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« Marie, tu attendais ton Fils, dans le silence, comme une mère... »

Le Samedi saint, que fait Marie ?

Marie attend et elle espère. Les Pères de l'Église disaient qu'elle portait en elle toute l'espérance du monde entier. Et parce qu'elle espère, alors elle attend. Elle est certaine, sûre de son Dieu et de son Fils, elle est Femme de foi.

La plus grande partie de notre vie se passe en « Samedi saint »; nous ne sommes pas toujours dans les grandes douleurs du Vendredi saint, ni dans les merveilles de Pâques. Nous sommes presque toujours en « attente » d'une vie nouvelle, d'un passage, d'une Pâque.

Et Celle qui nous soutient dans nos attentes et nous partage son espérance, c'est notre mère Marie. Elle sait, plus et mieux que toute autre, que « rien n'est impossible à Dieu... » Alors, elle attend et elle espère pour nous. Elle doit même s'émerveiller d'avance dans la certitude de la bonté de Dieu qui se manifestera.

Que ceux qui sont fatigués d'attendre attendent en Marie. Que ceux qui manquent d'espérance demandent à Marie d'espérer pour eux.

Marie le fera, car au pied de la Croix de son Fils, Jésus lui demandait de poursuivre sa mission de Sauveur; commençait alors pour Marie le « Faites ceci en mémoire de Moi ».

Comme on fera le grand ménage, samedi, en prévision de Pâques, n'oublions pas notre âme qui, bien nettoyée par le sacrement du pardon, devient pascale. Marie se fera un plaisir de nous y accompagner si nous le lui demandons.

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Joyeuses Pâques !

Ma joie, Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité !

Debout, soyons les témoins de sa Vie en aimant comme Lui.

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Christ est Ressuscité !

Nous commençons la semaine pascale, semaine de lumière. Jésus nous envoie porter la Lumière
de sa Résurrection : « Allez annoncer à vos frères... », dira-Il aux femmes au tombeau.

Aux disciples, le soir du Jeudi saint, Il a dit : « Faites ceci en mémoire de Moi. »

Jésus nous envoie faire comme Lui avec la PUISSANCE DE SA PROPRE RÉSURRECTION.

Partout où Jésus passait, Il donnait l'Espérance.
Si nous faisions comme Lui ? Partout où nous irons cette semaine, et à tous ceux que nous rencontrerons, cherchons à donner l'Espérance. Ainsi, nous aiderions chaque personne à participer à la Lumière de sa Résurrection. On essaie ensemble ?

Bon lundi de Pâques !

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« Avez-vous vu celui que mon cœur aime ? »

« Marie ! »

C'est ainsi que Jésus a répondu au cri amoureux de Marie Madeleine au matin de Pâques. Elle voulait au moins toucher avec respect Celui qui lui avait donné la vie en la libérant de ses chaînes. Mais Jésus voulait plus pour elle; Il voulait qu'elle vive sa Pâque et qu'elle passe sur l'autre rive, sur la rive de la foi.

Elle tend les mains vers Celui qui vient de l'appeler par son nom. Jésus tend la sienne vers elle, mais comme pour lui dire : « Attends, J'ai plus pour toi, Je vais t'entraîner plus loin. » C'était elle qui cherchait Jésus, mais c'est Jésus qui l'a trouvée. Jésus l'invitera à aller vers ses frères, et c'est là qu'elle pourra L'aimer, Le servir, Le toucher : en sa charité fraternelle.

Marie Madeleine est le symbole de notre humanité, qui cherche dans les larmes celui qu'elle ne connaît pas encore comme la Lumière en qui est la vie. Des êtres cherchent celui en qui ils savent qu'ils trouveront la paix, mais dont ils ignorent le nom, n'étant pas encore appelés par Lui. La créature reconnaît son Créateur, appelée par Lui d'un nom qui lui est propre.

Quand Dieu nous appelle par notre nom, Il nous appelle à la Vie. C'est comme en salle de réveil après une opération, quand l'infirmière nous appelle par notre nom pour nous faire revenir d'un sommeil si profond. Silence ! Dieu appelle !

Et si je peux ajouter : n'ayons pas peur d'appeler les gens par leur nom, par leur prénom !

