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Invité

« Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas ! »

Quelle que soit notre condition physique, il y a toujours moyen d'être ensemble et heureux de l'être.

Cette photo me fait penser à mes parents hospitalisés en même temps pour une pneumonie, au même hôpital et dans la même chambre. Je les revois recevoir leur repas et chanter ensemble avec leur masque d'oxygène : « Dieu Providence, bénis ce repas. » J'en avais les larmes aux yeux.

Tout est dit !

Cet homme qui visitait son épouse qui avait perdu la connaissance, et qui disait : « Même si elle ne me reconnaît pas, moi, je la reconnais toujours. »

De telles attitudes me font croire que la fidélité est un don de Dieu qui peut encore se vivre.

« Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas ! »

Ps Susanne
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Invité

Ce petit enfant veut apprendre, et Jésus lui apprendra !!!

Dans l'Évangile de ce jour, Jésus nous dit : « Laissez les enfants venir à Moi... » Ce n'est pas une question d'âge, mais de cœur : ceux qui veulent encore apprendre à aimer et qui acceptent de se laisser enseigner, ceux qui acceptent intégralement la Parole de Jésus, par confiance, tous ceux-là sont des petits, et Jésus se plaît à tout leur dire et à tout leur montrer. As-tu encore à apprendre ?

Y a-t-il des choses que tu voudrais savoir ? Cherches-tu quelqu'un qui prendra le temps de te montrer ce que tu devrais savoir ? Jésus est là et Il t'attend, au fond de ton cœur ou devant l'Eucharistie. Consulte-Le, demande-Lui ce que tu aimerais savoir !

Ps Suzanne
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Invité

Qu’il est bon de rendre grâce au Seigneur, de chanter pour ton nom,
Dieu Très-Haut, d’annoncer dès le matin ton amour, ta fidélité, au long des nuits !

C'est ce que nous propose le psaume de ce jour : rendre grâce !

Le dimanche est justement une journée merveilleuse pour vivre des moments de reconnaissance, et rendre grâce à Dieu pour tout ce que nous avons, pour tout ce qu'Il nous a donné. Dans le livre de la Genèse, nous voyons, au récit de la création, comment Dieu s'émerveillait « à la fin de chaque jour », mais on peut penser que le septième jour, jour du repos que nous appelons dimanche, Il a continué de s'émerveiller.

Pour ceux qui sont encore dans la neige, cette photo ne vous apporte-t-elle pas un brin de joie ?

En ce dimanche, offrez à Dieu, offrez-vous vous-même, offrez à votre entourage votre reconnaissance, votre émerveillement.

Ce sera ainsi, sans aucun doute, votre plus beau dimanche depuis un temps !!!

BON DIMANCHE !

Invité

Bonjour à chacun de vous.

Quand Jésus invite quelqu’un à le suivre, c’est un appel d’amour qu’il fait, de Son cœur à celui de la personne qu’Il appelle… Dans la vidéo, je vous partage l’appel que Jésus m’a fait, et la réponse que je Lui ai donnée. Le message écrit nous présente une réflexion sur l’appel que Jésus fait au jeune homme riche.

Ps Suzanneb]

Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. »

Le jeune homme a un bon cœur, et Jésus l'aime... C'est le plus important. Ce que Jésus lui demande est un don total de lui-même et de tout ce qu'il possède; là, c'est tout ! Le choix de prendre appui sur Jésus, et sur Jésus seul, n'est pas si facile que cela, et le jeune homme n'est pas prêt à le faire.

MAIS...

Si le jeune homme avait SEULEMENT fait UNE prière à Dieu en demandant son AIDE ! Il était face à son incapacité de se détacher de ses biens, de suivre Jésus, mais il aurait pu demander à Jésus de le rendre capable de réaliser ce qu'Il lui demandait.

Souvent, nous sommes comme le jeune homme riche : nos incapacités nous éloignent de Jésus au lieu de nous faire courir vers lui. Allons, revenons vers Jésus en toute confiance !

Épanchons notre cœur devant Lui.

Vidéo en français :

https://youtu.be/LGAj45hH0j4

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Invité

« Voici que nous avons tout quitté pour te suivre », disent les apôtres à Jésus.

Et nous quitterons encore et encore des choses, des personnes pour être avec Toi pendant ce carême.

