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Laquelle de ces deux couronnes recherchons-nous ? Elles se présentent toujours dans nos vies, à tout moment.

Je crois qu'une réponse serait de dire à Jésus : « Au fur et à mesure de notre Alliance d'Amour, je sais que les deux viendront... je prendrai celle que tu voudras m'offrir. »

L'Évangile de ce jour nous parle encore des choix que nous avons à vivre, choix qui conditionnent notre marche vers la sainteté. Mais ces choix sont parfois très difficiles, voire impossibles sans l'aide immédiate de Jésus. Que faire ? Où es-tu, Jésus ? Dors-tu encore dans notre barque ?

Mais Jésus est là avec la Victoire ! Une victoire qui n'a rien de la magie d'un instant, mais qui est le fruit d'une conversion de tout mon être au jour le jour, au fil des jours, pour passer de la mort que m'offre le péché à la Vie pascale avec sa confiance en Dieu et sa charité de communion.

La Victoire du Christ n'est pas illusion d'un moment, comme une couronne de roses pourrait l'être. Sa Victoire est notre sainteté, souvent par la couronne d'épines. Cette couronne est comme le buisson ardent qui brûle donne lumière et chaleur, mais sans se consumer.

Jésus sait patienter, il est doux et humble devant nous. Il marche avec nous comme avec les disciples d'Emmaüs, nous expliquant la Parole, rompant le Pain, et demeurant avec nous en son Amour Agapè.

Il ne nous promet pas une traversée facile, mais une arrivée à bon port. Donc, « partons la mer est belle... », car Jésus est avec nous, et c'est l'essentiel.

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« Pourquoi, Jésus, révèles-tu tes secrets aux tout-petits et pas aux grands ?
», demande la petite.

« Les enfants me posent des questions, et les adultes se posent des questions », répond Jésus.

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« Venez à Moi, dit Jésus, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau. »

Le message de ce jour sera court pour nous donner le temps de vivre cette Parole de notre bien-aimé Maître, notre Jésus.

Vous et moi, combien de fois avons-nous été consolés par Jésus ? Combien de fois a-t-Il pris notre fardeau ?

Eh bien, aujourd'hui, en rencontrant une personne qui « peine sous le poids de son fardeau » (et on en rencontre toujours), si on lui offrait Jésus, bien simplement, mais dans la force de notre foi ?

On pourrait prendre le temps de dire à cette personne, par exemple : « Un jour, Jésus m'a consolé, comme tu aurais besoin de l'être toi-même. Aimerais-tu que nous allions Le rencontrer ensemble, un moment ? Ou aimerais-tu simplement que nous priions ensemble ? »

Qui proposera Jésus comme le Doux Sauveur si ce n'est vous et moi qui Le connaissons ? Il est facile de dire : « Les gens ne sont pas intéressés. » Leur annonçons-nous Jésus, notre doux Sauveur, avec la tendresse et la bonté de notre charité ?

Jésus dit cette Parole pour la Terre entière. Offrons-Lui ceux que nous ne pouvons contacter, et allons vers ceux que nous croiserons sur notre route aujourd'hui. Élevons notre simple compassion humaine, celle qui dit : « Ce n'est pas drôle ce que tu vis ! », et passons à la foi qui invite et qui propose notre doux JÉSUS.

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Dans l'Évangile de ce jour, Jésus nous raconte que, se promenant dans des champs de blé, un jour de sabbat, ses disciples arrachent des épis et les mangent. « Au scandale, crie-t-on, cela n'est pas permis le jour du sabbat ! » Et Jésus répondra à ses amis qu'Il est Maître du Sabbat, et que ce qu'Il préfère, c'est la Miséricorde en tout et par-dessus tout.

Cela me ramène à l'observance du dimanche : que veut nous dire le bon Jésus ? Je crois que le dimanche est jour de repos, jour pour se retrouver en famille, jour pour faire la communion. Les activités sont secondaires par rapport à cette visée de famille, de communion.

