En citant les trois fronts sur lesquels l'Eglise lutte contre la pandémie du sida (éducation à la responsabilité, thérapies efficaces et gratuites, proximité avec les malades), mardi, le pape a en effet cité l'engagement de différentes communautés dont Sant'Egidio.
Benoît XVI a ainsi rencontré ce mercredi 18 mars en début de matinée, lors d'un rendez-vous non public, ajouté à son programme, des jeunes d'une association d'aide aux malades du sida animée par cette communauté catholique. Le pape entendait manifester la « sollicitude » de l'Eglise catholique envers les personnes touchées par le virus.
Le P. Federico Lombardi a précisé à Radio Vatican que le pape avait rencontré des représentants du Centre de formation du projet « Dream » du Cameroun : « 67 jeunes africains qui se forment pour être des agents de ce projet déjà mis en œuvre dans 10 pays d'Afrique », et qui s'occupe « de 100.000 malades en thérapie et d'un million de personnes en observation ».
Ce sont en effet 30% (et non 25 % comme nous l'annoncions hier) des centres de soins du sida dans le monde qui sont gérés par des structures catholiques.
« Plusieurs spécialistes notent que le recours massif aux préservatifs en Afrique n'a pas permis, jusqu'ici d'endiguer l'épidémie alors que des thérapies efficaces tardent à être appliquées », fait observer Radio Vatican.
Mgr Jean-Michel Di Falco Léandri, évêque de Gap et Embrun, a précisé pour sa part à l'AFP qu'on a en effet constaté en Afrique une utilisation non éduquée et irresponsable du préservatif qui a parfois diffusé la contamination au lieu de l'endiguer. D'où l'importance donnée par l'Eglise à l'éducation.
Anita S. Bourdin | |
| | | rachel Suspendu
| Sujet: Re: Ô dieu condom, protégez-nous ! Jeu 19 Mar 2009 - 16:44 | |
| http://www.missa.org/index.php | |
| | | Françoise Modératrice
| Sujet: Re: Ô dieu condom, protégez-nous ! Jeu 19 Mar 2009 - 17:25 | |
| Si on n'y met pas l'âme, si les Africains ne s'entraident pas, on ne peut pas résoudre ce fléau par la distribution de préservatifs : au contraire, le risque est d'augmenter le problème.Notre Pape Benoît nous dit l'urgence pour l'Homme, pour l'Humanité de s'épauler, de s'entraider en commençant par l'éducation des mentalités . On peut distribuer autant de condoms que l'on voudra... si le consentement matrimonial, l'abstinence et la fidélité sont bafoués, nous ne sortirons pas du SIDA. Aussi, conforter l'être humain dans ses pratiques, c'est augmenter le problème. C'est en coopérant avec Dieu Créateur de toute chose que l'épidémie s'arrêtera. Mais visiblement cette coopération ne plaît pas à tout le monde. Alors on modifie les propos du Pape J'ai dans mes connaissances 2 filles ( 40 et 45 ans), l'une est mariée et infidèle et l'autre divorcée et volage Régulièrement elles me parlent de leur vie , qu'est-ce que je peux leur répondre?? Je ne vais quand même pas leur faire la morale Elles connaissent ma Foi, et mes centres d'intérets et je prie pour elles car c'est navrant! Alors, oui j'aime notre Pape et le soutiendrai toujours. J'ose espérer qu'il est lui même bien soutenu au Vatican. Maintenant les contaminations thérapeutiques, médicales.... | |
| | | GrandParleurTiFaiseur Apôtre
| Sujet: Re: Ô dieu condom, protégez-nous ! Jeu 19 Mar 2009 - 19:17 | |
| Pourquoi le Sida est-il si répandu en Afrique et pas dans nos sociétés occidentales , le manque d'information , la pauvreté ? peut-être que leurs conditions de vie sont tellement misérable , qu'il attrapent le sida ou non pour eux ca ne change rien
Je me sens mal d'avoir réagi comme j'ai réagi ce matin , on nous ment tellement , 2 personnes hier à mon travail hier m'ont parlé de toute les scandales entourant l'église , puis je ne savais pas quoi leur répondre , je leur ai dit de ne pas généraliser qu'ils n'ont pas tous abusé des enfants etc.. ils m'ont parlé du condom etc.. bref , je regrette vraiment de tomber si facilement dans des pièges qu'on me tend , j'ai tellement tendance à m'emportrer facilement , faudrais que je r`gle ca
Merci de votre compréhension , je me rend tellement compte que je suis loin d'être inébranlable dans ma foi | |
| | | Fred Ami(e)
| Sujet: Re: Ô dieu condom, protégez-nous ! Jeu 19 Mar 2009 - 22:03 | |
| Je vous comprend très bien. Il est difficile de témoigner dans notre milieu de travail étant donné l'animorité contre l'Église. Prions les un pour les autres !
