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Jésus transfiguré...

« Seigneur, fais-moi voir ta gloire, découvre-moi ton visage... »

Je ne sais si les apôtres ont fait cette prière, mais ils ont vu la gloire de Jésus. Ils ont vu le Jésus transfiguré, le Jésus défiguré, et le Jésus ressuscité. Ils ont vu Jésus en tout son mystère pascal.

Personnellement, je disais à Jésus : « Quand je te vois sur cette icône de ta Miséricorde, je te vois, Jésus, transfiguré en pardon éternel du Père. Je te vois, Jésus, portant tes saintes plaies. Je te vois, Jésus, en ta gloire du matin de Pâques. Quelle grâce que cette icône que tu as donnée à notre siècle ! Et quand nous accueillons ta Miséricorde, nous sommes transfigurés : ton pardon nous conduit à la vie éternelle. »

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« Je veux vivre comme toi, Jésus », chantent nos âmes. N'est-ce pas ?

Et Jésus vient nous répondre dans l'Évangile du jour : « Sois sans crainte, reste en tenue de service, et fais tout par amour. »

« Sois sans crainte : ne t'inquiète pas, tu seras riche non de ce que tu auras accumulé, mais de ce que tu auras donné. »

« Reste en tenue de service : regarde Marie, servante du Seigneur, que ce soit avec sa cousine Élisabeth, à Cana, au Cénacle ou à la Croix, toujours, elle était en état de service. Penser à l'autre, et laisser Dieu penser à soi. »

« Fais tout par amour : si tu fais tout par amour pour Moi, tu ne seras jamais déçu. Plus tu donneras tout par amour, plus je me donnerai à toi dans un autre élan d'amour qui te comblera. »

Qui dira : « Je veux vivre comme toi, Jésus » ?

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Jésus disait à ses disciples, dans l'Évangile selon saint Matthieu présenté récemment : « Si quelqu'un veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la trouvera. »

Dominique dit à ses amis aujourd'hui : « Il me semble impossible de ramener à la foi, par des paroles seules, des hommes qui s'appuient avant tout sur des exemples. Seules l'humilité et la pauvreté seront l'assurance de la victoire. »

Saint Dominique a tellement contemplé Jésus qu'il en est venu à lui ressembler dans son humilité et sa pauvreté, mais aussi dans sa joie et sa compassion. Il aimait témoigner de l'amour de Jésus victorieux du mal. Comme Jésus, il était à l'école de Marie. « Il restait toujours souriant et joyeux à moins qu'il ne fût ému de compassion par quelque affliction du prochain », rapporte une de ses soeurs.

Voici son testament : « Ayez la charité, conservez l'humilité, possédez la pauvreté volontaire. »

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Pourquoi Jésus aime-t-il tellement les petits enfants, les coeurs d'enfants ?

Je crois que la réponse est simple :

LES ENFANTS FONT CONFIANCE !

Dans l'étymologie latine, le verbe confier (du latin confidere : cum, « avec », et fidere « fier ») signifie qu'on remet quelque chose de précieux à quelqu'un en se fiant à lui, et en s'abandonnant ainsi à sa bienveillance et à sa bonne foi. La confiance est aussi l'une des vertus chrétiennes importantes, particulièrement dans la dévotion à la divine miséricorde.

N'est-ce pas merveilleux ? L'enfant s'en remet complètement à ses parents et se fie à eux.

Voilà simplement ce que Jésus attend de nous, car c'est ce que Lui-même a vécu avec son Père. Il ne cherchait que la volonté de son Père, et Il était sûr de Lui. Le coeur d'enfant de l'Évangile est confiant en tout ce que demande Jésus.

ET SI TU REVENAIS DEVANT JÉSUS EN LUI DISANT : « JÉSUS, J'AI CONFIANCE EN TOI ! » ?

SACHE QUE LORSQUE TU REMETS QUELQUE CHOSE OU QUELQU'UN DANS SON COEUR DE SAUVEUR, JÉSUS S'EN OCCUPE. ALORS, TOI, TU NE T'INQUIÈTES PLUS, CAR TU LUI FAIS CONFIANCE.