En ce Mardi gras, ce n'est pas tant le moment de manger tout ce que nous pouvons, mais de nous arrêter et de prier :

« COMMENT VAIS-JE ENTRER EN CARÊME ? »

« QUE SERA MON CARÊME CETTE ANNÉE ? »

« ET SI CE CARÊME ÉTAIT MON UNIQUE ? »,
non pas mon dernier pour créer de la peur, mais l'unique pour aimer comme jamais.

LA QUESTION DE JÉSUS CETTE ANNÉE : JUSQU'OÙ ME SUIVRAS-TU ?

Ps Suzanne
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Invité

Nous entrons ensemble dans ce temps merveilleux du carême par le mercredi des Cendres.
Il est merveilleux par l'accueil de Jésus : « Qui vient avec moi pour apprendre à vivre ? » Jésus nous enseigne la prière dans le silence, empreinte de la Parole de Dieu ! Jésus nous enseigne le combat spirituel s'appuyant sur la Parole de Dieu !

J'aime penser que si Jésus est allé au désert, et s'Il est allé à la croix, c'est pour moi. S'il a jeûné, c'est pour que j'en aie la force. S'il a prié, c'est pour moi qu'Il a prié. S'il a combattu, c'est encore pour moi qu'Il combattait, et c'est en son combat que je peux remporter la victoire dans mes combats.

Le carême n'est pas un temps facile, mais un temps de Victoire de la Miséricorde. Et qui n'aime pas la Victoire de Dieu en sa vie ? Une première victoire aujourd'hui serait de prendre du temps avec Jésus, de déposer toutes nos résolutions pour ce carême en son Cœur, et de Lui demander quelle est celle qu'Il désire vivre en moi ?

Nous n'entrons pas en carême pour Dieu, mais nous allons rejoindre Jésus au désert, qui est déjà là pour nous !

Message Lumière
Ps Suzanne

Invité

« Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.

Jésus connaît le poids de notre croix, et Il ne s'en moquera jamais tellement Il veut nous aider. C'est pourquoi Il nous invite à sa suite. Donc, Il promet de nous précéder, et Il nous assure déjà une grande fécondité. Celui qui sait ACCUEILLIR sa croix dans l'Amour, bien qu'elle soit lourde et douloureuse, connaît déjà le bonheur de l'intimité avec Jésus.

Jésus connaît notre fragilité, nos manques d'espérance, notre pauvre courage, et Il vient lui-même nous aider à ASSUMER notre croix. Lui seul sait nous envoyer les anges dont nous avons besoin pour nous aider, et pour nous faire même retrouver le sourire.

N'est-ce pas Jésus qui porte la plus large part du poids de notre croix ? La croix, sa croix qu'Il a portée, n'est-elle pas la nôtre personnellement ? Et portant cette croix, ma croix, avec Lui, je peux aussi demander à Jésus de la porter pour tous les autres qui vivent la même chose que moi, qui ont la même croix que moi... Alors, eux aussi verront le poids de leur croix allégé par Jésus. UTILISER ainsi ma croix devient communion avec l'Humanité. Nous ne sommes plus seuls... ni nous, ni Jésus.

Ps Suzanne
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Invité

En ce temps-là, les disciples de Jean le Baptiste s’approchent de Jésus en disant : « Pourquoi, alors que nous et les pharisiens, nous jeûnons, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? » Jésus leur répondit : « Les invités de la noce pourraient-ils donc être en deuil pendant le temps où l’Époux est avec eux ? Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé; alors ils jeûneront.
Mt 9, 14-15 »

L'absence de Jésus serait mon plus grand jeûne. Dès le matin, à mon oraison, je me rassasie de sa présence. Et à l'Eucharistie de tous les jours, je suis nourrie par Lui : par son Corps et son Sang, son âme, son esprit.

Je ne peux me rassasier à la fois de tout l'accessoire qui passe et de Dieu : c'est impossible. La jeune fille amoureuse laisse et délaisse beaucoup de choses pour le bien-aimé. Il faut choisir.

Qui choisit Jésus en premier a tout. Qui se laisse choisir par Jésus a tout.

Ps Suzanne
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Invité

Train en direction du ciel.
Départ : aujourd'hui, pour un voyage de quarante jours.