On peut parler de communion avec Dieu et entre nous. Communion avec Dieu par une rencontre supplémentaire, comme aller à la messe, faire un bout de lecture de la Parole, dire un chapelet; tout cela non à la suite l'un de l'autre, comme une obligation, mais comme une rencontre de communion. Pour la communion avec nos frères, un geste de Miséricorde, par exemple l'écoute de l'autre, une petite visite à l'infirmerie.

Il y a des gens qui n'ont jamais travaillé le dimanche. Si on se donnait le prochain dimanche pour le vivre dans la pensée de Jésus : rencontrer Dieu, et Le rencontrer ensuite en ses frères par une œuvre de Miséricorde.

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Notre-Dame du Mont Carmel, priez pour nous !

Aux temps anciens, le mont Carmel fut lié au geste d'Élie. Au XIIIe siècle, des hommes, brûlant comme le prophète « du zèle du Dieu vivant », y menèrent la vie érémitique, puis ils se groupèrent sous une règle commune. Ce fut l'origine de l'Ordre du Carmel, qui se mit sous la protection de Marie, la Vierge de Nazareth et la Mère des contemplatifs.

Cette fête de Marie me donne la joie encore de vous parler de notre Mère, notre Dame, selon un de nos saints protecteurs, saint Louis Marie Grignion de Montfort.

« Dieu Père a fait un assemblage de toutes les eaux, qu'il a nommé la mer; il a fait un assemblage de toutes ses grâces, qu'il a appelé Marie, qui est notre Mère.

« Dieu le Fils a communiqué à sa Mère tout ce qu'il a acquis par sa vie et sa mort, ses mérites infinis et ses vertus admirables, et il l'a faite la trésorière de tout ce que son Père lui a donné en héritage... c'est par elle qu'il laisse passer doucement et abondamment ses Miséricordes pour que nous vivions comme ses enfants dans des relations de miséricorde.

« Dieu le Saint-Esprit a communiqué à Marie, sa fidèle Épouse, ses dons ineffables, et il l'a choisie pour la dispensatrice de tout ce qu'il possède... Il ne se donne aucun don céleste aux hommes qu'il ne passe par ses mains virginales. » (23-25)

Marie, Mère de l'Église debout à la croix, a tout reçu pour nous.

Notre-Dame du Mont Carmel, priez pour nous !

Invité

« Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t'agites pour bien des choses. »

Quel doux reproche Jésus fait à Marthe, et à moi aussi, et peut-être à toi. Nous avons toujours
beaucoup de choses à faire pour Jésus, alors qu'Il nous appelle D'ABORD à Lui.

Marie est assise avec Jésus pour se faire « épousseter » le cœur, puis, forte de son Amour,
elle servira elle aussi.

Jésus est Sauveur, et Il est venu pour nous accueillir et nous sauver.
Il faut D'ABORD se laisser accueillir par Jésus avant de penser à l'accueillir !

Faisons-le dès aujourd'hui, car le temps des vacances est aussi temps de visite, de visitation.

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Invité

J'aime cette illustration de la Visitation : par l'Esprit Saint, les enfants de
Marie et d'Élisabeth, à savoir Jésus et Jean, communiquent ensemble.
Dans la Parole en Luc, on dira : « L'enfant a tressailli dans son sein. »

Dans l'Évangile du jour, les gens demandent à Jésus des signes pour le mettre à l'épreuve.
Mais Jésus, connaissant leur cœur, ne leur donnera aucun signe. Par contre,
je pensais à la visite de l'ange à Marie quand il lui a dit, en guise de signe :
« Ta cousine Élisabeth est enceinte. » Marie n'avait demandé aucun signe,
mais Dieu se plaît à « faire signe » aux cœurs purs.

Pendant cette journée de lundi, si nous disions au Seigneur : « Je sais, mon Dieu, que
tu vas me donner un signe de ta présence, car tu aimes à te manifester. Pourrais-tu me
donner les yeux de l'espérance pour te chercher et la foi pour te voir ? Et je publierai ta présence. »

Relevons ce défi, car c'en est un : chercher à voir Dieu, et savoir le reconnaître.[/size]

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Invité

Si tous les gars du monde décidaient d'être copains
Et partageaient un beau matin leurs espoirs et leurs chagrins;
Si tous les gars du monde devenaient de bons copains
Et marchaient la main dans la main, le bonheur serait pour demain.