FAIS-LUI CONFIANCE ET NE T'INQUIÈTE PLUS ! VOILÀ LE SECRET.

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« Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. Qui aime sa vie la perd; qui s'en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle », dit Jésus.

Le secret de cette parole, c'est Jésus : mettre le grain de blé que je suis dans le Cœur de Jésus, terre féconde qui fera de ma vie un épi de communion.

Je viens de lire le texte qui suit au sujet de saint Laurent, dont c'est la fête aujourd'hui.

Le pape Sixte II établit Laurent comme le premier des sept diacres attachés au service de l'Église romaine. Il avait, en cette qualité, la garde du trésor de l'Église, et était chargé d'en distribuer les revenus aux pauvres. Avant de mourir, il aurait expédié la coupe utilisée par Jésus-Christ lors de la Cène (le Saint Calice), qui faisait partie de ce trésor, à ses parents, à Huesca. Elle est de nos jours conservée dans la cathédrale de Valence en Espagne.

Laurent, dont le plus ardent désir était d'être associé au martyre de saint Sixte, le suivait en versant des larmes et lui disait : « Où allez-vous, mon père, sans votre fils ? Saint pontife, où allez-vous sans votre ministre ? » Saint Sixte lui répondit : « Mon fils, un plus grand combat vous est réservé; vous me suivrez dans trois jours. »

Après l'avoir ainsi consolé, Sixte lui ordonna de distribuer aux pauvres toutes les richesses dont il était dépositaire, dans la crainte qu'elles ne tentassent la cupidité des persécuteurs. Laurent distribua donc aux indigents tout l'argent qu'il avait entre les mains, puis il vendit les vases et les ornements sacrés, et en employa le produit de la même manière.

Cependant, le préfet de Rome, informé que l'église possédait des trésors, fit venir Laurent et lui enjoignit de les livrer pour les besoins publics. Le saint diacre demanda un peu de temps, fit venir les orphelins, puis dit au préfet en les lui montrant : « Voilà les trésors de l'Église que je vous avais promis. » À cette vue, le préfet entra en fureur, et, croyant intimider le saint diacre, il lui dit que les tortures qu'il aurait à souffrir seraient prolongées et que sa mort ne serait qu'une lente et terrible agonie. Ayant ordonné qu'on dépouillât Laurent de ses habits, il le fit d'abord déchirer à coups de fouet, puis étendre et attacher sur un gril, de manière que les charbons placés au-dessous et à demi allumés ne devaient consumer sa chair que peu à peu.

La légende rapporte qu'il subit son martyre sans plainte, priant pour l'Église de Rome jusqu'à son dernier soupir.

Il n'est pas nécessaire que nous mourions tous ainsi, mais que nous donnions notre vie tous les jours : voilà le vrai bonheur.

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Le Pardon

Combien de gouttes d'eau tombent en une heure du haut des chutes ?
Autant que le nombre de fois où il faut pardonner dans cette même heure ?

Pierre cherche auprès de Jésus le nombre de fois où il lui faut pardonner. Pierre essaie de quantifier l'Amour alors que l'Amour n'a pourtant aucune mesure. Le pardon est sa démesure. Il est la manifestation, le visage de l'Amour qui a pour nom DIEU.

Le pardon ne se donne pas par la « tête », notre esprit nous expliquant parfois trop facilement la logique de la rancoeur et la raison de l'égoïsme.

Le pardon se donne par le coeur, siège de la volonté humaine. C'est dans mon coeur que je décide de vivre comme Jésus qui pardonne sans cesse. Le pardon se donne par les entrailles, ce qui suppose que cela peut faire mal. Quand le père de l'enfant prodigue accueille celui-ci, il l'accueille en son sein, en ses entrailles de père, lieu de pardon, de guérison, et aussi de renaissance.

