Quand vous dites "être infects avec leur prochain", parlez-vous d'un manque d'amour, d'un manque de compassion, d'un manque de miséricorde ? Parce que ce peut aussi être une question de perspective. Car, si on prend Jésus qui reprend les pharisiens, avec le politiquement correct et la sensiblerie d'aujourd'hui, on dirait qu'il n'est pas gentil, qu'il manque de patience, qu'il est rude, qu'il est pas charitable, qu'il n'est pas tolérant, etc.
Il faut aussi faire la différence entre la bienveillance de la correction fraternelle avec le manque de charité. Car ne pas dire la vérité est encore plus grave que de ne pas être gentil... l'idéal est d'être les deux mais parfois, il faut un peu brasser les gens pour qu'ils se réveillent de leur torpeur.
Je veux dire, pour ma part, si on me brasse parce que je suis dans l'erreur, je l'apprécie même si sur le coup ça ne me fait pas plaisir. La correction du maître, du sage est toujours bienfaitrice... même si elle est parfois amère.