Je cite de mémoire les paroles dont je me souviens de l'un des chants par les Compagnons de la chanson que nous chantions dans les semaines étudiantes.

Et moi, je croyais vraiment qu'on pourrait y arriver, à l'unité des peuples. Je continue d'y croire, car c'est le rêve de Dieu. C'est le cri de Jésus : « Père, qu'ils soient un... »

Dans l'Évangile de ce jour, Jésus dit que ce sont ceux qui font la volonté de son Père des cieux qui sont sa famille. On venait de lui dire que sa mère et ses frères voulaient le voir.

Jésus nous montrait que sa Famille, après celle de Nazareth, devenait son Église. Et nous verrons Marie, sa Mère, devenir Mère de l'Église. Et en Église, nous avons une prière commune qui fait de nous une Famille : le Notre Père.

Pour refaire le tissu familial pendant le temps des vacances, rien de mieux qu'un temps de sortie ensemble pour faire des choses ensemble, et en fin de journée, se donner la main et réciter ensemble un Notre Père, notre prière de Famille, la Famille de Dieu Père !

Essayez-le en famille ! Même pour un couple, c'est une bonne manière de se dire bonsoir avant d'aller dormir... Essayez-le !

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La Parole de Dieu est semée en nos cœurs. Heureux qui la reçoit et la fait fructifier.

Personnellement, je suis toujours émerveillée de voir ce que les enfants comprennent de la Parole de Dieu, et comment ils aiment la lire, l'entendre et en faire des petites pièces de théâtre. La Parole les instruit, les pacifie et leur ouvre des horizons plus grands.

Dans l'Évangile du jour, Jésus parle de la parabole du semeur. Le semeur a semé généreusement : certains grains ont poussé, d'autres pas, et d'autres « ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un ». La Parole de Dieu est une parole vivante, de feu, de paix, de vérité. Et elle est pour les enfants de Dieu de tous les âges.

Je me souviens combien maman, alors qu'elle était âgée, aimait écouter un CD de la Parole de Dieu.

Je pense aux jeunes qui écoutent souvent des films d'horreur, qui ne lisent que de la science-fiction. Pourquoi ne pas oser leur raconter des histoires de Jésus, leur faire voir des films de Jésus ? Ne vous méprenez pas, chers grands-parents, les enfants écouteront avec vous si vous demeurez avec eux. L'âme pure d'un enfant a soif de la pureté de Jésus, mais il faut quelqu'un comme vous pour Le proposer, pour Le semer en cette bonne terre de leur cœur.

Ils dormiront mieux, ensuite, et ils se comporteront mieux aussi.

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« À vous il est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux. » (Mt 13, 11)

Lire une partition est pour moi presque un mystère, et de plus, je ne saurais dire si la
pièce musicale est agréable ou pas. J'imagine que certains d'entre vous sont comme moi !
Par contre, lorsque les musiciens interprètent l'œuvre musicale, alors je peux l'apprécier.

Il en va de même pour la vie de foi. Tous ne connaissent pas Jésus de manière intime
ni ne scrutent les Écritures. Mais quand la foi des intimes de Jésus devient charité,
alors tous reconnaissent Celui qui est l'auteur de l'Amour : Jésus !

Ce Jésus nous dit aujourd'hui que la vérité évangélique n'est pas d'abord
une connaissance intellectuelle, mais une Parole qui ne se comprend bien qu'avec le cœur.

La foi, comme j'aime à le dire, doit passer de la tête au cœur : cela, tout le monde le sait.
Mais elle doit poursuivre son « voyage » et aller du cœur au bout des doigts et au bout des pieds.

La foi devient alors charité, et tous peuvent reconnaître Jésus.

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« Sur mon lit, la nuit, j'ai cherché celui que mon âme désire;
je l'ai cherché... », dit Marie Madeleine dont c'est la fête aujourd'hui.