Aussi je sais que l'épidémie de sida a progresser dans nos pays occidentaux... | |
| | | Hélène Administrateur
| Sujet: Re: Ô dieu condom, protégez-nous ! Jeu 19 Mar 2009 - 23:08 | |
| Cher GrandParleurTiFaiseur, Oui, les forces du mal se déchaînent contre l'Église et contre les croyants. Nous devons nous armer de beaucoup de patience, d'amour...mais aussi d'être renseignés aux bonnes sources car je me rends de plus en plus à l'évidence que les gens sont formatés et carburent aux mensonges véhiculés dans les médias contre l'Église. Particulièrment au Québec, c'est devenu un sport national : le bashing de l'Église. Pour être inébranlables, je crois qu'il est urgent de demeurer dans l'unité (éviter les divisions entre nous) en gardant notre regard fixé sur le Christ car en attaquant l'Église (et nous par ricochet), c'est le Christ qu'on attaque. Nous pouvons aussi prendre Marie pour exemple de force : elle qui est demeurée debout au pied de la Croix alors que son Fils bien-aimé subissait les pires outrages. Quels tourments elle a dû vivre dans son coeur de mère. Pour ce qui est de nos collègues de travail, je n'ai pas encore été confrontée (ça viendra n'ayons crainte... ) sur les questions des derniers jours. Le mieux est de ne pas chercher à répondre aux provocations et de seulement tenter de diriger les gens vers des sources d'information sûres. Mais comme disait la petite Thérèse : "Lorsque je ne suis pas sûre de vaincre, je prends la fuite". Il vaut parfois mieux de fuir la conversation que de se retrouver dans une situation où la colère nous emportera... ce qui risque d'être un contre-témoignage peu fructueux ou cela risque de rebuter encore plus nos adversaires. Il m'arrive parfois, sur le coup de l'émotion, de fuir la scène où j'ai l'impression qu'il y a une pelure de banane et qu'on attend seulement que je glisse dessus, pour revenir une autre journée mieux préparée à répondre. Surtout, il vaut mieux ne pas être seul au milieu d'une meute... si cela m'arrive j'attends d'être seule à seule avec une personne car elle est mieux disposée à entendre et se garde un petit scrupule à m'attaquer (quoique...). Pour ce qui est de la cause du sida en Afrique. Je crois hélas que l'occident a une part assez grande dans la pandémie (Benoît XVI a demandé la gratuité des médicaments... ce que les grandes corporations pharmaceutiques américaines refusent...) mais aussi il y a les problèmes internes, de manque d'éducation au respect du corps et d'une sexualité responsable. Beaucoup de sectes et de croyances archaïques pullulent encore en Afrique. Par exemple, on dit à la personne infectée que si elle a une relation avec une vierge, elle sera guérie de la maladie ! Vous vous imaginez le nombre de viols sur les jeunes filles. Aussi, on parle de polygamie, d'infidélité, etc. Je crois qu'il est urgent que les pays, qui se disent hypocritement choqués de l'état des choses, aident les africains à l'éducation au respect de la personne. Les pays où le sida a le plus reculé en très peu d'années sont ceux qui ont pris en main l'éducation, la sensibilisation, la promotion de l'abstinence et du respect de soi et d'autrui (l'Ouganda par exemple). Hélène | |
| | | DavidB Martyr du forum
| Sujet: Re: Ô dieu condom, protégez-nous ! Ven 20 Mar 2009 - 1:35 | |
| La vidéo sur les propos du Saint-Père :
https://www.dailymotion.com/fr/featured/channel/news/video/x8pu8d_ce-qua-vraiment-dit-le-pape_news | |
| | | Françoise Modératrice
| Sujet: Re: Ô dieu condom, protégez-nous ! Ven 20 Mar 2009 - 18:22 | |
| - GrandParleurTiFaiseur a écrit:
- je regrette vraiment de tomber si facilement dans des pièges qu'on me tend ........ je me rend tellement compte que je suis loin d'être inébranlable dans ma foi
Cher GrandParleurTiFaiseur, Comme dit Hélène, le malin donne bien de l'audace à certains afin que par leurs propos ils nous tendent des pièges! Ils faut nous réunir dans la prière pour que l'Esprit Saint nous inspire les paroles appropriées à chaque attaque :monstran: : . Vous n'êtes pas "inébranlable dans votre foi" cher GrandParleurTiFaiseur, considérez plutôt que d'autres ont le verbe facile et la langue déliée lorsqu'il s'agit de ridiculiser ceux qui ont la foi ! Nous pouvons nous serrer la main à travers l'écran dans ce cas ! | |
| | | Hélène Administrateur
| Sujet: Re: Ô dieu condom, protégez-nous ! Ven 20 Mar 2009 - 20:11 | |
| - Citation :
- Benoît XVI et la prévention contre le sida, par Mgr Tony Anatrella (I)
« Un nouveau colonialisme comportemental bouleverse les sociétés africaines »
ROME, Jeudi 19 mars 2009 (ZENIT.org) - Benoît XVI est très bien informé quant à la prévention du sida et parle à l'encontre d'un « nouveau colonialisme comportemental » qui « bouleverse les sociétés africaines », fait entre autres observer Mgr Anatrella.
Monseigneur Tony Anatrella est Psychanalyste et Spécialiste de Psychiatrie Sociale. Il enseigne à Paris et à Rome. Il est consulteur du Conseil pontifical pour la famille et du Conseil pontifical pour la santé.
Il a publié : « L'amour et le préservatif », Paris, Flammarion en 1995. Un livre qui reste d'actualité et qui a été réédité sous le titre : « L'amour et l'Eglise », Paris, Champ-Flammarion.
Son dernier ouvrage paru : « La tentation de Capoue », - anthropologie du mariage et de la filiation - Paris, Cujas. Un livre qui s'interroge sur les modifications en cours où l'on voudrait ouvrir le mariage et la filiation de façon déguisée à des partenariats unisexués. Un ouvrage de référence en la matière.
Mgr Tony Anatrella revient dans cette interview sur la polémique suscitée, surtout en France, autour des propos du pape concernant la prévention contre le sida.
Nous publions ci-dessous la première partie de cet entretien.
Zenit : Les propos du Pape Benoît XVI soulèvent une tempête médiatique. A-t-il commis une faute de communication ?
Mgr Tony Anatrella : Non ! Le Pape a parlé clairement. Il est très bien informé sur les questions concernant la transmission du virus HIV et des problèmes posés par les campagnes de prévention. Il nous interroge en remettant en question une vision de la prévention limitée au seul préservatif. Il adopte un point de vue anthropologique et moral pour critiquer une orientation sanitaire qui, à elle seule, n'est pas en mesure de juguler la pandémie. En l'espace de vingt-cinq ans ces campagnes n'ont pas réussi à la réduire. Une autre approche doit être soulignée qui fait davantage appel au sens de la conscience humaine et de la responsabilité afin d'évaluer le sens des comportements sexuels. Mais cette perspective, on s'en aperçoit, est difficilement entendue actuellement dans le discours social. Le préservatif est devenu une sorte de tabou incritiquable qui devrait, curieusement, participer à la définition de la sexualité. N'est-ce pas une façon de masquer des interrogations ?
Zenit : Est-ce un dialogue de sourds ?
