La Sainteté

Il est difficile pour un laïc désirant s'unir totalement à Christ, de moins "se chercher" et de renoncer à soi-même.

Comment font-ils ceux qui arrivent à former leur caractère?
Leur coeur est emflammé d'amour, ils renoncent à beaucoup de choses, leur volonté est renforcée et toutes ces transformations ne sont pas une partie de plaisir...!

En fait, je suis en admiration devant certains laïcs et religieux connus ou ignorés, qui par leur exemple de vie deviennent des Saints.

Les Saints sont-ils heureux durant leur vie terrestres?
Malgrès leurs renoncements personnels , et à en croire leurs regards rayonnants , nous ne pouvons qu'en être persuadés non?!
Sommes nous tous égaux dans la possibilité de devenir Saint? Car je me demande si Dieu dans son appel ne donne pas plus d'épreuves aux uns qu'à d'autres ! Donc sachant que dans notre vie terrestre nous sommes tous appelés à la Sainteté, connaissez-vous personnellement des personnes laïques ou religieuses qui, désirant devenir Saintes, vivent de façon édifiante leur mission?

Au plaisir de vous lire..car c'est un sujet qui me réchauffe le coeur

Françoise,

J'en connait une sainte, elle s'appelle Françoise, elle écrit sur un forum qui s'appelle Ephata et qui cherche à faire la volonté du Seigneur dans sa vie.
Chacun vit sa sainteté, dans l'écoute de ce que lui dit l'Esprit Saint et dans la force qu'il donne pour le réaliser.

Françoise a écrit:

Car je me demande si Dieu dans son appel ne donne pas plus d'épreuves aux uns qu'à d'autres !

Françoise,

Madame Françoise,

Concernant ces dites "épreuves" que certains ont et que d'autres pas, je sais pour le vivre au quotidien, que le Seigneur donne des épreuves quasi insurmontables ; est-ce dans le but de la Sainteté ? Pas en ce qui me concerne en tout cas ; je n'en suis pas digne, aucunement. Si Il donne ces épreuves pour que l'on se tourne vers Lui, pour rechercher sa présence, le réconfort et le rapprochement de Dieu, en ce qui me concerne toujours, cela donne l'effet inverse. J'ai eu une longue discussion avec Jésus ; je lui ai expliqué que de sentir sa proximité plutôt que son silence m'approcherait de lui mais c'est tout le contraire qui se produit. Il en résulte de ce fait un éloignement et une recherche de compréhension mais tout ceci ne peux se faire sans avoir traversé le processus de révolte dans lequel je suis tombée face première ; vais-je en sortir ? Il le faut.

J'ai aussi de la difficulté à entendre que je dois tout remettre au Seigneur lorsque cela va mal ; qu'il m'écoute et comprends. J'ai eu beau tout tenter pour y arriver mais chaque fois, une nouvelle épreuve encore plus difficile que toutes les autres arrive.

Je ne veux pas froisser personne ou manquer de respect à qui que ce soit ici, ou créer de la bisbille ; je ne fais que révéler ce qui se trame au fond de mon coeur. Ce que je vis est au dessus de mes forces et pourtant je suis encore là mais en mille morceaux. On me donne une mission et on ne me donne pas les forces pour passer au travers ; c'est comme si chaque fois que je m'investis corps et âme pour l'autre sans penser un seul instant à moi, m'oubliant totalement, plutôt que de m'aider à me donner les forces nécessaires pour mener à bien ma mission qu'Il m'a confié, il m'arrive une autre épreuve encore plus douloureuse. On dirait que je suis punie pour avoir bien agi. Je ne sais plus que penser et mes doutes sont réels car les épreuves le sont. Je crie, je pleure, je supplie mais rien ne change.

Malgré tout cela, quoi qu'un jour aux urgences du CHUL en disant à un toubib que je me levais la nuit pour donner les injections de morphine, je me suis fais dire que j'étais une Sainte je lui ai répondu que j'étais simplement une personne qui avait du coeur.

Oh OUI, le Seigneur éprouve certaines personnes plus que d'autres mais pas nécessairement dans le but d'une Sainteté ; je serais sûrement la dernière qui aurait droit à ces honneurs.

Les épreuves font parfois plus de mal que de bien, because, si les dites épreuves sont maintenues durant 14 ans, sans relâche, elles ne peuvent que devenir néfastes à la longue car elles viennent chercher le positif en nous ce qui nous fait perdre espoir, confiance et foi. C'est ce qui m'arrive en ce moment et j'ai bien du mal à composer avec cela.

