Mariage des prêtres autorisé dans l'Église Romaine ?

vous en dites quoi ?

pour ou contre ?

perso pour a contre coeur mais sa résoudré bien des problèmes .

Je ne comprends pas votre question... vous parlez du mariage des prêtres ? Il faudrait être plus spécifique.

Hélène a écrit:

Je ne comprends pas votre question... vous parlez du mariage des prêtres ? Il faudrait être plus spécifique.

oui désolé le mariage des pretes.

Contre. Pour cette raison :



Parce que le sacerdoce est une vocation et le mariage est une autre vocation. Les deux se complètent mais on ne peut faire les deux en même temps. C'est surtout une question de disponibilité au Seigneur et/ou à sa famille. Mais aussi, pour être totalement à l'image du Christ-Époux, qui s'est fait tout à tous.

Un débat à déjà eu lieu sur ce même forum : https://ephata.actifforum.com/eglise-f3/mariage-celibat-des-pretres-t105.htm

Je vous invite à le parcourir.

Fraternellement,
Hélène

Pour être exact, il faudrait parler de l'ordination d'hommes mariés au sein de l'Eglise latine. En effet, une fois qu'ils sont prêtres, il ne parait pas possible de pouvoir "les marier". Dans certains Eglises catholiques d'Orient (en communion avec Rome, par exemple l'Eglise Maronite, l'Eglise Chaldéenne...), des hommes mariés peuvent être appelés au Sacerdoce, mais c'est lié à un contexte différent, à une longue tradition et non seulement un homme ne peut pas être marié une fois qu'il est prêtre, mais ne deviennent évêques que les célibataires (souvent ce sont des religieux qui accèdent à l'épiscopat).

Dans l'Eglise Latine, une longue Tradition fait que l'on n'appelle que des hommes célibataires. Cela a des raisons théologiques (le prêtre est pleinement configuré à Jésus-Christ), humaines (il serait difficile d'être chargé d'une paroisse et d'une famille en même temps) et à l'origine aussi pour éviter que les biens du Clergé ne se dispersent avec des héritages.. (maintenant, les prêtres sont peu rémunérés, donc on ne voit pas trop comme des enfants pourraient hériter de grands biens ;) )

Je pense comme Hélène que le prêtre doit être totalement disponible pour le Seigneur, pour sa paroisse et son sacerdoce.

Et puis l'ordination d'hommes mariés ne résoudrait pas grand-chose. Si nous imaginons que par exemple les diacres mariés deviennent prêtres, il faudrait loger leurs familles dans des presbytères et rapidement, nous manquerions de diacres (alors que leurs services sont utiles dans le monde et dans l'Eglise).. Je ne crois pas que des réformes pour aller dans le sens des sondages soient bénéfiques pour une Institution qui a 2 millénaires et suffisamment de recul pour apprécier ce qui est bon pour elle, sachant que l'essentiel est de suivre le message évangélique, pas de gouverner en fonction du désir de quelques opinions changeantes. Après, on demandera l'ouverture du clergé aux femmes, puis aux lesbiennes et on imposera peut-être des quotas en imposant qu'un cardinal sur 2 soit représentant d'une minorité visible Laissons le Pape gouverner l'Eglise sous la conduite de l'Esprit Saint et n'en faisons pas une organisation trop humaine, pleine de nos défauts...

Fraternellement,

Moi je suis pour , parce que la pénurie de prêtres ne fait qu'accroître et bientôt nous devrons fermer les Églises par manque d'effectifs .

Les gens feraient plus confiance à un prêtre marié .(même si cette confiance ne serait pas nécessairement fondée)

Un Prêtre avec un ou des enfants bénéficit aussi de prestations parentales , donc ceux qui pensent que les loger coûteraient une fortune ...

Un prêtre marié aurait une approche différente dans certains domaine , peut-être même une meilleure aprroche .

Je crois que dans les premiers temps de l'Église certains prêtres étaient mariés .

Mais tant qu'à moi je comprend entièrement le point de vue de plusieurs personnes qui croient qu'un prêtre non-marié a une relation plus intime avec Dieu , Il est vrai que concilié famille et Dieu c'est difficile , mais concilié famille et travail l'est tout autant pour plusieurs d'entre nous

Mais bon c'est un point de vue , c'est tout , mais j'aime bien l'Église comme elle est présentement .

ok merci pour vos reponse.

