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 sacrement de pénitence

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Nova
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nathanael
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nathanael
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MessageSujet: sacrement de pénitence   sacrement de pénitence Icon_minitimeVen 27 Juil 2007 - 12:02

Ayant été chez les évangéliques pendant 25 ans j'ai pris l'habitude de confesser mes péchés directement à Dieu.(La Bible dit que si nous confessons nos péchés il est fidèle et juste pour nous les pardonner).
Depuis que je suis revenu à la Maison du Père j'ai beaucoup de difficultés à passer par la confession à un prêtre car je pense que ce dernier est un humain comme nous et qu'il n'est peut être pas sain de dire ses péchés à un homme qui pourrait même être tenté par ce qu'il entend au confessionnal.
Quelqu'un pourrait-il me parler du sacrement de la réconciliation et me dire le bénéfice que je pourrais tirer d'une confession à un prêtre?
Afin que les réponses des uns ne soient pas influencées par les réponses des autres j'aimerais que vous me répondiez par message privé.
J'attire votre attention sur le sérieux de cett question car celà fait un mois que je ne veux plus m'approcher de la Sainte Table car je ne suis pas tranquille avec certains péchés. Merci de tout coeur.
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Hélène
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Hélène



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MessageSujet: Re: sacrement de pénitence   sacrement de pénitence Icon_minitimeVen 27 Juil 2007 - 14:01

Bonjour nathanaël,

Si vous permettez, lorsque vous aurez eu des réponses et si elles vous semblent satisfaisantes, nous les posterons sur le forum afin que ceux qui se posent les mêmes questions que vous puissent bénéficier de ce partage concernant le Sacrement de la Réconciliation.

Dites-moi ce que vous en pensez...

Fraternellement,
Hélène
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Hélène
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MessageSujet: Re: sacrement de pénitence   sacrement de pénitence Icon_minitimeVen 27 Juil 2007 - 15:58

Bien sûr que je prie, c'est promis !

Seigneur, n'arrête pas l'oeuvre de tes mains... conduis-nous, Seigneur, aux sources de la Vie...

N'oublions pas que nos combats spirituels ne sont pas nos combats mais ceux du Christ en nous... laissons-le agir, c'est Lui qui conduit notre barque !

Fraternellement,
Hélène
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MessageSujet: Re: sacrement de pénitence   sacrement de pénitence Icon_minitimeDim 29 Juil 2007 - 16:47

Avec la permission de nathanaël je poste ici la réponse que je lui ai faite par MP (en éditant ce qui est trop personnel). J'invite ceux qui lui ont répondu, s'ils le désirent, à poster leur réponse afin que tous puissent en bénéficier :

Cher nathanaël,

Je vous répondrai à partir de mon expérience personnelle qui, je crois, est la position catholique du Sacrement de la Réconciliation (sans en être une citation du CEC ou de document magistériel). Ma réponse sera certainement incomplète voire simple, mais sûrement que vous pourrez compléter avec les réponses des autres frères et soeurs qui vous répondront.

Tout d’abord, il faut clarifier les termes :

« Sacrement » signifie : Signe concret, signe visible de la Présence du Christ.

Cela dit, non seulement le Sacrement accompli ce qu’il annonce, càd qu’il a la puissance d’effacer la faute et de renouveler le pécheur dans l’amitié avec Dieu, mais le prêtre lui-même est « sacrement » de la présence du Christ, qui, Lui Seul, est grand Prêtre.

Comme disait le Seigneur à sainte Faustine (en substance) : « Sache ma fille que lorsque tu entres dans le confessionnal, c’est moi qui suis dissimulé derrière le prêtre ».

À vrai dire, nous ne confessons pas nos péchés « à la personne du prêtre, l'homme » mais à la Personne du Christ Miséricordieux par l’intermédiaire du prêtre qui a reçu le charisme et le ministère d'ordination. Pour faire cela, il faut faire un geste d’humilité et de foi.

Ce n’est pas le prêtre qui pardonne nos péchés mais le Christ-Prêtre à travers cet humble serviteur. Il n’a pas à juger ni à condamner quoiqu’il entende et est tenu de respecter le secret de la confession.

C’est en recevant la parole d’absolution que nous pouvons être certains du pardon reçu. Nous avons un Dieu de la Parole et un Dieu de l’Incarnation. Ces deux thèmes devraient nous suffire pour croire qu’Il se plaît à recevoir notre aveu humblement devant un témoin humain (ce qui implique une réelle repentance) et à nous donner la parole libératrice par l’absolution… à travers le ministère du prêtre qui consiste à incarner le pardon de Dieu pour chacun de nous dans une rencontre personnelle.

Cette rencontre a réellement la puissance de libération. J’en suis témoin. Longtemps j’ai pensé que je n’en avais pas besoin, que je pouvais aussi me confesser à Dieu lui-même… mais en fait, c’était soit par peur, par manque d’humilité ou par auto-justification que je me complaisais dans cette façon de voir le Pardon de Dieu.

Le Sacrement, tout comme le Sacrement du Baptême, l’Eucharistie, accompli vraiment cette Parole de l'Écriture pour chacun de nous : "tout ce que vous lierez sur la terre sera lié au ciel et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel". Quel pouvoir il nous donne à nous pauvres humains ! Nous croyons que cette parole a été donnée particulièrement de façon explicite aux apôtres, par la foi de Pierre.

Je peux vous dire que depuis que je reçois le Pardon dans le Sacrement de Réconciliation, je me sens comme un sou neuf à chaque fois… bien sûr, je retombe, mais la grâce du Sacrement me relève toujours.

Fraternellement,
Hélène
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MessageSujet: Re: sacrement de pénitence   sacrement de pénitence Icon_minitimeDim 29 Juil 2007 - 18:01

Suivant le conseil d'Hélène, je poste la courte réponse que j'avais envoyée à Nathanael, amputée d'une ou deux phrases plus personnelles:

Je puis vous dire, que le Sacrement de Réconciliation est vraiment Source de Paix pour l'âme. Oui, le prêtre est un homme, mais il est ministre du Seigneur, Jésus a dit à ses apôtres "tout péché que vous remettrez sur la terre sera remis", les évêques, successeurs des apôtres, partagent cette tâche avec les prêtres (la possibilité de confesser est indépendante de l'ordination sacerdotale, cependant cette dernière est nécessaire). Le fait d'avouer ses péchés à quelqu'un, en sachant que cette personne représente le Christ et ne vous jugera pas, mais est là pour vos donnez le pardon de Dieu si vous regrettez vraiment vos fautes est libérateur.