J'en suis au même point dans ma "crise de foi" mais qui ne le serait pas avec ce que je vis depuis 14 ans... Je suis humaine, trop probablement...

fil bleu a écrit:

J'en connait une sainte, elle s'appelle Françoise, elle écrit sur un forum qui s'appelle Ephata

Roooo! fil bleu...que dites-vous! Si seulement!....

fil bleu a écrit:

Chacun vit sa sainteté, dans l'écoute de ce que lui dit l'Esprit Saint et dans la force qu'il donne pour le réaliser.

Ma mère dit qu'on auraient jamais finit si l'on voulaient béatifier tous les Saints.
Et quand elle parle de sa grand-mère, elle la qualifie de sainte femme en évocant sa façon d'avoir mené sa vie.

Lisette Lambert a écrit:

Madame Françoise,

Concernant ces dites "épreuves" que certains ont et que d'autres pas, je sais pour le vivre au quotidien, que le Seigneur donne des épreuves quasi insurmontables ; est-ce dans le but de la Sainteté ? Pas en ce qui me concerne en tout cas ; je n'en suis pas digne, aucunement. Si Il donne ces épreuves pour que l'on se tourne vers Lui, pour rechercher sa présence, le réconfort et le rapprochement de Dieu, en ce qui me concerne toujours, cela donne l'effet inverse. J'ai eu une longue discussion avec Jésus ; je lui ai expliqué que de sentir sa proximité plutôt que son silence m'approcherait de lui mais c'est tout le contraire qui se produit. Il en résulte de ce fait un éloignement et une recherche de compréhension mais tout ceci ne peux se faire sans avoir traversé le processus de révolte dans lequel je suis tombée face première ; vais-je en sortir ? Il le faut.

Je comprends chère Lisette, j'ai lu tous vos messages !

Lisette Lambert a écrit:

Oh OUI, le Seigneur éprouve certaines personnes plus que d'autres mais pas nécessairement dans le but d'une Sainteté ; je serais sûrement la dernière qui aurait droit à ces honneurs.

Et pourquoi pas....

Lisette Lambert a écrit:

J'en suis au même point dans ma "crise de foi" mais qui ne le serait pas avec ce que je vis depuis 14 ans... Je suis humaine, trop probablement...

Merci Lisette d'avoir écrit tout cela : :bisou:
Vous me semblez très courageuse!

J'ai eu une longue discussion avec Jésus ; je lui ai expliqué que de sentir sa proximité plutôt que son silence m'approcherait de lui mais c'est tout le contraire qui se produit.

Vous avez de la chance d'avoir de longue conversation avec Jésus. Des fois je n'en ai pas temps.
Même s'il y a du silence continuez à discuster avec Jésus. Parfois en écoutant son silence nous nous apercevons qu'il n'est pas si loin que ça. Comme le célèbre conte. C'est une personne qui regarde le trajet de sa vie. Il voit penant un bon moment quatre traces de pas puis dans les moments où il était malade, fatigué, révolté il n'en voit que deux. Il dit au Seigneur Regarde quand j'allais bien tu étais avec moi, vois les 4 traces
Et quand j'étais malade, fatigué, révolté je n'en vois que deux. Seigneur où étais-tu? Et le Seigneur lui dit quand tu étais malade, fatigué, révolté, il n'y avait que deux traces. Ne cherche pas, dans ma bonté, je te portais.
Qu'il en soit de même pour vous.

fil bleu a écrit:

J'ai eu une longue discussion avec Jésus ; je lui ai expliqué que de sentir sa proximité plutôt que son silence m'approcherait de lui mais c'est tout le contraire qui se produit.

Vous avez de la chance d'avoir de longue conversation avec Jésus. Des fois je n'en ai pas temps.
Même s'il y a du silence continuez à discuster avec Jésus. Parfois en écoutant son silence nous nous apercevons qu'il n'est pas si loin que ça. Comme le célèbre conte. C'est une personne qui regarde le trajet de sa vie. Il voit penant un bon moment quatre traces de pas puis dans les moments où il était malade, fatigué, révolté il n'en voit que deux. Il dit au Seigneur Regarde quand j'allais bien tu étais avec moi, vois les 4 traces
Et quand j'étais malade, fatigué, révolté je n'en vois que deux. Seigneur où étais-tu? Et le Seigneur lui dit quand tu étais malade, fatigué, révolté, il n'y avait que deux traces. Ne cherche pas, dans ma bonté, je te portais.
Qu'il en soit de même pour vous.