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Je crois que Jésus Ressuscité était ainsi : lumineux comme le cierge pascal qui entre dans la noirceur de nos églises à la veillée pascale. Une colonne de lumière perce les ténèbres et « avance » au milieu de nous !

Les disciples d'Emmaüs comprenaient la parole écriture à la lumière du Ressuscité. Les disciples d'Emmaüs reconnurent le Ressuscité à la lumière de la fraction du pain.

Jésus avait dit à ses apôtres que celui qui marcherait à sa suite aurait la lumière de la vie éternelle. Ainsi se vérifie sa Parole.

Au matin de Pâques : Alléluia !

Christ est ressuscité : Alléluia !

La splendeur de Dieu a éclaté, la splendeur de sa majesté sur le visage de ses bien-aimés.

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Jésus, Lumière du monde,
Tu viens nous donner, comme pour les disciples d'Emmaüs,
la clarté de ta Lumière qui nous explique les Écritures. Nous l'accueillons.

Jésus, Pain de Vie, comme pour les disciples d'Emmaüs,
Tu veux nous enflammer de l'Amour de l'Eucharistie. Nous l'accueillons.

Jésus, que la Lumière de Pâques nous fasse rechercher les réalités d'en haut,
et nous donne de nous
élever dans ta Pâque.

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Jésus est Celui qui attire à Lui,

et Jésus a voulu confier à son Église cette mission merveilleuse de « repêcher les hommes en son Nom ».

L'Évangile de ce jour nous parle de la pêche miraculeuse expérimentée par les apôtres. À notre tour, tous les jours, par notre mission de suppléance, nous pouvons vivre la pêche miraculeuse, et plus encore dimanche prochain qui sera le dimanche de la Miséricorde.

Rappelez-vous le chapelet de la Miséricorde : « Jésus, par ta douloureuse passion, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier. » À chaque invocation de ce chapelet, c'est comme une nouvelle ligne qu'on lance à l'eau pour pêcher. Combien d'hommes reviendront ainsi dans la barque de l'Église, du Cœur de Dieu ?

La Miséricorde, chez sainte Faustine, est une attitude qui embrasse tous ses rapports au prochain. C'est pourquoi elle désirait, avec l'aide de la grâce, se transformer tout entière en Miséricorde : ses yeux, ses mains, ses pieds, mais surtout son cœur. Elle voulait voir tous les besoins de ses frères pour leur communiquer l'amour de miséricorde. Elle demandait l'amour des âmes pour prier et offrir sans cesse.

J'ai pensé qu'aujourd'hui, en cette huitième journée de la neuvaine, nous pourrions demander à sainte Faustine cette grâce du zèle des âmes jusqu'à vouloir réconcilier tous les hommes avec Dieu, et entre eux.

En terminant, rappelons-nous que Jésus disait à sainte Faustine qu'Il voulait que « la Miséricorde se répande sur le monde entier par son cœur (à elle) ». S'Il le voulait, Jésus pourrait apparaître à chacun de nous, nous invitant à prendre au sérieux notre mission baptismale de suppléance par laquelle nous faisons le tour du monde pour aller à « la pêche de tous les hommes » afin qu'ils soient réconciliés. Quelle pêche !

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« Allez dans le monde entier. Proclamez l'Évangile à toute la création. »

Dans un autre Évangile, Jésus ajoute :
« Et moi, je serai avec vous jusqu'à la fin du monde. »

L'enfant est en sécurité avec son père, et pour cause.
Et nous, connaissons-nous cette même
sécurité en Dieu notre Père qui nous aime de toute éternité ?

Je vous propose une expérience à faire dimanche.

Quelle que soit la cause de votre insécurité qui vous empêche d'aimer librement,
rendez-vous au pied du Cœur Miséricordieux de Jésus.

Quelles que soient les blessures qui vous empêchent d'aimer librement,
endez-vous au pied du Cœur Miséricordieux de Jésus.

Trouvez dès aujourd'hui un lieu pour aller célébrer la fête de la Miséricorde de Jésus.

N'oubliez pas le sacrement du pardon qui, le dimanche de la Miséricorde,
vous remet toutes les peines dues à vos péchés.

Jésus est ressuscité le dimanche de Pâques, et le dimanche de la Miséricorde,
c'est à notre tour, si je puis dire : Jésus nous offre, comme à ses disciples,
sa Pâque, son Esprit, son Pardon, son Envoi.