Mgr T. Anatrella : Sans aucun doute. Les décideurs et les prescripteurs politiques et sociaux véhiculent et confortent une représentation de l'expression sexuelle qui est souvent instrumentale et délétère. L'acte sexuel recherché pour lui-même au gré des rencontres n'humanise pas la sexualité ni la relation humaine. Il entraîne bien des souffrances et pèse sur la qualité du lien social. Dans le meilleur des cas, l'acte sexuel n'a de sens que s'il s'intègre dans une relation amoureuse mais pas comme une réponse à une impulsion réflexe. L'Eglise soutient que seul l'amour qui s'inscrit dans une perspective conjugale et familiale est source de vie, là où nous entendons des discours de confusion relationnelle et identitaire et des discours de mort qui nous en éloignent.
Zenit : La prévention à partir du préservatif aggrave t-elle la pandémie du sida ?
Mgr T. Anatrella : Que dit le Pape exactement ? Je le cite car ses propos ont été rapportés d'une façon approximative et, une fois de plus, déformés.
« Je pense que l'entité la plus efficace, la plus présente sur le front de la lutte contre le sida est justement l'Église catholique, avec ses mouvements, ses réalités diverses. Je pense à la communauté de Sant'Egidio qui fait tellement, de manière visible et aussi invisible, pour la lutte contre le sida. Je pense aux camilliens, à toutes les sœurs qui sont au service des malades. Je dirais que l'on ne peut vaincre ce problème du sida uniquement avec des slogans publicitaires. S'il n'y a pas l'âme, si les Africains ne s'aident pas, on ne peut résoudre ce fléau en distribuant des préservatifs : au contraire, cela risque d'augmenter le problème. On ne peut trouver la solution que dans un double engagement : le premier, une humanisation de la sexualité, c'est-à-dire un renouveau spirituel et humain qui implique une nouvelle façon de se comporter l'un envers l'autre, et le second, une amitié vraie, surtout envers ceux qui souffrent, la disponibilité à être avec les malades, au prix aussi de sacrifices et de renoncements personnels. Ce sont ces facteurs qui aident et qui portent des progrès visibles. Autrement dit, notre effort est double : d'une part, renouveler l'homme intérieurement, donner une force spirituelle et humaine pour un comportement juste à l'égard de son propre corps et de celui de l'autre ; d'autre part, notre capacité à souffrir avec ceux qui souffrent, à rester présent dans les situations d'épreuve. Il me semble que c'est la réponse juste. L'Église agit ainsi et offre par là même une contribution très grande et très importante. Nous remercions tous ceux qui le font ».
C'est le rôle du Pape d'affirmer que, sans une éducation au sens des responsabilités, on pourra difficilement faire diminuer l'expansion virale. La transmission du virus du sida est parfaitement évitable. Il ne s'attrape pas comme celui de la grippe. Il est lié aux comportements et aux pratiques sexuelles. En ciblant uniquement le préservatif, en laissant entendre « fais ce que tu veux », on risque de confirmer des comportements qui posent déjà problème et on évite de les penser. Le préservatif n'est pas un principe de vie. C'est la responsabilité qui est un principe de vie.
Dans la société actuelle, le sens des choses et des mots est souvent inversé quand on affirme par exemple que « le sida est la maladie de l'amour ». Il s'agit plutôt du contraire : il est surtout l'expression d'une errance affective et d'une impulsivité sexuelle. Autrement dit, il y a un certain conformisme de la prévention qui évite de poser les vraies questions au sujet des comportements sexuels aujourd'hui. Nous avons à nous interroger afin de considérer l'expression sexuelle avec davantage de dignité qu'en favorisant des conduites et des pratiques inconsidérées. C'est la question du sens de l'amour et de la fidélité qui se trouve posée. Il ne s'agit pas de propos régressifs comme certains ont voulu le dire, mais bien au contraire d'inviter à une réflexion qui est d'abord humaine avant d'être confessionnelle. Il y a une autre façon d'orienter la prévention qui est plus structurante que de s'en tenir uniquement au préservatif qui incite à continuer des pratiques problématiques. N'est-ce pas une façon d'entretenir la confusion de laquelle Benoît XVI nous invite à sortir. Car je le répète, avoir comme seul horizon des moyens « prophylactiques » pour lutter contre le sida est insuffisant si cette lutte n'est pas accompagnée d'une réflexion psychologique, sociale et morale. La politique de santé publique aurait à y gagner en humanité et en efficacité.
Zenit : L'Afrique semble moins touchée par cette polémique que la France ?
Mgr T. Anatrella : L'accueil fait au Pape par les africains est extraordinaire. Les foules sont nombreuses et très joyeuses. Les discours de Benoît XVI sont d'une grande qualité et tracent des voies d'espérance pour ce continent. Malheureusement, l'obsession des médias pour le préservatif obture l'importance de ces discours. Faut-il y voir une forme de paresse intellectuelle et d'obscurcissement de la conscience, et d'une vision étroite et partiale des choses ?
Il est vrai que les premiers concernés par les propos du Pape savent les entendre et les recevoir à quelques exceptions près. D'ailleurs de nombreux pays africains organisent la prévention contre le sida autour de trois principes : « abstinence, fidélité ou préservatif » et cela provoque des effets positifs. Les occidentaux sont incapables de comprendre cette démarche. Nous recevons d'ailleurs de nombreuses réactions venues d'Afrique qui en ont assez de se voir imposer les modèles sexuels des sociétés occidentales, qui pour soutenir ces modèles sexuels, sont évidemment accompagnés de moyens de protection. Il s'agit d'un nouveau colonialisme comportemental qui bouleverse les sociétés africaines. Certains se révoltent de voir se développer un « vagabondage » inconnu jusque-là en Afrique où le sens de la fidélité et de la famille est respecté et honoré. Certains occidentaux perdent le sens de cette dignité.
Il y a un décalage entre l'Afrique et les pays occidentaux concernant la sexualité. Je dois me rendre prochainement en Afrique et je mesure, en préparant mes conférences, combien ce continent a beaucoup de choses à nous apprendre là où nos modèles occidentaux du sexe recherché pour lui-même, véhiculés par les médias, brouillent le sens de la sexualité humaine.
Zenit : Comment voyez-vous le rôle des médias et les prises de position de décideurs politiques et sociaux ?