Je vous dirais que personnellement, après chaque confession, ce sont comme des chaînes qui se brisent, je sens mon âme libérée.
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MessageSujet: Re: sacrement de pénitence   sacrement de pénitence Icon_minitimeVen 3 Aoû 2007 - 16:18

Bonjour flower

Je vous remercie d'avoir posté vos réponses sur le forum car elles peuvent ainsi être utiles à d'autres... et à moi, en l'occurence Surprised

Je me retrouve un peu dans le questionnement de Nathanael.

Par exemple :
Hélène a écrit:
nous ne confessons pas nos péchés « à la personne du prêtre, l'homme » mais à la Personne du Christ Miséricordieux par l’intermédiaire du prêtre qui a reçu le charisme et le ministère d'ordination.
Dès lors, pourquoi ne pas le faire directement au Christ par la prière ? Personnellement, je me confie à Dieu dans la prière en lui racontant ma journée, en lui disant ce que je regrette d'avoir fait, en lui demandant la force pour ne plus recommencer, etc. Je ne ressens pas le besoin de passer par un prêtre. Oser avouer ses péchés directement à Dieu n'est-ce pas aussi un acte d'humilité et de foi ?

Il y a une autre raison qui m'empêche d'aller vers le prêtre, que ce soit pour la confession ou pour un accompagnement spirituel d'ailleurs : nos prêtres sont overbookés. Ne rien leur demander de plus est ma manière à moi de les préserver. Alors, je me confesse directement à Dieu et je cherche mes réponses dans des bouquins ou sur des forums ;)

De plus, nos prêtres sont tellement lessivés que, quand j'envisage d'aller parler de foi avec un prêtre, je ne peux m'empêcher de l'imaginer en train de déjà penser à ce qu'il va faire après notre rencontre, alors que je suis en train de lui parler. Cette pensée me coupe tout élan car j'ai alors l'impression que je ne serai pas prise au sérieux.
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MessageSujet: Re: sacrement de pénitence   sacrement de pénitence Icon_minitimeVen 3 Aoû 2007 - 17:15

Je vais me permettre d'apporter une petite précision, qui, certes, n'a pas été demandée explicitement. Mais je pense qu'elle peut éclairer un rien notre débat.

Nous disons, en langage théologique, que le prêtre agit "in persona Christi". Souvent nous traduisons cela maladroitement par "en la personne du Chrit". Mais on ne comprend pas grand chose à cette locution si on ne comprend pas, dans un premier temps, que le mot "persona", en latin, est un terme emprunté au langage du théâtre. Il est même probable qu'il soit un dérivé de l'étrusque "phersû", qui désignait le masque que portaient les acteurs (on retrouve la racine dans le prosopôn des Grecs, qui désigne le visage). Littéralement donc, la locution "In persona Christi" devrait se traduire par "dans le rôle du Christ".

Le prêtre agit donc au nom d'un rôle qu'il a reçu du Chrit. Et ce n'est pas le Christ qui remplace l'ontologie du prêtre par la sienne, lorsqu'il célèbre l'Eucharistie.

Et nous le savons, Dieu aime "déléguer". Je ne peux pas m'empêcher d'entendre, quand je lis les messages de nos amis qui se confessent directement à Dieu (et je comprends leur difficulté... Car tout séminariste que je suis, je dois prendre sur moi pour me confesser !

Embarassed ) l'Evangile de la multiplication des pains : "Donnez-leur VOUS à manger". Ou encore "Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi".

Lorsque nous commettons un péché, c'est tout le Corps Mystique du Christ qui est entâché. Alors n'est-il pas un peu normal que nous demandions pardon à ce même Corps pour le mal que nous avons pu lui faire ?

:salut:

(Je ne me trouve pas clair pour un sou. Désolé ! Sad )
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MessageSujet: Re: sacrement de pénitence   sacrement de pénitence Icon_minitimeVen 3 Aoû 2007 - 18:46

Merci François pour la précision sur l'expression "in personna Christi".

Ne soyez pas désolé de ne pas vous trouver clair, cela arrive à tout le monde... Razz

François a écrit:
Lorsque nous commettons un péché, c'est tout le Corps Mystique du Christ qui est entâché. Alors n'est-il pas un peu normal que nous demandions pardon à ce même Corps pour le mal que nous avons pu lui faire ?

J'avoue que je n'avais pur ainsi dire, jamais pensé à cela, MERCI. ;)
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MessageSujet: Re: sacrement de pénitence   sacrement de pénitence Icon_minitimeVen 3 Aoû 2007 - 19:38

"Dès lors, pourquoi ne pas le faire directement au Christ par la prière ? Personnellement, je me confie à Dieu dans la prière en lui racontant ma journée, en lui disant ce que je regrette d'avoir fait, en lui demandant la force pour ne plus recommencer, etc. Je ne ressens pas le besoin de passer par un prêtre. Oser avouer ses péchés directement à Dieu n'est-ce pas aussi un acte d'humilité et de foi " ?

Bonjour Madame Nova,

Je suis entièrement de votre avis. Chaque jour, je fais la même chose. Pour employer mon expression propre, je m'adresse au grand patron directement. Je lui parle, je lui raconte mes joies, mes peines et si j'ai fais quoi que ce soit durant ce jour qui aurait pu le décevoir, lui faire de la peine je m'en excuse auprès de lui car de toute façon, il me connait si bien que je sais que je ne puis lui cacher ce qui se passe vraiment au fond de mon coeur.

Je me suis confessée dans la dernière année, chez moi, à un prêtre qui était venu bénir mon logis afin que le Seigneur nous protège de la maladie pour laquelle mon mari et moi sommes si afffligés. Lorsque le prêtre m'a dit "Nous passons maintenant à la confession" un grand malaise s'est installé en moi. Cette confession a été fait par politesse, à contre coeur Crying or Very sad si bien qu'elle n'a pas été faite en toute franchise. Je ne savais pas ce que je devais confesser, c'était la confusion la plus totale. Ce que j'aurais voulu confesser était trop personnel et ne regardait que le Seigneur et moi seulement. De plus, pour ma pénitence, un peu comme si tous les malheurs qui nous arrivent n'étaient pas suffisant pour expier, je devais assister à une messe ; je n'ai pas assisté à une messe depuis 1993 lors du décès de ma mère. Il a insisté pour que cette messe se fasse chez moi, quelle grâce ce prêtre me faisait mais mon mari, qui lui est athée a refusé sans discussion possible. J'ai du décliner l'offre.

Je ne me suis pas confessée depuis, bof une quarantaine d'années au moins. Je crois en Dieu, oui, mais les épreuves sont si difficiles à surmonter que cela rend ma foi fébrile mais demeure tout de même présente. J'ai confiance en lui pour demander pardon et uniquement en lui.