Trouvez dès aujourd'hui un lieu pour aller célébrer la fête de la Miséricorde de Jésus.

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Jésus, j'ai confiance en Toi !

Voilà la Parole que Sr Faustine dit être presque « magique » :
« Jésus, j'ai confiance en Toi ! »

N'est-ce pas la Parole utilisée par le Bon Larron ? N'a-t-il pas crié sa confiance en la Miséricorde
de Jésus, à la croix ? Et le fruit : le Paradis « aujourd'hui ».

C'est pour nous tous une grosse journée de suppléance : il nous faut remplacer,
aux pieds de Jésus, tous nos frères absents, pour recevoir son pardon,
pour Le remercier et L'adorer bien humblement.

Le monde sera meilleur : on peut changer le monde en vivant cette journée dans
la confiance en la toute-puissance de sa Miséricorde.

Jésus, j'ai confiance en Toi !

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Jésus s'est revêtu d'humilité dans l'Eucharistie, nous cachant sa gloire...

Dans la première lecture du jour, saint Pierre nous dit : « Bien-aimés, vous tous,
les uns envers les autres, prenez l'humilité comme tenue de service. »

Vous aimez cette Parole, en la fête de l'évangéliste saint Marc ? Moi, je l'aime beaucoup !

La semaine dernière, une dame me disait :
« Moi, je crois que j'ai toujours aimé le bon Dieu. Croyez-vous qu'Il le sait ? »

Revêtons le Christ qui s'est Lui-même revêtu d'humilité.

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« Heureux qui sait trouver en Dieu son refuge. »

Notre ami Nicodème vient rencontrer Jésus pour Le questionner sur le sens de la vie,
et savoir qui est au juste ce Jésus qui parle de façon surprenante. Mais, chose certaine,
Jésus voit le cœur de Nicodème et veut le conduire tellement plus loin dans sa recherche
jusqu'à lui révéler le Royaume : « Le Vent souffle... un homme né du Souffle de l'Esprit... »

Un jour, en questionnant Jésus, j'ai compris ceci :
les enfants posent des questions à Jésus, et les adultes se posent des questions sur Jésus.

Si nous cherchons, frappons à la porte du Cœur de Jésus, car toujours Il nous répond.

Dimanche, à la fête de la Miséricorde, une dame se présenta devant le Trône de la Miséricorde,
à savoir l'Eucharistie. Elle semblait dialoguer avec Jésus. Elle lui parlait et s'arrêtait pour écouter,
puis elle bougeait les lèvres à nouveau et s'arrêtait. Elle fit la même chose deux ou trois fois,
et finalement, avec un grand sourire, elle a comme fait une « caresse » à Jésus dans l'ostensoir.

Elle avait trouvé réponse et refuge en l'Amour. Elle avait ce cœur d'enfant dont parle Jésus.

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Je suis venu pour que vous ayez la vie, et la vie en plénitude...

« Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. » Nous avons ici la parole centrale de l'Évangile, la pierre d'angle de la pensée de Dieu. Si nous comprenons cette Parole, nous avons compris Dieu. Mais puisque c'est un mystère, c'est aussi un secret que Dieu nous révèle au fur et à mesure qu'il le juge, et que nous le désirons. Comment Dieu pourrait-il refuser de se révéler à une âme qui désire le connaître ?

L'Amour prend plaisir à se dévoiler pour créer un plus grand désir.

Selon le plan de Dieu, il ne suffit pas que l'homme ne périsse pas à cause de ses fautes, mais il faut qu'il vive dès ici-bas et pour toujours. Le « sauvé » est celui qui apprend à vivre de l'Esprit. Il trouve en Jésus un modèle et un soutien qui l'encourage dans sa fidélité à Dieu. Il y a en lui plus qu'une sympathie pour Jésus : il est attiré, et il vient à la lumière pour vivre plus intensément, à la lumière de Jésus. Sa vie découvre un renouveau constant en Jésus, il va de lumière en lumière. La fidélité ouvre les yeux de son coeur sur les réalités invisibles.

Quelle grâce de vivre de Jésus ! C'est l'Esprit Saint qui nous permet de vivre ainsi.

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Cette vierge a été sculptée par le Père de Montfort lui-même.