La première lecture du Cantique des cantiques nous dit qu'elle a cherché le bien-aimé.
Elle s'est levée et est allée à la ville, elle l'a cherché sans le trouver... puis elle a trouvé
Celui que son cœur aimait. Dans l'Évangile, Marie Madeleine cherche Jésus.
Elle se lève et va au tombeau, elle Le trouve mais ne Le reconnaît pas. Il se fait reconnaître.

L'Amour cherche l'amour... Il se laisse chercher et aime se laisser trouver.
Il faut se lever et allumer la lampe de l'Amour !

Personnellement, le lieu où j'aime chercher et rencontrer le Bien-aimé,
devant le Très Saint Sacrement dans une oraison-rencontre,
le silence du jour levant.
J'aimais aussi rencontrer Jésus dans la visite aux malades, lorsque j'étais en Uruguay.

Et toi ? Lève-toi ! Tu le trouveras assis à ta porte : Il t'attend.

J'aime prier aujourd'hui pour tous les parents qui espèrent le retour d'un enfant.
J'aime prier pour les couples qui espèrent le retour de l'autre. Et je pense à tous
ces grands malades qui supplient le Bien-aimé de venir depuis le ciel les prendre en Lui.

Marie, Mère d'espérance, Marie Madeleine, amoureuse de Jésus, priez pour nous.

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Dans ce champ merveilleux, l'ivraie et le bon grain poussent ensemble...

Jésus nous parle aujourd'hui de sa grande patience qui est remplie de Miséricorde : « Laissez l'ivraie et le bon grain pousser ensemble jusqu'à la moisson. »

Une maman me disait : « On dirait que mon jeune pousse mal. Je lui ai transmis nos valeurs qui me semblent bonnes, mais lui préfère celles de son groupe d'amis. Que faire ? » « Patience, lui ai-je répondu, ce que vous avez semé de bon poussera à son heure. Continuez de l'aimer avec ce qu'il y a de beau et de faible en lui. Mettez l'accent sur tout ce qui est beau. »

En chacun de nos cœurs, il y a les deux sortes d'herbe... Patience : confions nos faiblesses à sa Miséricorde, et cultivons ce que nous avons de meilleur en nous.

Dans nos familles, nous regardons parfois les autres en les analysant : « Bon grain et ivraie... » Encore une fois : Patience. Cette simple vertu fait plus que tous nos commentaires et tous nos jugements.

Et, finalement, laissons la récolte au semeur : Jésus, l'Homme de Miséricorde, qui aime le champ qu'Il a ensemencé. Nous serons surpris de voir comment Il aura fait la récolte.

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Oser demander !

Dans l'Évangile d'aujourd'hui, Jésus nous dit :

« Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera; cherchez, vous trouverez; frappez, on vous ouvrira.
En effet, quiconque demande reçoit; qui cherche trouve; à qui frappe, on ouvrira. »

Oser demander à Dieu... Oser demander à ses frères et sœurs... Oser demander !

C'est en demandant de l'aide que l'on suscite l'entraide, ce geste magnifique
qui crée la Communion !

Dire à Dieu : « J'ai besoin de Toi », dire à ses proches : « J'ai besoin de toi, de vous »,
c'est une Parole à l'image de la Sainte Trinité !

Jésus n'a-t-il pas été le prolongement du Père ? Et Il recevait dans l'Esprit Saint
la connaissance de sa volonté.

Tout se passe, dans la Trinité, en interdépendance l'Un de l'Autre : c'est pour cela
qu'il n'y a qu'un seul Dieu !

Si vous voulez vivre la communion, entraidez-vous, mais..., oui, car il y a un mais,
une personne doit commencer en demandant l'aide de l'autre.

Bon dimanche !

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C'est aujourd'hui la fête de saint Jacques le majeur, le frère de Jean, et un apôtre intime de Jésus. Jacques était un peu animé d'ambition et de zèle humains pour le Royaume de Dieu, mais la grâce de Jésus le conduira jusqu'au don total de sa vie, jusqu'à boire à la coupe. C'était un intime de Jésus avec Pierre et son frère Jean; il eut l'honneur d'être le premier à livrer sa vie pour Jésus.