Depuis avril, je suis entrée dans une chapelle que 5 minutes car j'étais seule et malade, je n'avais personne pour m'y accompagner. J'y suis retournée le mois dernier à l'Église de ma paroisse 15 minutes mais j'ai du quitter parce que je ne me sentais pas bien suite à la chaleur intenable qui y régnait. Je me suis promis d'y retourner le plus souvent qu'il me sera possible.
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MessageSujet: Re: sacrement de pénitence   sacrement de pénitence Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 4:52

Notre-Seigneur Jésus-Christ, avant de monter à Son Père, a confié le ministère de la réconciliation à Ses apôtres (Jn XX, 22-23).

C'est donc par l'Eglise, l'Epouse mystique du Christ, que nous recevons ordinairement le pardon de nos fautes. Nous n'en pouvons pas douter.

Evidemment, s'il est absolument impossible de se confesser sacramentellement, nous pouvons être pardonné directement par Dieu si nous faisons un bon acte de contrition. Mais qu'est-ce qui atteste que ce pardon est reçu ?

Le Sacrement de Confession est le moyen ordinaire et général de recevoir le pardon de nos fautes, et c'est sans aucun doute un péché de n'y pas recourir en raison d'une fausse gêne ou d'un quelconque autre prétexte.

Cordialement en Jésus +,

Quodvultdeus.
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MessageSujet: Re: sacrement de pénitence   sacrement de pénitence Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 9:00

Quodvultdeus a écrit:

Le Sacrement de Confession est le moyen ordinaire et général de recevoir le pardon de nos fautes, et c'est sans aucun doute un péché de n'y pas recourir en raison d'une fausse gêne ou d'un quelconque autre prétexte.
Mmm... je ne sais pas si c'est un péché de ne pas y recourir... parce qu'il y a des personnes qui pour des raisons valables (et non pas par fausse gêne) ne veulent plus y aller. Je cite en exemple une collègue de travail qui à 14 ans s'est fait faire des avances (concernant ses seins) par le prêtre dans le confessionnal. Elle m'a avoué, sachant que j'ai la foi, qu'elle avait été si blessée par cet épisode de sa jeunesse que, retournant à la foi (elle a un amour profond pour Jésus), elle ne peut plus faire confiance à un homme d'Église...

C'est un long cheminement... peut-être ira-t-elle un jour... mais je ne crois pas qu'elle pèche en n'y allant pas. Il faut faire preuve de patience.

On se prive d'une grâce certe, mais pécher... à moins de refuser sans bonne raison (la peur à mon avis en est une bonne)...

Beaucoup de gens ont été blessés par ce sacrement (ici au Québec) où l'emphase était mise sur l'enfer et la damnation...plutôt que de se savoir pardonné, on se sentait encore plus coupable...

Je crois que Jean Paul II a remis ce sacrement en valeur mais cela prendra beaucoup de temps avant que nous puissions le vivre... les erreurs d'abolution collective n'ont pas aidé la cause non plus...

Fraternellement,
Hélène
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MessageSujet: Re: sacrement de pénitence   sacrement de pénitence Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 10:29

Si nous considérons le sacrement de la Réconciliation uniquement comme une formalité à remplir nous passons alors à côté de l’essentiel de ce sacrement et surtout ce qui veut réellement nous révéler : le mystère de l’amour de Dieu. Car ce sacrement et tous les sacrements de l’Église manifestent un mystère auquel je suis invité à y entrer et à y participer (mystagogie) et de surcroît nous révèle beaucoup de chose de nous-mêmes, de Dieu et de ma relation avec Dieu.

Dans cette déclaration que nous entendons si souvent : « je passe directement à Dieu, je n’ai pas besoin du prêtre ou d’un intermédiaire pour cela» ceci ne me révèle rien de moi même si mon désir après tout est de grandir spirituellement et humainement, être plus. Comment ma conscience alors peut-elle être éclairée et guidée? La foi est aussi une expérience de relation et Dieu passe par nous se manifester et d’une manière particulière et sensible à travers le prêtre pour le sacrement de la Réconciliation et ce sacrement l’exprime merveilleusement.

Je crois qu’aujourd’hui la popularité de ce sacrement dépend énormément, non seulement de convaincre les fidèles à le fréquenter mais aussi de l’accueil du prêtre (que ce soit dans le confessionnal ou ailleurs). D’ailleurs j’ai remarqué que les meilleurs confesseurs sont ceux qui témoignent de leur propre expérience du sacrement et qui y croient. Comment pouvez-vous être un bon joueur de foot, si vous ne pratiquez jamais ce sport, il ne s’agit pas uniquement de jouer mais aussi de pratiquer et la meilleure façon pour un prêtre de pratiquer c’est de le fréquenter lui-même.

J’ai en mémoire une retraite prêchée où le moment venu pour rencontrer un prêtres pour recevoir le sacrement de la Réconciliation, un prêtre s’est présenté au micro et à fait un témoignage de sa propre expérience du sacrement. Résultat, il a reçu le plus grand nombre de pénitents à son confessionnal et il n’était pas le prédicateur de la retraite. Je crois beaucoup aux témoignages des prêtres et même des fidèles aujourd’hui, cela aide énormément à retrouver un sacrement tombé en désuétude. Je connais également des prêtres obsédés par la morale et la confession, ils en parlent «ad nauseam». Souvent ce sont des prêtres en difficultés eux-mêmes, ce qui cause des torts à ce précieux sacrement.

Personnellement, Il m’en coûte à chaque fois que je rentre au confessionnal car ce n’est jamais facile de livrer sa conscience à quelqu’un, notre jardin secret, mais quelle paix et satisfaction en sortant du confessionnal!!!
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MessageSujet: Re: sacrement de pénitence   sacrement de pénitence Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 18:35

Quodvultdeus a écrit:
Le Sacrement de Confession est le moyen ordinaire et général de recevoir le pardon de nos fautes, et c'est sans aucun doute un péché de n'y pas recourir en raison d'une fausse gêne ou d'un quelconque autre prétexte.
J'ai rencontré plusieurs prêtres mais la relation de confiance (qui me paraît indispensable) n'a jamais pu s'établir. Le premier vivait avec une charmante jeune fille dont il cachait l'existence à son curé. Un autre était tellement timide qu'il ne parvenait pas à construire une phrase complète sujet-verbe-complément devant moi. Un autre ne croit ni en Dieu ni en la resurrection. Etc. Que vouliez-vous que je fasse ? Comprenez, mon cher VR, que dans ces conditions, j'ai effectivement ressenti une gêne à aller vers un de ces prêtres pour confesser mes péchés à moi... Mais je ne désespère pas de trouver un prêtre en qui j'aurai confiance.
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MessageSujet: Re: sacrement de pénitence   sacrement de pénitence Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 18:45

Bonjour Nova,

Ces expériences malheureuses sont en effet désolantes et nous en avons sûrement tous fait l'expérience comme nous avons fait l'expérience de confessions libératrices parce que le prêtre était vraiment canal de la grâce pour nous... Je vous invite toutefois à continuer votre quête car des saints prêtres, il y en a (et beaucoup... j'en suis sûre). Par ailleurs, la sainteté du prêtre ou son péché n'empêche pas la grâce d'accomplir ce qu'elle promet dans le Sacrement : le Pardon de Dieu est donné par les paroles d'absolution.

