Les Petits Pains Bibliques

Si vous avez quelque chose contre quelqu'un, remettez-lui afin que votre Père vous remette aussi vos offenses. (Mc 11:25) Du moment qu'on me présente des excuses, je suis prête à accorder mon pardon ! Par contre, j'aimerais bien qu'on fasse de même pour moi...

Bonjour Cessounette

Il est bien rare que des excuses soient présentées... J'en attends moi-même depuis des années, de la part de proches, et je souffre beaucoup. Mais le fait de remettre certaines offenses, sans attendre d'excuses présentées (ce qui s'est souvent traduit pour moi à supporter sans rien dire, en poursuivant dans ma voie), c'est typique une 'voie' de Jésus qui dit sur la croix: "Père, Pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font"... Je viens d'essuyer un nouvel échec en tentant de rétablir 'l'esprit de famille' auprès de proches, et j'en souffre, mais je veux passer au travers de ma peine et continuer.

Union de prière,

Etienne

Bonjour boisvert,

Vous avez raison bien sûr ; je disais cela parce que j'ai l'impression que lorsque c'est moi qui présente des excuses, parfois je ne me sens pas pardonnée mais au contraire "enfoncée" davantage dans ma faute...

Pour ce qui est de pardonner à ceux qui m'offensent (gravement, j'entends), c'est sûr que j'ai encore du chemin à faire avant d'arriver à le faire sans attendre d'excuses... Mais si on y réfléchit, est-ce que le fait de pardonner "officiellement" après des excuses "formelles" ne veut pas dire aussi que malgré tout, dans mon cœur, j'ai déjà commencé à pardonner ?

Il me semble que la foi nous change, à notre insu, même, et nous ne raisonnons plus comme des hommes et des femmes de ce monde. Et de ce fait, sans même l'avoir cherché, nous nous retrouvons quelque peu "mis au rencart". C'est ce que je vis, d'une certaine manière. Entre le temps où j'avais le sentiment que tout devait tourner en fonction de mon "petit Moi" et le temps d'aujourd'hui, où je finis par me résigner à n'être pas reconnu des miens, je n'ai pas vraiment remarqué que j'étais en train de changer... Pour beaucoup dans ma famille, je suis un homme qui a "de gros problèmes de communication"... c'est ce que ma sœur aînée m'a dit un jour. (Elle venait d'essayer sans me prévenir, mais en faisant intervenir ma cadette - derrière mon dos, de "placer" ma tante dans un home). J'ai parfois des remerciements, souvent des reproches, mais jamais d'excuses et je reconnais que c'est pénible... Bon courage !

Je suis parti ce matin en souffrant beaucoup de ma tendinite et j'ai pris rendez-vous chez un ostéopathe. Ce midi, j'ai trouvé ma mère installée à une table de la maison de repos. Elle s'attendait également à la présence de ma sœur cadette, car à 87 ans elle mélange un peu le passé...

L'après-midi fut long et pluvieux. Je suis demeuré les dents serrées, mais je continue de travailler sur moi-même.

Petit pain de ce soir :

"Je puis tout en celui qui me rend fort" (Ph. 4:13)

Merci Seigneur pour l'encouragement !

Je ferai de toi un objet d'éternelle fierté, une source de joie, d'âge en âge. (Is 60:15)

Je te garde dans mes pensées Bruno.

Merci pour ton soutien, David. Je porte ces douleurs (ce sont plutôt des élancements, mais parfois très sensibles, lorsque j'oublie et que je fais un geste brusque avec la main droite). Bref, je les porte et je les offre à l'Eucharistie. Je n'ai pas demandé souvent de guérir (comme je j'aurais fait si j'avais eu de la fièvre, par exemple). J'accepte cela comme tout ce qui peut servir au plan de Dieu. J'ai pris rendez-vous chez un ostéopathe.

Mon Seigneur est ma force, Il rend mes pieds pareils à ceux des biches, sur les cimes, Il porte mes pas. (Ha 3:19)

Je prie pour toi et ta famille Étienne...

Vu l'ostéopathe ce matin... 45 euros en vingt minutes, aucun remboursement de mutuelle. Je me suis énervé beaucoup également du fait de la déclaration d'impôts à remplir, que je ne reçois pas à la Poste - et du perpétuel silence des membres de ma famille.

Je comprends que je ne vis plus le même 'temps' que les gens qui vivent autour de moi. Mon temps n'a-t-il pas été converti ? Oui, ce n'est plus le temps des hommes, mais de Dieu. Je vis désormais sous le temps de Dieu, et je constate la distance qui s'installe entre tous ceux et toutes celles que j'ai aimés selon le monde... et puis l'amour de Dieu, qui est vraiment tout autre chose. Notre prêtre le répète assez souvent pour que, petit à petit, cela s'ancre dans mon esprit: l'amour que Dieu nous porte et l'amour que les humains nous portent sont deux choses différentes. Je me sens donc un peu plus seul qu'hier, et incompris. J'ai envoyé un ou deux "SMS" qui resteront sans réponse, parce que ce sont les plus proches qui resteront les plus lointains.