Comme cette vieille maman accueillant son fils qui l'avait volée et abandonnée : « Même si vous me donnez toutes vos bonnes raisons de le rejeter, je l'accueillerai toujours, CAR IL EST MON FILS. » Elle parlait comme Dieu.

On ne naît pas miséricordieux, mais on le devient par grâce, ce qui suppose aussi notre généreuse collaboration.

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Quelle que soit notre condition physique, il y a toujours moyen d'être ensemble et heureux de l'être.

Cette photo me fait penser à mes parents hospitalisés en même temps pour une pneumonie, au même hôpital et dans la même chambre. Je les revois recevoir leur repas et chanter ensemble avec leur masque d'oxygène : « Dieu Providence, bénis ce repas. » J'en avais les larmes aux yeux.

Tout est dit !

Cet homme qui visitait son épouse qui n'avait plus toute sa connaissance, et qui disait : « Même si elle ne me reconnaît pas, moi, je la reconnais toujours. »

De telles attitudes me font croire que la fidélité est un don de Dieu qui peut encore se vivre.

« Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas ! »

Cela dit, prions pour les gens qui ont connu la douleur d'une séparation, et trop souvent contre leur gré. Dieu leur sera fidèle à tous les deux, car tous les deux souffrent !

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Jésus dit : « Je suis venu apporter un feu sur la terre... »

L'Évangile de ce dimanche est très surprenant. Jésus nous parle d'un feu qu'Il apporte sur la terre, et en même temps, Il nous dit qu'Il n'est pas venu apporter la paix, et qu'à cause de Lui, il y aura des divisions dans les familles. Que veut nous dire notre Sauveur, le Prince de la Paix, qui donne sa vie pour l'unité ? Y a-t-il confusion dans l'Évangile ?

Jésus est venu porter le feu de l'amour, et ce feu nous empêche de vivre dans une fausse paix de confort et de tranquillité. L'amour est exigeant et dérangeant, et parfois, il trouble une fausse paix établie. Quand nous écoutons des reportages aux nouvelles où l'on sollicite notre aide pour un désastre, pour une tragédie, nous pourrions être portés à dire : « Il y a tellement de demandes, on ne peut donner partout... », et changer de poste de télé. Je me souviens quand il y a eu des réfugiés de pays en guerre qui arrivaient au Canada, c'était dérangeant, et vous savez comme moi toutes les opposions vécues dans certaines familles. Par contre, il y a eu des gens qui ont réagi avec charité au nom de leur foi, et qui ont été ridiculisés : « Ne fais pas le saint, n'essaie pas d'être plus catholique que le pape. Occupe-toi de ta famille, car charité bien ordonnée commence par soi-même. »

C'est ici, dans les oppositions de famille, que la Parole se réalise : Jésus ne veut surtout pas que les familles soient désunies, mais l'amour, la charité, cela dérange toujours et crée des oppositions. « Maman, papa, je désire être prêtre... religieuse... » « Nous, nous sommes contre ton choix, alors si tu le maintiens, débrouille-toi. »

Jésus continue d'appeler à porter son grand feu sur la terre, et Il cherche des amis pour le porter avec Lui. Je ne me rappelle pas quel saint disait : « Un chrétien qui ne dérange pas, qui ne crée pas d'opposition, est un chrétien tiède. » Notre foi, l'amour, cela nous entraîne à prendre parti pour Jésus, pour la vérité, pour la vie.

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Quel grand mystère que celui de l'Assomption de Marie !

Pouvez-vous vous imaginer la joie de Jésus d'accueillir sa maman arrivant au ciel ?

Quand tu arriveras, Jésus aura le
Jésus n'a-t-il pas dit : « Celui qui fait la volonté de mon Père, celui-là m'est un frère, une sœur » ?[même sourire ! Oui, crois-moi !

Je vous présente quelques découvertes que j'ai faites en lisant les réflexions d'Adrienne Von Speyr.

« À partir de l'Assomption, Marie reçoit le pouvoir de faire sans limites ce que veut le Fils. Elle ne connaît plus d'autres barrières que celles que nous opposons sur terre à son action. Seul notre non peut arrêter son oui éternel, son intercession.