C'est la fête aujourd'hui d'un homme, d'un saint d'une foi profonde : je parle de saint Louis-Marie Grignion de Montfort, le fondateur des Montfortains, des Filles de la Sagesse et des Frères de Saint-Gabriel. Quel homme de foi ! Il était un homme de foi parce que Fils de Marie !

Il aimait Jésus, la Sagesse incarnée à travers le Cœur de Marie. Homme infatigable, amoureux des pauvres et même des pestiférés, il a été un missionnaire chevronné, et même si on le chassait d'un lieu, il allait vers un autre. Il ne se laissait pas décourager, au contraire, la Force de Dieu était sur lui. Il fut un grand mariologue qui influença largement la dévotion de saint Jean-Paul II à Marie.

Je réalise que la foi est un don de Dieu, un moteur qui nous garde en marche, en route. Lorsqu'une personne qui a une croix à porter prie, souvent nous nous attendons à ce qu'elle soit libérée de sa croix, mais Dieu voit plus grand : il transforme son incapacité à porter cette croix en don de Force qui lui permet de faire tellement plus qu'elle ne le pense. Dieu peut et veut faire des prouesses de nos riens transformés par l'Esprit. Voilà ma foi ! Voilà notre foi de missionnaires !

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C'est la fête de sainte Catherine de Sienne, tertiaire dominicaine et copatronne de l'Europe.

Elle était illettrée, mais elle est devenue docteur de l'Église !

Rien n'est impossible à Dieu.

Je vous partage certains aspects de sa vie qui m'interpellent et qui font que j'aime cette sainte.

Ses parents voulaient la marier, mais elle, elle désirait rester vierge et épouser Jésus Christ. Elle s'était ménagé une cellule dans son cœur, et elle y descendait pour y épouser le Christ. C'est une grande mystique de notre Église, une amoureuse passionnée de Jésus.

Un jour, Jésus lui dit : « FAIS-TOI CAPACITÉ, ET JE ME FERAI TORRENT. »

Vous vous imaginez, une telle Parole de la part de Jésus à une âme ! L'âme se dilate, et elle est prête à dire un OUI sans réserve à l'Amour !

Ne croyons pas que cette image soit mièvre, car notre sainte a reçu les stigmates de la passion de Jésus, MAIS L'AMOUR SUPPORTE TOUT.

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Mère Marie de l'Incarnation,

contemplative et missionnaire.

La vocation missionnaire (1631-1647) de Mère Marie de l'Incarnation.

En entrant dans la trentaine, Marie Guyart ne se doutait pas encore que son amour de Dieu et son goût du service la conduiraient en Nouvelle-France comme missionnaire dans un pays de froidure, de chasse et de commerce de peaux de castors. Québec, à ce moment, était un petit village de 300 personnes à peine. Après être entrée dans la congrégation des religieuses Ursulines en 1631, tout en souffrant de se séparer de son fils, elle avait senti que le Seigneur la préparait à d'autres choses. On lui proposa d'aller en Nouvelle-France et elle décida d'accepter. Le 1er août 1639, elle débarquait à Québec avec quelques compagnes. Il fallait se bâtir un logis, puis commencer à apprendre les langues autochtones, car le but de ce petit groupe d'Ursulines était l'éducation des enfants des colons et des jeunes autochtones.

Ce qui nous frappe dans son cheminement spirituel

Elle ne retourne jamais en arrière. Favorisée d'un grand sens pratique et d'une confiance inébranlable en Dieu, elle vit ses soucis, son enseignement, ses responsabilités dans la paix. « Dieu luit au fond de mon âme, qui est comme dans l'attente », écrira-t-elle en ajoutant que toutes ses occupations ne lui font pas perdre de vue la présence de Dieu dans sa vie. Elle est parvenue à une intégration spirituelle remarquable du service de ses frères et sœurs et de la communion intime avec Dieu au fond d'elle-même. Après une brève maladie, elle meurt en 1672. Elle avait voulu de toutes ses forces contribuer à l'annonce de l'Évangile dans ce nouveau pays où elle apprit à vivre de façon différente sa fidélité au Seigneur.