Peut-être faudrait-il aller voir du côté des communautés monastiques ? Les bénédcitins en particuliers... si vous avez une communauté dans votre région.

Bon courage !
Hélène
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MessageSujet: Re: sacrement de pénitence   sacrement de pénitence Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 19:31

Merci pour vos conseils, Hélène flower

Je continue à chercher. J'ai changé de paroisse récemment. On verra.

Je ne doute absolument pas qu'il existe beaucoup de saints prêtres. D'ailleurs, ne le sont-ils pas tous au moins un peu ? J'admire beaucoup tous ces prêtres qui consacrent leur vie au service de l'Eglise. Le fait que je n'en ai pas encore trouvé un à ma pointure reste somme toute secondaire, voire prétentieux de ma part :heum?
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MessageSujet: Re: sacrement de pénitence   sacrement de pénitence Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 19:59

Nova a écrit:
Le fait que je n'en ai pas encore trouvé un à ma pointure reste somme toute secondaire, voire prétentieux de ma part :heum?
lol!
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MessageSujet: Re: sacrement de pénitence   sacrement de pénitence Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 21:41

Chers amis,

Pour le plus grand bonheur de tous, j'ai tiré du Catéchisme de l'Église Catholique les chapitres importants concernant le Sacrement de la Réconciliation :

III. La conversion des baptisés

1427 Jésus appelle à la conversion. Cet appel est une partie essentielle de l’annonce du Royaume : "Les temps sont accomplis et le Royaume de Dieu est tout proche ; repentez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle" (Mc 1,15). Dans la prédication de l’Église cet appel s’adresse d’abord à ceux qui ne connaissent pas encore le Christ et son Évangile. Aussi, le Baptême est-il le lieu principal de la conversion première et fondamentale. C’est par la foi en la Bonne Nouvelle et par le Baptême (cf. Ac 2, 38 ) que l’on renonce au mal et qu’on acquiert le salut, c’est-à-dire la rémission de tous les péchés et le don de la vie nouvelle.

1428 Or, l’appel du Christ à la conversion continue à retentir dans la vie des chrétiens. Cette seconde conversion est une tâche ininterrompue pour toute l’Église qui "enferme des pécheurs dans son propre sein" et qui "est donc à la fois sainte et appelée à se purifier, et qui poursuit constamment son effort de pénitence et de renouvellement" (LG 8 ). Cet effort de conversion n’est pas seulement une œuvre humaine. Elle est le mouvement du "cœur contrit" (Ps 51, 19) attiré et mû par la grâce (cf. Jn 6, 44 ; 12, 32) à répondre à l’amour miséricordieux de Dieu qui nous a aimés le premier (cf. 1 Jn 4, 10).

1429 En témoigne la conversion de S. Pierre après le triple reniement de son Maître. Le regard d’infinie miséricorde de Jésus provoque les larmes du repentir (Lc 22, 61) et, après la résurrection du Seigneur, la triple affirmation de son amour envers lui (cf. Jn 21, 15-17). La seconde conversion a aussi une dimension communautaire. Cela apparaît dans l’appel du Seigneur à toute une Église : " Repends-toi ! " (Ap 2, 5. 16).

S. Ambroise dit des deux conversions que, dans l’Église, "il y a l’eau et les larmes : l’eau du Baptême et les larmes de la Pénitence" (ep. 41, 12 : PL 16, 1116B).

IV. La pénitence intérieure

1430 Comme déjà chez les prophètes, l’appel de Jésus à la conversion et à la pénitence ne vise pas d’abord des œuvres extérieures, "le sac et la cendre", les jeûnes et les mortifications, mais la conversion du cœur, la pénitence intérieure. Sans elle, les œuvres de pénitence restent stériles et mensongères ; par contre, la conversion intérieure pousse à l’expression de cette attitude en des signes visibles, des gestes et des œuvres de pénitence (cf. Jl 2, 12-13 ; Is 1, 16-17 ; Mt 6, 1-6. 16-18 ).

1431 La pénitence intérieure est une réorientation radicale de toute la vie, un retour, une conversion vers Dieu de tout notre cœur, une cessation du péché, une aversion du mal, avec une répugnance envers les mauvaises actions que nous avons commises. En même temps, elle comporte le désir et la résolution de changer de vie avec l’espérance de la miséricorde divine et la confiance en l’aide de sa grâce. Cette conversion du cœur est accompagnée d’une douleur et d’une tristesse salutaires que les Pères ont appelées animi cruciatus (affliction de l’esprit), compunctio cordis (repentir du cœur) (cf. Cc. Trente : DS 1677-1678 ; 1705 ; Catech. R. 2, 5, 4).

1432 Le cœur de l’homme est lourd et endurci. Il faut que Dieu donne à l’homme un cœur nouveau (cf. Ez 36, 26-27). La conversion est d’abord une œuvre de la grâce de Dieu qui fait revenir nos cœurs à lui :" Convertis-nous, Seigneur, et nous serons convertis" (Lm 5, 21). Dieu nous donne la force de commencer à nouveau. C’est en découvrant la grandeur de l’amour de Dieu que notre cœur est ébranlé par l’horreur et le poids du péché et qu’il commence à craindre d’offenser Dieu par le péché et d’être séparé de lui. Le cœur humain se convertit en regardant vers Celui que nos péchés ont transpercé (cf. Jn 19, 37 ; Za 12, 10) :
Ayons les yeux fixés sur le sang du Christ et comprenons combien il est précieux à son Père car, répandu pour notre salut, il a ménagé au monde entier la grâce du repentir (S. Clément de Rome, Cor. 7,4).

1433 Depuis Pâques, c’est l’Esprit Saint qui "confond le monde en matière de péché" (Jn 16, 8-9), à savoir que le monde n’a pas cru en Celui que le Père a envoyé. Mais ce même Esprit, qui dévoile le péché, est le Consolateur (cf. Jn 15, 26) qui donne au cœur de l’homme la grâce du repentir et de la conversion (cf. Ac 2, 36-38 ; cf. Jean-Paul II, DeV 27-48 ).

