Le syndicat se donne le droit de profaner une Messe

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Les syndiqués du cimetière Côte-des-Neiges perturbent une messe

Quelque 80 travailleurs syndiqués en lock-out du cimetière Côte-des-Neiges, à Montréal, sont venus perturber, dimanche matin, la grand-messe commémorant le 350e anniversaire de l'arrivée des prêtres Sulpiciens à Montréal, devant la Basilique Notre-Dame.

La basilique, tout comme le cimetière, est gérée par la fabrique de la paroisse Notre-Dame dont le personnel religieux est formé de Sulpiciens.

Les syndiqués affiliés à la CSN voulaient ainsi sensibiliser les Sulpiciens, les dignitaires invités à la célébration religieuse et le grand public à leur cause.

Des dizaines de sifflets et des bruits de sirènes sont donc venus remplacer l'atmosphère de recueillement que l'on rencontre normalement lors de tels événements religieux.

Les syndiqués ont décidé, jeudi dernier, d'appliquer un mandat de grève malgré le lock-out dont il font déjà l'objet depuis environ une semaine.

Les négociations achoppent sur le régime de retraite, la semaine de quatre jours, la sous-traitance, les primes de départ et l'acquisition de la semaine de 36 heures pour les travailleurs à statut précaire qui ne bénéficient que de 26 heures de travail par semaine.

Le syndicat du cimetière compte 129 travailleurs dont 72 employés à statut précaire saisonnier.

Dans huit semaines, si le conflit devait perdurer, selon un porte-parole du cimetière, ce sont les maisons funéraires qui devront prendre en charge l'entreposage des cadavres. Le cimetière Côte-des-Neiges peut recevoir encore 50 cadavres par semaine, pour une capacité totale de 400.

Il n'y a pas de loi contre la pertubation des assemblées religieuses au Québec?

Avemaria a écrit:

Il n'y a pas de loi contre la pertubation des assemblées religieuses au Québec?

bien sur que non...Les catholiques sont des idiots de conservateurs facistes

(j'étais sarcastique)

Citation :

Le jeudi 17 mai 2007
Lock-out au cimetière Notre-Dame-des-Neiges
Montréal

Il n'y a plus d'enterrements ou de crémations au cimetière Notre-Dame-des-Neiges à Montréal à la suite d'un conflit de travail.

Un porte-parole du cimetière, Guy Dufort, a déclaré que les maisons funéraires devront prendre en charge l'entreposage des cadavres dans huit semaines, si le conflit avec les 130 préposés à l'entretien perdure jusque là. Il explique que le cimetière peut recevoir encore 50 cadavres par semaines, pour une capacité totale de 400.

La direction du cimetière affirme avoir décrété un lock-out mercredi après avoir reçu des plaintes de familles qui critiquaient le comportement des travailleurs.

Selon la direction, des autocollants du syndicat auraient été apposés sur des monuments et des ordures auraient été éparpillées sur le sol.

Près d'un million de personnes ont été ensevelies dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges.

L'ancien maire de Montréal, Jean Drapeau, le célèbre joueur de hockey, Maurice Richard, et l'ancien premier ministre du Québec, Robert Bourassa, sont parmi elles.

Bien sûr, l'Église est fachiste... si ce genre de profanation avait lieu dans un cimetière juif ou musulman, on aurait vu toute la classe politique et l'hypocrisie générale s'indigner... mais bof, ce sont juste des cathos...

Quelqu'un peut m'expliquer ce qu'un syndicat vient faire dans une Fabrique catholique ?

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Ça ne me donne pas la goût d'avoir mon corps entretenue par un salon funéraire.

Citation :

Le lundi 06 août 2007

Notre-Dame-des-Neiges: Mgr Turcotte réclame la fin du conflit
Montréal

Le cardinal Jean-Claude Turcotte a décidé d'user de son poids moral pour que se termine rapidement le conflit de travail au cimetière Notre-Dame-des-Neiges, à Montréal.

Monseigneur Turcotte demande aux parties de mettre fin dès cette semaine à l'arrêt de travail. Il réclame de la Fabrique Notre-Dame qu'elle lève son lock-out et du syndicat qu'il suspende sa grève.

Le cardinal Turcotte demande aussi aux deux parties de poursuivre les négociations avec l'aide du conciliateur que le ministère du Travail a nommé au dossier.

L'archevêque de Montréal, qui rencontrait, lundi matin, les représentants des familles des défunts, répète que ces dernières vivent une situation intolérable et que que le conflit a assez duré.

Les 129 employés d'entretien du cimetière sont en lock-out depuis le 16 mai dernier. Ils réclament des améliorations au régime de retraite et à la clause limitant la sous-traitance, ainsi que la semaine de travail de 34 heures et demie sur quatre jours.

Source : Cyberpresse.ca

Ouf ! Qu'on en finisse !

Hélène

Peut importe les problemes de travail,de s'en prendre a la messe est d'un gout plus que douteux.....Un blaspheme serait le bon mot.Francesco

C'est loin d'être terminé...

Citation :

Le conflit de travail au cimetière Notre-Dame-des-Neiges est encore loin d'une résolution.

Les 130 employés syndiqués ont suivi la recommandation de la direction de leur syndicat et ont rejeté à 94,5 % l'offre patronale jugée insuffisante. La fabrique de la paroisse Notre-Dame-de-Montréal avait qualifiée son offre de finale.

En vertu d'une entente conclue le 5 septembre dernier, les 130 travailleurs exercent leur droit de grève une journée par semaine, le vendredi. Ceux-ci avaient renoncé à leur droit de grève générale illimitée, en échange de la levée du lock-out imposé depuis le 16 mai.

La convention collective est échue depuis décembre 2003. Le régime de retraite des employés est au coeur du litige.

Les deux parties sont toujours en contact, et une autre proposition de dernière minute est toujours possible. Des centaines de dépouilles sont toujours entreposées dans le reposoir de la fabrique, attendant d'être inhumées.

Source : Radio Canada

Ce qui me chifonne, c'est ceci :

Le régime de retraite des employés est au coeur du litige.

J'oeuvre dans le communautaire (nous sommes subventionnés à petites doses homéopathiques) et mon époux dans le privé (une entreprise quelconque qui fait de très bons revenus) et nous n'avons strictement rien pour nos vieux jours, niet, zéro, pas une cenne en banque... nous vivons au quotidien. Régime de retraite ? Connais pas ça et jamais connu. Est-ce un abus de pouvoir de ne pas offrir, lorsque nous sommes une Fabrique vivant des dons des paroissiens, une retraite bien graissée à ses employés (en plus saisonnier !) ?! Non mais, je rêve ! Je trouve ces revendications irréalistes et même que c'est abuser de la population et des familles qui attendent de faire leur deuil.

Hélène