Résumé de sa vie

Mariée et mère de famille, gérante du commerce de son beau-frère, éducatrice des enfants sur les rives du Saint-Laurent, Marie Guyart s'est appliquée à répondre de tout son cœur aux appels que le Seigneur lui a faits au cours de sa vie. Elle a vécu simplement, n'a pas eu peur de prendre de nouveaux départs, et surtout, elle s'est attachée à cette lumière de l'Évangile qui l'a soutenue et réjouie bien souvent. « Dieu ne m'a jamais conduite par un esprit de crainte, mais par celui de l'amour et de la confiance », dira-t-elle en 1668, quelques années avant sa mort. Elle a été déclarée bienheureuse par le pape Jean-Paul II le 22 juin 1980, et canonisée par le pape François le 3 avril 2014.

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« M'aimes-tu, toi, plus que tout et plus que tous ? »

Je ne vous expliquerai pas cette question, et tout ce qu'elle comporte,
mais je vous la laisse, pour quelques instants, pour une rencontre avec Jésus.

« M'aimes-tu, toi, plus que tout et plus que tous ? »

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Arriverons-nous à comprendre le grand Amour de notre Dieu ?

Dans l'Évangile de ce jour, Jésus voit les foules venir vers Lui parce qu'Il a multiplié les pains, et qu'elles ont faim. Jésus leur fera ce reproche : « Vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. »

Jésus voulait qu'ils voient, par la multiplication des pains, le Signe de son Grand Amour : qu'Il veillerait toujours sur nos besoins, qu'Il nous surprendrait toujours, que rien n'est impossible à son Amour pour nous, et plus encore. Ensuite, Jésus leur parlera du Pain de Vie, celui qui nous donne la vie éternelle.

Si nous demandions aujourd'hui à l'Esprit Saint de nous montrer tous les moments dans la journée où Dieu essaie de nous dire : « Je t'aime, TOI ». Nous serions surpris, sans doute, de voir que ce n'est pas seulement par les fleurs et les choses extérieures, mais surtout par sa Présence, par la Paix de l'âme et dans l'Espérance qu'Il sera toujours là. Et même quand on fait quelque chose de bien, n'est-ce pas encore Lui ?

Un jour, ayant particulièrement bien accueilli une personne, j'ai fait cette prière : « Merci, mon Dieu, de m'avoir donné la possibilité d'être si gentille... d'avoir aimé en ton Nom... c'est moi qui ai reçu plus que la personne que j'ai accueillie, même si elle se disait comblée. »

Recherchons-Le, Lui, et son Grand Amour !

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Jésus appelle à Lui ses disciples, et ensuite, Il les instruit en disant :
« Moi, Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. »

Jésus est le seul Chemin !

Dernièrement, nous avions à notre table un jeune de 18 ans avec qui nous avons discuté de formation catéchétique. Il disait que dans la vie, il est important d'avoir des valeurs, et que la messe était l'une d'elles, mais pas la seule. Nous avons bien écouté son point de vue où il nous disait aussi l'importance d'avoir des réunions de jeunes où on parle de la vie, de nos préoccupations, et un peu de Dieu. Son point de vue est celui de plusieurs bons jeunes.

Je lui ai dit que les valeurs sont importantes, et que toutes les religions transmettent des valeurs telles que la solidarité, l'importance de la vérité, l'écologie, et bien d'autres belles valeurs. Cependant, notre foi n'est pas une somme de valeurs, mais une relation avec une Personne nommée Jésus, et une relation qui nous transmet un chemin de vie. De plus, l'Eucharistie n'est pas une valeur parmi tant d'autres, mais une rencontre personnelle avec Celui qui est Chemin et que nous voulons suivre, et avec Celui qui est Vie et dont nous avons besoin. J'ai terminé en lui disant : « Ta foi est une relation avec Jésus qui t'a donné des valeurs, et c'est là toute ta richesse. C'est parce que tu connais Jésus personnellement que tu viens à la messe, non pas parce que c'est une valeur, mais parce que c'est quelqu'un dont tu as fait l'expérience, une Personne Vivante. »

Sa réponse fut : « Je n'ai jamais pensé à cela, je ne savais pas que j'étais riche; les autres, dans mon groupe, n'ont pas ce que j'ai. » Jésus est aussi Vérité.

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Jésus dit : « Moi, Je suis le Pain de la vie. Celui qui vient à Moi n'aura jamais faim. »

Une phrase forte, mais si vraie : celui qui a rencontré l'Amour n'a pas d'autres faims. Quelle est la faim la plus vraie et la plus profonde de l'homme ? L'Amour ! Jésus est l'Amour vivant près de nous, avec nous.