Depuis les premiers siècles de la chrétienté, des hommes et des femmes font le pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle; que cherchent-ils ? Pourquoi faire ces routes difficiles ? Pour relever un défi ? Je crois qu'il y a plus qu'un défi à relever, il y a une soif de rencontre avec Dieu, soit dans la nature, soit dans le silence, soit dans la vie fraternelle.

Les pèlerins expérimentent le « chemin de la vie » dans un tel pèlerinage : les enthousiasmes du départ, les difficultés de la route et les chutes, les désirs de tout abandonner, le soutien fraternel, la mystérieuse grâce de force et de persévérance, et finalement, la joie au fil d'arrivée et son couronnement.

Bon pèlerinage en ce jour ! Ne sommes-nous pas des pèlerins et des disciples allant de défi en défi jusqu'au ciel ?

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Fête de saint Joachim et de sainte Anne

Quelle belle statue que celle-ci, qui illustre bien tout l'amour des deux pour leur trésor qu'est Marie !

Ces grands-parents de Jésus sont un modèle, et beaucoup se confient à leur protection.

N'est-ce pas la première « sainte famille » où a vécu la Vierge Marie ? Elle doit y avoir appris beaucoup, qu'elle a pu ensuite apporter à Nazareth... il n'y a pas de génération spontanée.

L'homme créé à l'image d'un Dieu-Famille est fait pour vivre la Famille. C'est ainsi aussi que Jésus concevait son Église, une Famille, au point de lui donner Marie dès la Pentecôte, et saint Joseph comme patron, au fil de l'histoire. C'est aussi le désir de notre pape actuel de se faire proche des siens; il considère les hommes comme « ses frères »... Regardez-le, prenant un repas dans la cantine avec les employés du Vatican : un Père de famille au milieu des siens.

Si aujourd'hui, nous nous donnions un petit défi :
essayer de « faire famille » avec une personne inhabituelle pour nous.

Voici quelques photos qui se passent de commentaires.
Elles sont tirées de la version électronique de notre journal, en Uruguay, El Pais.

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« Le Royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ... »

En regardant cette illustration, on voit Jésus qui parle au cœur d'un enfant. Le jeune ne semble pas comprendre de prime abord, mais il écoute, et ce que Jésus déposera dans son cœur sera une Parole de Vie. Regardez la petite, appuyée sur son épaule : elle, elle semble avoir reçu cette Parole de Vie, et elle est en Paix.

Notre cœur est un « champ » où Dieu vient déposer sa Parole pour que nous en vivions. Ce peut être une Parole d'Évangile que l'on relit tous les jours. Depuis près de 30 ans, je commence toujours mon oraison-rencontre avec la même Parole de Jn 8, 28; chaque jour, elle me parle d'une manière nouvelle. Elle est vivante la Parole. Ce peut être aussi une Parole que Dieu te « dit » au fond du cœur... une chose que tu comprends du mystère de Dieu. C'est habituellement bref, et c'est bon pour tous. Et plus nous prions avec cette parole, plus elle devient vie et partage pour l'autre.

Je te laisse celle-ci :

« Ton passé, ta vie passée, comment l'appellerais-tu une vie manquée avec toute la Miséricorde dont je l'ai couverte ? Ai-je versé mon Sang en vain sur la Croix, sur ta vie ? Plonge-toi dans ma Miséricorde à nouveau. »

Toi, regarde en avant, et dis un nouveau oui à ton Dieu : ainsi recommencera ta vie, et il en sera toujours ainsi.

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La joie du grand-papa

J'aimerais vous offrir cette photo merveilleuse à contempler, en ce jour.

Jésus nous parle encore du Royaume et du jugement dernier comme d'un filet lancé à la mer qui ramasse toutes sortes de poissons, puis on gardera les bons, et on rejettera ce qui ne vaut rien.