Mgr T. Anatrella : Nous assistons à une sorte de lynchage médiatique où la mauvaise foi se mêle au procès d'intention et à la surinterprétation. Tout et n'importe quoi s'exprime contre le Saint-Père, le plus souvent sans tenir compte de ce qu'il dit vraiment. Ce n'est pas le Pape qui est un problème. En revanche, les médias et les réactions de certains décideurs politiques et des prescripteurs sociaux posent un sérieux problème. L'unanimité en la matière est pour le moins suspecte. Le Pape sème le trouble à juste raison ! Les médias pourraient parler avec un minimum de rigueur en cherchant à davantage à expliquer afin que les propos du Saint-Père soient au moins restitués en vérité. Comme à l'habitude, une phrase citée hors contexte déclenche une série de réactions totalement irrationnelles. Comment voulez-vous que des personnes qui n'ont comme écho que ce que rapportent les médias puissent réagir avec sérénité ? Mais je pense qu'en réalité on ne souhaite pas entendre un autre discours que celui du préservatif ! Certains tentent de porter un autre message mais les réactions des journalistes sont toujours les mêmes : « C'est trop compliqué ! ». Effectivement le sens de la vie et de l'amour est complexe, mais il est pourtant nécessaire de prendre le temps pour l'expliquer. Ce temps n'est apparemment pas celui des médias. Je viens d'en faire l'expérience : pour la radio, la télévision et la presse écrite, le temps qui nous est accordé pour répondre est extrêmement limité alors qu'ils consacrent un espace très large à toutes sortes de détracteurs. Il y a notamment les professionnels de la contestation parmi une faible minorité de catholiques extrémistes qui sont édifiés en experts et ne parlent que d'eux-mêmes en faisant de la surinterprétation idéologique, bien loin de la pensée chrétienne. Des responsables politiques se présentant comme catholiques, cherchent à se démarquer de l'Église en adoptant des idées qui ne sont pas en cohérence avec son enseignement, et affirment s'y opposer au nom de leur foi comme s'ils prenaient leur foi personnelle pour un magistère. Nous sommes soumis à un conformisme dominant qui nous éloigne du bon sens et des simples normes d'humanité si nécessaire en matière de sexualité.
Fin de la première partie
Propos recueillis par Anita S. Bourdin Source : Zenit | |
| | | Hélène Administrateur
| Sujet: Re: Ô dieu condom, protégez-nous ! Ven 20 Mar 2009 - 20:22 | |
| - Citation :
- Benoît XVI et la prévention contre le sida, par Mgr Tony Anatrella (II)
« Un nouveau colonialisme comportemental bouleverse les sociétés africaines »
ROME, Vendredi 20 mars 2009 (ZENIT.org) - Benoît XVI est très bien informé quant à la prévention du sida et parle à l'encontre d'un « nouveau colonialisme comportemental » qui « bouleverse les sociétés africaines », fait entre autres observer Mgr Anatrella.
Dans cette interview il revient sur la polémique suscitée, surtout en France, autour des propos du pape concernant la prévention contre le sida.
Nous publions ci-dessous la deuxième partie de cet entretien.
Zenit : Que fait l'Eglise contre le sida et pour les soins des malades ?
Mgr T. Anatrella : Dans ses réflexions sur la prévention contre le sida, Benoît XVI a d'abord voulu souligner l'engagement de l'Église dans l'accueil, les soins médicaux et l'accompagnement social et spirituel des personnes touchées par le Sida. Parmi les institutions dans le monde qui s'occupent des personnes ainsi atteintes, l'Église est le plus important prestataire privé de soins aux malades du sida, elle arrive en seconde position après les états : 44% sont des institutions d'État, 26,70% sont des institutions catholiques, 18,30% sont des ONG et 11% d'autres religions. (Cf. Conseil Pontifical pour la Santé).
L'Église est également engagée dans la prévention contre la transmission du virus HIV par l'intermédiaire de ses réseaux d'écoles, de mouvements de jeunesse et d'associations familiales.
Le Saint-Siège a créé en 2004, sous l'impulsion du Pape Jean-Paul II, la Fondation du Bon Samaritain afin de financer des projets de soins et d'éducation en direction des personnes concernées et de la prévention. C'est dire combien l'Église est active dans ces domaines et connaît bien les enjeux de cette pandémie. Elle a la compétence en la matière et développe une réflexion autour de l'éducation au sens de la responsabilité. Une exigence humaine accessible à toutes les consciences indépendamment d'un point de vue confessionnel. C'est dans ce sens que le Pape Benoît XVI vient d'affirmer que « l'on ne peut pas régler le problème du sida avec la distribution des préservatifs. Au contraire leur utilisation aggrave le problème ». Il a souligné que la solution passe par « un réveil humain et spirituel » et « l'amitié pour les souffrants ».
Zenit : Comment analysez-vous ces réactions ?
Mgr T. Anatrella : Ces réflexions étonnent de nombreux commentateurs qui soutiennent une vision sanitaire de la sexualité humaine. La question qui est pourtant posée à la conscience humaine devant la constante transmission du virus HIV est de savoir quel sens avons-nous de la sexualité, quel modèle sommes-nous en train de construire avec une prévention uniquement centrée sur le préservatif, quelle éducation sur le sens de la relation voulons-nous donner aux jeunes générations ? Au lieu de se fier à un moyen technique qui évacue de nombreuses questions, n'est-il pas décisif de réfléchir sur des comportements qui participent à la transmission de ce virus et de bien d'autres en matière sexuelle ?
A entendre les réactions de l'univers médiatico-politique comment ne pas voir une fracture culturelle importante : on sait plus penser la sexualité que du point de vue sanitaire. Il est pour le moins simpliste et ridicule de laisser entendre que le discours du Pape serait responsable de la pandémie en Afrique. D'un côté on affirme que les gens ne tiennent pas compte des principes moraux de l'Église en matière de sexualité et de l'autre on soutient que son discours faciliterait la transmission du virus. Nous sommes en train d'inverser les rôles et de déplacer les responsabilités selon la modalité du bouc-émissaire. Sans vouloir le reconnaître, il y a un type de prévention qui est incitative de pratiques contre lesquelles on veut lutter et c'est l'inverse qui se produit comme à une époque on voulait « soigner la drogue avec de la drogue ». Nous en sommes revenus après que cette forme de prévention nous a fait perdre du temps pendant près de quarante ans !