À son entrée au ciel, Marie est déjà dans le mystère de l'esprit pascal. Ce que Jésus a vécu à Pâques, Marie le vit à ce moment; elle saisit tout à coup le sens de sa vie terrestre; elle voit combien elle a été associée à l'œuvre universelle de la Rédemption; le Fils lui montre à quel point chaque instant de sa vie était un service fécond, à quel point elle a vécu et œuvré pour l'Église et pour tous. Marie reconnaît d'un coup un tas de choses qui lui étaient inconnues. »

L'Assomption de Marie nous donne l'espérance de la rejoindre. Et ce jour-là, Dieu nous montrera aussi la fécondité de tous nos oui d'amour, de tous nos dépassements, de tous nos sacrifices. Notre vie deviendra lumineuse à la Lumière de sa Pâque.

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Détachement !

« Je vous le répète : il est plus facile à un chameau de passer par un trou d'aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume des Cieux. »

N'allons pas croire que Jésus n'aime pas les riches; Il ne sait qu'aimer. Mais que veut dire « riche » pour Jésus ? Je crois que le « riche », c'est celui qui se fait suffisant, n'ayant besoin de personne, et surtout pas de Dieu; celui qui possède peu ou beaucoup, mais qui refuse de partager, gardant tout pour lui-même.

« Jésus, je t'ai tout donné ! », dit l'âme. Jésus lui répond : « Moi le premier, je t'ai tout donné, et tu es maintenant riche de Moi. » « Jésus, comment apprendre la vraie pauvreté ? » « Par l'adoration », dit Jésus. « Jésus, comment vivre la vraie pauvreté ? » « En vivant en solidarité avec les pauvres », dit Jésus. « Qu'est-ce que je ferai lorsque je n'aurai plus rien ? » « Tu seras riche de Moi, et libre pour aimer », dit Jésus.

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Jésus est Amour, et l'Amour est libre.

On voit, dans l'Évangile de ce jour, Jésus qui donne autant à l'ouvrier de la dernière heure qu'à celui de la première heure... et surgit un cri des ouvriers de la première heure : « INJUSTICE ! »

Combien les puissants sont prêts à crier « Injustice ! », alors que ceux qui vivent les vraies injustices sont les sans voix... Vrai ou pas vrai ?

La justice de Dieu n'est pas de tout me donner à moi, et de donner ce qui reste aux autres...

La Justice de Dieu est de TOUT donner à chacun, selon ce dont chacun a besoin. MAIS DIEU DONNE D'UNE MANIÈRE DIFFÉRENTE POUR CHACUN, CAR NOUS SOMMES TOUS DIFFÉRENTS.

Si aujourd'hui nous essayions de regarder autour de nous ceux qui souffrent d'injustice pour leur prodiguer un peu de réconfort, ce serait une belle « justice », n'est-ce pas ?

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Le Bon Dieu n'a rien ménagé pour ses enfants, allant jusqu'à dresser pour nous une table, un repas de noces, un banquet d'alliance, en nous donnant son Fils.

L'Évangile de ce jour nous rappelle ce roi qui célébrait les noces de son fils, et dont les invités étaient trop occupés pour venir à la fête.

À nous aussi, notre Père prépare tous les jours, tous les dimanches, un banquet d'alliance. Il nous invite à prendre du temps pour Le rencontrer, pour L'écouter, et pour L'accueillir dans le Pain de Vie.

Quelle est notre réponse ?

Pourra-t-il nous dire ceci ?

Tu as mille raisons pour t’éloigner,
Tu ressembles aux invités des noces.
Tu as mille occasions pour t’écarter.
Ne sens-tu pas mon Cœur ? Il est tout proche !

Tu as mille chansons à fredonner,
Tu ressembles aux invités des noces.
Tu as mille opinions à partager.
Ne sens-tu pas mon Cœur ? Il est tout proche !