VI. Le sacrement de la pénitence et de la réconciliation

1440 Le péché est avant tout offense à Dieu, rupture de la communion avec Lui. Il porte en même temps atteinte à la communion avec l’Église. C’est pourquoi la conversion apporte à la fois le pardon de Dieu et la réconciliation avec l’Église, ce qu’exprime et réalise liturgiquement le sacrement de la Pénitence et de la Réconciliation (cf. LG 11).

Dieu seul pardonne le péché

1441 Dieu seul pardonne les péchés (cf. Mc 2, 7). Parce que Jésus est le Fils de Dieu, il dit de lui-même : "Le Fils de l’homme a le pouvoir de remettre les péchés sur la terre" (Mc 2, 10) et il exerce ce pouvoir divin : "Tes péchés sont pardonnés !" (Mc 2, 5 ; Lc 7, 48 ). Plus encore : en vertu de sa divine autorité, il donne ce pouvoir aux hommes (cf. Jn 20, 21-23) pour qu’ils l’exercent en son nom.

1442 Le Christ a voulu que son Église soit tout entière, dans sa prière, sa vie et son agir, le signe et l’instrument du pardon et de la réconciliation qu’Il nous a acquis au prix de son sang. Il a cependant confié l’exercice du pouvoir d’absolution au ministère apostolique. Celui-ci est chargé du "ministère de la réconciliation" (2 Co 5, 18 ). L’apôtre est envoyé "au nom du Christ", et "c’est Dieu lui-même" qui, à travers lui, exhorte et supplie : "Laissez vous réconcilier avec Dieu" (2 Co 5, 20).

Réconciliation avec l’Église

1443 Durant sa vie publique, Jésus n’a pas seulement pardonné les péchés, il a aussi manifesté l’effet de ce pardon : il a réintégré les pécheurs pardonnés dans la communauté du peuple de Dieu d’où le péché les avait éloignés ou même exclus. Un signe éclatant en est le fait que Jésus admet les pécheurs à sa table, plus encore, qu’il se met lui-même à leur table, geste qui exprime de façon bouleversante à la fois le pardon de Dieu (cf. Lc 15) et le retour au sein du peuple de Dieu (cf. Lc 19, 9).

1444 En donnant part aux apôtres de son propre pouvoir de pardonner les péchés, le Seigneur leur donne aussi l’autorité de réconcilier les pécheurs avec l’Église. Cette dimension ecclésiale de leur tâche s’exprime notamment dans la parole solennelle du Christ à Simon Pierre : "Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux ; tout ce que tu lieras sur la terre sera lié aux cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié aux cieux" (Mt 16, 19). "Cette même charge de lier et de délier qui a été donnée à Pierre a été aussi donnée au collège des apôtres unis à leur chef (Mt 18, 18 ; 28, 16-20)" (LG 22).

1445 Les mots lier et délier signifient : celui que vous exclurez de votre communion, celui-là sera exclu de la communion avec Dieu ; celui que vous recevez de nouveau dans votre communion, Dieu l’accueillera aussi dans la sienne. La réconciliation avec l’Église est inséparable de la réconciliation avec Dieu.

Le sacrement du pardon

1446 Le Christ a institué le sacrement de Pénitence pour tous les membres pécheurs de son Église, avant tout pour ceux qui, après le baptême, sont tombés dans le péché grave et qui ont ainsi perdu la grâce baptismale et blessé la communion ecclésiale. C’est à eux que le sacrement de Pénitence offre une nouvelle possibilité de se convertir et de retrouver la grâce de la justification. Les Pères de l’Église présentent ce sacrement comme "la seconde planche [de salut] après le naufrage qu’est la perte de la grâce" (Tertullien, pæn. 4, 2 ; cf. Cc. Trente : DS 1542).

1447 Au cours des siècles la forme concrète, selon laquelle l’Église a exercé ce pouvoir reçu du Seigneur, a beaucoup varié. Durant les premiers siècles, la réconciliation des chrétiens qui avaient commis des péchés particulièrement graves après leur Baptême (par exemple l’idolâtrie, l’homicide ou l’adultère), était liée à une discipline très rigoureuse, selon laquelle les pénitents devaient faire pénitence publique pour leurs péchés, souvent durant de longues années, avant de recevoir la réconciliation. A cet "ordre des pénitents" (qui ne concernait que certains péchés graves) on n’était admis que rarement et, dans certaines régions, une seule fois dans sa vie. Pendant le septième siècle, inspirés par la tradition monastique d’Orient, les missionnaires irlandais apportèrent en Europe continentale la pratique "privée" de la pénitence qui n’exige pas la réalisation publique et prolongée d’œuvres de pénitence avant de recevoir la réconciliation avec l’Église. Le sacrement se réalise désormais d’une manière plus secrète entre le pénitent et le prêtre. Cette nouvelle pratique prévoyait la possibilité de la réitération et ouvrait ainsi le chemin à une fréquentation régulière de ce sacrement. Elle permettait d’intégrer dans une seule célébration sacramentelle le pardon des péchés graves et des péchés véniels. C’est, dans les grandes lignes, cette forme de la pénitence que l’Église pratique jusqu’à nos jours.

1448 A travers les changements que la discipline et la célébration de ce sacrement ont connu au cours des siècles, on discerne la même structure fondamentale. Elle comporte deux éléments également essentiels ; d’une part, les actes de l’homme qui se convertit sous l’action de l’Esprit Saint : à savoir la contrition, l’aveu et la satisfaction ; d’autre part, l’action de Dieu par l’intervention de l’Église. L’Église qui, par l’évêque et ses prêtres, donne au nom de Jésus-Christ le pardon des péchés et fixe la modalité de la satisfaction, prie aussi pour le pécheur et fait pénitence avec lui. Ainsi le pécheur est guéri et rétabli dans la communion ecclésiale.

1449 La formule d’absolution en usage dans l’Église latine exprime les éléments essentielles de ce sacrement : le Père des miséricordes est la source de tout pardon. Il réalise la réconciliation des pécheurs par la Pâque de son Fils et le don de son Esprit, à travers la prière et le ministère de l’Église :
"Que Dieu notre Père vous montre sa miséricorde ; par la mort et la résurrection de son Fils, il a réconcilié le monde avec lui et il a envoyé l’Esprit Saint pour la rémission des péchés : par le ministère de l’Église, qu’il vous donne le pardon et la paix. Et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, je vous pardonne tous vos péchés". (Ordo Paenitentiae 46. 55 [Polyglotte Vaticane 1974, p. 27. 37])

À suivre...
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MessageSujet: Re: sacrement de pénitence   sacrement de pénitence Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 21:41

VII. Les actes du pénitent

1450 "La Pénitence oblige le pécheur à accepter volontiers tous ses éléments : dans son cœur, la contrition ; dans sa bouche, la confession ; dans son comportement, une totale humilité ou une fructueuse satisfaction" (Catech. R. 2, 5, 21 ; cf. Cc. Trente : DS 1673).

