Lecture du livre du Deutéronome
Moïse prononça ces paroles devant tout Israël :« Maintenant que j’ai cent vingt ans, je ne peux plus être votre chef. Le Seigneur m’a dit : “Ce Jourdain, tu ne le passeras pas !” C’est le Seigneur votre Dieu qui passera devant vous ; il anéantira les nations que vous rencontrerez, et vous donnera leur territoire. Et c’est Josué qui passera le Jourdain à votre tête, comme l’a dit le Seigneur. Le Seigneur traitera les nations comme il a traité les rois des Amorites, Séhone et Og, et leur pays, tous ceux qu’il a exterminés. Le Seigneur vous les livrera, et vous les traiterez exactement comme je vous l’ai ordonné. Soyez forts et courageux, ne craignez pas, n’ayez pas peur devant eux : le Seigneur votre Dieu marche lui-même avec vous ; il ne vous lâchera pas, il ne vous abandonnera pas. » Alors Moïse appela Josué, et lui dit en présence de tout Israël : « Sois fort et courageux : c’est toi qui vas entrer avec ce peuple dans le pays que le Seigneur a promis par serment à ses pères, c’est toi qui vas remettre au peuple son héritage. C’est le Seigneur qui marchera devant toi, c’est lui qui sera avec toi ; il ne te lâchera pas, il ne t’abandonnera pas.
Ne crains pas, ne t’effraie pas ! »
CANTIQUE
(Dt 32, 3-4)
R/ Le lot du Seigneur, c’est son peuple.
C’est le nom du Seigneur que j’invoque ;
à notre Dieu, reportez la grandeur.
Il est le Rocher : son œuvre est parfaite ;
tous ses chemins ne sont que justice.
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Rappelle-toi les jours de jadis,
pénètre le cours des âges.
Interroge ton père, il t’instruira ;
les anciens te le diront.
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Quand le Très-Haut dota les nations,
quand il sépara les fils d’Adam,
il fixa les frontières des peuples
d’après le nombre des fils de Dieu.
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Mais le lot du Seigneur, ce fut son peuple,
Jacob, sa part d’héritage.
Le Seigneur seul l’a conduit :
pas de dieu étranger auprès de lui.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara :v« Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les 99 autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les 99 qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »
– Aelf,Paris
Si notre foi est sincère, notre foi nous guidera tout au long de notre pèlerinage, nous serons infailliblement guidés par l'amour de Dieu sur nous. Ainsi, chaque être humain qui a reconnu le Seigneur fait l'objet d'une veille attentive qui lui permettra de franchir tous les obstacles possibles à l'entrée dans le Royaume des Cieux.
Si notre cour demeure sincères, quand bien même nous nous serions écartés de notre foi, quand bien même nous aurions renié notre baptême, le Seigneur continuera de nous appeler, il cherchera sans cesse de nous rappeler que nous ne saurions demeurer toujours dans la voie du péché.
Comme le Seigneur est attentif au pécheur ! C'est au point qu'il laissera les justes- qui pratiquent , régulièrement en église afin de partir à la recherche des âmes dissipées qui, plus que toutes les autres ont besoin d’être recherchées et soignées avec plus d'attention que les autres... Bien évidemment, les fidèles qui pratiquent régulièrement - et qui non guère besoins de leçons, auront difficile de reconnaître la foi toute neuve d'un homme que le Seigneur revenir ! Souvenons-nous du fils prodigue : comme il choque son frère d'oser revenir ! Eh bien, tant pis pour nous, si nous nous nous estimons meilleurs que tous les autres pécheurs.
Car là ou le péché abonde, la grâce surabonde !
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