Nous sommes dans une sorte d'incapacité à tout simplement comprendre ce que dit le Pape : « Réfléchissons aux comportements sexuels qui transmettent le virus HIV et engageons des mesures d'éducation au sens de la responsabilité ». Cela ne veut pas dire que le discours sanitaire et les « moyens prophylactiques » sont exclus, mais dans une perspective éducative nous ne pouvons pas nous limiter à ses seuls moyens. Cela montre bien à quel autisme se trouvent réduits certains. Où est le bon sens ? Il est étonnant que l'on reproche au Pape de nous faire part de ses réflexions à la suite d'une question posée par un journaliste. L'impuissance à réfléchir les comportements et les modèles sexuels contemporains valorisants les pulsions partielles, les pratiques morcelées et les orientations sexuelles finit par murer dans des clichés. Nous avons ainsi entendu sous forme d'affirmation péremptoire, comme savent le faire des adolescents, «ce qui m'intéresse ce sont les hommes et pas les dogmes ». Avec une telle formule ne somme-nous pas dans le degré zéro de la culture ? Des responsables politiques réduisent le champ de la réflexion à un soliloque puisque le Pape ne parle pas ici de dogmes mais jette un regard réaliste d'adulte sur une vision quasi immature et enfantine de la sexualité humaine. Quel aveuglement, quel obscurantisme, quelle vision idéologique du préservatif pour ne pas voir quelles sont les pratiques qui sont à l'origine de la transmission virale. La maladie provoquée par ce virus est tragique et il nous revient de tout mettre en œuvre pour l'éviter et soigner dignement les malades et notamment en Afrique par la gratuité des soins et des médicaments comme le suggère le Pape. Mais en même temps, il y a une sorte d'enfermement dans un type de sexualité depuis près de quarante ans qui pose de sérieux problèmes. Le refus de la réflexion montre bien quelle angoisse on cherche à éviter sans la traiter à travers des conduites problématiques. On oublie également, que l'on meurt davantage d'autres maladies que du sida et pourtant on ne parle que de lui. Comme si c'était une façon de vouloir maintenir des modèles comportementaux sous le biais de la compassion pour ne pas à les interroger et les remettre en question. Une culture, c'est aussi une façon de signifier la sexualité et l'expression sexuelle qui reste une modalité de la relation humaine entre un homme et une femme, et non pas seulement un exutoire des angoisses primaires et des pulsions partielles comme pour se libérer d'un sentiment de castration alors que l'on ne fait que de la renforcer.
La pandémie du sida nous interroge une fois de plus sur les comportements sexuels. Elle nous incite à changer de comportement plutôt que de changer de pratiques techniques. En effet devons-nous nous limiter uniquement à une vision pulsionnelle et technique de la sexualité qui en favorise sa déshumanisation ou bien rechercher les conditions épanouissantes de son exercice dans la perspective d'une rencontre qui vient enrichir la relation engagée entre un homme et une femme ? Dans l'acte sexuel l'homme et la femme s'accueillent et se donnent. Grâce à l'amour sexuel, ils se rejoignent dans la jouissance pour être ensemble et se donner vie. Si l'acte sexuel n'engage pas la relation et répond simplement à une excitation, il demeure un acte hygiénique et, dans ces conditions, le préservatif apparaît comme une protection sanitaire mais aussi une protection relationnelle. En revanche, si l'expression sexuelle est vécue comme un engagement entre l'homme et la femme alors l'abstinence et la fidélité s'imposent. Mais depuis quelques années nous fabriquons un modèle sexuel assez surréaliste qui produit le sexe-préservatif. Est-ce à cet objet sanitaire de définir la sexualité et de l'humaniser ? D'ailleurs lors de campagnes de prévention, ne voit-on pas sur les murs de Paris des affiches avec le slogan : « Paris aime » ... suivi de l'image d'un préservatif en forme de lever de soleil. Il serait plus sain d'apprendre à découvrir ce qu'est l'amour entre un homme et une femme plutôt que de déplacer le sens de l'amour sur un condom. Un message qui prête à confusion et, une fois de plus, à l'inversion des sens et des choses.
Source : Zenit À suivre... | |
| | | Hélène Administrateur
| Sujet: Re: Ô dieu condom, protégez-nous ! Ven 20 Mar 2009 - 20:23 | |
| Suite... - Citation :
- Zenit : L'Église parle d'amour ?
Mgr T. Anatrella : Oui, mais pas d'une façon émotionnelle où tout et n'importe quoi peut se dire et se faire en son nom. Encore faut-il savoir ce qu'est l'amour et dans quelles conditions il est possible de le vivre. L'amour est indissociable de la vérité. Toutes les relations affectives et toutes les expressions sexuelles ne sont pas synonymes d'amour.
Le discours de Benoît XVI sur la sexualité humaine s'inscrit dans la continuité du sens de l'amour révélé par le Christ. Il est ainsi dans la cohérence des orientations de l'Évangile, développées dans la Tradition de l'Eglise, sur le sens de l'amour qui ont d'ailleurs influencé notre société au cours de l'histoire.
L'Amour de Dieu est souvent mal compris. Il est entendu comme le fait de recevoir des gratifications affectives en toutes circonstances. Cette vision simpliste, et parfois infantile, ne correspond pas au message chrétien. Dieu est Amour au sens où il donne un amour à partir duquel la vie est possible. Aimer de l'Amour de Dieu c'est chercher à faire vivre l'autre et les autres.
L'homme est appelé à l'amour par Dieu. Cette conception de l'homme est, dans notre civilisation, à l'origine du sens de la personne, qui a sa propre valeur, de son intériorité, de sa conscience, de son autonomie, de sa liberté et de sa responsabilité. C'est pourquoi l'Évangile du Christ s'adresse à sa conscience afin de chercher la vérité et évaluer le sens et la conséquence de ses actes sur lui-même, sur les autres et sur la société. La personne s'engagera dans cette réflexion morale par rapport à des valeurs objectives qui ne dépendent pas d'abord de sa subjectivité ou de ses désirs du moment mais des références transcendantes de l'amour.