Comment le connaître ? Comment en faire l'Expérience ?

Je pense au congrès eucharistique de 2008, à Québec, lorsque Mgr Tagle nous rappelait d'adorer comme le centurion. Cet homme qui était chargé de surveiller Jésus l'avait accompagné depuis Gethsémani jusqu'à la croix; et après la mort de Jésus, il déclara : « Celui-ci était le Fils de Dieu. »

Il avait regardé Jésus, il était demeuré avec Lui, il avait observé ses comportements et écouté toutes ses paroles, et il en était venu à reconnaître en ce crucifié le Fils de Dieu.

Plus nous nous laissons regarder par Jésus, plus nous Le regardons, et plus nous apprenons à nous connaître, à nous aimer, et ensuite, nous en arrivons à dire : « Jésus, Tu me satisfais, Tu me rassasies, je n'ai pas d'autres faims que Toi. »

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« Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde », dit Jésus.

Jésus s'est révélé comme la Parole de Dieu, mais aujourd'hui, Il veut nous conduire plus loin. Jésus n'est pas seulement Parole de Dieu qui illumine nos cœurs et nos esprits, Il est aussi le Verbe fait chair, désireux de se donner à nous tel qu'Il est, nous être présent comme un ami véritable.

Quand je communie à Jésus, je communie à Lui : c'est une communion entre son Cœur et mon cœur. Il veut devenir mon ami, Il m'offre son Amour.

Le saint Curé d'Ars disait en pleurant : « Si vous saviez de quel amour Dieu nous aime, vous resteriez des heures et des nuits devant l'Eucharistie. Restez après l'Eucharistie pour échanger avec Lui pendant qu'Il est là vous offrant son Amour. »

Sr Faustine nous disait que l'Eucharistie était le trône de la Miséricorde. Pensez-y : vous êtes, nous sommes accueillis au trône de la Miséricorde !

JÉSUS T'OFFRE DE VIVRE UNE RELATION PERSONNELLE AVEC LUI.

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Voici quelques pensées de saint Mgr François de Laval.

Il faut se faire aimer par sa douceur, sa patience et sa charité.

Souvent, une parole d’aigreur, une impatience, un visage rebutant, détruiront en un moment ce que l’on avait fait en un long temps.

Tout ce que la main de Dieu fait nous sert admirablement, quoique nous n’en voyions pas sitôt les effets.

C’est le royaume qui est au-dedans de l’âme qui fait notre centre et notre tout.

La semence de la Parole de Dieu porte du fruit dans la patience.

Être rempli de l'Esprit de Dieu. Cet Esprit doit animer nos paroles et nos cœurs. La bouche parle de l’abondance du cœur.

Il faut mettre toute notre confiance et notre force en notre Seigneur, en sa sainte Mère et toute sa Sainte Famille.

Il est bien juste… que nous ne vivions que de la vie du pur abandon en tout ce qui nous regarde au-dedans comme au-dehors.

Toute notre industrie humaine et nos soins empressés n’avancent point l’œuvre du bon Dieu.

Soyez tous persuadés qu’étant envoyés pour travailler à la conversion du monde, vous avez l’emploi le plus important qui soit dans l’Église, ce qui vous oblige à être de dignes instruments de Dieu.

L’Esprit de Dieu demande un cœur paisible, recueilli, et non pas un cœur inquiet et dissipé. Il faut un visage joyeux et modeste.

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Voici ta mère ! Bonne fête, Maman !

En ce beau samedi, Maman Marie, je te souhaite déjà « bonne fête des Mères ! »

Oh ! je voudrais chanter, Marie, pourquoi je t'aime,
Pourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon cœur,
Et pourquoi la pensée de ta grandeur suprême
Ne saurait à mon âme inspirer de frayeur.

Il faut pour qu'un enfant puisse chérir sa mère
Qu'elle pleure avec lui, partage ses douleurs.
Ô ma Mère chérie, sur la rive étrangère
Pour m'attirer à toi, que tu versas de pleurs !
En méditant ta vie dans le saint Évangile
J'ose te regarder et m'approcher de toi.
Me croire ton enfant ne m'est pas difficile,
Car je te vois mortelle et souffrant avec moi !

