Les Petits Pains Bibliques

Amen Cessounette !

C'est Moi, Je suis celui qui vous console. (Is 51, 12)

Merci Seigneur...

J'exauce la prière et la supplication que tu m'as présentées. (1 R 9, 3)

Je te le souhaite, Rachel !

Et voici mon petit pain du matin, mais qui vaut aussi pour boisvert, dont je viens de lire le post "un grand changement" : Que votre cœur ne se trouble pas ! (Jn 14:1)

Je t'ai fait guetteur pour la maison d'Israël. (Ez 3:17) Je suis catéchiste, ça marche aussi ?

Avance en eau profonde. (Lc 5:4)

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? (Ps 27:1)

Cette journée a été marquée par le premier repas pris en tête à tête avec ma soeur depuis l'été dernier. Dire que j'avais attendu et espéré ce commencement de réconciliation... c'est peu dire. Il y a eu beaucoup de souffrance dans cette attente. Béni sois-Tu, Seigneur, car tu exauces ceux qui mettent en Toi leur confiance !


"La main du Seigneur n'est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre !" (Isaïe 59:1)

Franchement, je suis très heureuse que le Seigneur agisse dans vos relations familiales... je soupçonne saint Joseph en ce mois qui lui est consacré...

J'aime l'image du potier et de l'argile...

Oui, Hélène, moi aussi, surtout là où je suis, pour moi, ça me donne confiance que je suis une "oeuvre" en devenir. Peut-être suis-je une argile un peu dure, avec des mottes de terre brune à travers, mais comme le maître d'Oeuvre est notre Père, je sais que je dois, à travers mes misères, avoir confiance qu'Il continue son travail. Dieu ne fait pas de scrape.

C'est en effet une image tellement touchante. De se savoir entre Ses mains et de savoir que c'est Lui qui nous façonne, pour notre part, Il ne demande que la souplesse nécessaire pour nous laisser construire selon son désir, et là-dessus, je ne critiquerai personne, je suis très au fait de mes résistances et je suis persuadé de n'en reconnaître à peine qu'1 millième de ces résistances...

J'aurais tendance à entendre cette image avec un léger décalage, chers frères et soeurs : "nous sommes l'oeuvre de tes mains" veut plus dire -pour moi- que nous sommes "ce que font tes mains", c'est à dire leur action, plus qu'un objet, un oeuvre qui serait façonné passivement. Nous sommes l'argile, la lourde matière, Il est l'esprit vivifiant, l'intention qui anime. Nous somme incarnation, nous nous façonnons grâce à cette impulsion qu'Il nous donne. Nous somme pleinement responsables, totalement actifs... a nous d'accepter, de recevoir cette oeuvre qu'Il propose pour nous, cette action qu'il suggère en nous.
Je ne nous vois pas comme des objets que le père ferait, finirait, modèlerait. Nous somme matière qui doit s'ouvrir, s'affiner, se rendre aussi peu bloquante que possible à cette action du père. Il nous rencontre dans cette recherche de transparence, de porosité à Sa dynamique, à Son souffle. Ce faisant, on se rapproche de qui l'on est... il oeuvre en nous, à travers nous, en ce sens nous sommes "l"oeuvre de ses mains".

@David. Si tu veux, on se fait petit troc : quelques unes de tes mottes de terre contre mes rochers, et raclures de déchets radioactifs qui trainent au fond de mon sac

Je vois dans cette image, autant l'interprétation de l'un que celle de l'autre... j'aime le fait que la Parole contient plein de "couches" comme un oignon: on a beau enlever une couche, il y en a toujours une autre en dessous et ce, jusqu'à ce qu'on atteigne le coeur.

Si on regarde un jour le travail d'un potier à son tour qui façonne son argile, on verra qu'il doit quand même maintenir son oeuvre, sans serrer trop fort : s'il l'a lâche, elle s'effondre, s'il l'a tient trop fort, elle se déforme. C'est il me semble l'image idéale pour représenter le rôle du Père pour nous.

À mon tour maintenant

Je vous donnerai un coeur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. (Ez 36:26)

Ouais ! Transplantation cardiaque en cours pour guérir de ma sclérocardia...

Cette parole là aussi en est une pleine d'espérance. Nous avons tous besoin de nous reconvertir encore et encore. Tant et aussi longtemps que nous ne pourrons pas dire avec Saint Paul : "Ce n'est plus moi qui vit, mais le Christ qui vit en moi", nous avons besoin de ces transplantations. Mettons notre espérance en Lui, c'est Lui notre vertu, c'est Lui notre force, c'est Lui le coeur de nos coeurs, l'Esprit de nos esprits. En-dehors de Lui, nous ne pouvons rien faire.