La contrition

1451 Parmi les actes du pénitent, la contritionvient en premier lieu. Elle est "une douleur de l’âme et une détestation du péché commis avec la résolution de ne plus pécher à l’avenir" (Cc. Trente : DS 1676).

1452 Quand elle provient de l’amour de Dieu aimé plus que tout, la contrition est appelée "parfaite" (contrition de charité). Une telle contrition remet les fautes vénielles ; elle obtient aussi le pardon des péchés mortels, si elle comporte la ferme résolution de recourir dès que possible à la confession sacramentelle (cf. Cc. Trente : DS 1677)

1453 La contrition dite "imparfaite" (ou "attrition") est, elle aussi, un don de Dieu, une impulsion de l’Esprit Saint. Elle naît de la considération de la laideur du péché ou de la crainte de la damnation éternelle et des autres peines dont est menacé le pécheur (contrition par crainte). Un tel ébranlement de la conscience peut amorcer une évolution intérieure qui sera parachevée sous l’action de la grâce, par l’absolution sacramentelle. Par elle-même, cependant, la contrition imparfaite n’obtient pas le pardon des péchés graves, mais elle dispose à l’obtenir dans le sacrement de la Pénitence (cf. Cc. Trente : DS 1678 ; 1705).

1454 Il convient de préparer la réception de ce sacrement par un examen de conscience fait à la lumière de la Parole de Dieu. Les textes les plus adaptés à cet effet sont à chercher dans le Décalogue et dans la catéchèse morale des Évangiles et des lettres apostoliques : Sermon sur la montagne, les enseignements apostoliques (cf. Rm 12-15 ; 1 Co 12-13 ; Ga 5 ; Ep 4-6).

La confession des péchés

1455 La confession des péchés (l’aveu), même d’un point de vue simplement humain, nous libère et facilite notre réconciliation avec les autres. Par l’aveu, l’homme regarde en face les péchés dont il s’est rendu coupable ; il en assume la responsabilité et par là, il s’ouvre de nouveau à Dieu et à la communion de l’Église afin de rendre possible un nouvel avenir.

1456 L’aveu au prêtre constitue une partie essentielle du sacrement de Pénitence : "Les pénitents doivent, dans la confession, énumérer tous les péchés mortels dont ils ont conscience après s’être examinés sérieusement, même si ces péchés sont très secrets et s’ils ont été commis seulement contre les deux derniers préceptes du Décalogue (cf. Ex 20, 17 ; Mt 5, 28 ), car parfois ces péchés blessent plus grièvement l’âme et sont plus dangereux que ceux qui ont été commis au su de tous" (Cc. Trente : D S 1680) :
Lorsque les fidèles du Christ s’efforcent de confesser tous les péchés qui leur viennent à la mémoire, on ne peut pas douter qu’ils les présentent tous au pardon de la miséricorde divine. Ceux qui agissent autrement et qui en cachent sciemment quelques-uns ne proposent à la bonté divine rien qu’elle puisse remettre par l’intermédiaire du prêtre. Car "si le malade rougit de découvrir sa plaie au médecin, la médecine ne soigne pas ce qu’elle ignore" (S. Jérôme, Eccl. 10, 11 : PL 23, 1096) (Cc. Trente : DS 1680).

1457 D’après le commandement de l’Église, "tout fidèle parvenu à l’âge de la discrétion doit confesser au moins une fois par an, les péchés graves dont il a conscience" (DS 1683 ; cf. DS 1708 ; ⇒ CIC, can. 989). Celui qui a conscience d’avoir commis un péché mortel ne doit pas recevoir la Sainte Communion, même s’il éprouve une grande contrition, sans avoir préalablement reçu l’absolution sacramentelle (cf. Cc. Trente : DS 1647 ; 1661), à moins qu’il n’ait un motif grave pour communier et qu’il ne lui soit possible d’accéder à un confesseur (cf. ⇒ CIC, can. 916; CCEO, can. 711). Les enfants doivent accéder au sacrement de la Pénitence avant de recevoir pour la première fois la Sainte. Communion (cf. ⇒ CIC, can. 914).

1458 Sans être strictement nécessaire, la confession des fautes quotidiennes (péchés véniels) est néanmoins vivement recommandée par l’Église (cf. Cc. Trente : DS 1680 ; ⇒ CIC, can. 988, § 2). En effet, la confession régulière de nos péchés véniels nous aide à former notre conscience, à lutter contre nos penchants mauvais, à nous laisser guérir par le Christ, à progresser dans la vie de l’Esprit. En recevant plus fréquemment par ce sacrement, le don de la miséricorde du Père, nous sommes poussés à être miséricordieux comme lui (cf. Lc 6, 36) :
Celui qui confesse ses péchés agit déjà avec Dieu. Dieu accuse tes péchés ; si tu les accuses toi aussi, tu te joins à Dieu. L’homme et le pécheur sont pour ainsi dire deux réalités : quand tu entends parler de l’homme, c’est Dieu qui l’a fait ; quand tu entends parler du pécheur, c’est l’homme lui-même qui l’a fait. Détruis ce que tu as fais pour que Dieu sauve ce qu’il a fait... Quand tu commences à détester ce que tu as fait, c’est alors que tes œuvres bonnes commencent parce que tu accuses tes œuvres mauvaises. Le commencement des œuvres bonnes, c’est la confession des œuvres mauvaises. Tu fais la vérité et tu viens à la Lumière (S. Augustin, ev. Jo. 12, 13).

VIII. Le ministre de ce sacrement

1461 Puisque le Christ a confié à ses apôtres le ministère de la réconciliation (cf. Jn 20, 23 ; 2 Co 5, 18 ), les évêques, leurs successeurs, et les presbytres, collaborateurs des évêques, continuent à exercer ce ministère. En effet, ce sont les évêques et les presbytres, qui ont, en vertu du sacrement de l’Ordre, le pouvoir de pardonner tous les péchés "au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit".