Aujourd'hui, Jésus passe au bureau de Lévi et l'invite : « Suis-moi. » Et laissant tout, nous dit la Parole, il se mit à suivre Jésus. C'est le vrai sens de l'appel, de la vocation : Jésus passe, et Il appelle. Nous ne sommes pas libres de l'appel, mais nous sommes libres de la réponse. Et notre réponse se veut une réponse à Jésus lui-même.

L'Église, notre mère, nous fait un appel à la conversion en ces premiers jours du carême : nous pouvons y répondre ou pas. Heureux sommes-nous si nous y répondons avec toute notre ferveur ! Mais attention ! La conversion n'est pas d'abord une pratique extérieure, mais le fruit d'une rencontre amoureuse. Le pape émérite Benoît XVI a dit à ce sujet : « Voyez comme est grand notre appel de Fils de Dieu ! »

Lors d'une catéchèse du mercredi des Cendres, il expliquait : « Se convertir signifie chercher Dieu, aller vers Dieu, suivre docilement l'enseignement de son Fils, Jésus; se convertir n'est pas un effort pour se réaliser soi-même, car l'être humain n'est pas l'archétype de son destin éternel. Ce n'est pas nous qui avons créé nos personnes. C'est pourquoi la réalisation de nous-mêmes est une contradiction, et c'est également trop peu pour nous. Nous avons une destination plus élevée. Nous pourrions dire que la conversion consiste précisément à ne pas se considérer les “créateurs” de soi-même et ainsi découvrir la vérité, car nous ne sommes pas les auteurs de nous-mêmes. La conversion consiste à accepter librement et avec amour de dépendre en tout de Dieu, notre véritable Créateur, de dépendre de son amour. Ce n'est pas dépendance, mais liberté. »

Merci de l'appel que tu nous fais, Jésus ! Qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui ainsi ?

Ps Suzanne
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Invité

Dans l'Évangile de ce dimanche, saint Luc nous dit que Jésus est allé au désert et qu'il y fut « tenté par le diable ».

J'ai pensé vous présenter un extrait d'une lettre de Padre Pio au sujet des tentations. Je crois que cela peut tous nous aider, et vous comprendrez alors mon image du jour.

« Quand vous vous sentez attaqués par les tentations, le moyen de contraindre Dieu à venir à votre aide se trouve dans l'humilité de l'esprit, la contrition du cœur et la prière confiante. Face à une telle attitude, il est impossible que Dieu ne vous fasse pas bonne figure, qu'il ne cède pas, ne se rende pas et ne vienne pas à votre secours.

La puissance de Dieu, en vérité, triomphe de tout; cependant, l'humble prière douloureuse triomphe de Dieu lui-même, elle arrête son bras, éteint sa colère, le désarme, le vainc et rend Dieu, pour ainsi dire, dépendant et amical. Ce grand secret que Jésus nous a enseigné par ses paroles et ses actes, je vous invite, par le très doux Jésus, à le pratiquer sans cesse. »

Ps Suzanne
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Invité

L'antienne d'ouverture de la messe de ce jour se lit comme suit :
« Nos yeux, levés vers le Seigneur notre Dieu, attendent sa pitié. »

Jésus a levé les yeux vers son Père et Lui a dit « OUI ».

Jésus dit dans l'Évangile du jour :
« Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. »

Jésus a abaissé les yeux vers ses frères et les a gagnés par sa bonté. À les servir et à les aimer, Il disait « OUI ».

Voici le simple chemin de la sainteté dont nous parle la première lecture. Voici l'examen que nous passerons à la fin de notre vie : « As-tu aimé tes frères ? », demandera Dieu. « Oui, mon Père, avec ton aide, j'ai fait mon possible », répondra l'âme.

Quelle grâce de savoir et la question et la réponse du jugement dernier ! Ce n'est pas facile, mais en mettant nos pas dans ceux de Jésus, nous sommes assurés de la Victoire !