N'ayons pas peur du jugement dernier, mais préparons notre cœur pour bien y arriver. Comment ? Rappelons-nous que Dieu garde en mémoire tous nos bons coups. Ce qui est moins bon, à savoir nos péchés, Dieu s'en souvient aussi... JUSQU'À CE QUE NOUS LES REMETTIONS À SA MISÉRICORDE AU SACREMENT DU PARDON.

Et puis...

Arrêtons-nous pour voir, pour contempler la joie de notre Père qui nous accueillera dans son Royaume. N'aura-t-il pas la même fierté, ou plus encore, que ce grand-papa de la photo ?

De plus, Il nous dira : « Enfin, tu es là mon petit, ma petite ! Entre, demeure, reste dans la joie, dans la maison de ton Père pour toujours ! Jésus a préparé ta place, et elle est prête. »

Pourquoi avoir peur d'un Dieu qui est Père ? Ce sont nos péchés qui nous font peur, quand on les garde. Mais dès qu'ils sont confessés et pardonnés, n'en parlons plus, car pour Dieu, nos péchés n'existent plus.

Je Lui demande de guérir le cœur de tous ceux qui ont eu une mauvaise expérience avec leur père de la terre. Ainsi, étant guéris, tous sauront rencontrer leur Père du ciel dans la joie, sans peur, et même dans la hâte.

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« OUI, SEIGNEUR, JE LE CROIS : TU ES LE CHRIST. »

Telle est la profession de foi de Marthe, la sœur de Lazare. Et cette profession de foi est aussi forte que celle de Pierre quand, à Césarée, il disait de Jésus : « Il est le Christ, le Fils du Dieu vivant. »

Cette profession de foi, dans la bouche d'une femme, Marthe, nous dit que la grandeur de foi, l'inspiration de l'Esprit Saint, n'est pas donnée seulement à une personne ayant une fonction ecclésiale, comme à Pierre qui était le chef de l'Église. L'essentiel de la foi, c'est l'adhésion du cœur à Jésus Sauveur. Et cela, Marthe l'avait.

On voit souvent Marthe comme la sœur de l'autre, Marie, la contemplative assise aux pieds de Jésus, et l'on voit Marthe, l'active, au service de la cuisine. Mais toutes les deux étaient profondément attachées à Jésus, tout comme leur frère Lazare.

Plus je serai attaché à la personne de Jésus, plus grande sera ma foi. C'est en Lui que je croirai au point de faire les choses pour Lui seul, et jamais je n'aurai peur de témoigner de Celui que mon cœur aime, de Celui en qui j'ai mis toute ma confiance.

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Saint Pierre Chrysologue († 450)

Pierre, qui à cause de l'or de son éloquence reçut le surnom de Chrysologue, naquit à Forum Cornelii dans l'Émilie, en 380, d'une honorable famille. Dès son jeune âge, il appliquait son esprit aux choses religieuses.

Nommé malgré lui archevêque de Ravenne par le saint Pape Sixte III, il est accueilli par les Ravennais avec un très grand respect. Éminent dans sa charge pastorale et voulant, dans un discours, réprimer les jeux habituels de personnages masqués, il tint ce propos remarquable : « Qui aura voulu s'amuser avec le diable ne pourra se réjouir avec le Christ. »

Il ne se caractérise pas par sa science comme ses contemporains Augustin et Léon le Grand, mais par la simplicité de son style et une charité communicative.

Modèle de prédicateur, il ne veut pas parler plus d'un quart d'heure. Il sait mettre son auditoire en vacances lorsque sévit la canicule. L'on raconte qu'une journée, il prêcha avec tant de véhémence que la voix lui manqua. L'auditoire en fut tellement bouleversé que ce furent les supplications de la foule envers Dieu qui le remplacèrent.

Quelques-unes de ses formules sont demeurées célèbres. « Le Christ est le pain semé dans le sein de la Vierge Marie, levé dans la chair, formé dans sa Passion, cuit dans le four du tombeau, conservé dans les églises et distribué chaque jour aux fidèles comme une nourriture céleste placée sur les autels », disait-il avec un art consommé de la métaphore.