Poésie de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (mai 1897)

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Combien j'aime ce dimanche du Bon Pasteur, dimanche des Vocations, où nous prions aussi le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers, d'autres bons pasteurs à sa vigne !

Quelles Paroles d'Amour que celles-ci : « Mes brebis moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. »

Plusieurs fois, nous entendons Jésus nous dire : « Moi, je suis... » C'est toujours le même Jésus qui est Bon Pasteur, qui est Lumière du monde, qui est Pain de Vie... Toujours, Jésus agit avec le même Amour pour nous ses brebis, son troupeau.

Quand nous arriverons au ciel, combien grande sera notre joie de voir tous les « bons et bonnes pasteurs » qui sont venus à la suite de Jésus, et qui nous ont entraînés dans leur sillage !

Personnellement, je crois que je dois ma vocation à de « bonnes pasteurs »; je vous raconte.
J'étais pharmacienne, et j'aimais bien aider les personnes âgées autant que je le pouvais. Souvent, l'une ou l'autre me demandait : « Que pourrions-nous faire pour vous, Suzanne ? » Je leur répondais avec un sourire : « Du sucre à la crème à Noël, et trois Ave avant de vous coucher. » Je suis certaine qu'elles le faisaient. Et lorsque Jésus est venu frapper de nouveau à ma porte pour ma vocation, je savais en mon cœur que c'étaient les trois Ave de ces belles dames qui m'avaient valu un nouvel appel de l'Époux, appel de Miséricorde.

NE VOUS LASSEZ JAMAIS DE PRIER POUR LES JEUNES. DIEU APPELLE, MAIS CHACUN A UN VRAI OUI À OFFRIR À DIEU COMME RÉPONSE. ENSUITE, VOUS DEVEZ PRIER POUR LEUR PERSÉVÉRANCE. PRIEZ, PRIEZ, PRIEZ, SANS VOUS LASSER. VOUS VERREZ LES FRUITS AU CIEL !

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« Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance », dit la Parole du jour.

Ici, Jésus le Bon Pasteur est celui qui console, qui dit sa préférence. Il est celui qui veut encore te guérir et te libérer de ton passé. Il est Celui qui permet tous les recommencements. Sais-tu, et tu le sais sans doute, qu'aujourd'hui même tu peux recommencer ton histoire d'amour avec Jésus en passant par son Offrande ?

« Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance », dit la Parole du jour.

Ici, Jésus le Bon Pasteur te rappelle qu'il a non seulement risqué sa vie pour toi, mais qu'Il l'a donnée. Ce n'était pas une histoire comme dans un film : pour te sauver toi, Il est mort, Lui. Et notre Père l'a ressuscité, et Il te ressuscitera, car vous êtes unis en Alliance, Jésus et toi. Voilà ta vie en abondance.

« Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance », dit la Parole du jour.

Et la vie de la brebis que tu es se trouve en son troupeau, car Jésus en est la Tête. Ce troupeau, c'est son Église qui te nourrit, qui te pardonne, qui te donne des frères pour t'aider, et des frères à aimer. Son troupeau devient ta famille, ta Vraie Famille. Si ta « vie de famille » a connu des dérapages, sache que ta Famille Église est là pour toi, avec cette vie en abondance.

Et plus encore, cette image représente l'Humanité en marche vers le ciel.

Voilà ma foi et mon espérance, qui sont force pour ma vie de charité.

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Deux arcs-en-ciel. Cette photo me fait penser à la Parole de ce jour,
où Jésus nous parle encore de son unité avec le Père : « Celui qui croit en moi,
ce n'est pas en moi qu'il croit, mais en Celui qui m'a envoyé. »

Jésus est parfaitement uni à son Père, à sa Volonté, à ses désirs.

Parfois, nous vivons cette Parole de façon surprenante.

Vous est-il déjà arrivé de désirer parler à une personne, mais le Seigneur semblait
vous indiquer le contraire, et sans résister à sa Parole, vous avez attendu ?
Vous est-il déjà arrivé de faire quelque chose sans désir, mais vous saviez que
c'était ce que le Bon Dieu voulait de votre part ?

Eh bien, tous ces moments où, dans le quotidien, nous ajustons notre volonté et notre agir
à ce que nous croyons être la Volonté de Notre Père sont des moments où nous vivons à la
manière de Jésus, en recherchant les réalités d'en haut.

Alléluia !

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