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Ps Suzanne

Invité

« Bonne nouvelle : j'ai payé toutes mes assurances ! Ouf ! C'est cher, mais je suis maintenant en paix, car j'ai des assurances rassurantes. »

C'est une conversation que l'on entend. Il faut assurer sa maison, son auto, sa santé, et c'est tout à fait normal. Cependant, cela peut aller loin : on assure ses bijoux, son argent, son chien. On dépense une énergie incroyable à s'occuper de ces choses; elles ont leur place, certes, mais avons-nous pensé à ASSURER NOTRE VIE ÉTERNELLE ?

Nous allons tous vers l'éternité... Suis-je en paix lorsque j'en parle ?
Suis-je rassuré avec les « assurances éternité » que j'ai prises ?

Allons, demeurons en paix et écoutons Jésus, notre Joie, qui nous dit : « Cherchez le Royaume de notre Père. Dites-lui que vous désirez son Règne, sa Volonté, que vous avez besoin de son aide quotidienne, que vous désirez son pardon et que vous voulez pardonner. Demandez sa protection en tout temps. »

Rencontrer ainsi notre Père des cieux tous les jours vous assurera une « police d'assurance Vie éternelle » qui servira à coup sûr.

Ps Suzanne
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Invité

« Il y a ici plus que Jonas... »

On demande à Jésus de donner « des signes » de sa divinité afin que l'on croie en Lui. Et Jésus ne donnera qu'un seul signe : celui de sa Mort et de sa Résurrection.

Nous sommes facilement à l'affût du merveilleux alors que Dieu est tout autre; Il demeure à Nazareth, Il est caché en sa Parole, ou sous les espèces du Pain et du Vin. Personnellement, j'aime m'approprier la Parole du jour comme un mot écrit pour moi. J'aime croire, à l'Eucharistie, que ce miracle est pour moi. Tout ce que Dieu a créé est pour moi. C'est ainsi que je suis toujours comblée miséricordieusement.

À quelqu'un qui me dit : « Le Bon Dieu ne me parle pas, moi », je m'empresse de lui offrir personnellement l'Évangile du jour. À quelqu'un qui me dit : « Il n'y a rien qui se passe dans ma vie », j'aime lui parler des arbres et des fleurs, du soleil et de la pluie; j'aime aussi lui parler du Pardon de Dieu et de son Pain de Vie. Et que dire du fait que nous sommes habités d'une Présence qui, en nous, nous attend pour nous parler cœur à cœur ! Ils sont là, les signes de Dieu, mais il nous faut les publier, car notre mémoire est courte, et nous avons besoin les uns des autres pour nous émerveiller.

Ps Suzanne
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Invité

« Jésus, tu as dit : “Demandez, vous obtiendrez;
cherchez, vous trouverez...
” Jésus, vas-tu me donner ce que je te demande pour le vrai,
comme un nouveau p'tit frère pour jouer avec moi ? »

C'est une prière d'enfant, mais elle est faite avec tant de confiance :
regardez l'expression de son visage. Au-delà de mon histoire inventée,
rappelons-nous que c'est cette confiance que Jésus attend de nous !

Quelle confiance ?

Celle qui ne doute pas que Dieu donnera toujours le meilleur de son Amour pour nous.

Cela m'amenait, cette semaine, à dire à Jésus : « Moi, je te demande ceci...
mais Toi, tu sais ce qu'il y a de mieux, et je Te fais confiance.
Ma confiance en Toi est plus grande que mon désir d'obtenir ce que je veux. Amen. »

Quelle confiance ?

Celle qui ne doute pas que Dieu donnera toujours le meilleur de son Amour pour nous.

Ps Suzanne
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Invité

Comment monter plus haut ?

« Va d'abord te réconcilier avec ton frère,
et ensuite viens présenter ton offrande. » Mt 5, 24

Dites « pardon » sans hésiter,
à Dieu et au prochain.
Ce mot est difficile à prononcer.
Avec lui, vous brisez des murs,
vous construisez des passerelles
par-dessus de profonds fossés.
Vous dites publiquement
que vous avez fait du mal,
que vous avez tort,
que vous le regrettez,
et que vous souhaitez renouer un lien cassé.

Dites « je t'aime » sans hésiter,
à Dieu et à vos proches.
Ce mot est précieux comme l'or.
Il vous engage.
C'est un mot qui vous lie.
Avec ce mot, vous exprimez
que l'autre vous est cher,
que sans lui votre vie n'est pas la même,
que pour lui vous êtes prêt à beaucoup,
et que vous n'avez d'autre souci
que son bonheur.