L'Église ne cesse de rappeler la dignité de la personne humaine et la signification de l'amour. Elle affirme qu'il n'y a de remède ultime au sida que grâce à un comportement digne de l'homme, c'est-à-dire capable de respect, de fidélité et de maîtrise de soi qui sont les conditions même de l'amour. Cette perspective n'exclue nullement un discours sanitaire et le recours dans certaines situations au préservatif afin de ne pas mettre la vie en danger. Le discours sanitaire (et le préservatif) peut être nécessaire mais restent largement insuffisant quand il s'arrête à des mesures purement techniques. En langage moral, le préservatif reste une question de casuistique, comme l'évoquait déjà le cardinal Ratzinger en 1989 que je cite dans mon livre : L'amour et l'Eglise, Champ-Flammarion,
« L'erreur de base est de centrer le problème du Sida sur celui de l'usage du préservatif. Certes, les deux se rejoignent à un certain point, mais là n'est pas le vrai problème. Se polariser sur le préservatif comme moyen de prévention, c'est mettre au second plan toutes les réalités et tous les éléments humains qui entourent le malade, et qui doivent demeurer présents dans notre réflexion. La question du préservatif est marginale, je dirais casuistique. [...] Il me semble que le problème fondamental est de trouver le juste langage en la matière. Pour ma part, je n'aime pas l'expression de "moindre mal". Malgré tout, pour l'instant, la question n'est pas de trancher entre telle ou telle position, mais de chercher ensemble l'avis le meilleur pour définir et comprendre aussi l'action possible. [...] C'est le signe d'une réflexion qui n'est pas figée. [...] Ce qui est clair pour ma part, c'est la nécessité d'une sexualité personnalisée, que je considère être la meilleure et l'unique prévention véritable. Il faut en tenir compte non seulement du point de vue de la théologie, mais aussi du point de vue des sciences ».[1]
Il existe deux attitudes pour éviter le sida : la fidélité et l'abstinence et un moyen technique : le préservatif. Si les deux attitudes ne peuvent pas être vécues, alors il est préférable d'avoir recours à des moyens de protection pour ne pas répandre la mort. La priorité reste toujours la formation au sens de la responsabilité.
Le Cardinal Lustiger avait bien situé les enjeux dans cette perspective en déclarant aux journalistes de l'Express[2] : » Il faut aider la nouvelle génération : elle désire découvrir la dignité de l'amour. La fidélité est possible. Tout véritable amour doit apprendre la chasteté. Des malades du sida sont appelés, comme chacun de nous, à vivre la chasteté non dans la frustration, mais dans la liberté. Ceux qui n'y parviennent pas doivent, en utilisant d'autres moyens, éviter le pire : ne donnez pas la mort. » Le journaliste de reprendre : « Un pis-aller, le préservatif ? » « Un moyen de ne pas ajouter au mal un autre mal... »
Autrement dit, au nom de l'amour tout n'est pas possible encore faut-il que les actes soient en cohérence avec lui.
Zenit : « L'Eglise est experte en humanité », selon la formule de Paul VI à l'ONU, et également éducatrice des consciences en appelant chacun au sens de sa conscience, de sa liberté à ne pas aliéner et au sens d'une relation authentique à l'autre. Comment tout ceci peut-il se traduire face au fléau du sida ?
Mgr T. Anatrella : Pour l'Eglise, « la sexualité doit être orientée, élevée et intégrée par l'amour qui, seul, la rend humaine »[3]. Même si la personne n'est pas située dans cette perspective, elle est invitée à assumer son existence là où elle en est de sa conscience d'elle-même par rapport aux réalités et aux exigences morales. Autrement dit, l'amour est une perspective et un ordre relationnel à partir de duquel il convient d'évaluer la nature, la qualité et la vérité de sa relation et de son engagement vis-à-vis d'autrui. Ensuite, face à cette exigence, c'est à chacun de prendre ses responsabilités en usant de la vertu de la prudence, celle qui calcule et tient compte de tous les risques de la vie. Le préservatif, au-delà de son aspect sanitaire, lorsqu'il vient simplement justifier le multipartenariat, devient au regard du sens de l'amour humain le signe de l'inauthenticité de la relation et donc moralement illicite. Une telle conduite feint l'amour, elle n'en relève pas. Autrement dit, il ne suffit pour éviter des accidents de la route de mettre sa ceinture de sécurité, encore faut-il savoir respecter le code de la route.
Benoît XVI assume sa fonction et reste dans son domaine spirituel et moral lorsqu'il réaffirme les principes humains au sujet de la sexualité qui nous concernent tous. Le sida devrait-il en changer la signification ?
Les relations entre les êtres humains engagent plus que nous ne le croyons. L'expression de l'amour sexuel n'est pas banale. Un homme et une femme n'ont pas trop de toute leur vie pour s'aimer. La multiplication des partenaires sans discernement est un malheur complet pour la dignité humaine.
La sexualité humaine ne peut pas s'élaborer psychologiquement et se signifier moralement en fonction d'une maladie, à moins que l'on veuille profiter d'une telle situation pour justifier et édifier des tendances problématiques comme modèles sexuels. Ce n'est pas à partir du sida qu'on définit la sexualité humaine, mais à partir du sens de l'amour, de l'amour qui est un engagement entre un homme et une femme dans une relation et dans la responsabilité. L'Église témoigne d'un amour de vie, d'un amour prophétique.
Propos recueillis par Anita S. Bourdin
[1] Propos recueillis par G. Mattia, La Croix du 22 novembre 1989.
[2] L'Express du 9 décembre 1988, p. 75, propos recueillis par Guillaume Maurie et Jean-Sebastien Stehli.