Tu as mille projets à compléter,
Tu ressembles aux invités des noces.
Tu as mille personnes à rencontrer.
Ne sens-tu pas mon Cœur ? Il est tout proche !

Venez, allons tous ensemble : le repas des noces est prêt !

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Quelle paix sur le bord de la mer ! Devant cette immensité, on ne peut que rencontrer
Celui qui en est l'Auteur, Dieu !

Et c'est ce Dieu qui nous dit bien simplement :

« Moi, je suis Dieu et Père de nombreux enfants. Moi, je t'aime, toi, de tout mon Cœur,
de toutes mes forces et dans mon Esprit. Et toi, en feras-tu ainsi pour Moi, ton Dieu et Père ?

Puis, comme j'ai de nombreux enfants que j'aime de la même manière,
autant que toi, veux-tu, toi aussi, tous les aimer ? Car tu sais, si tu M'aimes vraiment,
tu aimeras mes enfants, et en aimant mes enfants, c'est Moi que tu aimeras.

N'est-elle pas simple la vie avec Moi ? »

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À l'intérieur des murs du cloître, dans le silence, saint Bernard de Clairvaux s'entretenait avec Dieu.

Et il nous laisse cette Parole en héritage :

« Lorsque Dieu aime, Il ne veut qu'une chose, être aimé, et Il n'aime que pour qu'on L'aime,
sachant que l'Amour rendra bienheureux tous ceux qui L'aimeront. »

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« Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite... »

J'aime tellement cette photo, bien qu'elle soit petite, car elle est en lien direct avec l'Évangile du jour, qui parle de la porte étroite. À l'époque de Jésus, on faisait les portes étroites et basses afin de protéger la maison contre les brigands.

Dans l'Évangile, on retrouve Jésus qui fait route vers Jérusalem, et qui nous dit : « Efforcez-vous », c'est-à-dire : « Faites vos efforts ». Oui, il y en aura des efforts à faire, car la route pour suivre Jésus est une route de dépossession de soi pour revêtir l'homme nouveau qu'est le Christ ! Si nous mourons avec Lui, avec Lui nous ressusciterons.

Maintenant, regardez qui est de l'autre côté de cette porte : le Christ lui-même !

Arrêtons-nous devant ce Jésus en croix pour le contempler et demeurer avec Lui, et nous percevrons la fente de son côté ouvert. Cette autre « porte » est celle de l'intimité. Elle est aussi une « porte basse » dans le sens où peut la franchir celui qui se fait petit, et se reconnaît pauvre pécheur devant son Sauveur. C'est ici que s'ouvre pour le pécheur la porte du ciel, car « en son Coeur, nous trouvons toutes guérisons et la vie éternelle ».

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Que tu es belle, Marie, ma Reine !

« L'argument principal sur lequel se fonde la dignité royale de Marie, déjà évident dans les textes de la tradition antique et dans la sainte Liturgie, est sans aucun doute sa maternité divine.

Cependant, la Bienheureuse Vierge doit être proclamée Reine non seulement à cause de sa maternité divine, mais aussi parce que selon la volonté de Dieu, elle joua, dans l'œuvre de notre salut éternel, un rôle des plus éminents. »

Dans l'accomplissement de la Rédemption, la Très Sainte Vierge fut certes étroitement associée au Christ; aussi chante-t-on à bon droit dans la sainte Liturgie : « Sainte Marie, Reine du ciel et maîtresse du monde, brisée de douleur, était debout près de la Croix de notre Seigneur Jésus-Christ. »

Sans doute, seul Jésus-Christ, Dieu et homme, est Roi au sens plein, propre et absolu du mot; Marie, toutefois, participe aussi à sa dignité royale, bien que d'une manière limitée et analogique parce qu'elle est la Mère du Christ Dieu, et qu'elle est associée à l'œuvre du Divin Rédempteur dans sa lutte contre les ennemis, et au triomphe qu'il a obtenu sur eux tous.