À propos de la puissance d'intercession de Marie, il assure, avec une énergie remarquable, que « cette Vierge unique, ayant logé le Seigneur dans son chaste sein, en exige, pour prix de l'hospitalité qu'elle lui a donnée, la paix du monde, le salut de ceux qui étaient perdus, et la vie de ceux qui étaient morts. » (Voir les Gloires de Marie, selon saint Bernard).

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Une autre grange, une autre; un autre silo, un plus gros...

C'est le langage de l'homme de la parabole de Jésus en ce dimanche : « Que vais-je faire ? Car je n'ai pas de place pour mettre ma récolte... Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, et j'en construirai de plus grands. »

C'est un peu la tendance de la vie d'aujourd'hui : toujours plus ! Plus d'argent, plus de vitesse, plus de confort, plus de luxe, plus de plaisir.

Tout cela est bien, mais le plus dans la vie va-t-il de pair avec plus d'amour, plus de partage, plus d'écoute de l'autre, plus de confort pour le pauvre, plus de joie à partager ?

Jésus a partagé le meilleur de lui-même : sa mère et sa vie ! Et tout cela, il le faisait gratuitement sans rien demander en retour, et ne sachant même pas si on accueillerait son Don.

Il y a quelques années, le pape François demandait où nous mettions notre espérance : dans les choses matérielles et visibles, ou dans les biens spirituels et invisibles ? Bonne question, n'est-ce pas ?

Quand on arrivera chez le bon Dieu, je ne crois pas qu'il nous demandera tout ce qu'il nous restait de nos biens avant de mourir, mais il nous demandera si nous avons tout donné, et là sera notre joie.

Notre joie est-elle de posséder... ou de partager ?

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Faut-il que Dieu nous aime pour nous offrir en ces soirées d'août de tels paysages chez nous !

La compassion de Jésus

Jésus est pleinement humain. Il apprend la mort de Jean le Baptiste dans des circonstances cruelles, et Il part en montagne pour prier, et sans aucun doute pour pleurer. Amour et compassion.

Il revient de la montagne, Il rencontre des malades et Il en guérit un bon nombre. Amour et compassion.

Il parle avec les gens qui sont affamés et Il multiplie les pains. Amour et compassion.

Il fait ramasser les pains qui restent, sans doute pour les distribuer à d'autres affamés qui sont absents. Amour et compassion.

Telle est la Vie de Jésus encore aujourd'hui. Il te regarde et Il a compassion de ce que tu vis, de tes peines, de tes doutes, de tes peurs devant demain, devant ta maladie. Il n'est pas un magicien qui règle tout, mais un Dieu Sauveur d'amour et de compassion qui se tient à tes côtés.

Comme le disait le Pape François, Il est ton plus grand « fan », ton « supporter » fidèle qui jamais ne te laissera.

REGARDE DANS TA JOURNÉE OÙ IL T'A MANIFESTÉ SON AMOUR ET SA COMPASSION, ET CROIS.

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Pierre marche sur les eaux, mais à un moment, la peur le prend, et il commence à sombrer. Jésus dit :

« Confiance ! c'est Moi; n'ayez plus peur ! »

Regardons sa main tendue, et remettons-Lui nos peurs.

C'est un peu comme la main que lève sur nous le prêtre au moment de l'absolution au sacrement du pardon :
une main tendue. C'est un geste tellement profond; à le regarder, on se laisse pardonner et guérir.

C'est aussi la même chose pour toute bénédiction reçue : une main levée pour nous faire du bien.

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La beauté des fleurs sauvages !

Comme il nous est agréable de nous promener dans des champs de fleurs sauvages ! Quelle splendeur à laquelle on peut s'habituer ! Permettez-moi de comparer les fleurs sauvages aux cœurs des mamans.

Aujourd'hui, Jésus fait l'éloge de la maman cananéenne qui implore pour son enfant, et que son amour maternel rend audacieuse jusqu'à répondre avec sagesse à Jésus : « Les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » Alors Jésus, impressionné par la foi et par le grand amour de cette dame, lui accorde ce qu'elle demande, et fait aussi l'éloge de sa foi persévérante.