1462 Le pardon des péchés réconcilie avec Dieu mais aussi avec l’Église. L’évêque, chef visible de l’Église particulière, est donc considéré à juste titre, depuis les temps anciens, comme celui qui a principalement le pouvoir et le ministère de la réconciliation : il est le modérateur de la discipline pénitentielle (LG 26). Les presbytres, ses collaborateurs, l’exercent dans la mesure où ils en ont reçu la charge soit de leur évêque (ou d’un supérieur religieux) soit du Pape, à travers le droit de l’Église (cf. ⇒ CIC, can. 844; ⇒ 967-969; ⇒ 972; CCEO, can. 722, §§ 3-4).

1463 Certains péchés particulièrement graves sont frappés de l’excommunication, la peine ecclésiastique la plus sévère, qui empêche le réception des sacrements et l’exercice de certains actes ecclésiastiques (cf. ⇒ CIC, can. 1331; CCEO, can. 1431 ; 1434), et dont l’absolution, par conséquent, ne peut être accordée, selon le droit de l’Église, que par le Pape, l’évêque du lieu ou des prêtres autorisés par eux (cf. ⇒ CIC, can. 1354-1357; CCEO, can. 1420). En cas de danger de mort tout prêtre, même dépourvu de la faculté d’entendre les confessions, peut absoudre de tout péché (cf. ⇒ CIC, can. 976; CCEO, can. 725) et de toute excommunication.

1464 Les prêtres doivent encourager les fidèles à accéder au sacrement de la Pénitence et doivent se montrer disponibles à célébrer ce sacrement chaque fois que les chrétiens le demandent de manière raisonnable (cf. ⇒ CIC, can. 986; CCEO, can. 735 ; PO 13).

1465 En célébrant le sacrement de la Pénitence, le prêtre accomplit le ministère du Bon Pasteur qui cherche la brebis perdue, celui du Bon Samaritain qui panse les blessures, du Père qui attend le Fils prodigue et l’accueille à son retour, du juste Juge qui ne fait pas acception de personne et dont le jugement est à la fois juste et miséricordieux. Bref, le prêtre est le signe et l’instrument de l’amour miséricordieux de Dieu envers le pécheur.

1466 Le confesseur n’est pas le maître, mais le serviteur du pardon de Dieu. Le ministre de ce sacrement doit s’unir à l’intention et à la charité du Christ (cf. PO 13). Il doit avoir une connaissance éprouvée du comportement chrétien, l’expérience des choses humaines, le respect et la délicatesse envers celui qui est tombé ; il doit aimer la vérité, être fidèle au magistère de l’Église et conduire le pénitent avec patience vers la guérison et la pleine maturité. Il doit prier et faire pénitence pour lui en le confiant à la miséricorde du Seigneur.

1467 Étant donnée la délicatesse et la grandeur de ce ministère et le respect dû aux personnes, l’Église déclare que tout prêtre qui entend des confessions est obligé de garder un secret absolu au sujet des péchés que ses pénitents lui ont confessés, sous des peines très sévères (⇒ CIC, can. 1388, §1; CCEO, can. 1456). Il ne peut pas non plus faire état des connaissances que la confession lui donne sur la vie des pénitents. Ce secret, qui n’admet pas d’exceptions, s’appelle le " sceau sacramentel ", car ce que le pénitent a manifesté au prêtre reste " scellé " par le sacrement.

IX. Les effets de ce sacrement

1468 "Toute l’efficacité de la Pénitence consiste à nous rétablir dans la grâce de Dieu et à nous unir à Lui dans une souveraine amitié" (Catech. R. 2, 5, 18 ). Le but et l’effet de ce sacrement sont donc la réconciliation avec Dieu. Chez ceux qui reçoivent le sacrement de Pénitence avec un cœur contrit et dans une disposition religieuse, "il est suivi de la paix et de la tranquillité de la conscience, qu’accompagne une forte consolation spirituelle" (Cc. Trente : DS 1674). En effet, le sacrement de la réconciliation avec Dieu apporte une véritable "résurrection spirituelle", une restitution de la dignité et des biens de la vie des enfants de Dieu dont le plus précieux est l’amitié de Dieu (Lc 15, 32).

1469 Ce sacrement nous réconcilie avec l’Église. Le péché ébrèche ou brise la communion fraternelle. Le sacrement de Pénitence la répare ou la restaure. En ce sens, il ne guérit pas seulement celui qui est rétabli dans la communion ecclésiale, il a aussi un effet vivifiant sur la vie de l’Église qui a souffert du péché d’un de ses membres (cf. 1 Co 12, 26). Rétabli ou affermi dans la communion des saints, le pécheur est fortifié par l’échange des biens spirituels entre tous les membres vivants du Corps du Christ, qu’ils soient encore dans l’état de pèlerinage ou qu’ils soient déjà dans la patrie céleste (cf. LG 48-50) :
Il faut rappeler que la réconciliation avec Dieu a comme conséquence, pour ainsi dire, d’autres réconciliations qui porteront remède à d’autres ruptures produites par le péché : le pénitent pardonné se réconcilie avec lui-même dans la profondeur de son être, où il récupère la propre vérité intérieure ; il se réconcilie avec les frères que de quelque manière il a offensé et blessé ; il se réconcilie avec l’Église ; il se réconcilie avec la création toute entière (RP 31).

1470 Dans ce sacrement, le pécheur, en se remettant au jugement miséricordieux de Dieu, anticipe d’une certaine façon le jugement auquel il sera soumis à la fin de cette vie terrestre. Car c’est maintenant, dans cette vie-ci, que nous est offert le choix entre la vie et la mort, et ce n’est que par le chemin de la conversion que nous pouvons entrer dans le Royaume d’où exclut le péché grave (cf. 1 Co 5, 11 ; Ga 5, 19-21 ; Ap 22, 15). En se convertissant au Christ par la pénitence et la foi, le pécheur passe de la mort à la vie "et il n’est pas soumis au jugement" (Jn 5, 24).

1484 "La confession individuelle et intégrale suivie de l’absolution demeure le seul mode ordinaire par lequel les fidèles se réconcilient avec Dieu et l’Église, sauf si une impossibilité physique ou morale dispense d’une telle confession" (OP 31). Ceci n’est pas sans raisons profondes. Le Christ agit en chacun des sacrements. Il s’adresse personnellement à chacun des pécheurs : "Mon enfant, tes péchés sont remis" (Mc 2, 5) ; il est le médecin qui se penche sur chacun des malades qui ont besoin de lui (cf. Mc 2, 17) pour les guérir ; il les relève et les réintègre dans la communion fraternelle. La confession personnelle est donc la forme la plus significative de la réconciliation avec Dieu et avec l’Église.