Ma mère me disait que la prière pouvait se faire partout ; en faisant les corvées ménagères, en allant faire l'épicerie peut importe. Je n'ai jamais oublié cette phrase qu'elle m'avait faite.

Du plus loin où je suis en mesure de me souvenir, même si un moment donné j'avais perdu la foi, c'est-à-dire que je n'espérais plus l'aide de Dieu, j'ai toujours parlé avec Lui, parfois à voix haute ; ça me fait rigoler car mon petit chien me regarde avec un air d'interrogation
Je n'ai jamais cessé de lui parler en fait.

J'ai demandé à Dieu lorsque j'ai réalisé ce que j'avais à accomplir en tant qu'aidant naturel, de me laisser la santé pour pouvoir continuer à aider mon prochain ; je suis tombée malade, invalide totale et permanent. C'était la seule chose qui m'importait ; continuer auprès de Jean afin qu'il soit assuré hors de tout doute que je serai toujours à ses côté. Même cela m'a été refusé...

L'espoir n'est plus mais il faut que la vie continue. J'ai une mission qui m'a été confiée ; celle de prendre soin de Jean. Je me demande, fatiguée et à bout de ressources, à qui Jésus a confié le soin, maintenant, de prendre soin de moi ; j'entends par là physiquement et non spirituellement bien évidemment. Qui prendra soin de moi maintenant que l'on m'a retiré toutes forces physiques, psychologiques et mentales Ça m'effraie beaucoup

Chere Lisette, j'aimerais pouvoir vous dire quelque chose d'apaisant. Je n'ose meme pas vous parler de l'aide du Seigneur: vous etes confrontee a une epreuve intime ou il me semblerait presomptueux pour un tiers de s'imaginer etre capable d'intervenir. Cela me fait penser a la petite Therese au temps ou elle faisait face a des tentations contre la foi, alors meme qu'elle etait chargee de guider les novices de son couvent et leur apportait des secours qu'elle ne trouvait pas pour elle-meme. Je vous offre mes prieres, pour le peu qu'elles valent. Pardonnez-moi si je vous ai blessee par le passe.

Tardivel a écrit:

Chere Lisette, j'aimerais pouvoir vous dire quelque chose d'apaisant. Je n'ose meme pas vous parler de l'aide du Seigneur: vous etes confrontee a une epreuve intime ou il me semblerait presomptueux pour un tiers de s'imaginer etre capable d'intervenir. Cela me fait penser a la petite Therese au temps ou elle faisait face a des tentations contre la foi, alors meme qu'elle etait chargee de guider les novices de son couvent et leur apportait des secours qu'elle ne trouvait pas pour elle-meme. Je vous offre mes prieres, pour le peu qu'elles valent. Pardonnez-moi si je vous ai blessee par le passe.

Mais vous l'avez fait, Tardivel, ce que vous avez écrit était apaisant car vous m'avez compris ; c'est beaucoup se sentir comprise vous savez, c'est beaucoup pour moi en tout cas.

Je suis dans un impasse mais où je vais dans de telles circonstances ? Ici, je reviens toujours ici ; c'est bon signe ça tant qu'à moi. C'est un signe que tout n'est pas perdu en ce qui a trait à ma foi ; j'en mène pas large, ça je le concède, mais ce soir je suis tout de même sur Ephata. Il y a des gens ici que j'aime particulièrement et que je ne voudrais en aucun cas m'éloigner d'eux. Je suis simplement trop éprouvée ; trop c'est trop.

J'ai beaucoup d'interrogations, d'incompréhensions, d'incertitudes, de sentiments de révolte et ainsi de suite ; ça se bouscule dans ma tête.

Je n'ai pas souvenance que vous m'ayez offensée par le passé. Je tiens également à vous remercier pour vos prières, à tous/toutes ; j'apprécie. Tôt ou tard j'en retirerai les bienfaits.

Vous parlez de la petite Thérèse ; je l'aime bien. Elle a été présente dans notre maison durant toute mon enfance ; j'ai lu l'histoire de sa vie et j'ai vu le film également. Ça m'avait beaucoup touché. Ma mère faisait la Marche des Roses, je me souviens.

Merci