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 Jésus et la condition féminine

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AuteurMessage
boisvert
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boisvert



Jésus et la condition féminine Empty
MessageSujet: Jésus et la condition féminine   Jésus et la condition féminine Icon_minitimeLun 4 Juil 2016 - 5:57

Le lundi de la 14e semaine du temps ordinaire

Livre d'Osée 2,16.17b-18.21-22.
Ainsi parle le Seigneur : Mon épouse infidèle, je vais la séduire, je vais l’entraîner jusqu’au désert, et je lui parlerai cœur à cœur. Là, elle me répondra comme au temps de sa jeunesse, au jour où elle est sortie du pays d’Égypte. En ce jour-là – oracle du Seigneur –, voici ce qui arrivera : Tu m’appelleras : « Mon époux » et non plus : « Mon Baal » (c’est-à-dire « mon maître »). Je ferai de toi mon épouse pour toujours, je ferai de toi mon épouse dans la justice et le droit, dans la fidélité et la tendresse ; je ferai de toi mon épouse dans la loyauté, et tu connaîtras le Seigneur.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,18-26.
En ce temps-là, tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. » Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples. Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par-derrière et toucha la frange de son vêtement. Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. » Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée. Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors : « Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva.Et la nouvelle se répandit dans toute la région.

La première lecture nous montre le désir de Dieu de changer de mode de relation d'avec son peuple. Israël ne dira plus : "Mon maître", mais "Mon époux". Et cette décision sera irrévocable, comme deviennent irrévocables tous les choix de Dieu : "Je ferai de toi mon épouse pour toujours". Ce choix de la Liturgie est apparu quelque peu "faible" à notre prêtre qui, de son côté, nous a parlé des multiples vocations féminines dans les ordres religieux, sans compter les voyantes, et messagères, reconnues par l’Église : elles sont très nombreuses et continuent d'influer sur les décisions prises dans l’Église à de multiples niveaux.

Pour en venir au texte de l’Évangile, en tout cas, ce n'est pas un hasard si les guérisons rapportées dans ce texte concernent des femmes. L'une vient d'avoir douze ans, l'âge à partir duquel elle est considérée comme responsable de ses actes. Cependant, son père l'appelle toujours "sa petite fille", mais une petite fille du fait qu'il préfèrerait qu'elle le demeure ! C'est Jésus qui la relever en "jeune fille" - faits sur lesquels la psychologue Françoise Dolto avait très finement raisonné. D'une part, le désir du père de garder un enfant dans l'enfance, peut très bien être à l'origine de troubles sévères. Et comment se fait-il que dans ce récit, la mère de l'enfant n'est que citée, mais n'a pas présentée comme ayant un mot à dire ? Elle était demeurée soumise à l'autorité de son "Baal", son maître...

Quant à l'autre guérison, celle de la femme aux hémorragies, elle est rendue un peu comique du fait des propos (très 'modernes, pourrait-on dire) de l’Évangéliste Marc : elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans aucune amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré —"... Allons, ces mots-là, qui ne les a jamais entendus dans la vie courante !

Ils soulignent d'autant plus combien la foi en Jésus est fondée et qu'il faut exercer sa foi dans toutes les circonstances contraires de la vie. La maladie en fait partie; la dépression en fait partie; la solitude aussi, évidemment ! Toutes ces circonstances difficiles de la vie peuvent être permises par Dieu, non de manière "sadique", mais afin de procéder à une "nouvelle création" dans la même personne. "Pourquoi donc les religieux et religieuses changent-il de nom, sinon pour signifier la nouvelle orientation de leurs vies ?" Les hémorragies de cette seconde femme, devenue impure du point de vue de la Loi, impliquaient pour elle un surcroît de peine, une forme de sanction sociale qui surajoute à la maladie. Dans les deux cas, outre que l'on y voit le Christ se préoccuper - aussi, de la situation des femmes de son époque, c'est toujours la foi qui vient à bout de tout, y compris des préjugés de chaque époque .

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