EN BREF

1485 "Le soir de Pâques, le Seigneur Jésus se montra à ses Apôtres et leur dit : ‘Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis. Ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus’" (Jn 20, 22-23).
1486 Le pardon des péchés commis après le Baptême est accordé par un sacrement propre appelé sacrement de la conversion, de la confession, de la pénitence ou de la réconciliation.
1487 Qui pèche blesse l’honneur de Dieu et son amour, sa propre dignité d’homme appelé à être fils de Dieu et le bien-être spirituel de l’Église dont chaque chrétien doit être une pierre vivante.
1488 Aux yeux de la foi, aucun mal n’est plus grave que le péché et rien n’a de pires conséquences pour les pécheurs eux-mêmes, pour l’Église et pour le monde entier.
1489 Revenir à la communion avec Dieu après l’avoir perdue par le péché, est un mouvement né de la grâce du Dieu plein de miséricorde et soucieux du salut des hommes. Il faut demander ce don précieux pour soi-même comme pour autrui.
1490 Le mouvement de retour à Dieu, appelé conversion et repentir, implique une douleur et une aversion vis-à-vis des péchés commis, et le propos ferme de ne plus pécher à l’avenir. La conversion touche donc le passé et l’avenir ; elle se nourrit de l’espérance en la miséricorde divine.
1491 Le sacrement de la Pénitence est constitué par l’ensemble des trois actes posés par le pénitent, et par l’absolution du prêtre. Les actes du pénitent sont : le repentir, la confession ou manifestation des péchés au prêtre et le propos d’accomplir la réparation et les œuvres de réparation.
1492 Le repentir (appelé aussi contrition) doit être inspiré par des motifs qui relèvent de la foi. Si le repentir est conçu par amour de charité envers Dieu, on le dit "parfait" ; s’il est fondé sur d’autres motifs, on l’appelle "imparfait".
1493 Celui qui veut obtenir la réconciliation avec Dieu et avec l’Église, doit confesser au prêtre tous les péchés graves qu’il n’a pas encore confessé et dont il se souvient après avoir examiné soigneusement sa conscience. Sans être en soi nécessaire, la confession des fautes vénielles est néanmoins vivement recommandée par l’Église.
1494 Le confesseur propose au pénitent l’accomplissement de certains actes de " satisfaction " ou de " pénitence ", en vue de réparer le dommage causé par le péché et de rétablir les habitudes propres au disciple du Christ.
1495 Seuls les prêtres qui ont reçu de l’autorité de l’Église la faculté d’absoudre peuvent pardonner les péchés au nom du Christ.
1496 Les effets spirituels du sacrement de Pénitence sont :
– la réconciliation avec Dieu par laquelle le pénitent recouvre la grâce,
– la réconciliation avec l’Église ;
– la remise de la peine éternelle encourue par les péchés mortels ;
– la remise, au moins en partie, des peines temporelles, suites du péché ;
– la paix et la sérénité de la conscience, et la consolation spirituelle ;
– l’accroissement des forces spirituelles pour le combat chrétien.
1497 La confession individuelle et intégrale des péchés graves suivie de l’absolution demeure le seul moyen ordinaire pour la réconciliation avec Dieu et avec l’Église.
1498 Par les indulgences les fidèles peuvent obtenir pour eux-mêmes et aussi pour les âmes du Purgatoire, la rémission des peines temporelles, suites des péchés.
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MessageSujet: Re: sacrement de pénitence   sacrement de pénitence Icon_minitimeLun 6 Aoû 2007 - 5:29

Question : Un prêtre peut-il refuser l'absolution ?
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MessageSujet: Re: sacrement de pénitence   sacrement de pénitence Icon_minitimeLun 6 Aoû 2007 - 5:55

Voilà ce que dit le droit canon à ce sujet :

"S'il n'y a pas de doute pour le confesseur sur les dispositions du pénitent, et que celui-ci demande l'absolution, cette dernière ne sera ni refusée, ni différée." (can. 980)

D'après le droit canon donc, un prêtre peu refuser l'absolution, ou simplement la différer. Surtout dans le cas où se présenterait un pénitent qui ne peut recevoir le sacrements, par exemple. Mais le can. 982 précise par ailleurs :

"Qui avoue avoir dénoncé faussement à l'autorité ecclésiastique un confesseur innocent comme coupable de sollicitation au péché contre le sixième commandement du Décalogue ne sera pas absous, à moins qu'il n'ait d'abord formellement retracté sa fausse dénonciation et qu'il soit prêt à réparer les dommages causés, s'il y en a".....
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MessageSujet: Re: sacrement de pénitence   sacrement de pénitence Icon_minitimeLun 6 Aoû 2007 - 5:58

Un ami à moi s'est vu refusé l'absolution pour des raisons qu'ils jugent lui fallacieuses. Il veut en référer à l'Evêque.

Je lui ai répondu qu'un prêtre n'avait pas le droit de refuser le pardon de dieu.
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MessageSujet: Re: sacrement de pénitence   sacrement de pénitence Icon_minitimeLun 6 Aoû 2007 - 6:01

J'ai oublié de préciser qu'en danger de mort, l'absolution est toujours valide et licite, même si elle est donnée par un prêtre à qui a été retiré la faculté d'entendre les confessions.
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MessageSujet: Re: sacrement de pénitence   sacrement de pénitence Icon_minitimeLun 6 Aoû 2007 - 6:14

Je pense aussi, comme on disait sur le FC l'autre jour, que si un accompagnateur spirituel juge que son accompagné n'a pas les dispositions pour la recevoir, il peut différer l'absolution en attendant des dispositions adéquates.
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MessageSujet: Re: sacrement de pénitence   sacrement de pénitence Icon_minitimeLun 6 Aoû 2007 - 6:19

On diffère le pardon de dieu ? Je croyais qu'il fallait pardonner 7 cent soixante diz sept fois ?

Suspect

Et c'est quoi "ne pas avoir les dispositions necessaires ?" Un prêtre que tu ne connais pas du tout et qui au bout de 15 mn de confession est-il à même de pouvoir juger ?

Juger... quel mot horrible.
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MessageSujet: Re: sacrement de pénitence   sacrement de pénitence Icon_minitimeLun 6 Aoû 2007 - 6:24

Je ne parle pas d'un prêtre qui ne te connaîtrait pas, mais d'un prêtre qui te suivrait en direction ou en accompagnement spirituel, donc qui te connaît.

Ne pas avoir les dispositions, je pense à un manque évident de contrition par exemple. Si tu dis au prêtre que tu ne regrettes pas ou que tu es prêt à recommencer dès que tu pourras, je ne pense pas que ce soit de la contrition sincère comme demandé.
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