Mais non, c'est pas complexe : on ne peut pas 'interdire' aux instincts de se manifester. Et puis...... en quoi cela concerne ma foi en Jésus ? En rien. En quoi, la célébration de l'Eucharistie serait atteinte, si un prêtre avait une aventure féminine ? En rien.

moi je suis contre pour les mêmes raisons qu'Hervé et Hélène.

en réponse à quentin et GrandParleurTiFaiseur, le mariage des prêtres n'est pas une solution à la pénurie des prêtres.
Tout d'abord, cela n'augmenterait pas nécessairement le nombre de vocations (en Alsace, les protestants ont plus de difficultés de vocation que nous, et les orthodoxes, même dans les pays orientaux, ont aussi des problèmes de vocations).
Ensuite, un prêtre marié ne peut pas s'offrir entièrement, pleinement à Dieu. Et puis, il n'a pas le temps de vivre correctement son rôle de prêtre et son rôle de père de famille.

La vocation de prêtre est une vocation à part entière, qui remplit toute une vie.
La vocation du mariage est elle aussi une vocation à part entière.
Les deux ne peuvent être mélangées, cela nuirait à l'une ou l'autre des vocations.

Quand aux femmes prêtres... Jésus avait de nombreux disciples, hommes et femmes, et ne faisait pas de favoritisme dans sa manière de traiter les hommes ou les femmes. Mais Jésus avait 12 apôtres et, à ce que je sache, aucun n'était une femme...
Les femmes ont une vocation particulière. Celle qui se reflète dans le personnage de la Sainte Vierge, qui "écoutait et gardait dans son cœur". Qu'une femme soit mère de famille ou religieuse ou laïque consacrée, elle est appelée à rester à l'écoute. On peut aussi prendre l'exemple de Marthe et Marie... Marie "restait là et écoutait", tandis que Marthe servait... Marie est celle qui "a choisi la meilleure part"... mais Marthe joue aussi un rôle important. Au travers de ces trois figures (la Sainte Vierge, Marthe et Marie) on peut percevoir la vocation de chaque femme... qui n'est pas une vocation de prêtre !

De part notre baptême, nous sommes roi, prêtre et prophète. Certes, la femme ne peut pas célébrer la sainte messe pour une raison toute simple : elle ne peut pas dire au moment de la consacrétion : 'Ceci est mon corps', puisque ce corps est celui d'un homme qui a institué l'Eucharistie.

Nous sommes rois, parce des rois catholiques, comme des femmes reines, gouvernent un pays. Prophètes, en ce que chaque baptisé peut annoncer la Parole de Dieu, et prêtres, parce que cette Parole, nous la méditons. En fait, il n'y a aucune frustration pour une femme à ne pas être prêtre.

oups... désolée d'être sortie du sujet

Je pense qu'un prêtre marié ne serait pas moins disponible à Dieu, ou alors, cela veut dire qu'une fois marié, on n'est plus disponible au Seigneur !!!

Je rappelle que le mariage est un sacrement, et qu'en épousant quelqu'un , on épouse en fait le Christ !!! comment être marié à Quelqu'un sans lui être disponible !!!


Ensuite, comme vous le dites, le sacerdoce et le mariage ont des vocations complémentaires qui ne doivent pas être mélangées.

Je suis donc "contre" le mariage des prêtres.

Cordialement.

magdalena a écrit:

Je pense qu'un prêtre marié ne serait pas moins disponible à Dieu, ou alors, cela veut dire qu'une fois marié, on n'est plus disponible au Seigneur !!!

Ben ça semble logique vu qu'une fois marié on a des obligations envers sa famille... Le temps passé avec sa femme, ses enfants, c'est autant de temps en moins consacré à Dieu...
Un humoriste faisait même remarquer que si les prêtres pouvaient se marier et fonder une famille, ils passeraient le dimanche matin chez Ikéa puis l'après-midi à monter les meubles, donc plus question de célébrer la messe dominicale !

Bonjour à tou(te)s,

Difficile et délicate question (pour reprendre le titre d'un fil de discussion récent, je me suis pris une "tarte" en pleine figure sur un autre forum à ce sujet).

Dans mon cas, j'ai voté pour la possibilité du mariage des prêtres. Mais, je pense qu'on devrait alors prendre exemple sur les Églises orthodoxes: les membres des ordres monastiques et les évêques restent célibataires. De toutes façons, ça reste au clergé d'en débattre ou non de cette question.

J'ai de la difficulté à concevoir que le mariage soit incompatible avec la prêtrise. En tous cas, St Paul ne s'y oppose pas (1 Tm 3:2, mari d'une seule femme). Je me souviens du passage qu'Hélène citait sur les eunuques (Mt 19:10-12). Le passage est bien repris par le Catéchisme (§1579) en ce sens. Serait-on alors devant une contradiction de l'Écriture sainte? Je n'ai pas de réponse...