[3] Orientations éducatives sur l'amour humain § n°6 Source : Zenit | |
| | | GrandParleurTiFaiseur Apôtre
| Sujet: Re: Ô dieu condom, protégez-nous ! Sam 21 Mar 2009 - 8:34 | |
| merci de ces précisions ,
C'est un peu comme quand je suis stressé j'ai tendance à aller fumer , même si je sais que c'est pas la bonne solution pour règler mon problème de stress , c'est un peu comme le condom en réalité
je comprend mieux maintenant et je vous dois des excuses , à vous tous si j'ai pu vous offenser , par mon ignorance et mon emportement
Par contre cet emportement m'aura apporter beaucoup plus de confiance en l'Église catholique et au Pape , encore une fois merci à Dieu d'avoir changer le mal en bien ,parce qu'avant ma conversion je ne vous aurais pas écouter du tout et j'aurais persister dans mon erreur , voici encore une victoire que je peux attribuer à Dieu et à ceux qui l'aiment , mais la bataille est loin d'être finie , ca je le sais ... | |
| | | Guy Prêtre
| Sujet: Re: Ô dieu condom, protégez-nous ! Sam 21 Mar 2009 - 9:02 | |
| Vos réactions, grandparleurtifaiseur, étaient légitimes et vous avez réagi comme «monsieur-et-madame-tout-le-monde» écoutant les nouvelles à la radio, télévision ou en lisant les journaux et vous informant avec l'information qu'ils veulent bien nous diffuser à ce sujet. À la lecture de d'autres sources d'informations comme celles d'Hélène, nous voyons l'autre côté de la médaille, et la position de l'Église devient plus claire et même nous voyons bien que c'est le gros bon sens, nous sommes enseignés et éclairés.
Question maintenant à se poser: pourquoi les médias ne diffusentils pas ces informations? Pourquoi la vérité sur les informations de Rome et du Vatican doit toujours être trouvée en parcourant le web? Et heureusement qu'il y a le web!!!! À qui profite toute cette désinformation et ces mensonges???
In Xto | |
| | | Hélène Administrateur
| Sujet: Re: Ô dieu condom, protégez-nous ! Sam 21 Mar 2009 - 13:57 | |
| - Sapin a écrit:
- À qui profite toute cette désinformation et ces mensonges???
Voulez-vous une réponse franche ? À lui : N'est-il pas le menteur et l'accusateur depuis les origines ? L'antique serpent n'est-il pas devenu un dragon à sept têtes balayant de sa queue le trois quart des étoiles du ciel (càd les anges et les principautés) et qui tente toujours de faire tomber l'homme avec lui parce qu'il est jaloux de Dieu et de nous ? Enfin, voici un blog super pertinent qui m'a été envoyé par un frère de la Famille de saint Joseph : http://www.koztoujours.fr/ . L'auteur y met beaucoup d'humour mais ce n'est pas parce qu'on ri que c'est drôle... Fraternellement, Hélène | |
| | | Mac Nouveau
| Sujet: Re: Ô dieu condom, protégez-nous ! Sam 21 Mar 2009 - 16:45 | |
| - Citation :
- pourquoi les médias ne diffusent ils pas ces informations?
Parce qu'il sont du coté du menteur; Enfin! Ça me paraît assez logique. Mac. | |
| | | fil bleu Martyr du forum
| Sujet: Re: Ô dieu condom, protégez-nous ! Sam 21 Mar 2009 - 17:35 | |
| La presse va au plus facile. Le journaliste n'a que quelques heures pour fair son article. Et il faut vendre le papier. La réflexion vient aprés. | |
| | | Fred Ami(e)
| Sujet: Re: Ô dieu condom, protégez-nous ! Sam 21 Mar 2009 - 23:30 | |
| Alors, le web est le nouvel aéropage pour annoncer la parole de Dieu! Utilisons le! | |
| | | Chantelajoie Apôtre
| Sujet: Re: Ô dieu condom, protégez-nous ! Dim 22 Mar 2009 - 9:44 | |
|
Dernière édition par Chantal le Jeu 5 Jan 2012 - 21:32, édité 1 fois | |
| | | Hélène Administrateur
| Sujet: Re: Ô dieu condom, protégez-nous ! Dim 22 Mar 2009 - 13:21 | |
| S'il y a des parisiens dans le forum qui sont au courant de ce qui s'est passé ce midi à Notre-Dame de Paris, j'aimerais qu'ils témoignent de ce qu'ils ont vu ou entendu. Pour info, il semble que des militants d'Act'Up (organisation d'homosexuels militants pour les "droits" des personnes homosexuelles, mais avec beaucoup de violence contre l'Église : ce sont eux qui avaient agressé un prêtre il y a environ 2 ans à Notre-Dame en étant entré dans la Cathédrale et parodiant un mariage gai) se soient présentés sur le parvis de la Cathédrale scandant des slogans "Benoît XVI assassin" et "la capote, c'est la vie...", distribuant des tracs et des condoms couchés par terre pour montrer que Benoît XVI les a tué. Quelques esprits échauffés d'un groupe de jeunes formé sur FaceBook "Touche pas à mon pape" qui venaient seulement pour prier mêlés à des militants du Front National (parti d'extrême droite) ont fait monter la tension en tentant d'arracher les tracs. Il semble que ce soit finalement des catholiques (ou des militants du FN ?) qui ont été arrêtés... http://www.fdesouche.com/articles/31504 On aura tout vu... J'aurais bien aimé voir comment ça se serait passé s'ils avaient profané et provoqué de la sorte devant une mosquée... Personnellement, je crois que le meilleur message que nous puissions envoyer au monde - car nous savons bien que les médias sont là pour démontrer toute l'horreur de l'Église et qu'ils déformeront tout pour en arriver à leur fin - est de ne pas répliquer à ces agressions. D'ignorer les provocateurs et de prier pour eux. Je ne dis pas qu'il ne faut pas se défendre si on s'en prend physiquement à nous mais de ne pas être les premiers à porter les coups... voire il faudrait, si cela est possible, ne pas répliquer aux coups car c'est ce que le Christ a fait devant les outrages. | |
| | | Fred Ami(e)
| Sujet: Re: Ô dieu condom, protégez-nous ! Dim 22 Mar 2009 - 15:16 | |
| Au sujet de ce reportage, je n'ai pas le son...Pourtant le son fonctionne bien quand je met un cdrom...Avis aux informaticiens qui pourraient me conseiller en la matière... | |
| | | Cessounette Martyr du forum
| Sujet: Re: Ô dieu condom, protégez-nous ! Dim 22 Mar 2009 - 16:31 | |
| D'après ce que j'ai pu entendre ces derniers jours, c'est la phrase "on ne peut pas résoudre ce fléau par la distribution de préservatifs : au contraire, le risque est d'augmenter le problème" qui a été mal acceptée... Après 25 ans de recherche et de campagnes de prévention pour lutte contrer ce fléau, je comprends que cette petite phrase puisse en irriter certains... Moi-même, je me demande encore ce qu'il a voulu dire par "le risque est d'augmenter le problème".