Ps Suzanne
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Invité

« Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d'être vraiment les fils de votre Père qui est dans les cieux. »

« Car votre Père fait lever et coucher son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes... »

Cette Parole se poursuit en nous invitant à aimer, non seulement ceux qui nous aiment, ceux que nous appelons nos amis, mais en cherchant à devenir parfaits comme notre Père céleste est parfait en charité.

Jésus nous invite à aimer comme Lui nous a aimés. Saint Paul a bien compris Jésus en ce sens en disant : « Je me suis fait tout à tous. »

Que veut dire « se faire tout à tous » ? Je crois que c'est aimer chaque personne comme elle est, et non comme je voudrais qu'elle soit. C'est essayer de lui faire du bien en fonction de ce dont elle a besoin, elle, et non pas en fonction de ce que je voudrais moi-même pour elle. C'est enfin pardonner sans fin pour maintenir une relation fraternelle. C'est toujours rester prêt à faire les premiers pas.

Ps Suzanne
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Invité

Paix, silence et espérance !

L'Évangile de la Transfiguration que nous donne de contempler l'Église en ce deuxième dimanche du carême, cet Évangile nous parle de paix, de profond silence et d'espérance.

Jésus est transfiguré en présence des apôtres, par grâce; et eux veulent demeurer dans cet état : « Dressons trois tentes... » Dans ce silence de contemplation, alors la voix du Père se fait entendre : « Tu es mon Fils bien aimé... » C'est comme au désert du carême où Dieu-Père rencontre l'âme qui monte sur « la montagne » de la prière, du jeûne et de la charité.

Et quelle espérance nous donne ce mystère de la transfiguration ! Si la tête du Corps Mystique qu'est le Christ devient ainsi resplendissante de gloire, il en sera de même pour tout le corps à l'Heure de la grande Transformation, quand l'homme pécheur revêtira l'Homme Nouveau qu'est le Ressuscité.

Bonne Nouvelle !

Celui qui rencontre chaque jour ce Ressuscité, soit dans la prière, l'Eucharistie, le pardon ou la charité,
celui-là, à son insu, est transfiguré par Dieu.

Ps Suzanne
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Invité

L'Évangile, un printemps pour l'âme !

« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés... la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. »

L'exigence du Christ est immensément grande, et il semble difficile, voire impossible, d'y répondre. Dieu oublierait-il que nous sommes humains ? NON ! Il est venu nous rendre capables d'actes divins ! Voilà la Bonne Nouvelle à laquelle nous sommes invités à nous ouvrir pour vivre le printemps de l'Esprit.

Quand je suis incapable de dire oui à Dame Charité, c'est simple, je n'ai qu'à aller voir Dieu et Lui dire : « Jésus, je ne peux pas aimer mes frères comme Tu me le demandes, et parfois même, Jésus, je ne veux pas aimer comme Tu le demandes; comme Tu le vois, mon coeur est dur et froid. Toi, peux-Tu m'aimer ? Car je crois que fort de Ton amour, je pourrai aimer les autres, mais pas avant. »

Se culpabiliser de ne pas pouvoir aimer serait une forme déguisée d'orgueil. Mais la prière humble d'un coeur de pauvre, qui ne recherche que la volonté de son Dieu, qui ne recherche qu'à entrer dans l'appel du Christ, voilà ce qui plaît à Dieu. La Miséricorde de Dieu à notre égard sera alors la mesure démesurée de notre amour fraternel.

L'essayer, c'est l'adopter !

Vive le monde merveilleux de la foi !

Ps Suzanne
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Invité

Où que nous soyons sur la terre, Jésus est le même : il est le Crucifié qui nous ressuscite.

Dans l'Évangile du jour, Jésus nous invite à ne donner le titre de Maître ou de Père qu'à Dieu seul. En effet, Dieu est le seul Maître, le seul Rabbi, le seul Père.

Dieu est le Seul que tu puisses suivre jusqu'au bout, car Il est allé, Lui, jusqu'au bout.

T'arrive-t-il de dire : « Je crois que j'en fais plus que tout le monde », ou bien « Il me semble que Dieu m'en demande plus qu'aux autres » ?