Mais moi, garde-moi, mon Dieu, de peur que je défaille sur ce chemin !

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"Où est votre foi ? Luc 8:25-"


Ce n'est donc qu'un début - que ma foi repose en Toi, Seigneur !

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Jésus dit à Jean : 'Voici ta mère.' Depuis cette heure-là, le disciple la prit chez lui. (Jn 19:27)
Ah... Une incitation à prier davantage la Vierge Marie, vous croyez ?? Et pourquoi pas, après tout ! C'est vrai que j'ai tendance à lui rendre hommage dans la prière, avec le Je Vous Salue Marie, mais je demande rarement son intercession.

De même que le Père, qui est vivant, M'a envoyé et que je vis par le Père, de même celui qui Me mange lui aussi vivra par Moi. (Jn 6:57)

Je me rends compte combien le cœur des hommes est endurci. Qu'on leur propose un fil sur les bonnes nouvelles, ils le reçoivent avec ironie. Pourtant, Seigneur, les Japonais se sont bien retirés du nucléaire et j'ai appris que les Autrichiens, eux, n'y sont jamais entrés ! C'est donc que du bon vouloir des hommes dépend ce qu'ils récoltent à la fin. Le cynisme m'a donné mal au cœur ...


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"Il faut éviter les querelles de mots, bonnes seulement à perdre ceux qui les écoutent" (2 Tm 2:14)

Je comprends que je dois me contenter seulement de poster une bonne nouvelle de temps à autre sans attendre qu'elle soit appréciée. Merci Seigneur !

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Moi j'aime bien les bonnes nouvelles... Et j'en ai grand besoin en ce moment, alors s'il vous plaît, n'arrêtez pas !
Par ailleurs, voici le Petit Pain que j'ai pioché ce matin, et qui peut être partagé avec vous si vous en avez besoin : C'est Moi, Je suis celui qui vous console. (Is 51, 12)

La bonne nouvelle de ce soir, Cessounette, c'est vous, fidèle à ces petits pains bibliques en toute simplicité...

Que nous dit Jésus ?


"Quiconque n'accueille pas le Royaume de Dieu en petit enfant n'y entrera pas" (Marc 10:15)"


Vive l'esprit d'enfance !!!

boisvert a écrit:

La bonne nouvelle de ce soir, Cessounette, c'est vous, fidèle à ces petits pains bibliques en toute simplicité...

Oooh, ça c'est gentil, merci boisvert !

Lorsqu'on s'efforce, jour après jour, continuellement, pendant une période à laquelle on n'a pas fixé de limite, de rechercher à aimer Dieu pour Dieu, à L'aimer selon Sa volonté, il peut survenir dans l'âme une sorte de vertige - comme j'en ai éprouvé encore un aujourd'hui. Dans cet état, il y a vertige car il y a encore manque de foi. On n'est plus dans une situation d'équilibre par rapport au monde, mais on n'est pas encore dans l'absolu de Dieu.

C'est une position intermédiaire, comme celle occupée par un funambule qui aurait franchi la moitié de son câble, tendu au-dessus d'un précipice, mais c'est un équilibriste qui serait saisi d'un doute. Position très inconfortable ! C'est sans doute ce qu'a dû ressentir l'apôtre Pierre marchant sur les eaux à la rencontre de Jésus... Tout d'un coup, on se rend compte que ce que l'on fait n'est plus du domaine exclusif de l'humain et du naturel. Le danger est là, qui consiste à de chercher à se rassurer en s'enfonçant dans l'eau, car l'eau, même si l'on peut s'y noyer, est un élément connu... tandis que l'élément divin, qu'est-ce que c'est ?

Ce qui est du surnaturel effraie, car la chair y répugne profondément. Car la chair est "inimitié contre Dieu". En ces moments-là, moments de doute, il faut accomplir un acte de foi en plus, un acte de confiance, s'écrier comme sainte Faustine: "Jésus, quand bien même tu me tuerais, j'ai confiance en Toi !" Et puis avancer encore un pas...

Pour moi, je sais bien que depuis le jour où j'ai occupé seul la maison vide, je suis en train de marcher sur l'eau à la rencontre du Seigneur, et ce, quoi que je fasse. Il ne m'appartient pas de refuser cet état de fait, mais il m'appartient de dire "Oui", de donner mon assentiment. De la qualité de cet accord tacite, silencieux mais volontaire, dépendront mon bonheur ou ma peine, la longueur du parcours ou sa brièveté sa facilité ou sa difficulté, la profondeur de la solitude ou le sentiment d'être accompagné de bout en bout.