Je suis crevé pour cause de nuits blanches, pour cause de varicelle du petit. Je me trouvais que ton petit pain, Hélène, me convenait très bien, ainsi que tes ajouts, David. Avec la fatigue, mon humour s'érode, et je me disais que si en plus de la force de garder les yeux ouverts, Il me remplissait un peu le compte en banque ce serait sympa. Je sais, c'est moyen drôle, mais je pensais qu'avec un enfant plein de boutons et de pustules -qui peuvent virer cicatrices et laisser des traces indélébiles si il les gratte- vous seriez indulgents. Puis je me suis dit que plutôt que d'écrire quelque chose de "niaiseux" (j'ai bon amis canadiens?), mieux valait ne rien écrire.

J'ai écrit quand même, car voici le petit pain reçu à l'instant:

Le Seigneur pansera la blessure de son peuple et guérira la trace des coups reçus. (Is 30:26)

Ok Patron. Fi de mes digressions pointues et finaudes. Je ne suis qu'une boule d'argile entre Tes main.

L'Evangile a sa force cachée, enfouie, qui ne se révèle qu'à ceux qui l'ont demandée, recherchée, et qui ont laissé leurs "défenses" être retournée par lui. C'est ce qui ressort d'un texte comme celui-ci :

Jésus était entré dans le Temple, et, pendant qu'il enseignait, les chefs des prêtres et les anciens du peuple l'abordèrent pour lui demander : « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t'a donné cette autorité ? »
Jésus leur répliqua : « A mon tour, je vais vous poser une seule question ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela :
Le baptême de Jean, d'où venait-il ? du ciel ou des hommes ? » Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : 'Du ciel', il va nous dire : 'Pourquoi donc n'avez-vous pas cru à sa parole ? '
Si nous disons : 'Des hommes', nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. »
Ils répondirent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Il leur dit à son tour : « Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais cela. (Matthieu 21,23-27.)

S'il fallait donc "prouver" que l’Évangile ne s'ouvre qu'au cœur, je citerais volontiers ce texte. Questionné par les chefs des prêtres et les anciens, Jésus pénètre leurs pensées, et leur propose un défi: répondez à ma question, je répondrai à la vôtre. Ils ne peuvent pas, non parce que la question est difficile, mais parce que répondre les jetterait dans la confusion ou les obligerait à choisir. C'est ainsi que se confirme d'ailleurs ce qu'écrit Jean au chapitre 3:

"19 Et le Jugement, le voici : quand la lumière est venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
20 En effet, tout homme qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne lui soient reprochées ;
21 mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient reconnues comme des œuvres de Dieu. »

C'est aussi simple que cela. Quiconque cherche la Vérité entend la voix de Jésus - à condition d'être honnête et de la désirer comme quelque chose de vivant, qui donne la vie, mais qui l'enrichit aussi. Quelle bénédiction, quelle source de grâces, pour tous ceux et toutes celles qui ont ouvert le petit livre et se sont laissés guérir !

Oui, Damien, on dit effectivement "niaiseux" on peut dire bien d'autres synonymes, comme "épais", "teuton", "Tarlais" et plusieurs autres... Mais ce sont des mots à utiliser très parcimonieusement quand on tient à nos amis :p Mais ce n'est pas niaiseux, moi je trouve ça très cocasse et j'ai toujours cru que notre Père savait parfois nous faire des clin d'oeil remplis d'humour. Je me souviens d'une fois où en adoration, je fantasmais que j'étais menacé de mort pour ma foi et je m'imaginais tenir fièrement tête jusqu'au sang à ceux qui me menaçaient... Alors, rentra dans la chapelle un homme qui faisait de l'emphysème. Il respirait très fort et ça m'a soudainement pris la tête de l'entendre respirer si fort... Du coup, j'ai pris conscience du ridicule de la situation... Je croyais avoir les nerfs pour tenir tête à des persécuteurs alors que je ne savais même pas accueillir un malade qui venait aussi adorer son Seigneur, malgré sa santé affectée... J'ai trouvé que le Seigneur venait de me servir une belle correction remplie de délicatesse et d'humour. Il y avait de quoi rire... de moi...

Citation :

Le Seigneur pansera la blessure de son peuple et guérira la trace des coups reçus. (Is 30:26)

Amusant.

Il y avait un personnage de pasteur dans un des westerns de John Ford (je ne me souviens plus lequel) qui sortait souvent de la Bible des citations semblables, puis alors tel que de mémoire et à propos des choses les plus triviales.

Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. (Ap 7:17)

Jésus dit à son Père : 'Je t'ai glorifié sur la terre, en menant à bonne fin l'oeuvre que Tu m'as donnée de faire.' (Jn 17:4)

Je n'en reviens pas combien les pains que je pige sont souvent liés à l'Oeuvre de Dieu. Et pour moi, c'est toujours source d'une immense consolation. Ça me donne tellement envie de faire encore un petit pas de plus. J'espère arriver à faire l'espace nécessaire un jour...