A mon sens, le Saint-Père aurait dû, en même temps que le reste de son message, mettre l'accent sur la nécessité de se protéger (et de protéger les autres) : dans cette situation, le port du préservatif n'est pas de la contraception, mais de la sauvegarde. Je sais bien que, dans l'idéal, il voudrait convaincre tout le monde du bien-fondé de l'abstinence dans pareil cas, mais nous ne sommes pas dans un monde idéal, et l'homme est un être sexué... | |
| | | Hélène Administrateur
| Sujet: Re: Ô dieu condom, protégez-nous ! Dim 22 Mar 2009 - 16:47 | |
| Cessounnette, Si les gens avaient du moins la bonne foi de lire la déclaration dans son ensemble en ne sortant pas de leur contexte quelques mots ou une seule phrase, il n'y aurait pas ce genre de malentendu. Je reposte une fois de plus la vraie déclaration du saint Père : Voici la question du journaliste et la réponse de Benoît XVI, dans son contexte. - Le journaliste dans l'avion a écrit:
- Question - Votre Sainteté, parmi les nombreux maux qui affligent l'Afrique, il y a également en particulier celui de la diffusion du sida. La position de l'Eglise catholique sur la façon de lutter contre celui-ci est souvent considérée comme n'étant pas réaliste et efficace. Affronterez-vous ce thème au cours du voyage ?
- Le saint Père a écrit:
- Benoît XVI - Je dirais le contraire : je pense que la réalité la plus efficace, la plus présente sur le front de la lutte contre le sida est précisément l'Eglise catholique, avec ses mouvements, avec ses différentes réalités. Je pense à la Communauté de Sant'Egidio qui accomplit tant, de manière visible et aussi invisible, pour la lutte contre le sida, aux Camilliens, à toutes les religieuses qui sont à la disposition des malades... Je dirais qu'on ne peut pas surmonter ce problème du sida uniquement avec des slogans publicitaires. Si on n'y met pas l'âme, si les Africains ne s'entraident pas, on ne peut pas résoudre ce fléau par la distribution de préservatifs : au contraire, le risque est d'augmenter le problème.
La solution ne peut se trouver que dans un double engagement : le premier, une humanisation de la sexualité, c'est-à-dire un renouveau spirituel et humain qui apporte avec soi une nouvelle manière de se comporter l'un avec l'autre, et le deuxième, une véritable amitié également et surtout pour les personnes qui souffrent, la disponibilité, même au prix de sacrifices, de renoncements personnels, à être proches de ceux qui souffrent.
Tels sont les facteurs qui aident et qui conduisent à des progrès visibles. Je dirais donc cette double force de renouveler l'homme intérieurement, de donner une force spirituelle et humaine pour un juste comportement à l'égard de son propre corps et de celui de l'autre, et cette capacité de souffrir avec ceux qui souffrent, de rester présents dans les situations d'épreuve. Il me semble que c'est la juste réponse, et c'est ce que fait l'Église, offrant ainsi une contribution très grande et importante. Nous remercions tous ceux qui le font". Le saint Père ne dit pas que le fait de mettre un condom aggrave le problème mais le fait de distribuer à outrance - qui incite à la débauche à outrance et à la fausse sécurité du petit bout de latex - aggrave le problème car il n'y a pas d'éducation à une sexualité responsable, respectueuse et fidèle. Mgr Anatrella dit même que la personne infectée - quoique l'idéal est de s'abstenir d'avoir des rapports avec une personne qui ne l'est pas - se doit, si elle ne peut s'empêcher, de tout mettre un oeuvre pour ne pas transmettre la mort à une autre personne... ce qui implique de mettre un préservatif qui est un moindre mal que de tuer son partenaire. Mais le pape ne va pas aller prôner sur le préservatif, ce n'est pas son rôle. Son rôle de prôner un idéal et d'amener les personnes à une réflexion en profondeur, à faire respecter la dignité de la personne dans tout ce qu'elle est, particulièrement dans son corps. Fraternellement, Hélène
Dernière édition par Hélène le Dim 22 Mar 2009 - 17:20, édité 1 fois | |
| | | Fred Ami(e)
| Sujet: Re: Ô dieu condom, protégez-nous ! Dim 22 Mar 2009 - 17:09 | |
| Quand il dit "risque d'augmenter le problème" je ne serai pas surpris qu'il ( le pape) ai lu l'article de la British Medecine Journal citer plus haut dans le forum... | |
| | | Hélène Administrateur
| Sujet: Re: Ô dieu condom, protégez-nous ! Dim 22 Mar 2009 - 17:19 | |
| Le pape n'est pas un deux de pique, il est un homme très intelligent entouré de personnes très intelligentes et qui s'informent sur les sujets avant de dire n'importe quoi : - Citation :
- Le Pape a scientifiquement raison
Du directeur du Projet de recherche sur la prévention du sida à l'université de Harvard aux Etats-Unis, Edward C. Green :
"Le Pape a raison. Ou pour répondre plus précisément : les meilleures données dont nous disposons confirment les propos du Pape. Il existe une relation systématique, mise en évidence par nos meilleures enquêtes, y compris celles menées par l’organisme “Demographic Health Surveys” financé par les Etats-Unis, entre l’accès facilité aux préservatifs et leur usage plus fréquent et des taux d’infection par le virus du sida plus élevés, et non plus faibles. Cela pourrait être dû en partie au phénomène connu sous le nom de “compensation du risque”, ce qui veut dire que lorsque l’on a recours à une “technologie” de réduction du risque comme le préservatif, l’on perd souvent le bénéfice lié à la réduction du risque par une “compensation” qui consiste à prendre davantage de risques qu’on ne le ferait en l’absence de technologie de réduction du risque."
Autrement dit, le recours au préservatif encourage à adopter des conduites à risques. Source : le Salon Beige http://article.nationalreview.com/?q=MTNlNDc1MmMwNDM0OTEzMjQ4NDc0ZGUyOWYxNmEzN2E= http://www.harvardaidsprp.org/faculty-staff/index.html http://www.harvardaidsprp.org/faculty-staff/edward-c-green-bio.html | |
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