En lisant certaines opinions des membres qui souhaitent rester fidèles à la politique actuelle de l'Église sur le célibat, j'ai eu l'impression qu'on allait jusqu'à supposer que le prêtre effectuait tout le travail pastoral et devait à "tout prix" être disponible en permanence. Pourtant, il me semble que ce n'est pas le cas, puisqu'il est entouré d'une équipe qui comprend autant des religieuses ou religieux membres de communautés monastiques, que de bénévoles ou même des diacres.

En constatant que les églises paroissiales se vident (depuis longtemps quand même) parfois à l'avantage d'églises évangélicalistes, il faut quand même avouer que l'Église catholique à du pain sur la planche pour, sinon récupérer une partie des gens qui ont quittés pour aller ailleurs, du moins conserver les membres pratiquants et susciter la foi chez les jeunes. Et là, c'est ce qui est le plus important.

Personnellement, sachant qie l'Église ne va pas nécessairement changer sa politique pour le plaisir de quelques-uns, j'ai l'impression que le diacre risque de prendre une place de plus en plus importante au sein de l'Église (§1570). C'est à se demander si ce n'est pas peut-être la meilleure solution à envisager?...

Bien cordialement,
François

Je n'ai pas voté car voila un sujet sur lequel je n'ai pas d'avis tranché. Je sais, c'est assez rare pour le noter!

La dimension symbolique du consacré à Dieu est importante, tout comme sa disponibilité totale est cruciale. J'ai vécu en songe la nécessité de n'être attaché à rien de terrestre pour pouvoir combattre le mal... une sorte de rêve enseignant assez tarabiscoté, ou je voyais un ami prêtre exorciste incapable de régir face au démon, car ses mains étaient liées par des affects familiaux...

En même temps, je peux imaginer, dans des conditions strictes (type orthodoxie), qu'un curé de village ait une vie de famille. Mouais... en même temps que je l'écris, je ne me sens pas convaincu non plus. Bon, je sors...

Tout comme DamienH, je n'ai pas d'avis tranché sur la question. Et je trouve ce que dit Bereshit intéressant, notamment en ce qui concerne les diacres.

Bonjour Calypso,

Compte tenu du droit canon, le rôle du diacre ne semble pas permettre de consacrer l'Eucharistie. J'ai l'impression qu'un séminariste ou un prêtre devra préciser la place que peut prendre le diacre, car il faudra avoir recours à une autre personne pour le suppléer le manque de prêtres. Suit le lien concernant la consécration de l'Eucharistie et les diacres.
https://ephata.actifforum.com/la-foi-catholique-pour-les-nuls-f17/diaconat-et-consecration-de-l-eucharistie-t3029.htm

Cordialement,
François

Hélène a écrit:

Parce que le sacerdoce est une vocation et le mariage est une autre vocation. Les deux se complètent mais on ne peut faire les deux en même temps. C'est surtout une question de disponibilité au Seigneur et/ou à sa famille.

Je suis en faveur du maintien du célibat des prêtres, et je fais entièrement miens les arguments d'Hélène (voir citation ci-dessus).

Je note que la question a été largement débattue dans les médias il y a quelques mois, dans le contexte des attaques de la presse contre l'Eglise catholique. Selon moi (je peux me tromper), ce sont nos ennemis qui ont choisi cet angle d'attaque un peu ''facile'' et de soi-disant "bon sens" pour mettre l'opinion publique de leur côté. Donc je préfère ne pas livrer bataille lorsque le terrain a été soigneusement choisi à l'avance par l'adversaire.

Ouh là là ! Ça sens le souffre ici !

Premièrement, la question est mal posée. Il faut bien faire la différence entre :

- l'accès d'hommes mariés au sacerdoce (ce qui était possible dans la Tradition, est encore possible dans les Églises greco-catholiques, et pourrait être rétabli un jour si l'Eglise le juge pertinent).

- la possibilité de pour des hommes déjà ordonés prêtres de se marier (ce qui n'a jamais été possible dans la Tradition, et ne sera jamais possible)

Le principe étant qu'un homme recevant le sacrement de l'ordre reste dans l'état de vie dans lequel il a été appelé (donc, à partir du diaconat).

Deuxièmement, il ne sert à rien de comparer le diacre au prêtre, il n'ont pas du tout le même ministère. C'est une erreur de les différencier en fonction de ce qu'il "peuvent faire" ou non. La distinction de leur fonction va bien au delà d'un "pouvoir" ou non sur l'eucharistie (au moyen âge on avait fait la même erreur pour distinguer le prêtre de l'évêque).