En effet, par cette union avec le Christ Roi, elle atteint une gloire tellement sublime qu'elle dépasse l'excellence de toutes les choses créées : de cette même union avec le Christ découle la puissance royale qui l'autorise à distribuer les trésors du Royaume du Divin Rédempteur; enfin, cette même union avec le Christ est source de l'efficacité inépuisable de son intercession maternelle auprès du Fils et du Père.
Pape Pie XII, 1954

Et ensuite, avec saint Jean-Paul II, on retrouve toute la dévotion de ce dernier envers Marie, Médiatrice de toutes grâces. Marie peut tout sur le Cœur de Dieu!

En ce jour de fête, sachons apporter à notre Reine tous les hommages qui lui sont dus, principalement celui de notre prière filiale et de notre confiance sans limite. Tout cela avec quelques fleurs, quelques chants, quelques sourires.

En son jour de fête, notre Reine aime encore puiser dans le Cœur de Dieu tout ce dont ses enfants ont besoin.

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Rencontre

Jésus fait un reproche aux pharisiens lorsqu'ils recherchent uniquement les pratiques
extérieures de leur vie de foi : payer ceci... faire telle prière...
Ce reproche s'adresse aussi à nous lorsque nous agissons de la même manière.

La foi est la relation entre Jésus et moi.

C'est une œuvre de Miséricorde et de fidélité de la part de Dieu.

Jésus n'est pas fâché mais désolé que nous ne comprenions que l'aspect extérieur
de la foi sans entrer en relation intérieure avec Lui.

Regardons tous les pauvres : la Samaritaine, le bon Larron, Pierre.
Jésus ne leur fait aucun reproche. Au contraire, Il entre en relation profonde avec eux,
relation qui les conduit jusqu'à la conversion et à l'Alliance de Miséricorde.

Redisons à Jésus : « J'ai besoin de te rencontrer... j'ai besoin de t'aimer. »

Nous l'entendrons nous dire la même chose.

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Saint Barthélemy !

« Voici vraiment un Israélite : il n'y a pas de ruse en lui. » Telles sont les premières paroles dites par Jésus au sujet de Nathanaël, ou Barthélemy. Et Jésus continue : « Quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu. »

C'est une expression connue et utilisée chez les rabbins pour signifier quelqu'un qui aimait étudier les Écritures; le figuier était comparé à l'arbre de la science du bien et du mal.

Ce que je retiens de ce passage, c'est la connaissance personnelle de Jésus pour celui que son Père Lui a choisi comme apôtre. Quand Jésus dira plus tard : « C'est moi qui vous ai choisis », Il en donne ici la preuve. Et c'est important aussi pour chacun de nous de se savoir choisi personnellement tel que nous sommes. Il est important de se savoir connu personnellement par Celui que nous suivons. Quelle est grande la souffrance de ceux qui, n'ayant pas fait une expérience personnelle de Jésus, se croient un numéro parmi l'humanité ! Prions pour que chacun se sache connu personnellement, et croie en la Parole : « Viens, tu comptes pour moi, tu as du prix à mes yeux et je t'aime. » C'est une grâce : PRIONS !

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Un saint disait : « Moi, je vis une vie ordinaire qui devient “extra-ordinaire”
à la Lumière de l'Évangile. »

Que pourrait bien vouloir te dire à toi, oui à toi, cet Évangile ?

« Veillez, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. »

Première réponse : Jésus ne veut pas te faire peur.

Deuxième réponse : Il veut te rendre sage !

Sois au bon endroit en tout temps, sois où tu voudrais que Jésus te rencontre.

Sois en tout temps avec les gens vers qui Jésus t'a envoyé.

Sois en tout temps en train de faire ou de dire ce que Jésus lui-même aurait pu faire ou dire.

PUIS, RESTE BIEN TRANQUILLE !

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« Veillez, veillez... »

Par la parabole des dix vierges, dans l'Évangile de ce jour, Jésus nous invite à veiller. Cette parole me fait penser à celle du jeune Samuel : « Seigneur, tu m'appelles, me voici. » Depuis quelques jours, de différentes manières, Jésus nous appelle à veiller comme l'épouse dans le Cantique des Cantiques, celle qui attend avec passion le Bien-Aimé.