Et il se peut que ce soit tout à fait vrai ! Mais le secret pour ne pas en rester là et ne pas se comparer avec l'un ou l'autre, c'est de regarder le Maître !

Oui, en regardant Jésus qui a aimé jusqu'à la croix, et même au-delà par le coup de lance, je prends conscience que je ne suis pas rendu au bout de l'amour, et que je peux encore aller plus loin, parce que Lui, le Maître, est allé plus loin.

Si tu veux comparer ton don, compare-le avec celui de Jésus. Parce que Jésus est le doux Maître de Miséricorde, il accordera toujours son soutien et sa force à celui qui, épuisé, regarde vers Lui et serait porté à arrêter en se comparant. Regardons Jésus, notre seul Maître.

Ps Suzanne
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Invité

« Moi, je suis sûr de toi, Seigneur, je dis : “Tu es mon Dieu !”
Mes jours sont dans ta Main... » Ps 30

Voilà le thème de la liturgie du jour : avoir confiance en Dieu notre Père qui veille sur nous et prend soin de nous. Sommes-nous prêts à vivre de cette dépendance filiale ?

Dans l'Évangile, Jésus parle à ses disciples de sa mort prochaine, tandis que ces derniers ne cherchent qu'à savoir qui aura la meilleure place dans le Royaume. Qu'aurions-nous fait à la place de Jésus ?

Sans attendre vos réponses, qui peuvent ressembler à la mienne, regardons Jésus : avec une profonde bonté et une grande humilité, Il leur répond. Comment fait-Il ? Comment faire comme toi, Jésus ?

« Cette bonté vient de mon humilité. Vivant sous le regard de mon Père, le jugement des hommes peut me blesser, mais pas me déstabiliser au point de perdre ma bonté. Toi, tu pourrais monter sur tes “grands chevaux”, car tu as besoin de te faire valoir. Mais recherche en tout le regard de Dieu, notre Père, et tu vivras sous sa tendresse et sa compassion. Tu seras aussi dans la vérité. »

Un bon moyen de devenir humble, c'est de vivre un cœur à cœur de fidélité tous les soirs, un examen de conscience sous le regard de notre Père. Plus tu goûteras à sa bonté et à sa compassion, tout en étant pécheur, plus tu deviendras libre du regard des autres. Ils pourront te blesser, mais jamais te déstabiliser dans ta confiance en toi. Tu verras, Dieu a confiance en toi, et si toi, tu as confiance en Lui, alors tu seras humble.

Ps Suzanne
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Invité

La Parole une lampe sous mes pas...
chemin de joie et de liberté.

La Parole de Dieu est missionnaire : elle nous envoie et nous enseigne à aimer. La Parole d'aujourd'hui est une parole forte qui nous pousse à réfléchir.

Il s'agit de l'histoire du pauvre Lazare et de l'homme riche. Le riche est à l'heure du jugement et se trouve condamné pour n'avoir pas partagé ses biens. La faute du riche n'est pas d'avoir possédé des biens, mais de ne les avoir pas partagés avec son frère pauvre quêtant au pas de sa maison. Le pauvre, Lazare, ce qui veut dire « Dieu aide », trouvera enfin sa récompense en Dieu, le ciel sera sa récompense, car sur la terre, « Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche; mais.. . » Dieu l'aime, son enfant riche, mais celui-ci a oublié de partager et son être, son accueil, et son avoir, ses biens.

Je pense que chacun de nous, comme dans la parabole de l'enfant prodigue, nous sommes les 2 personnages à la fois. Jésus nous invite à comprendre sa Parole et à la mettre en pratique. La Parole de Dieu, c'est sérieux ! Le choix de vie est fait sur la terre par chacun librement.
Avec quelle dignité Dieu nous traite, en fils libre !

Ps Suzanne
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Invité

Les deux textes de la liturgie de ce jour nous annoncent déjà la passion de Jésus. Nous sommes à peine entrés au désert que déjà nous entrevoyons ces jours du Grand Amour. La passion de Jésus n'est pas seulement pendant cette semaine que nous appelons Semaine sainte. Regardons simplement les journaux, la télévision pour voir tous ces hommes qui souffrent, hommes auxquels Jésus s'est identifié.