Quand on regarde les fleurs sauvages individuellement, on les trouve à la fois jolies et uniques. Quand on parle des mamans du monde, on pense à la sienne, qui est unique au monde. Toutes les fleurs sauvages se ressemblent, comme toutes les mamans se ressemblent, sauf la nôtre. Une fleur sauvage pourrait vouloir être une rose de grand prix; il y a des femmes qui pourraient vouloir être de grandes dames célèbres, mais rien n'est plus grand que d'être une maman.

Rendons hommage aux mamans qui prient sans se lasser pour leurs enfants et leurs petits-enfants. Soyez assurées que Jésus vous entend et qu'il saura vous exaucer à l'Heure du Père. Soyez bénies de votre grand amour et de votre profonde foi.

Merci, maman !

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Aujourd'hui, j'aimerais contempler avec vous le don de Dieu fait au saint Curé d'Ars, et y voir la figure de très, très, très nombreux BONS prêtres. Prenons cette occasion, ce jour de fête, pour mettre les exceptions de côté et nous émerveiller des très, très, très nombreux BONS prêtres. Prenons le temps d'en remercier quelques-uns, et de prier pour tous ceux qui nous ont servis par leur ministère, par leurs paroles, par les sacrements.

Prière du saint Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu,
et mon seul désir est de vous aimer
jusqu'au dernier soupir de ma vie.

Je vous aime, ô mon Dieu infiniment aimable,
et j'aime mieux mourir en vous aimant
que de vivre un seul instant sans vous aimer.

Je vous aime, ô mon Dieu,
et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur
de vous aimer parfaitement.

Je vous aime, ô mon Dieu,
et je n'appréhende l'enfer que parce qu'on n'y aura jamais
la douce consolation de vous aimer.

Ô mon Dieu, si ma langue ne peut dire
à tout moment que je vous aime,
du moins je veux que mon cœur vous le répète
autant de fois que je respire.

Ah ! Faites-moi la grâce de souffrir en vous aimant,
de vous aimer en souffrant,
et d'expirer un jour en vous aimant
et en sentant que je vous aime !

Et plus j'approche de ma fin,
plus je vous conjure d'accroître mon amour
et de le perfectionner.

Ainsi soit-il.

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C'est aujourd'hui la fête du bienheureux Frédéric Janssoone, un Franciscain français
qui a œuvré au Cap-de-la-Madeleine, au Québec, entre les années 1888 et 1916.
Il est décédé au Québec.

Voici ce qu'en dit un autre Franciscain qui le connaît et l'admire beaucoup.

« Je propose à ceux qui savent encore prier de demander de l’aide à un tout petit frère, fils de saint François d’Assise, le bienheureux Frédéric Janssoone. Il est capable de renverser les moteurs dans la descente vertigineuse aux enfers des blessés de la vie, et de leur faire retrouver une vie honnête, leur élan de vie, leurs amis, leur sourire d’autrefois, bref un peu de l’innocence et du bonheur de leur enfance.

Ce franciscain, humble et discipliné, qu’on appelait le bon Père Frédéric, était motivé à l’extrême. Il n’arrêtait pas d’aller de l’avant au service du Seigneur, étant capable de mener trois ou quatre projets d’envergure à la fois. Sa grande motivation à lui, c’était de faire connaître, par tous les moyens, Jésus de Nazareth, et surtout, sa phrase capitale, qu’on gagne à prendre au sérieux : “Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et vous trouverez en moi le repos.”

Je te propose de recourir à ce frère, une figure fort sympathique qui, un peu comme saint Antoine de Padoue, fait retrouver bien plus que les objets perdus; il fait retrouver les forces perdues, l’élan de vie, les motivations disparues, et bien sûr la foi, celle qui de soi est vivante et dynamique. Durant sa vie, le Père Frédéric a rencontré, écouté longuement, relevé, guéri des dizaines de milliers de personnes. Pourquoi ne le ferait-il pas pour toi ? Il continue à agir parmi nous, encore mieux qu’avant. Confie-toi à lui : tu as tout à gagner. »

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