Quelle joie de reconnaître Ses passages dans une journée ! Quand on veut le voir, on le rencontre. Par contre, quand on veut faire ses affaires tout seul, on baisse la tête et on va son chemin, et même si Jésus est sur notre chemin, on ne Le verra pas, pas plus que les autres personnes.

En me couchant un soir, je disais à Jésus : « J'ai une grosse journée de travail demain, alors je te remets mon horaire. » En effet, depuis le début de la semaine, j'avais dû mettre tous mes dossiers de côté, car je n'avais pas le temps de m'en occuper. Eh bien ! Je me suis réveillée très tôt, le meilleur temps pour travailler efficacement, et j'ai eu des annulations de rendez-vous qui m'ont déçue, mais qui m'ont permis de tout terminer, ou presque... Au moment d'une annulation, j'ai regardé Jésus, et il semblait dire : « Tu voulais du temps... »

Il est là, dans notre journée, et Il nous invite à sa rencontre... le Seigneur passe.

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Sainte Monique et son fils, Saint Augustin !

Ce qui a fait la sainteté de Monique, ce n'est pas que son fils ait été un saint. Sa sainteté a été faite de foi, de beaucoup de confiance et de patience envers l'Heure de Dieu, de prières suppliantes; sa sainteté a été faite de miséricorde et d'Amour.

Sa douceur a conquis le cœur de son mari. Après avoir pleuré pendant des années son fils Augustin, Monique a connu la joie de voir cette Parole se réaliser dans sa vie : « Le Seigneur essuiera toutes larmes de leurs yeux. » (Is 25, Cool

Elle a vu la fécondité de sa prière.

La beauté du cœur d'une maman est un pur reflet de celle du cœur de Dieu. Une maman, naturelle ou spirituelle, croit pour ses enfants, elle espère toujours de Dieu l'impossible, et elle aime sans condition, surtout au-delà de la raison.

Que sainte Monique obtienne une grâce de force pour toutes les mamans qui vivent des situations comme la sienne... que jamais vous ne désespériez.

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Mon fils, accomplis toute chose dans l'humilité, et tu seras aimé plus qu'un bienfaiteur.
Plus tu es grand, plus il faut t'abaisser : tu trouveras grâce devant le Seigneur.
La puissance du Seigneur est grande, et les humbles lui rendent gloire.
La condition de l'orgueilleux est sans remède, car la racine du mal est en lui.
L'homme sensé médite les maximes de la sagesse; l'idéal du sage, c'est une oreille qui écoute.

Heureux les invités à la Table du Seigneur; Il comble de biens les affamés et élève les humbles.

Jésus disait aussi à celui qui l'avait invité :
« Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n'invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins; sinon, eux aussi t'inviteraient en retour, et la politesse te serait rendue.
Au contraire, quand tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux,
des aveugles; et tu seras heureux, parce qu'ils n'ont rien à te rendre :
cela te sera rendu à la résurrection des justes. »

Jésus nous invite à découvrir le vrai bonheur : DONNER EN GRATUITÉ.
SEUL DIEU POURRA ÊTRE NOTRE MERCI.

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« Jésus se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. »

L'Évangile d'aujourd'hui est une splendeur ! Regarde, dans ce court extrait de Luc,
comment Jésus emploie son temps dans une journée.

Il commence par prier à la synagogue dès le matin avec d'autres Juifs pieux.

Puis, Il vit un temps de famille. Il est proche des siens, Il est chez Simon.

Ensuite, devant les besoins des siens, Il leur fait du bien. Il guérit la belle-mère de Simon.

À nouveau, Jésus se retire pour rencontrer son Père, cette fois personnellement.

Enfin, Jésus quitte ce lieu familier pour aller « proclamer la Bonne Nouvelle » en Judée.

Tout en Jésus est Bonne Nouvelle... même son horaire !

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