Un grand théologien disait : « Là où un homme souffre, Dieu souffre avec lui. »

Si aujourd'hui on gardait les yeux grands ouverts pour voir, pour accepter de voir. Si aujourd'hui on ouvrait notre cœur pour compatir. Si aujourd'hui on se livrait pour aimer.

C'est là qu'on rencontrerait Dieu ! Il faut faire quelque chose !

Ps Suzanne
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Invité

Joseph et Marie !

Marie et Joseph envisageaient d'abord de fonder un foyer conforme aux lois humaines de l'amour. La visite de l'ange bouleversa les perspectives premières, et ce couple désireux de s'en remettre à Dieu se conforma à la volonté exprimée du Seigneur.

Il ne faut pas plaindre Joseph, car être l'époux de Marie de Nazareth est une destinée admirable. Joseph a vécu avec Marie l'aventure humaine exaltante d'un véritable et très fort amour.

Le fait que cet amour n'ait pas eu d'accomplissement charnel ne le rend pas moins vrai ni moins fort. Joseph est un homme de foi, Il a consenti à sa vocation particulière à mesure qu'il la découvrait. Il a accepté la manière de faire du Dieu de l'Alliance, et sa vocation prend tout son sens à l'intérieur de cette « Alliance du salut ».

Le bonheur n'est pas d'abord relatif à la réalisation personnelle d'un idéal de vie, mais à la participation consciente et libre au projet de Dieu.

Joseph fut pour Marie un époux fidèle et dévoué, et pour Jésus, il fut un père sage et prudent. Saint Joseph, toi le grand protecteur de l'Église et l'ami fidèle du saint Frère André, prie pour nous et pour tous les nôtres.

Ps Suzanne
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Invité

Banc d'église durant la semaine...

« Seigneur, je t'en supplie, sois patient avec moi ! »

Et le Seigneur dit à son enfant : « Toi aussi, mon enfant, sois patient avec Moi ! »

L'Évangile de ce dimanche propose une parabole : le propriétaire d'un figuier veut couper son arbre, car il ne donne aucun fruit, mais l'ouvrier qui en prend soin le supplie : « Laisse-le une autre année, le temps de m'en occuper encore plus, et il donnera du fruit. »

La Miséricorde de Dieu aime à prendre son temps avec ses enfants. Nous, nous voudrions souvent que Dieu fasse vite, qu'il coupe les autres arbres qui nous dérangent, mais en même temps, nous voudrions qu'Il soit patient avec nous.

Dieu n'a pas deux mesures : Il est patient avec tous ses enfants.

Soyons patients avec nous-mêmes dans nos chutes, et reprenons-nous. Dieu patiente. Soyons patients avec les autres, et permettons-leur de se reprendre. Dieu patiente.

Comme je suis reconnaissante de la patience de Dieu envers moi ! Je vis de cette patience qui, remplie d'amour, s'appelle MISÉRICORDE.

Ps Suzanne
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L'eau peut bien mouiller cette feuille, mais elle ne la pénétrera pas, et il en est bien ainsi.

Dans l'Évangile du jour, Jésus nous rappelle que le prophète n'est pas bien accueilli chez lui, mais en dépit de tout, « passant au milieu d'eux, Il allait son chemin. »

De nos jours, c'est la même chose : si vous aidez les pauvres, on vous reprochera votre zèle, et si vous ne faites que prier, on vous reprochera votre inactivité. « Pas facile de trouver la juste mesure », me direz-vous ! Et vous avez raison ! Mais s'agit-il de trouver la mesure pour plaire à tous et éviter les commentaires ? IMPOSSIBLE !

Ce que nous pouvons faire, c'est de faire comme Jésus et de nous attacher à Lui plus que jamais. Jésus consultait son Père matin et soir, comme pour s'ajuster, dans la prière, au vouloir de son Père, À QUI SEUL IL VOULAIT PLAIRE. Puis, nous devons continuer notre chemin, sans regarder ni à droite ni à gauche.

Quand les critiques subjectives viendront, alors nous nous attacherons de plus près à Jésus, et nous serons heureux de passer par les chemins humains où Il a lui-même passé.

Courage : on ne peut plaire à Dieu et aux hommes ! Choisissons de plaire à Dieu... et bravo si cela plaît aussi aux hommes !

Ps Suzanne
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