"Seigneur, je sais que Tu es tout-puissant et ce que Tu conçois, Tu peux le réaliser." (Jb 42)

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Citation :

Exode Chapitre 32
L'Éternel dit à Moïse: Je vois que ce peuple est un peuple au cou roide.
32.10
Maintenant laisse-moi; ma colère va s'enflammer contre eux, et je les consumerai; mais je ferai de toi une grande nation.
32.11
Moïse implora l'Éternel, son Dieu, et dit: Pourquoi, ô Éternel! ta colère s'enflammerait-elle contre ton peuple, que tu as fait sortir du pays d'Égypte par une grande puissance et par une main forte?
32.12
Pourquoi les Égyptiens diraient-ils: C'est pour leur malheur qu'il les a fait sortir, c'est pour les tuer dans les montagnes, et pour les exterminer de dessus la terre? Reviens de l'ardeur de ta colère, et repens-toi du mal que tu veux faire à ton peuple.
32.13
Souviens-toi d'Abraham, d'Isaac et d'Israël, tes serviteurs, auxquels tu as dit, en jurant par toi-même: Je multiplierai votre postérité comme les étoiles du ciel, je donnerai à vos descendants tout ce pays dont j'ai parlé, et ils le posséderont à jamais.
32.14
Et l'Éternel se repentit du mal qu'il avait déclaré vouloir faire à son peuple.

Dieu cherche des âmes pour retenir Son bras. Ce passage de l'écriture m'a toujours profondément ému. Dieu est capable de renoncer à Sa colère si les hommes font amende honorable et Le supplient dans une prière ardente.

Je veux m'efforcer d'être meilleur demain qu'aujourd'hui.

Il est temps, je crois: le monde vieillit et retourne aux violences et aux ténèbres. Mais pour nous, essayons le modèle des saints ! Je suis accablé ce soir, car j'ai été volé, et je n'avais déjà gagné que très peu sur toute ma journée de travail.

Certains de mes proches se doutent de mes difficultés, mais ils sont eux aussi contaminés par l'individualisme, et personne ne m'a proposé même quelques petits services. L'évacuation d'eau chez moi ne fonctionne plus et j'aurais aimé pouvoir laver mon linge en attendant les réparations. Rien ne m'a été proposé... et ce sont des personnes de ma propre famille. Cela me cause de la peine plus que tout.

O Seigneur, je te prie d'abord afin de ne plus pécher et ensuite de placer toute ma confiance en ta miséricorde !

Bonjour Bois vert,

soyez assuré de mes prières dans cette épreuve supplémentaire.

veilleur

Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers. (Matthieu 20.16)

Seigneur, faites de nous des assoiffés de votre miséricorde. Que nous ne nous voyions jamais comme des justes, mettez votre immense gloire en face de nous. Nous sommes tous misérables. Vous vous laissez attendrir par un esprit humilié, mais vous regardez l'orgueilleux avec sévérité.

"Etre pauvre et sans force, voilà le difficile" (Sainte Thérèse de l'enfant Jésus).

Epanchez devant Dieu votre coeur ; Dieu est pour nous un refuge. (Ps 62, 9)

Merci, Veilleur. Certains problèmes ont trouvé un début de solution. Cela m'a consolé: l'évacuation des eaux de la lessiveuse a été réparée: au moins, je peux de nouveau nettoyer mon linge et me laver à l'eau chaude... Pour bien comprendre la souffrance que je porte, il faut savoir que ma sœur cadette habite à moins de cent mètres à vol d'oiseau, mais ne pas proposé que je lui confie mon linge à laver; ni ne m'a proposé de passer prendre une douche. Ni ne m'a invité, bien que pratiquante, à la rencontrer à Noël, à Pâques et à la Pentecôte... mais lorsque j'ai été très malade au cours de l'hiver 2008-2009, après le décès de notre papa, elle m'a dit simplement: "Si tu ne vas pas bien, fais-toi placer !"... Le souvenir de certaines blessures est parfois pire que les blessures elles-mêmes...

Petit pain biblique à ce propos:

"A moins de naître de l'eau et de l'Esprit, nul ne peut entrer dans le Royaume de Dieu" (Jn 3:5)

Je crois que j'ai encore besoin que le Seigneur me lave l'intérieur du crâne et m'enlève tous ces souvenirs pénibles qui se collent à ma pensée... hélas !!!

J'ai découvert que je suis malade... du fait de manger trop peu à la table de la maison de repos. Je fais de la malnutrition à cinquante-six ans ! Avec cela le moral n'est pas au beau fixe (un peu comme le ciel) : de nouveau le silence radio complet de la part de ma sœur cadette, les crises qui secouent le pays, la montée en puissance de l'islamisme radical, etc. J'éprouve de la peine, des regrets et de l'ennui tout à la fois. Je sais bien que c'est de ma faute pour une grande part.

http://www.adlumen.net/pains/index.html


Voici le temps du salut... Car il a été précipité l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit.


"Jour et nuit", il faut prier jour et nuit !